Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

☆ 2 | LACHÉSIS

☆★✩

Lachésis : celle qui mesure le fil de la vie (5740)

Ce chapitre n'est pas entièrement corrigé veillez prendre en compte les maladresses de plume voir d'orthographe bien que j'ai essayé au maximum de les éviter.

Ma plume est vraiment affreuse mais bon j'me suis déjà levé à 5h30 pr finir nana is tired.

☆★✩

-2 le pantin noyé-

L'amour serait possiblement lié à l'attente, à une envie qui s'hachure dans le temps, qui prend vie dans l'espoir, et les désillusions moribondes. En outre, nombreux sont ceux qui attendent des raisons d'aimer comme si l'amour s'achevait d'un dilemme. Or, précisément, ce n'est pas un choix, en ce que nous ne choisissons ni d'aimer, ni la personne que nous aimons.

Hyunjin je l'avais pas vraiment choisi, le graver sur le papier me fait toujours sourire, l'amour est sans doute le choix le plus hasardeux qu'on laisse entre les doigts effilées de Fortuna, et les flèches irradié du destin d'Eros-le dompteur de la sagesse-. Hélas rares sont les fois ou ses flèches fatales imbibées d'amortensia s'attardent sur les deux proies. Et pourtant c'est un archer aguerri, c'est peut être ça grandir comprendre que tout nous est pas du, qu'on nous aime pas seulement pour ce qu'on est mais aussi pour nos actes, c'est aussi s'attendrir sur les déceptions car elles constituent ce pourquoi nous sommes en vie.

J'me suis rendu compte à quel point il m'avait touché le beau garçon lorsqu'il fut plus qu'un revenant qui frappait dans mes rêves, un fantôme dans les débris de Naples. J'tombe amoureux d'un souvenir, d'un manque du vide d'Érèbe. J'étais pas amoureux de Hyunjin par le passé juste fasciné, c'est en essayant de le déchiffrer par les mots, de le mettre à nu, de m'inspirer de lui pour écrire de résoudre le casse-tête de son existence que je suis tombé pour lui, comme obsédé par une idée une image frivole d'un archange. Au fond j'suis un amoureux de la mélancolie.

L'amour ça me rend toujours mélancolique comme bercé par un désir morne, la beauté de souffrir bercé par le spleen déphasée qui couronne mes écrits. Je préfère tout lacérer, abandonné laisser comme charogne le corps du nommé dans les abymes nauséabondes du Styx. J'suis lâche c'est pas vraiment nouveau vous me direz. Je fais chanter les insultes aux mœurs libres, j'ai toujours préféré saccager les sensations bagatelles et les âmes aux sourires bien trop charnels.

Et pourtant j'suis putain d'obsédé par son être, mes mots enlacent toujours ses lèvres vermeilles, le papier s'embue de la saveur cerise, j'écris sur lui, désespérément à en crever, pourtant j'lui avait promis de tout faire à en vivre.

C'est des déliés sans cœur, happé par le désir, et les envies licencieuses, le spectre s'écrase dans mes doutes il laisse son empreinte dans ma plume.

Maint poésies, vulgaires tranchantes, douceur exubérante, je me perds dans mes brouillons, j'entremêle les fils de l'histoire, aujourd'hui devient demain alors qu'hier se confond dans aujourd'hui. Ce chapitre j'aurais pu le glisser au début mais sans doute pas à la fin, il aurait fait basculer les fêlures du passé, elle aurait été sans doute bien trop heureuse. P'têtre que ça se serait mieux vendu après tout.

J'me souviens d'mon corps bouillant après mon service dans ce café miteux à l'odeur d'anis on le surnommait " le café du vieux pêcheur". Je bossais avec le corps mais sans âme dans cette bâtisse pour me payer l'essence de mon vespa, putain quel cadeau empoisonné quand j'y repense.

Y'avait un type râblé, édenté le cigare auburn coincé dans la rainure de ses dents, toujours le sourire sardonique aux coins de ses lèvres lippus. Il causait toujours avec un coup dans le nez, j'le trouvais vachement drôle, mais comme le dit Félix j'ai le rire facile. Qu'est-ce que j'ai pu rire sous les stroboscopes déchiré d'un sourire, qu'est-ce qu'on a pu vivre sous les néons obliques.

Le pêcheur damné il avait vraiment la gueule d'un marin qui aurait voguer contre la houle, la tumulte des vagues, jusqu'aux contrées lointaines, jusqu'à un avenir plus cafardeux moins prude. On disait qu'il collectionnait les écueils inconnus de ses mains désespérées.

On avait fini par baptiser ce lieu en son honneur du moins dans notre esprit.

« Eh le branleur.
Cette voix âpre m'avait coupé dans ma pseudo transe, me détachant du faciès sénile négligé par la neurasthénie. Une maladie comme une autre dont tout le monde ni personne souffre réellement

- Eh j'suis même pas puceau c'est toi le branleur Aaron.

