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17.




Minho était sorti du commissariat complétement exténué. Cela ne changeait pas beaucoup de d'habitude, mais cette journée avait été plutôt houleuse. Plusieurs personnes avaient tenté de braquer une boutique de bijoux, et avaient été ramenées par ses collègues. Mais ils s'étaient débattus et avaient été assez violents, alors il avait du abandonner son travail quelques heures pour aider à les maitriser et à les interroger. Et cela lui avait fait perdre un temps fou, mine de rien.

Le policier avait décidé de laisser sa voiture garer devant son lieu de travail pour rentrer en métro. Il ne se sentait pas de conduire à moitié somnolent, et il avait raison. Cela serait assez ironique qu'un représentant de la loi censé protéger les civils mettent ceux-ci en danger à cause d'un état de fatigue stupide.  Sa main se suspendait à la barre métallique du wagon, le tenant pour éviter de tomber en cas de secousse. Il était rester debout pour éviter de s'assoupir. Il avait réussi à éviter les heures de pointes, et au vu de l'heure plutôt tardive, le nombre de personnes présentes l'étonna tout de même. Comme quoi, beaucoup de Séouliens travaillaient tardivement.

Le paysage urbain défilait devant ses yeux, les lumières nocturnes commençait doucement à s'éveiller, alors que le soleil se noyait derrière les collines lointaines. Bizarrement, il ne se sentait pas très bien. Il ne savait pas si c'était du à la fatigue, ou à un mauvais pressentiment. Ou peut-être que son déjeuner bien que maigre n'était pas passé.

Au bout qu'une quinzaine de minutes, le train s'était finalement arrêté à la station qui desservait non loin de chez lui. Il avait dévalé les marches du grand escalier pour finir son chemin tranquillement dans la rue. La nuit était tombée complètement entre temps, le laissant dans l'obscurité. Seuls les réverbères lui tenaient compagnie. Il n'habitait pas très loin de la station, mais ses paupières lourdes rendirent le trajet bien plus long.

Une fois arrivé jusqu'à son immeuble, il grimpa rapidement les cinq étages qui le séparaient de son appartement. Il ouvrit la porte et une fois rentré, la poussa avec le pied. Sa veste atterrit sur son canapé, et il alla ranger son arme dans la commode de sa chambre. Puis il alla dans sa cuisine pour réchauffer un reste de pâtes, datant de la veille.

Il entendit son chat miauler près de la porte d'entrée et s'en approcha.

— Eh, je suis là pas dehors.

Il prit le gros chat dans ses bras et enfouit sa tête dans son pelage malgré la réticence de celui-ci. Mais il remarqua que la porte était mal fermée.

— T'as voulu t'enfuir Dori ?

Les sourcils froncés, il claqua la porte et alla dans sa chambre pour mettre quelque chose de plus confortable que sa chemise. Mais alors qu'il sortit de sa chambre, la lumière du salon s'éteignit. Il s'arrêta sur le pas de la porte. Puis, il avança prudemment vers la pièce à vivre. Il avait beau vivre seul, une mauvaise impression le prenait, et ses réflexes de policier firent surface. Et alors qu'il sortait du couloir, il prit un coup violent sur la tempe gauche.

Un homme venait de surgir de la cuisine ouverte. Il ne savait d'où il venait ni qui il était, mais une chose était sûre, il était en danger. Alors qu'il se retournait pour lui faire face, un liquide agressif vint lui brûler les yeux. L'inconnu venait de le rendre temporairement mal voyant avec un pulvérisateur pour ne pas que Minho voit son visage. Il hurla en se couvrant les yeux, et heurta l'encadrement du couloir.

Tout se passa très vite, l'inconnu tenta de poignarder Minho au torse, mais celui-ci ayant réussi à entrouvrir les yeux l'esquiva et s'abaissant et asséna un coup au tibia pour le déstabiliser. L'arme tranchante manqua de l'écorcher à plusieurs reprise, mais il réussit à la faire tomber en lançant son pied contre son bras. Puis il éloigna l'arme en la faisant glisser vers le fond de la pièce. Il était aveuglé, ses yeux pleurant abondamment à cause du produit corrosif, mais discerna néanmoins une ombre noire d'à peu près sa taille.

