La moindre des choses
chapitre 23
Je fronce les sourcils d'incompréhension. Évidemment que je sais que je ne suis pas le seul.
Avant que je ne puisse répliquer, Alissa prit la parole.
- Excusez moi seigneur Zeus, mais que voulez vous dire par "pas le seul" ?
Je lui jette un regard interrogateur mais elle me fixe simplement d'un air étrange, puis se tourne à nouveau vers les Dieux.
Il y avait quelque chose dans son regard. Elle avait ce regard qu'ont les enfants d'Athéna, ce regard qui a le pouvoir te te faire taire et ne plus poser la moindre question, parce que tu est entrain de les déranger de la manière des plus énervante et stupide qui soit.
Je mentirais si je disais qu'à cet instant elle ne m'a pas fait peur. D'habitude elle ne parle pas énormément et n'a pas l'air sur d'elle ou effrayante pour un sous. En faite elle a même l'air inoffensive. Mais là, c'est comme si d'un coup elle avait prit en confiance, ce qui est illogique vue qu'elle se trouve en face des Dieux pour la toute première fois. À moins que ça ne soit pas le cas, mais ça m'étonnerais beaucoup.
Zeus observa la blonde un instant de son œil scrutateur puis croisa ses doigts, les coudes reposé sur les accoudoirs de son trône.
Ses yeux bleu électrique semblaient encore plus bleu et profond que d'habitude. Ils me faisaient penser à deux abymes prêt à vous engloutir tour rond. Pas très logique pour un dieu du ciel.
- Et bien, c'est tout simple (Héra elle, paraissait plus tendue. Ses mains agrippait sa robe et son visage était fermé.) Jason n'est pas mon seul enfant.
Incompréhension dans la salle. Annabeth a le visage dure, on dirait presque qu'elle se contient, ce qui m'intrigue un peu. Alissa plisse les yeux, l'air de se demander s'il se fiche d'elle, et à vrai dire je partage son sentiment.
À cet instant même je commence à avoir de sérieux doute. Tout le monde agit de manière étrange. Annabeth qui semble tendu elle aussi, tout comme Héra. Mon père qui répond à nos question avec des réponses d'une évidence stupide et les autres Dieux qui regarde ailleurs. Il n'y aucun doute il se trame quelque chose ici.
Cette fois c'est à mon tour de poser les questions.
- Oui merci, on sait, j'ai une sœur Thalia, répliqua-je avec sarcasme.
Mon ton ne parut pas plaire à mon père, mais étonnement il ne me reprit pas dessus. Décidément il était vraiment clément aujourd'hui.
Il ferma les yeux, croisant ses doigts en face de son visage, l'air de prendre sur lui. Je commence vraiment à redouter ce qu'il va dire ou faire.
Enfin, il prit la parole.
- Thalia et toi êtes mes enfants. Je vous ai eu avec la même mortelle, déclara t'il tout en restant dans la même position, avant de relever la tête et de planter ses yeux dans les miens. Mais il s'avère que Béryl Grace n'ai pas eu seulement une fille et un garçon, mais des jumeau. Toi et Alissa.
Il y eu un silence glaciale dans la salle des trône jusqu'à ce que le tintement d'une épée qui tombe au sol ne brise le silence.
Je cru d'abord à une blague. Une très mauvaise blague. J'allais répondre de la manière la plus ironique que je puisse, mais je me rappel que Zeus ne blague jamais.
RETOUR AU PDV D'ALISSA
Je cligne plusieurs fois des yeux. J'ai l'impression que la salle tourne autour de moi et va m'avaler toute crue. Un fracas ce fit entendre et me ramène à la réalité.
Je ne m'en suis pas rendue compte mais j'ai lâché mon épée. Je ne prend pas la peine de la ramasser. Il faut que je sorte d'ici. Ma tête tourne et j'ai cette horrible impression que mes jambes vont lâcher à tout instant.
Je tourne les talons et me dirige vers la sorti. J'entends Annabeth m'appeler mais je ne me retourne pas. J'arrive à peine à penser, j'ai juste envie de quitter cette endroit.
Quelqu'un m'attrape par le poignet et m'oblige à me retourner.
C'est Annabeth. Elle a le visage peiné mais se force à essayer de rester le plus neutre possible.
- Alissa attends, me supplie t-elle.
J'ouvre la bouche pour répondre mais rien n'en sort. Je ne sais même pas quoi dire.
Elle se tourne vers les rois de l'Olympe, le visage en colère.
- Eh bien ! Maintenant que Zeus l'a dit, la moindre des choses c'est de lui expliquer pourquoi elle a été séparé de Jason et Thalia,vous ne croyez pas ? cracha Annabeth, sa main toujours serré autour de mon poignet.
Sa phrase était destiné à Héra, qui l'a foudroya du regard.