- À d'autres, bref y'a un mongole qui demande un chihuahua j'crois il est défoncé faut le virer.

A ses mots j'avais déjà presque compris à qui j'avais à faire, j'avais esquissé un soupçon de bonheur, essayant en vain de le dissimuler, il était revenu. Je sortis un peu chamboulé avant de rétorquer doucement presque dans ma barbe :

- J'mens même pas connard j'suis pas vierge eh, attends je crois savoir qui sait j'y vais.»

Ce qui s'en était suivi était bien plus enivrant, presque grisant, de toute manière dès qu'il y avait Hyunjin dans le lot tout semblait ensorcelant, comme si on m'avait jeté un mauvais sort, me pâmant dans le vague où résidait l'acuité.

« Eh chihuahua, Jisung m'a dit que tu bossais là, c'est cool de te voir depuis la dernière fois.

Je crains que mon cœur ait raté un battement à cet instant, j'avais rien dit le détaillant d'ma rétine exaltée.

Ses mèches rubis se rassemblaient en une mini queue de cheval qui lui tombait à ras le cou, d'ailleurs celui-ci paraissait peint de souillures du déshonneur, mauve rappelant les ébats bohèmes, le bal des déliquescents, mais lui ses hontes il les affichait avec dédain, presque plaisir, il semblait en avoir rien à foutre. La volupté comme couronne, l'ivresse comme trône, il était le rois des misérables.

- J'ai une super nouvelle a t'annoncer Seung- heu Seung-

- Seungmin, mon nom c'est toujours seungmin.

- On va au pays du jamais.

- Hein mais c'est du délire il n'existe pas.

Il était complètement taré, il croyait toutes les langues aux rires crades, aux oeuillade éperdues, j'lui en avait parlé pour déconner, mais lui l'avait pris premier degré.

Mais quand on était un enfant on avait bien le droit de rêver.

- On le trouvera, la deuxième à droite jusqu'au matin.

- Idiot. J'avais rétorqué tout bas.

- Oui j'suis un putain d'idiot.

Et il avait explosé de rire, en s'enfilant le goulot de bière à ses lèvres velours, elles devaient avoir un goût amèrement charnels ses commissures.

- Tu dois m'accompagner.

- À parce que c'est un ordre maintenant Donne moi au moins une raison de te suivre dans ce bourbier. Je faisais mine d'être légèrement irrité pour faire genre mais lui et moi savions que je le suivrais partout, ça se lisait sur mon faciès indocile.

- Primo j'suis méga sexy et j'pense que c'est pas possible de refuser.

- Deuzio t'es pas en possibilité de refuser.

- Et troizio j'ai absolument pas de troizio mais pour la forme on va imaginer qu'on a un magnifique bollide.

- T'es taré.

- J'en suis très fier.

Ça m'avait fait marrer c'était dingue il était dingue le naufragé du céleste.

- Depuis quand on sert des bières à neuf heures du mat'.

- Je sais toujours trouver des jolis mots pour avoir ce que je veux. Il m'avait fait un clin d'œil. C'est mon charme tu vois le beauty privilège, on sait que c'est moi le plus beau.

Au moment où celui-ci posait ses yeux ébènes contre votre faciès, c'était la descente aux Enfers. Il maniait à merveille les mots, les récitait comme des vers, les ancrait dans notre chair, comme un sceau pour revendiquer son appartenance le temps d'une soirée fugitive dans son palais des géhennes des phrases langoureuses. C'est lui qui aurait dû l'écrire cette histoire il avait beaucoup plus de talent, cette façon d'avoir toujours le mot juste sans faire d'effort ça me captivais.

- À d'autres c'est moi le plus beau.

J'avais l'impression que dans l'ironie se faufilait des c'est toi le plus beau enfin moi c'est ce que je pensais tout bas.

- Tu me suis dans l'au delà du coup à l'autre bout du monde chihuahua ? »

Il m'avait entendu ce matin là sur la crique à l'aurore, ma voix chevrotante avait bel et bien résonné dans ses tympans avides.

C'qui m'avait surpris, c'était qu'on s'était retrouvé à traîner ensemble, les jolis mômes depuis la soirée, j'allais pas m'en plaindre.

En cette saison d'errance, à la luxure nubile, aux préambules des romances, au saveur d'eglogue, aux amours frivoles, à la pendaison du decorum, aux couronnement des bohèmes, son sourire inextinguibles s'ancraient dans la façade ardue des beaux jours, ses mains calleuses s'étendait sur la toile.

J'observais la genèse de leur œuvre d'art, alors qu'ils travaillaient avec lassitude sous le bourgeon immaculé, les paumes moites et le corps ébranlé. Ils reparaient une voiture, un tas de ferraille pour aspirer à leur nouvelle vie, enfin c'est se qu'ils disaient.