Minho tenta de s'éloigner vers son salon mais l'inconnu s'approcha de lui pour le frapper. Il lui donna un coup à la hanche, qui le fit se courber de douleur. Mais le policier attrapa une babiole lourde qui trainait sur sa bibliothèque, située derrière lui, et la lança à l'aveuglette. Elle vint cogner dans l'abdomen de son agresseur. Puis il le contourna et courut vers sa chambre, en butant dans les meubles. L'autre fut plus rapide et lui bloqua la route à l'aide de son pied, le faisant s'étaler de tout son long dans le couloir. Puis il grimpa sur lui pour l'immobiliser.

Minho était en plein cauchemar. Un homme mystérieux venait de s'introduire chez lui pour lui voler des choses sûrement, et essayait maintenant de le tuer. Il avait l'impression que ses globes fondaient, et l'entaille que le couteau lui avait fait à l'épaule l'empêchait de se défendre correctement. Il se débattit pour sortir de l'emprise de l'homme, mais celui-ci fit atterrir son poing contre sa joue pour le calmer, et cela deux fois de suite. Ses mains encerclèrent le cou du policier. Il tenta de les retirer, sa vue se brouillait encore plus, et il ne sentait plus d'air passer dans sa gorge. Il aurait voulu crier pour appeler à l'aide, mais ses forces le quittaient petit à petit.

Dans un élan de courage, il releva les hanches pour faire basculer l'inconnu au dessus de lui. Les cours d'arts martiaux lui servaient enfin. Puis il se releva difficilement, se tenant contre le mur pour éviter de tomber. Il écrasa la cuisse de l'homme qui gueula de douleur. Minho passa la porte de sa chambre  et récupéra son arme dans la commode, à l'aveuglette. Il retira la sécurité et la braqua en ressortant de la pièce. Mais l'homme courait déjà vers la porte d'entrée de l'appartement.

—  Arrêtez-vous ! ordonna Minho, même s'il savait pertinemment que l'homme ne l'écouterait pas.

Il se mit à lui courir après, dévalent l'escalier de l'immeuble dans l'espoir de le rattraper. Il manqua de se briser la jambe plusieurs fois, ne voyant pas où il posait les pieds. Malgré sa douleur à la cuisse, l'homme courait vite. Finalement il sortit de l'immeuble, Minho toujours après lui.

Mais au bout d'une cinquantaine de mètres, Minho s'arrêta. Il était pantelant, le corps endolori, et il ne voyait rien, l'obscurité n'aidant pas les choses. L'homme continua de courir au loin, et bientôt il ne le vit plus. Il fit demi-tour, et marcha lentement jusqu'à son appartement. Sa hanche et son épaule lui faisaient atrocement mal, et il marchait difficilement droit. Il eut beaucoup de mal à monter les escaliers, mais il sourit une fois arrivé en haut, en constatant que son chat l'avait attendu sur le pas de la porte encore ouverte.

Par sécurité, il ferma la porte à clé avant de faire un tour de son appartement, arme à la main. Il vérifia rapidement les pièces. Personne n'était là, et il souffla en posant son arme sur le comptoir. Il avait remarqué que rien n'avait été volé.

En retournant dans sa salle de bain, son pied buta dans un objet métallique, et en se penchant pour le ramasser, il s'arrêta et alla chercher un sachet plastique dans sa cuisine. Puis il revint et précautionneusement, attrapa l'objet avec et ferma le sachet. Il s'agissait tout bonnement d'un petit poignard de poche, sûrement l'arme que son agresser avait tenté de lui planter dans le torse. Il ne pensait pas y trouver d'empreintes, mais il le garda tout de même précieusement dans un tiroir.

