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❧ 𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝗜𝗜𝗜.

➳ ʙᴏɴɴᴇ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ.

— Je peux sortir un moment ?

Tes mains étaient jointes derrière toi, croisant les bras alors que tu marchais doucement pour rejoindre Ajax de l'autre côté du bureau.

— Pourquoi ? Sa voix se fit froide alors qu'il lisait un document.

Il était en colère, ça s'annonçait mal. Ce n'était pas très étonnant étant donné comment tu avais fui quand il a parlé de bébés. Ni comment tu lui avais cogné le visage en te relevant avec précipitation.

C'était un miracle que tu sois en vie d'ailleurs. Tu étais sûre qu'il te pourchasserais.

— J'aimerais me rendre à la bibliothèque.

— Tu peux commander les livres que tu veux. Et je suis trop occupé pour venir avec toi. Donc non.

Tu te mords doucement la lèvre. Tu n'aimais pas insister quand il te donnait une réponse négative mais tu allais faire une exception.

— Je n'essaierai pas de fuir, promis.

— Non, [Y/N].

À son ton, tu baisses doucement les yeux. Ça ne sera pas comme ça que tu sortiras malheureusement.

— C'est à cause de tout à l'heure...?

— Tu t'attendais à ce que je sois de bonne humeur après que ma femme m'ait rejeté de la sorte ?

En disant cela, il s'est levé de sa chaise te faisant reculer de quelques pas.

— J'ai paniqué... Marmonnes-tu en détournant le regard.

Tu refusais de porter son enfant. Jamais tu ne laisseras ton enfant naître avec Ajax comme père. Il était violent. Ce serait un enfer pour ce petit être qui n'avait rien demandé.

Ajax soupire un long moment avant de s'approcher de toi te faisant reculer jusqu'à heurter une des commodes de la pièce. Prenant appui sur cette commode, ses mains viennent se placer de par et d'autres de ta taille, te piégeant.

Il abaisse son visage à la hauteur de la tienne alors que tu peinais à rester calme.

— Tu avais peur ?

Tu hoches doucement de la tête, comme n'importe quel geste brusque pouvait enclencher sa furie.

— Donc on pourra en reparler quand tu seras plus à l'aise, n'est ce pas ?

Tu hoches encore une fois de la tête. Balivernes.

Mais Ajax sourit. Il semblait satisfait. 

— Embrasse-moi.

Tu t'es exécutée. Prenant doucement son visage en coupe avant de l'embrasser aussi tendrement que possible.

Ses mains gantées quittent la commode pour venir se poser l'une, sur ta taille et l'autre derrière ta nuque.

Tu fus obligée de te mettre sur la pointe des pieds pour satisfaire son désir de contact et il en profita pour saisir ta cuisse de sa main droite. L'entièreté de ton corps était plaqué contre le sien alors qu'il dévorait ta bouche, semblant capable d'évoluer ainsi sans oxygène.

Sentant ton léger coup contre son épaule, Ajax s'éloigne lentement de ta bouche te laissant haletante et rouge comme une tomate. Un mince filer de salive reliait vos deux bouches et il se dépêche de venir lécher ta lèvre inférieure pour le faire disparaître.

C'était... Bon.

— On ira à la bibliothèque quand j'aurais moins de travail à faire. Il pose un dernier baiser sur tes lèvres avant de relâcher ton corps tendu à l'extrême.

Tu étais troublée d'avoir aimé ce qui venait de se passer.

Mais tu ne laisses rien transparaître, hochant timidement de la tête avant de quitter le bureau en pressant le pas.

Ajax se léche doucement la lèvre alors que tu disparaissais.

Son petit discours de la veille semblait avoir fait son effet. Tu le niais à toi-même, c'était sûr. Mais c'était un fait.

Tu avais aimé ce baiser.

Plan B.

Tu ne laisseras pas un simple baiser aussi délicieux soit-il gâcher tes plans.

Tu arranges ta robe en te dirigeant vers le chauffeur d'Ajax. Il discutait souvent avec Mei, Vera et Hannah alors vous avez eu à vous échanger des "Bonjour" de temps à autre. Il fallait juste être implicite.

— Bonsoir Viktor.

L'homme sursaute mais se tourne vers toi et s'incline légèrement pour te saluer.

— Bonsoir madame ! Comment puis-je vous aider ?

— Je me demandais, est-ce que tu connais des cafés tranquilles dans le coin ?

L'hôpital où travaillait Zhongli faisait face à un café. Le nom était français et ce n'était pas ton domaine mais tu saurais le reconnaître en l'entendant.

— Laissez moi réfléchir...

De là, il s'est mit à citer plusieurs noms de cafés. Il a du en citer une bonne quinzaine avant d'en venir à celui que tu cherchais.

— LeRouge ?

— J'ai cru comprendre que c'était Fontainois. Il est juste en face d'un hôpital, on peut pas le rater c'est celui d'un docteur très connu.

— Peux-tu me décrire la route pour y aller ? J'ai l'impression que cela me dis quelque chose...