En réalité, c'était les deux aînés qui bossaient, le nez dans la carrosserie, tandis que Jisung chantonnait à tue tête, sans doute bien trop fort et feignait en vain de travailler avec la clé anglaise la balançant dans tout les sens, c'était tout azimut. Jisung c'était pas vraiment un travailleur mais pas réellement un chômeur, lui il faisait danser les mots etoilés contre l'asphalte, à ça jisung, des mots il en avait plein sa caboche, c'était l'idéal des mélomanes, devenue le féal de l'anarchie.

« Quelqu'un a du tabac ? Posa Jisung.

- J'ai du tabac à rouler, et des feuilles dans ma veste si tu veux. Avait répondu Hyunjin

- Merci beau gosse, mais t'as pas des cigarettes, j'suis trop nul pour m'les faire ?

- Ça coûte trop cher ça, j'les tappe à Minho, mais j'lui en est trop taxé il en a plus et ce con il en rachète pas.

C'était comme ça, c'était des voleurs du week-end, s'embuant des larcins fugaces, des dons un peu volés, s'ennivrant de l'ambroisie des maigres déceptions.

- Putain minho le radin olala.
Argumentait Jisung avec son ton indolent, un tantinet effronté. Alors que le filtre goûtait la commissure inférieure de ses lèvres charnues.

- Mais j'ai fait quoi encore moi ?

- Va nous acheter un paquet de cigarettes Monsieur bobo.

Bobo j'ai compris plus tard que c'était l'acronyme de bourgeois, mais au début la syllabes bo me faisait kiffer.

Félix était arrivé accompagné de son entrain habituel, ( je l'avais appelé pour qu'il me suive dans ce plan de taré) qu est ce qu'il aimait sourire l'ivrogne des constellations. Félix c'était le libertins de l'été, l'amoureux de L'hiver, c'était celui que les filles admiraient mais qu'elles n'aimaient pas vraiment, c'était pas l'ami de tout le monde, mais une fois sa confiance donné, il l'a reprenait pas de si tôt. Félix c'était et c'est toujours mon meilleur ami, mon compagnon des quatre cents coups, mon ennemis de ma timidité, c'était le garçon du soleil, celui qui criait à faire battre le coeur des passants dans les étroites rues bordés des garrigues. Il était un archange qui jouait aux toxico pour atiser la foule. Il était marrant Félix. Y'avait le ciel qui s'était échoué sur sa jugulaire.

Mais Félix il était éteint, filleule d'un soleil noir né d'un désastre.

- Ça dit quoi mes nouveaux potos.
Il en faisait toujours trop le garçon, surtout avec le trio de cinglés comme pour se sentir accepté, Félix il voulait être aimé de tous, pour oublier le silence des murs aveugles, non Félix il haïssait le silence, que moi je trouvais bucolique.

- Oh le blondinet à l'accent est là. S'enthousiasma Jisung qui écrasa son mego sous sa godasse amochés, du aux flammes ignées qui s'érosaient sous sa semelle de cuivre. »

Ils avaient un sérieux problème avec les noms, les cinglés retenant seulement des assonances et parfois des allitérations ( mais pour ça fallait encore avoir un peu de chance).

Jisung s'installa au côté de Félix, abandonna tout ses faux semblants et se rapprocha de lui en posant sa tête contre ses épaules frêles. Faut dire qu'ils s'étaient bien trouvé ces deux là, ils s'étaient vite attaché sans réellement s'apprécier, c'était des honnêtes mensonges qui en disaient gros sur les sentiments fusant tel les étoiles en fuite.

J'avais relevé la tête et mes yeux s'étaient posés sur ceux intéressés de Minho qui les regardait aussi, il avait mimé un sourire insolent, c'était sans doute arrogant mais c'était la première fois qu'il m'avait sourit le type torse nus, celui qui se denudait car apparemment ça plaisait aux nanas. Alors qu'on savait tous, que c'était un amoureux d'Orphée, qu'il aurait laisser Eurydice s'envenimer dans les abymes caligneuses des Enfer, c'était pas un galant ce gars.

C'était un riche infiniment pauvre, c'était celui qui méprisait, c'était celui qui se vantait, c'était celui qu'on enviait, minho c'était lui aussi un ange à qui on donnait des airs de Lucifers.

Il possédait un grand coeur, un grand coeur qu'il partageait peu, mais quand il aimait, à ça il aimait super fort. C'est comme si son organe Vital il pouvait pas le ramifier,

« Les gars y'a un blème le moteur il veut pas s'allumer. C'était Hyunjin la mine faussement amusée, les cheveux qui s'enchelevaient dans le mistral, apeuré je contemplais un marmot déléssée des paladins de ses rêves. Il s'écrasa contre la route, il semblait en avoir rien à foutre, timoré du passé, essayant en vain de le fuir.