- À ta place je resterais à ma place, siffla t-elle.
Jason qui jusque là était resté silencieux prit la parole.
- Si.. Si, ce que vous dites est vrai, je mérite de savoir la vérité autant qu'elle, déclara t'il d'une voix tremblante, le regard fixé sur le sol en serrant ses poings.
C'est vrai que je n'ai pas pensé à ce que lui pouvait ressentir face à cette révélation. Mais je n'osais pas le regarder, c'était trop demander.
- C'est moi qui ai modifié la mémoire d'Alissa. Comme je l'ai fait avec Jason auparavant. C'est pour ça que tu faisais ses rêves avec.. (elle se tut un instant, l'amertume se lisant sur son visage) ta mère et Jason qui était effacé.
Je regarde Héra, totalement incrédule. Alors la femme dans mes rêves était bel et bien ma mère. Pleins de questions se bousculent dans ma tête, et à mesure que je me les poses la colère commence à m'envahir.
- Pourquoi ?! Pourquoi avoir fait ça ? Quel était le but ? Vouloir gâcher ma vie pour le plaisir ? dis-je dans un rire jaune. Si c'est ça bravo, toute mes félicitations car c'est réussi.
Héra se leva de toute sa grandeur et me toisa. Visiblement ce que je venais de balancer ne lui plaisait pas.
- Si ça n'avait tenue qu'à moi tu n'existerais même pas.
Son ton me fit froid dans le dos, mais sa phrase avait été trop violente pour que je ne sois apeuré.
- Considère toi chanceuse d'être née, reprit-elle. Apprendre que son mari a eu trois enfants avec la même mortelle est tous sauf un ravissement. Surtout si non seulement il a eu une fille mais des jumeau. Pour se faire pardonner il m'a offert votre vie. Si j'ai fais de Jason mon héro en l'envoyant au camp Jupiter, j'ai choisis que je n'avais guère besoins de toi.
Ses mots étaient aussi tranchant qu'une lame d'épée, mais surtout, il était blessant à un point inimaginable. Elle venait d'avouer que je ne valais rien, que j'avais seulement la chance d'être née et de vivre. L'estime de la reine des Cieux ne m'importe pas, bien au contraire, mais savoir que si elle avait pu me supprimer, elle l'aurait fait sans hésiter me faisait effroi.
- Héra, tu devrais faire attention à ce que tu dis, l'a prévient Athena, tu y va un peu trop fort dans tes propos. Ce n'est qu'une enfant. Elle n'y est pour rien.
La déesse de la sagesse venait de prendre ma défense, mais honnêtement, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Les mots d'Héra tournait en boucle dans ma tête.
- Non ! l'a stoppa la reine des vaches. Tu ne sais pas à quel point c'est humiliant de voir son mari te tromper et avoir trois enfants avec la MÊME femme ! cria t'elle.
- Alors pourquoi ne pas m'avoir tuer quand vous en aviez l'occasion ? criai-je à mon tour, surprenant tout le monde, même Annabeth qui était resté silencieuse. C'est vrai quoi ! Vous ne faites que déblatérer que si je pouvais être enterré six pieds sous terre ça vous arrangerais. Alors pourquoi n'avoir rien fait ?
- Tu veux savoir pourquoi ? Parce que même si je le souhaitais fort, je ne pouvais pas en raison de ton père ! Avoir des enfants des trois grand à beau être interdit, il serait inconcevable que je m'en prenne à un de ses enfants. Même si il m'a offert ta vie, te supprimer serait intolérable, et tout serait retomber sur moi. La seul chose que je pouvais faire était de t'éloigner, de faire en sorte que tu ne découvre jamais ton identité. Bien sûr t'envoyer à l'autre bout du monde aurait été trop compliqué, pour garder un œil sur toi, étant donné que ce n'est pas mon tiroir. Mais il a fallut que la guerre contre Gaia détruise les barrière magique que j'avais dressé pour qu'aucun monstre ou satyre ne se pointe et que tes stupide parents décident de déménager.
Pendant toute ses explication son ton avait été indifférent, comme si ce qu'elle avouait n'était rien de grave.
- Parler de mes parents d'un autre ton, l'averti-je d'un ton froid.
- Héra, fit Zeus en lui jetant un regard d'avertissement. Calme le jeu. N'oublie pas la prophétie.
Mon supposé père venait enfin de parler depuis pour ne dire à sa sorcière de femme de ne pas oublier la prophétie. C'est trop pour moi dans une journée il faut que je me barre de là.
Alors que je comptais tourner les talons, Jason -encore une fois- prit la parole.
- Annabeth, commença t'il, est ce que tu était au courant depuis le début ?
Il leva enfin les yeux du sol pour croiser le regard anthracite de la fille de la stratégie.
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