Il alla dans sa salle de bain pour prendre le temps de constater ses blessures et de les soigner unes à unes. En retirant son haut poisseux, il remarqua que son épaule était dans un sale état. Le couteau ne l'avait pas simplement éraflé mais bien entaillé, et du sang s'écoulait doucement de la plaie béante. Des débuts de bleus parsemaient son corps, sa tempe saignait, et sa joue droite aussi. Il souffla un bon coup avant de sortir le désinfectant. Il faisait vraiment de la peine à voir.

C'est une fois dans son lit qu'il se permit de se poser une multitude de question. Pourquoi un homme l'avait suivi, ou peut-être était-ce une femme ? Et pourquoi n'avoir rien volé, il avait beau ne pas posséder grand chose de valeur, il avait tout d'abord pensé que cet inconnu était venu pour le cambrioler. Pourquoi dans ce cas vouloir le planter, au lieu de simplement l'assommer. Rares étaient les cambrioleurs qui violentaient leurs victimes, s'ils étaient retrouvés ils préféraient ne pas augmenter leur peine.

Minho était légèrement sous le choc. Cela arrivait plus souvent que ce que l'on pensait, mais beaucoup plus fréquemment à des jeunes femmes, rentrant souvent de soirées seules. Mais là, l'ironie du sort était quand même désagréable, que lui, policier, cela lui arrive, et qu'il ne réussisse pas à se défendre et ensuite que l'agresseur lui échappe.

Il se retourna sous sa couette, malgré la douleur qui lui traversait tout le corps. Il eut beaucoup de mal à s'endormir, surveillant sans cesse l'arme posée sur son chevet, se relevant au moindre bruit. Il avait l'habitude des fous, mais le fait que l'un d'entre eux s'introduise chez lui le faisait cogiter. Et finalement, il ne ferma pas l'œil de la nuit.





— Hey Mi... Oula mais t'as fait la guerre ou quoi ?

Changbin avait vu Minho rentrer dans son bureau, d'énormes cernes soulignant ses yeux, un pansement sur la joue, boitant légèrement et la tempe bien amochée. Il le regarda s'asseoir sans rien dire, les sourcils froncés, puis s'approcha finalement de lui.

— Il s'est passé quelque chose ? demanda-t-il la mine inquiète.

— Un gars est rentré chez moi et m'a défoncé.

Il frotta ses yeux tout en baillant. Il avait dit cela d'une voix si calme que Changbin mit du temps à réagir. Il n'avait pas tout de suite réalisé ce que Minho venait de dire.

— Attends, comment ça un gars ? Tu veux dire que quelqu'un a défoncé la porte et t'as massacré ?

— Je sais pas, il m'a suivi je crois.

— Tu dois déposer une plainte mec, t'as vu ta tête ?

Minho releva la tête vers son collègue. Il avait l'air complètement démuni, ne sachant pas, lui non plus, ce qu'il s'était passé, et horrifié de s'être fait agressé chez lui, m'endroit où il devrait se sentir le plus en sécurité.

— Ca servira à rien, le mec a laissé aucune trace, a rien volé, et j'ai même pas vu son visage. Tout ce que j'ai comme preuves c'est ma gueule pleine de sang, il ricana amèrement.

Changbin croisa les bras contre son torse. Il était maintenant énervé qu'un inconnu s'en soit pris à son ami, déjà qu'il était fragile mais avec cette agression, il allait rapidement craquer.

— Si je le retrouve je te jure que je le détruis.

— T'inquiètes pas Bin' ça va aller.

Et il lui adressa un sourire, ses yeux trahissant sa peur.






on aime pas les traumas nous 🤪🤪✋🔪🔪🧨🧨🕺🏻🕺🏻 non pardon mais c'était tlmt tentant de rajouter du spicy sanguinaire

des théories sur l'agresseur ?

(1er chap écrit en avance de ma VIE c'est fou)
écrit il y a un ou deux mois et posté que mtn bon

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