- Vous l'avez trouvé où votre ruine ? Questionna Félix lui qui rigolait bien de la situation.

- Comment tu parles de notre futur carrosse ? S'epouvanta Jisung.

- Comment ça notre ? Jamais je monte là dedans c'est mort !

Minho coupa court au débat qui allait s'imposer entre les deux astres :

- Hyunjin il travaille dans un garage, comme il fait des heures supps pendant les vacances sont patron le laisse récupérer les pièces abandonnées.

- Oh tu travailles dans un garage ? Ça m'intéressait car le garçon cerise on le connaissait pas vraiment, heureusement car ça ferait sans doute scandale. Il défilaient emporté par le vent, s'usant les fémures de ses cuisses, à errer comme Eole dans les routes éphémères. On savait un peu rien de Hyunjin, mais je crois que lui non plus avait oublié comment il était.

- Ouai, depuis quatre ans maintenant.

- Et les cours ?

- J'y suis jamais allé, y'a pas ma place là bas.

- Fais pas cette tête chihuahua, j'aime pas être pris en pitié, dis toi que j'ai encore la chance d'être encore en vie, et puis ça à l'air sacrément chiant de rester collé à une table. »

L'extravagance de Hyunjin c'était d'être une autre âme une fois la démence disparue, les hallucinogènes avalés et oubliés dans ses intestins. Ça m'avait fasciné, il était fascinant Hyunjin.

L'enfant cerise on disait de lui qu'il était mature, qu'il retrouvait sa liberté lors des heures damnés replongeant dans le pays du jamais.


Les bourrasques chaudes tappaient contre les vitres brûlantes de la voiture, tandis que je m'enfonçais dans mon siège en cuir déglingué pour ne pas vomir, ça aurait gâcher le peu de poésie que j'essaye de glisser dans cette nouvelle. Dans quoi m'étais-je embarquer m'auriez vous dit, à cet instant, au milieu des nuées mes cuisses baignant dans une chaleur ardente tandis que mon ventre faisait des hauts le cœurs je me posais encore la question. Mais bon on dit que l'amour rend aveugle, qui aurait cru à ce point.

« Tu vois, je vous l'avais dit on a réussi à la faire démarrer cette voiture de pédales. Pestiféra Jisung, il fallait toujours qu'il comble le silence un peu comme Félix mais j'appris dans le futur que c'était pour deux raisons presque antipodes. C'était un bouffon du cafarnaüm, obsédé par la jouissance on pensait qu'il était chargé de faire fuire les remords et l'acédie.

- Contre son camp un peu.

- Ta gueule Minho, tu peux parler toi.

- T'as même pas aider, tu glapissais dans nos oreilles.

- Ça veut dire quoi " glapisser " ?

Il était ignare Jisung, c'était un petit garçon qu'essayait misérablement de collectionner les mots, un jour il écrira un dictionnaire de jolis mots, des mots qu'offrait Minho en échange du silence ( enfin ça c'est ce qu'il disait).

- C'est pousser des cris aigu, avec toi on pourrait même rajouter sempiternel.

- Eh ! Va te faire foutre Lee putain de Minho.

- C'est toujours dans mes plans.»

Adossé à mon épaule hyunjin s'affalait presque tandis que ses mèches hirsute caresserent ma nuque, faisant des mouvements de vas et viens entre mon cou et son crâne, il chuchota dans mon oreille avec une certaine douceur, ô petit prince de la candeur. C'était beaux les chuchotements, transformant les voix féconde ms en murmures séniles.

« Dis chihuahua tu partiras ?

- À la fin de l'été. J'avais murmuré comme une plainte.

- Donc tu partiras ?

- On est qu'au début Hyunjin-

- Tu vas grandir, tu vas m'oublier comme l'autre, et un jour tu me regarderas piteusement comme les autres.

- Non je te le promets, je te regarderai jamais comme ça.

- J'deteste les promesses

- Même les promesses du petit doigt

À ça, ça lui parlait plus à Hyunjin, c'était un truc de gamins, mais bizarrement on scellait beaucoup plus les promesses absconses, au bout de ce doigt.

Son auriculaire cogna le miens tandis qu'il souriait, d'une courbe amère.

La voiture faisait des soubresauts, sur la route longilignes, je m'entassais dans la banquette arrière, en regardant les frondaisons sempiternelles longés la route.

« Putain Minho quel cinglé t'a donné un permis ? Gronda felix qui s'était fait embarquer par les sirènes enjoliveuses, à son grand désarroi.

- Le père noël super cadeau sous le sapin.

- tu te fous de ma gueule.

- Ah t'as remarqué.

- Non mais sérieusement connard ?