Viktor s'exécute, montrant à l'aide de plusieurs gestes certains point clés pour se rendre à ce café. Et ce sont justement ces points clés dont tu avais besoin. Tu ne sortais certes plus beaucoup mais tu connaissais assez les lieux pour pouvoir te repérer. 

Remerciant Viktor, tu lui fis un signe de main avant de faire volte-face pour rejoindre l'intérieur du manoir.

Maintenant que tu savais à peu près où était ce Zhongli, tu avais juste besoin de sortir d'ici.

Mais comment faire ?

Même si Ajax avait dit qu'il t'emmènerais à la bibliothèque, tu n'étais pas sûre qu'elle soit proche de cet hôpital et même si c'était le cas, Ajax était beaucoup trop collant pendant vos sorties pour que tu espérés quoique ce soit.

Par ailleurs, si tu venais à disparaître pendant plus de cinq minutes et qu'il trouvait cela suspect, il te reconduirait immédiatement au manoir.

Cet homme était beaucoup trop prudent pour que tu puisses le berner. 

Soupirant, tu lèves doucement les yeux vers l'horizon, le soleil se couchait.

Tu sentis les battements de ton cœur s'accélérer et, devant toi, le manoir semblait beaucoup plus lugubre.

Inconsciemment, tu t'étais mise à redouter ce moment-là. Le crépuscule. C'était toujours à ce moment là que tu avais mal.

Reprimant tes tremblements, tu te dépêches de rejoindre ta chambre pour t'y enfermer. Tu avais peur.

Un bain. Voilà ce qu'il te fallait

Immédiatement, tu laissas tes vêtements toucher le sol tout en saisissant une serviette pour couvrir ton corps nu. À peine avais-tu rangé les vêtements que tu venais d'utiliser dans le panier à linge de la salle de bain, que tu entendis un bruit étouffé derrière la porte du bureau d'Ajax.

C'était comme si quelque chose venait d'être jeté contre ladite porte. Non, pas quelque chose, quelqu'un. Un objet aurait fait un bruit beaucoup plus fort.

Que se passait-il ?

Tu sursautes violemment quand la porte claqua contre le mûr pour laisser ce pauvre majordome tomber au sol, faisant face à un Ajax furieux qui tenait une épée ensanglanté dans sa main droite.

Tes yeux s'ecarquillent d'horreur en voyant le vieux Eric se tenir le bras ensanglanté tandis que son visage trahissait une vive douleur.

Ajax laisse tomber l'épée au sol et ancre son regard froid dans le tien avant d'avancer vers toi laissant immédiatement ton sang se glacer dans tes veines tandis que tu reculais un peu plus à l'intérieur de la salle de bain.

— Maître ! Ne faites pas ça ! S'egosilla Eric en tendant la main vers Ajax.

Mais ce dernier n'en eut que faire de ses protestations. Il s'avançait rapidement vers toi. Il allait te faire du mal.

Ton pieds fit un autre pas en arrière et alors que tu voulus fermer la porte de la salle de bain pour le fuir, tu sentis tes pieds se dérober en-dessous de toi.

Tu avais glissé. Sur une vulgaire serpillière.

L'espace semblait tourner pendant une fraction de seconde avant qu'une vive douleur ne se fasse sentir au niveau de ta tête. Cette douleur fut suivie par une immense étendue noir qui vint envahir ta vision.

Tu entendis des voix avant de perdre conscience. L'une d'entre elles ressemblait à celle d'Ajax, mais c'était sûrement ton imagination.

Tu ne pouvais pas rester ici plus longtemps.

Ce fut la première pensée qui te vint alors que tu ouvrais douloureusement les yeux. C'était comme si un sifflement voyageait dans l'intérieur de ta tête, c'était atroce.

Tu dû rester coucher un long moment avant de pouvoir sentir une main te caresser les cheveux. Ta tête était allongée sur un oreiller et une couverture te couvrait. Les frottements de cette dernière contre ta peau te fit comprendre que tu n'étais pas habillée.

Ouvrant complètement les yeux, tu t'es figée en voyant Ajax assis sur une chaise près du lit pendant que sa main caressait tes cheveux. Immédiatement, tu t'es éloignée de lui pour le regretter tout de suite après.

Ta blessure au flanc te tiraillait et ça en devenait de même pour la douleur sifflante dans ta tête.

— [Y/N] !

Ajax se dépêche de te rejoindre sur le lit mais tu ignoras ta douleur t'eloignant encore plus de lui. Cet homme était fou.

Son expression confuse te le prouva.

Comment pouvait-il être confus de ton comportement alors qu'il allait t'attaquer quelques heures plus tôt. Tu étais même reconnaissante d'avoir glissé sur cette serpillière si ça t'avait empêchée d'avoir à endurer son traitement encore une fois.

En voyant la culpabilité dans ses yeux, une idée germa dans ta tête douloureuse. Tu allais tout miser là-dessus. 

Tu baisses doucement les yeux le laissant t'approcher pour prendre tes mains dans les siennes.