- j'en ai jamais eu baby mais je peux toujours te rouler dessus, j'espère que t'as compris le jeu de mot sinon c'est vraiment naze.

- Putain vous êtes des grands malades et toi Seungmin je te le pardonnerai jamais de m'avoir embarqué là dedans, jamais tu m'entends, si j'meurs par ta faute crois moi j'te tue sur trois générations.»

Je pouffais seul, car je savais qu'il déconnait le cousin de la canopée, il faisait rouler les insultes comme il roulait les joints, ses affronts c'était à peine qu'ils effleuraient ses lèvres gercées.

L'air était chaud voir lourd, imprégné du parfum des champs de colzas, les fenêtres ouvertes laissaient vaquer une brise fervente, loin d'être agréable. Les rires des garçons fusaient comme des feux d'artifice qui enluminaient le ciel , c'était des fragrances de météorites qui pleuvaient sur nos mœurs, basculaient les doutes et les désillusions d'nos premières déceptions. Les souvenirs risibles s'amenuisaient à Naples, les soucis s'entassaient loin, très loin derrière nous et pourtant j'avais l'impression que c'était encore beaucoup trop près.

La radio de Hyunjin diffusait inlassablement cet airs des one direction que le fils de la fille de joie fredonnait en observant les bosquets de la route sinueuse qui s'eternisaient sur des kilomètres, j'me demandais comment ils observaient l'horizon les impressionnistes, p'têtre que tout ondulait déjà dans leur esprit p'têtre qu'on naissait impressionniste à faire chanceler les couleurs, à laisser se peindre le sfumato au loin. Ça mouraient sans doute dans les cerisiers les artistes, p'têtre qu'ils s'endormirait là bas le joli môme.

Le bras de minho chancelait reposé contre la vitre, la cigarette à la main, laissant la fumée nauséabondes s'égarer d'notre vielle Citroën, il empourprait les champs de ses vices laissant le chant des cigales périr.

Ils fuyaient leur passé car le futur semblait alliciant quel comble pour des adultes qui refusaient de grandir. C'était presque un blasphème à leurs convictions, mais c'était presque un oxymore car ils avaient pas de règles les garçons de l'errance, louange à nos souvenirs bohèmes.

Ils cavalaient cherchant désespérément leur pays imaginaire, un exutoire pour les enfants invalides qu'on entassait dans les alcôves sombres, les laissant comme troubadours de minuit, poètes du midi.

Ils se reinventaient une famille, loin des venelles des limbes ( après tout c'était des enfants pas baptisés qui finissaient le plus souvent par mourir, leurs corps séjournaient dans les limbes comme si à jamais on voulait les faire déserter les douleurs criardes). Loin des bouches incongrue ils soufflaient dans ces relations fugace et pourtant même Dieu les trouvais impudent.

- Merci Seungmin, merci de ne pas m'oublier. Ça avait glissé de sa langue pendu, c'était des mots réconfortant une phrase dont je me souviendrais toute ma vie et encore plus loin encore.

« Putain j'ai envie de pisser. Jisung avait sacrificer le silence, mis terme à la mélodie des cigales. Le gamin brisait une nouvelle fois ce mutisme, il avait toujours été comme ça, à réduire le silence, à le remplir avec son rires maladroit, ses questions ardues qui parfois n'ont pas vraiment de sens, comme si ce soupir le terrifiait lui aussi, bien plus que ce sourire sardonique aimait dissimuler.

- Toujours aussi glamour.

- Je sais min' t'es trop love de moi.

- Dans un autre univers chéri.

- On doit s'arrêter dans une station service de toute façon. Resonna hyunjin.

Il parlait rarement le garçon cerise, dans le fond c'était une partie de sa prestance et de son charme, toujours le mot juste, laissant les assujettis ineptes lui bouffer le passage avant d'ajouter sa phrase de philanthrope briser les conversations sotes. Et pourtant j'avais jamais vu quelqu'un d'aussi bavard quand on était deux, c'était presque un blasphème à toutes ses manières inespérées.

- Faut bien qu'on trouve un truc à bouffer et un lieu où dormir. J'avais ennoncé

- Bravo Einstein.

- J'sais même pas où on va. Manifestais-je

- Minho voulait aller observer un couché de Soleil à Sorrente.»

C'est un lieu à environ une heure de route de Naples C'est une ville pittoresque offrant également de superbes vues sur la mer velours, et époustouflant couchers de soleil lors du crépuscule.

Minho il épousait le soleil, dans le sens figuré et au sens propre, un idylle lors d'une éclipse, le temps d'une trêve, ô les baisers des désespèrés.

J'avais chaud, bien que le soleil commençait peu à peu à décliner, il était rouge comme dans les tableaux du Douanier Rousseau, mais le temps, lui était sec loin des plantes grasses et du camaïeu verdâtre qui tissaient la toile.

On s'était arrêté dans une station service mais on avait à peine trois sous en poche, alors en plus celle-ci étaient décousue, on était vraiment dans le mal.

« Au pire on a qu'à voler, on se fera pas prendre. Suggera Hyunjin.

- C'est hors de question comptez pas sur moi déjà vous m'avez mis dans votre merde au milieu de l'autoroute. Seung' je retiens tes plans foireux. Il devenait un peu nerveux Félix , mais dire que je l'étais pas aussi serait un mensonge, un joli mensonge mais un mensonge quand même.

- Même pour tes beaux yeux je m'y risquerai pas me regarde pas comme ça seungmin.

- Tu devras te débrouiller pour manger alors.

- Minho t'es vraiment le pire, vous me faites chanter non mais j'y crois pas. Vraiment des fascistes.

- Rien que ça »

Il était borné Félix mais au fond je le comprenais, si j'avais l'aisance de faire languir les mots, et la confiance pour les faire durer j'aurais sans doute réagi pareil, mais mon j'étais un suiveur de la grégaire un d'ses mecs sans histoire, les personnages secondaires qu'on aperçoit parfois dans l'essor des goélands.

Mon coeur estampillait dans mon abdomen, il résonnait comme un tambour qu'on fracassait en continu, les blanches se transformaient en triolets qui s'emondaient dans le cambouis. C'était juste un larcin, un p'tit vole qu'on on n'a tous fait p'têtre que j'étais un froussard mais moi j'avais sacrément peur.

J'étais encore un gamin si je me faisais prendre ça n'aurait pas vraiment été très grave.

Leurs pas étaient feutrés, leur regard en alerte scrutant chaque recoin à la recherche de tout signe de danger, alors que tout l'monde savait qu'il avait juste à courir après leur ombre pour apercevoir la menace de leurs afflictions. Le premier à avancer était Hyunjin, avec sa silhouette chétive et leste, Il se faufilait entre les allées comme un fantôme, ses doigts cherchant avidement la moindre nourriture. Chaque bruit, chaque ombre, le mettait en alerte, ça se voyait dans sa façon de trembler en saisissant les paquets, mais c'était quelqu'un qu'avait l'habitude de voler Hyunjin alors il allait pas se laisser dépérir.

À ses côtés, Jisung, le souffle court trahissant son inquiétude, bien qu'il fabulait sans cesse avec son sourire perché, il fouillait avec dextérité les rayons de bonbons, car non les jolis mômes quand ils volaient ils ne se contentaient pas de saisir le premier paquet, eux ils voulaient le nectar et l'ambroisie, eux ils se battaient contre les dieux, c'est bien la seule chose qu'on pouvait pas leur enlever.

Dehors, Minho et Félix faisait le plein d'essence, pour qu'on puisse reprendre la route, mais ça aussi c'était payant, et c'était pas l'obole.

Mon regard balayait les environs, scrutant les gens bornes pour repérer tout mouvements suspects. Chaque seconde qui s'écoulait semblait une éternité, et l'adrénaline qui affluait dans mes veines faisait monter mon rythme cardiaque à un niveau presque insupportable. Je voulais déguerpir loin, très loin. Je faisais le guet au près du Gars de la pompe à essence pour pas qu'on est à payer, J'sais même pas à quoi je servais en réalité dans une station service mais c'était Hyunjin qui m'avait donné des explications, et moi en tant qu'eternel suiveur j'avais accepté sans un mot de rancoeur sans une plainte indolente.

« Putain Seungmin grouille !

La voiture avait démardémarré j'avais à peine suivi la cadence, que j'avais commencé à cavaler, laissant dépérir le décorum imposé par ma famille, j'avais franchement la frousse, ni une ni deux mes fesses cognaient le siège en cuir qui croulait sous le bourgeon doré.

- Et Hyunjin et Jisung ?

- Ils s'en sortiront comme toujours, fin on ira les récupérer dans quelques minutes. »

Il sillonnait sur la route curviligne les mains moites sur le guidon, replaçant sans cesse ses mèches mauves qui retombait négligemment sur son front.

Le cuir féluré me collait aux tripes, la mélodie fougueuse de la radio couvrait presque le bruit du moteur qui grondait à l'amertume, une ode à nos souvenirs moroses

Il conduisait mal Minho, mon corps se balançait à droite ou à gauche, sous les bosquets du crépuscule qui s'evaporaient, on s'en allait vers le soleil des Hespérides, jusqu'au lendemain.

Fallait-il éternellement souffrir dans la crainte de l'avenir, où fuir éternellement le passé alanguie ?