— Est-ce que tu te sens bien ?

— J'ai mal... Tu marmonnes en grimaçant, les yeux fermés.

— Ça va aller, chérie. Le médecin a dit qu'il te fallait un peu de repos. Rassure-t-il en caressant tes cheveux.

— Non... Je veux aller à l'hôpital.

Ajax fronce les sourcils. Ses mains prennent ton visage en coupe pour pouvoir t'examiner. Tu avais l'air d'avoir mal. Mais il ne voulait pas que tu sortes.

— Mon médecin est passé pendant que tu étais inconsciente, ce n'est pas nécessaire. Je t'assure.

Un silence s'en suivit. Tu t'es doucement dégagée de sa prise en massant tes tempes.

S'il fallait le prendre par les sentiments...

— Tu veux me tuer, c'est ça ?

C'était tellement innatendu de ta part qu'Ajax écarquille les yeux, pris au dépourvu. Il s'empresse de tendre la main pour prendre la tienne mais tu t'es dégagée de sa prise en lui lançant un regard amer. Un regard qu'il n'aimait pas du tout.

— J'ai l'impression que tu fais tout pour te débarrasser de moi, pour me rendre malheureuse.

L'aur horrifié, Ajax secoua négativement de la tête et s'accroche à tes bras.

— Je t'assure que ce n'est pas le cas, je t'aime plus que tout au monde enfin !

— J'en ai pas l'impression. 

Comment te convaincre ?

Il ne voulait absolument que tu penses qu'il ne t'aimait pas. Parce que ce n'était absolument pas le cas ! Il t'aimait de tout son âme et serait prêt à tout pour toi.

Te voyant grimacer à nouveau, Ajax baisse doucement les yeux pour rencontrer ton regard mais tu l'évitais.

Tout à l'heure, il avait vu rouge en te voyant discuter si amicalement avec son chauffeur. Il avait juste envie de le tuer et il avait agi sans réfléchir et ce contre toi. Il s'en est voulu quand Viktor lui avait confier que tu te renseignais sur des cafés de la ville pour probablement y aller un jour en sa compagnie.

Tu voulais juste passer du temps avec lui et à cause lui tu te retrouvais sur un lit, souffrante.

Ajax serre lentement ses points de frustration.

— Tu as si mal que ça ? Tu répondis évidemment par un hochement de la tête et il soupire lourdement avant de se lever du lit.

Il disparut un moment dans le dressing avant de ressortir avec une robe et des dessous qu'il pose sur le bord du lit avant de venir t'aider à te relever. Le drap glisse de ton corps dévoilant ta nudité et tu reprima un rougissement tandis qu'Ajax venait doucement te faire t'asseoir sur le bord du lit avant de s'agenouiller devant toi.

— Tu veux que je t'aide à t'habiller ? Demande-t-il doucement en caressant ton flanc où reposait son initial, te faisant frissonner.

Mais tu hochas lentement de la tête. Même si tu exagérais légèrement tes douleurs pour qu'il culpabilise, tu avais quand même mal et des vertiges te prenaient à chaque mouvement.

Ajax saisit ta culotte noire sur la pile qu'il avait posé près de toi et te l'enfila doucement sans te brusquer. Il en fit de même avec ton soutien-gorge. La robe suivit et il vient te soulever dans ses bras avant de sortir de la chambre puis du manoir, le pas pressé.

Tu t'agrippes à son manteau qu'il avait enfilé tantôt afin de résister aux secousses provoquées par ses pas.

Arrivé près de sa voiture, Ajax t'installe sur un des sièges à l'arrière avant de lui même s'installer laissant son majordome fermer la porte derrière lui.

Il faudrait que tu penses à aller vérifier s'il allait bien d'ailleurs.

— Où est-ce qu'on va ? Demande Viktor en fixant son patron depuis le rétroviseur.

— À l'hôpital, n'importe lequel. Ajax soupire en laissant sa tête retomber en arrière.

Il était évident que la situation ne lui plaisait pas.

— Celui— Celui en face du café dont tu m'avais parler me semble bien. Tu marmones doucement en posant ta tête sur le torse ton époux afin qu'il ne le fasse pas attention à ce que tu venais de dire.

Et en effet il ne sembla même pas y prêter attention alors que Viktor acquiesçait.

Ajax passe ses bras autour de toi en te serrant contre lui. Il était heureux quand tu entreprenais le contact physique.

Peut-être le pardonnerais-tu plus vite que prévu pour son léger dérapage d'il y'a quelques heures.

Ce n'est que quand la voiture commença à se diriger vers l'hôpital que ton corps commença à battre comme jamais. Tes yeux s'ancrent dans la vitre teintée de la voiture pour voir le chemin de tes propres yeux.

Tu avais une mémoire visuelle.

Tu déglutis doucement. Tu allais enfin avoir une chance de rencontrer ce Zhongli.

𝗠𝗔𝗦𝗖𝗔𝗥𝗔𝗗𝗘.

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