Allongé sur le capot, nos jambes s'entremêlaient, j'en frémissait le cœur haletant alors que Hyunjin semblait en avoir rien à foutre, il avait pas réellement de pudeur le beau garçon après tout. Quand on était enfant d'Apollon les jolies filles désirs devaient lui courirent après, j'étais sans doute une escapade parmi tant d'autres et p'têtre que ça m'allait d'être qu'une aventure d'un soir ou deux où on s'envoierait en l'air deux trois fois avant d's'oublier dans l'air vivifiant des marées

Mais Hyunjin s'était pas un gars qui s'oubliait. C'était un d'ses gars à qui on dédiait des livres, un types qui s'ancrait dans ma chair à en vomir, et c'était putain d'agaçant de penser qu'il se trouvait insignifiant.

J'observais le ciel, j'y voyais la crainte de mon futur, la mélancolie de mon passé, l'allégresse de mon présent, j'y voyais surtout lui ce réfractaire qui sans cesse se manifeste à travers les époques. L'idole de l'amour ce pronom qui remplace toutes ses âmes disgracieuses que j'embrasse seulement dans les fantasmagorique interlude.

Peut être que j'allais l'embrasser dans le pays du jamais, tout était possible dans le pays imaginaire.

« Dis chihuahua C'est quoi que t'aime ? Genre vraiment que t'aime à la folie.

- C'est soudain comme question, pourquoi même ?

- Tu crois qu'on demandais à Shopenhauer pourquoi il se posait des questions sur le bonheur, alors on ne pause pas à Hyunjin pourquoi il questionne le monde de Seungmin.

C'était paradoxal sa manière de parler et de placer avec une justesse presque audacieuse pour les poètes ses mensonges et pourtant il avait une façon enfantine de le dire, c'était vraiment un drôle de personnage. Ça m'avait surpris qu'il connaisse Schopenhauer je le pensais moins cultivé en plus s'était si justement placé dans le contexte c'était subjuguant il était subjuguant Hyunjin.

- Mon monde ?

- J'sais pas, t'as l'air de tout penser, de tout décortiquer, on dirait qu'un monde se creuse dans ta tête, ça m'fascine. Félix dit que t'écrit, dis t'écriras sur moi ? Il prit ma tête brusquement, j'étais comme ankylosé Par la candeur brusque , et me chuchota candidement :

- J'espère que j'appartiens au monde de Kim Seungmin. Je me suis toujours demandé, si c'était un message subliminale, ou alors juste sa fragrance enfantine reprenais le dessus.

- J'écrirai sur toi quand tu feras plus partis de ma vie, t'as ma parole.»

Y'à ses prunelles claires obscures qui se plantaient dans les miennes, avant que son corps s'enfoncait contre le miens, ses bras caressaient mon dos délicatement s'accrochant comme s'il avait peur de perdre l'équilibre, à cet instant ce parfum insipide m'enveloppa comme dans une transe, la cerise me rendait tout endoloris dans les longs bras de la liberté, le prince de l'insoumission.

- Merci. Sa bribe de murmure sonnaient comme des caresses loin de son alégresse des autres nuits.

J'suis un peu mélancolique, je viens de lire la symbolique de la cerise, j'aurai espéré quelque chose d'un peu moins morne puisqu'elle nous symbolisait un peu dans le fond

Elle se rapporte à la vie et hélas à la mort, d'un renouveau mais surtout d'une douceur brève et fugace. Au final, ça nous allait plutot bien mais ça me rend quand même morose.

« Du coup j'crois que j'aime énormément la mer au crépuscule oh bordel je kiffe ça.

- On s'y sent tellement vide je trouve.

- Vraiment ? »

J'étais incompréhensible.

On était perdu, notre destin s'était enlacé dans les mains des moires, minho avait conduis sur des kilomètres et des kilomètres sans savoir où on allait vraisemblablement, il nous avait semé d'une certaine manière.

On s'était introduit dans un champ tant qu'à faire, pour y passer la nuit, encore on frôlait l'inégalité encore mes mots frolaient mes lèvres groseilles.

« On sais jamais si y'a pas quelqu'un qui peut arriver.

Ça y'est, mes mots avaient lentement glissé sur le colza,

- Chihuahua, on sait jamais c'qui peut nous arriver, un matin tu peux mourir d'un infarctus, l'autre te faire renverser par un camion, ou même t'endormir la clope au bec.
C'est évident qu'on sait jamais putain. Il s'énervait, j'l'avais jamais vu monter le ton comme ça. Personne sait ce que demain sera fait, mais honnêtement on devrait déjà être heureux de pouvoir se parler se toucher se voir.

- Alors ce champ on vera bien.» Il jouait avec la fortune, laissant la chance décider de sa sentence du jour prochain.

Au final il avait raison, il a toujours raison ce mec pas très intello sur le papier, mais qui s'improvisait philosophe à la tombé du crépuscule. C'est risible de l'écrire, de façonner sur mon cahier ces mots mais j'aurais prévenu le lendemain et encore moins le surlendemain.

On s'était installé sur le capot car l'intérieur était déjà occupé par minho et jisung qui se disputaient sans se détester, comme une valse impassible d'insultes qui se réitèraient pour combler la lassitude.

J'ai appris de Minho qu'ils s'étaient rencontrés à six et huit ans Jisung il parlait pas Italien, seulement coréen il rayait les murs blafards se deliant des insultes qu'il comprenait à leurs regards.

Sa mère s'était une fille Publique, s'était presque écrit sur le front de son bambin

Tant d'insultes, tant de crachats putrides de ses âmes qui pensaient soulager leurs entorses d'antan, on espererait qu'ils seront graciers.

Minho aussi c'était un marge, ça se réunissaient souvent dans les ruelles les marginaux, Jisung il chantait très fort, à rendre les oreilles des forças sourdes, pour rendre son coeur badigeonné d'amorphine ça calmait les mœurs -j'imagine- apparemment c'était pour couvrir les remarques licencieuse, et les insultes grivoises.

Minho on l'aimait pas car il aurait préféré prendre la place des gonzesses en soutif dans les vestiaires où sombrait les plaisirs maudits, embrasser le corps râblé des sportif plutôt que d'matter les filles en sous vêtements dans les revues play boy. Et lui aussi ça semblait se lire sur son front car juvénile on avait déjà prédit ses désirs incongrues que lui même essayait de dissimuler sous les draps ankylosé d'leur odeur. Et puis Minho aussi il parlait coréen ça leur faisait un point commun.

C'était un contretemps sous une pluie diluvienne, sous le tonnerre qui grondait, le soleil il avait pas le droit d'rentrer chez lui, la catin elle avait peur de ses traits qui sublimaient son faciès, il était le portrait d'un d'ses bourreaux, les amants inespérés.

Alors Minho il lui avait appris des mots savants, avec des définitions fantastiques qui feindaient presque des allitérations absconses.

Et puis ils s'étaient jamais quitté, car Jisung ça marchait pas trop sans minho et dans le sens inverse aussi d'ailleurs. C'était comme une cigarette sans feu, on la consumait, la faisant naître un bref instant, pour qu'elle finisse par s'éterniser au milieu des cendres délique, contre le gouffre des odeurs vaniteuses.

« Putain j'vais me faire défoncer par mes vieux. J'avais gloussé.

- T'as d'la chance. M'avait glissé Hyunjin tout en sirotant sa bière.

- D'la chance ? D'être traité comme un gamin de 10 pige à presque 18 ans.

- Toi au moins on t'as déjà traité comme un enfant.

À cet instant, sous la lune perché, dans la pendaison des beaux jours, mon corps contre le métal dur D'la Citroën un peu pété, j'me rendis compte que j'avais a faire à un étranger, que j'étais tombé amoureux d'un vide, d'un beaux parleurs, un d'ses troubadours aux beaux visages qui ornaient leurs corps qui eux séjournaient dans des haillons. C'était un inconnu le garçon cerise, j'connaissais ni son nom, ni ses parents ni sa ville encore moins ses passions, sous la vivacité de la nuit compatissante, j'me sentais con à en crever.

- Dis Hyunjin c'est quoi ton nom ?
J'lui avais demandé pour me sentir moins idiot je présume mais sa réponse m'avait laissé sans voix, pantois devant ma confidente.

Il inhala et exhala un peu d'air, comme si ça le rendait éperdu de répondre, le corps surplombé contre la bagnole il se releva un petit peu, pour finir son verre, car ils aimaient flâner dans l'ivresse, bien que sa voix finissait par en connaître le châtiment.

- J'en ai pas.

- Tu sais si t'es adopté tu peux peut-être retrouvé dans les dossiers de la ville.

- Non, Seungmin tu ne comprends pas définitivement je n'existe pas, je n'ai jamais existé.»

Sa phrase m'avait laissé penaud devant les étoiles filantes qui se pavanaient vulgairement autour de nous, j'ai toujours été contemplatif mais je crois que j'ai jamais autant observé le ciel pour ne pas rencontrer son regard vitreux.

J'ai rêvé de toi la nuit dernière Hyunjin toi qui avait peur que j't'oublie. J'men souviens comme si c'était hier comme si c'était à refaire.

𝐍𝐒𝐊

☆★✩

Yo les zigotos j'espère que vous avez aimé mdrr j'crois c'est le chapitre que j'aime le moins bref

Rome c'était trop bien hihi 🎀
Sauf quand j'ai déclenché l'alarme d'un musée j'ai cru j'allais crevé hahaha

Déjà 14 000 mots wesh

Bref bisou bisou

Pour l'idiot du village : c'est un peu un chapitre comme excuse lol désolée de m'emporter facilement
Bref

Bisou les loulous moi je vais faire la danse de la pluie pr pas avoir éval de sport

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro