☆ 1 | CLOTHO
Clotho : Cadette des moires
elle tissait le fil de la vie ( 5623 )
Ce chapitre n'est pas entièrement corrigé veillez prendre en compte les maladresses de plume voir d'orthographe bien que j'ai essayé au maximum de les éviter.
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1 La valse des sirènes
Depuis la nuit des temps les hommes pensent, jugent, doutent décortiquent des scénarios incongrues, effilochent la pensée.
Tout peut être éternellement contredit, comme sempiternellement confirmé; il est presque impossible de débattre de l'existence de sa propre pensée. C'est sans doute ce qui fait que le philosophe aime nous différencier de l'animal, car notre capacité intellectuelle ne se retrouve chez aucun être à un tel paroxysme.
J'ai toujours fini par croire que c'était cette force qui nous rendait les bourreaux de notre propre existence, à trop résonner on se perdait dans le spleen déphasée, dans nos songes hagards. On demeure les prisonniers d'nos ébauches, on est sans doute les seuls bêtes à s'evanouir dans les tréfonds d'notre raison, à en devenir mélancolique.
Hyunjin il me causait souvent cette phrase :
« Arrête de penser, tu réfléchis trop tu passes à côté de ta vie Seungmin. »
J'ai jamais trop su quoi en faire de ses mots abruptes qui flanaient de ses lèvres vermillons, je les ai écoutés sous sa voix suave, et puis j'les ai gardé dans mon esprit. ils ont finis par me happer tel une certaine limérence j'les aurait bien esseulés au beau milieu des larves au pandemonium, mais finalement j'ai toujours redouté sa réaction.
C'est comme notre histoire j'l'ai jamais réellement égaré de mes pensé, bien qu'il m'est jamais donné l'autorisation de conserver un bout de son âme.
En parlant d'histoire par ailleurs, je me suis toujours demandé comment on en commençait une ou tout simplement comment on débutait une conversation, en réalité ça a toujours été un dilemme qui ricochait dans mon esprit, je pourrais commencer le récit sur ma rencontre avec Hyunjin, le début de l'été ou alors même l'échéance de mon adolescence, sur ses phrases dénuées de sens et pourtant qui n'avait jamais sonnées aussi juste que sous sa voix fluette.
Félix est à côté de moi, pour changer, il souffle dans son sirop de grenadine, les glaçons tournoient dans le vers cristallin, au final malgré le début de l'automne, les années bucoliques qui se sont écoulées, les fragments qui manque cruellement de lucidité, de prises de conscience au final rien n'a changé. Les jours mélancoliques se ressemblent et s'assemblent, seulement les beaux garçons eux, ils ont disparu un matin, son odeur aux creux des draps à trépassé, l'effluve de cerises sonnait presque comme une réminiscence sur le velours du lin.
Je me refais en continu la cassette d'notre idylle, ses bras appauvris par la tyrannie de ces êtres joviaux contre mon torse, ses bruissements charnels qui longeaient mes oreilles comme passionnés par la maussaderie d'hier, les espoirs agonisants qui étaient prêt à mourir demain. Et puis y'avait nous entrelacés à jamais dans aujourd'hui. Qui est désormais hier. Les belles histoires on les écrit qu'au passé.
Les rires argentin de Jisung résonnent comme du vide dans mon esprit, minho et ses plans foireux me rendent presque nostalgiques, et Hyunjin, lui c'est comme si j'avais le mal du pays, un pays où la capitale serait son organe vital où les lumières de ses pensées vociferentes deviendrait les quartiers populaires, les autoroutes serait représenté par ses artères fiévreux.
Mais ce qui me manquait le plus c'était sans doute l'hymne de la contrée lointaine, sa voix lancinante qui s'écrasait contre mes tympans avides, avides de ses théories incongrus, de ses questions ardues, de son innocence qui migrait lors des heures invisibles.
Parfois il m'arrive de me demander si j'ai pas tout rêvé tellement c'était fugace et aigre doux, que son âme à peut-être seulement affleurer ma chaire, peut-être ma démence reprend le contrôle de mon corps. Morphée me hante dans la moiteur de juillet.
Je commencerai alors cette épopée sans doute trop courte pour être nommée ainsi ( paradoxal non ? ) par ma première aventure avec les fauves enjoliveurs, les sirènes lascivement séduisantes du nouveau monde.
J'm'en souviens Ils faisaient chaud en cet soirée de la mi-juillet un mois était déjà passé depuis l'intervention d'un spectre sur la baie, j'avais été traîné un peu par hasard par Félix, assez cliché par ailleurs. Le scénario du meilleur pote qui force le protagoniste à aller à cet soirée qui va malencontreusement changé sa vie c'est vu et revu. Et pourtant ils étaient pas comme tout le monde eux.
Du plus longtemps que j'm'en souvienne, j'ai toujours eu cette habitude de contempler les gens bornes d'm'égarer dans le bas monde, d'inventer une vie à ces éméchés qui vacillaient, à ceux qui inventaient la symphonie amère de la tumulte avec mélancolie dans l'allégresse des sérénades.
Les filles licencieuses faisaient valser leurs jupes courtes, et les hommes effleuraient de leur doigts hideux des vices d'avant des péchés d'après, leurs cuisses. Enfin ça c'est comme ça qu'on pouvait stéerotypé les soirées à Naples
Moi j'm'y plaisais pas vraiment sans réellement détester, j'étais comme pas à ma place mais ça c'était pas réellement nouveau, ça en devenait presque immuable. Perdue dans mon existence, mes pensées qui ne méritaient même pas d'être exprimés j'me sentais étranger.
Étranger de ses conversations lunaires, de ses baisers ardents qu'ils offraient sur les lips à l'envie fourbe, aux corps noyés dans la hâte.
Enfin j'avais déjà embrassé, trois voire quatre fois, mais ça avait été bien trop lucide, j'étais pas assez irradié, comme si mon " amante " d'antan avait jugé bon de pas laisser son empreinte. C'était bien trop mécanique, on voulait le faire pour le faire, j'crois j'l'appreciais pas tellement d'ailleurs cette meuf et j'suis sûre que c'était réciproque.
C'était un con qui m'avait poussé avec cette fille bien trop sémillante pour les bourgs moroses.
Il s'appelait Zéphirs un bien trop joli nom pour un débauché qui éternisaient ses phrases dévergondées sur les pavés pourpres. Il avait déclaré le ton fière les épaules dédaigneuses.
« Vous savez pourquoi la plupart des femmes sont pauvres ? Car leur seule fortune se trouve entre leur jambe.
- T'es un porc. J'avais dit un peu déboussolé.
- Non un poète.
- Et moi un saint. M'étais-je presque énervé. »
Les sujets de ce bouffon ils s'étaient esclaffés, et j'avais compris qu'on étaient définitivement perdus dans une destinée puérile, j'avais la frousse de grandir.
☆
Tout le monde aimait aller aux soirées de Christopher, car y avait beaucoup d'alcool dans lesquels se noyer, ( faut dire qu'avoir des parents qui avait fait fortune dans les usines d'huile d'olive ça pouvait un peu aider )-et puis les âmes se croisaient dans ce carrefour de sentiments moribonds vacants entre les silhouettes qui se dehanchaient au rythme des triolets sur la porté.
Christopher, s'était un d'ses types qu'on croisait sans réellement s'en souvenir, il marquait pas réellement les gens, mais c'était celui qui pouvait toujours dépanner, celui qui embrassait tardivement la lune âcre, qui souriait pas souvent mais toujours sincèrement. C'était le généreux des bourges, le cachottier du crépuscule, celui qui jouait de la guitare mais qui avait oublié d's'en vanter. Il baignait dans les abymes de l'interdit dans vraiment y plonger, c'était le gars qui suivait les timoniers dans leurs conneries dans les chaluts.
Christopher s'était pas un gars qu'on aimait, s'était celui qu'on déchirait qu'on désirait, qu'on oubliait dans les bras d'un autre archange.
Les cacophonies moroses, la liqueur comme symphonie me laissant aller aux vices des enfers, mon corps solitaire emprisonné contre celui d'une inconnue, quelle somptueuse prison de chair; l'extase des désirs de la lucidité de ses traits. Elle était belle, les cheveux blonds vénitiens qui se pavanaient vulgairementse sous l'alvéole des néons de minuit dans l'air, dansant à corps perdu comme pour oublier hier, comme pour se perdre dans demain tient je n'avais pas obtenue son nom. J'étais un peu déçu mais j'avais pas osé lui demander à la jolie fille. J'l'avais dépassé la nymphe pour aller prendre l'air, la perdant à jamais dans cette foules de mongoles bourrés.
J'mettais arrêté sur le trottoir effleurant la nostalgie où tout était plus simple, où mes sentiments n'étaient plus une vulgaire fabulation.
« Seungmin qui aurait crue que tu viendrais, qu'elle bonne surprise. Souffla une voix tendre un peu effarée.
- J'suis tombé dans un guet appen, moi j'aurai kiffé continuer d'jouer à Dofus.
- Oh le looseur. Elle rigola de plus belle, c'était rare de la voir avec ce sourire gracieux qui s'echouait contre ses pommettes.
- T'as du feu Ryu ? »
Elle me balança son briquet bordeau, je jouais avec le cliquetis, la flamme somnolait dans le ciel, tout était incandescent et igné j'trouvais ça putain de beau la fumée rougeâtre. Je grillais ma cigarette rougi et je commençais à tirer des taffes avec une pseudo fatuité- j'me sentais comme moins méprisable.
Fumer ça menait à rien, mais j'étais complètement perdu.
Égaré dans l'avenir, le futur se consumait au delà de mes désillusions transits, la fin de la jeunesse, de cette innocence prison de désillusions, mais moi j'était pas prêt à être délivré.
J'étais pas quelqu'un, Félix me disait qu'on devenait pas quelqu'un à 17 ans, mais je le suis sans doute toujours pas devenue. J'ai toujours été désorienté sous le ciel étoilé, me confondant dans mes chimères vivant à travers les vestiges de mes écrits qui décédaient sur le parquet comme peletonnés sur eux mêmes, le champs de bataille des Invalides.
J'avais même pas envie de fumer, sans trop réellement savoir pourquoi j'avais continuer pour les beaux yeux de la rousse à mes côtés.
Je partais pour l'étranger, pour une université non souhaité, encore un choix de mes darons, c'était eux les réels matons de mon existence, à me soupirer ma liberté, en vain.
Mais c'était d'ma faute si j'etait un forçat démuni face à mes bourreaux, j'mettais promis d'un jour de quitter le bagne.
Ryunjin humidifiait le filtre du roulé de ses lèvres velours, elle était belle éclairée par la lune rosée, je me demandais comment elle faisait pour ne pas s'écrouler sous la chaleur avec ses collants résilles qui ornaient l'habitacle de sa chair. La vérité c'est que la jeune fille elle se noyait déjà, dans un naufrage de sentiments elle m'avait dit qu'elle venait de se faire quitter. À la fin du lycée c'était plutôt banal, les amours pourrissaient, les âmes s'extasiaient parmi les poisons voluptés, elle semblait être à la fin de son premier amour, elle paraissait si infirme au milieu des êtres égocentriques qui sous ses yeux de croissants luneux semblaint l'écraser, la froisser. J'observais ses doigts singuliers trembler sur le joint avant de prononcer :
« Tu sais tu devrais rentrer c'est pas le bons jours pour les soirées .
Je sais pas vraiment pourquoi j'avais dis ça, c'était pas ma pote Ryunjin, mais voilà fallait toujours que je me mêle des songes des noctambules, des pleures diluviens.
Elle avait froncé les sourcils avant de prononcer tout bas d'une voix chevrotante :
- Ils avaient raison au lycée ceux qui te trouvais ennuyeux, t'es mal placé en plus.
J'crois ça m'avait un peu chamboulée, mais j'étais restée dans un mutisme miraculé dans l'étau de la fête.
L'herbe se tissait dans son corps, approfondissait la luxure, les plaisirs bornes réduisant peu à peu la raison, allongeait sa démence dans la nuit du 8 juillet 2001.
- Sans doute ils avaient raison. - dis-je mélancolique, déjà nostalgique d'ses connards pas capable de vendre leurs langues.
- Fin- désolée j'voulais pas dire ça, t'es un gars sympa c'est juste t'es pas l'mec le plus drôle que je connaisse. Elle reprit tout en laissant les relants amers s'écrouler dans l'atmosphère. Moi j'la regardais faire, semi intéressé, semi paresseux faut croire que le temps passait vite aux milieux des âmes chatoyantes. Y'avait quelques chose de picturale dans son geste, presque lascif, il devait en avoir des hommes qui lui courait derrière, mais voilà, elle était tombé pour la lune et ses reflets hors du temps et on lui offrait les étoiles. Aussi scintillantes soient elles, d'son regard happé par les cratères elles n'arriveront jamais à dissimuler le croissant luneux. »
J'avais écrasé mon mégot contre le caniveau, car moi aussi c'est pas cette fumé qui volait avec condescendance qui aurait égaré ma vague à l'âme( j'ai laissé tombé l'idée d'ajouter d'la poésie à cet écrit depuis bien longtemps, Félix me dit qu'c'est dommage ça enlève un charme au récit. )
« Eh Seungmin, reste pas à croupir sur le trottoir. me tira Félix un peu éméché, ce qui devait être du à ses shoots de romes qu'ils s'ebfilaient comme du nectar comme pour demeurer au paradis, sauf que les boissons âpres l'achevaient peu à peu. Son rire fusaient dans les ruelles sourdes, je m'inquiétais peu, on avait l'habitude de le voir pompette Félix, les joue rosées par l'éthanol qui longeait ses veines azurs.
- Suis moi y'a un coin sympa en plus ils ont de la weed gratuite.
- Melange pas alcool et drogues, Félix, je soupirais, ça m'intéresse peu, aussi si tu veux que je te ramène en vespa il vaut mieux que je sois pas foncedé.
- De plus j'arrive bien à profiter juste en buvant de l'alcool.
- Ça c'est depuis ton bad trip du nouvel an mdr.
- Plus jamais, ce jour n'existe plus. Expliquais-je cramoisi de honte
- Viens avec la bande on a un coin dans la laverie.
- On s'étend un peu non?
- Le monde est à nous. Cria sans se restreindre le garçon aux reflets blonds. »
☆
Les lumières vacillantes de la laverie cognaient ma chair, avant que le vent enveloppe mon être d'une brise légère. La radio jouait des airs, la fumée de leur roulés fouaitaient ma vue, les gens semblaient heureux, du moins en façade, sans doute l'effet de l'herbe, des vices amers et chatoyants que consommaient les marmots.
Le temps avait passé un peu, les heures s'écoulaient, J'étais bien, un peu trop bien loin de ma peine, de ma dystopie observant les mœurs des autres. je les regardais, ces misérables aux sourires extatiques, ils étaient devenus mon univers.
L'éthanol coulait dans mes veines, Je ne luttais plus, je rigolais, pleurait un peu ( beaucoup) mais tout s'apaisait, c'était léger, voir bagatelles. je retrouvais son univers, à Hyunjin , ses coins miteux où fusaient les rires, où les langoureux baisers s'échangeaient, c'est leur coins à eux les
méprisables.
Ils étaient partout à la fois, là où le monde accueillait les rejetons. Ils étaient fous, ils semblaient en avoir rien à foutre.
On disaient d'eux qu'ils étaient beaux.
« Yo mon pote c'est quoi ton nom ? m'interrompu un garçon saouls aux airs un peu simplets dans mon œillade. Tout le monde connaissais son nom à lui Jisung.
Jisung c'était un paradoxe, une anomalie de l'univers, il fendait en deux la logique des stéréotypes de son aspect contradictoire.
C'était un pupille des étoiles qu'on avait oublié de baptisé. Les rumeurs grondaient dans son dos on les avait tous entendu, ces calomnies sans doute un peu trop vrai.
Il avait cette fragrance innocente jisung, ce corsaire était illettré, fils d'une fille de joie, où simplement une putain, comme disait les gens, écorchaient le nom avec vulgarité.
Il était analphabète mais étrangement je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi brillant. ça se lisait avec singularité sur ses traits, ça s'entendait dans les mots qui s'effilaient de ses lèvres.
- Elle est rigolote ta couleur. Il faisait références à mon brun vénitien que j'avais fait avec Félix dans sa baignoire car je cite "il voulait nous créer des souvenirs"
- Ah- je oe.
- Mais moi je l'aime bien hein,je l'aime bien ta colo. Disait-il en passant sa mains dans mes cheveux pour les décoiffer.
- Merci je suppose. j'avais sans doute bredouillé comme réponse.
- Ji- laisse le tranquille. souffla à l'arrière un garçon aux airs ébranlé, au cheveux de jais qui baignait dans une froideur insalubre.
- Excuse le, il a un peu trop bu. Voyant que Celui-ci prenait ses aises sur mon corps.
- Mais non Minho j'suis pas bourré, il pouffa, avant d'attiser son joint à ses lèvres feutrées. »
Le susnommé souffla la fumée, dansait dans l'air, ô petit joueur de nuages. Elle se répandit, jusqu'à chatouiller avec une certaine candeur son ami.
Y avait le monde qui implorait autour d'eux, le sentiment d'une ritournelle qui s'évadait dans l'aléa des cigarettes errantes, des mains réchauffé par leurs compères, mais eux ils souriaient ils en avaient rien à foutre "du monde."
Moi j'les observait, pour changer, j'me sentais vide, au paroxysme de la solitude, me laissant tombé dans les bras fourbes d'Érèbes.
Au contrebas des machines à laver qui grondaient, il se trouvait là, le beau garçon aux mèches bordeaux, il appuyait avec désintérêt sur les boutons d'une radio, laissant les décibels se disloquer dans la pièces, comme des notes argues.
En réalité j'lui avais déjà observé d'aussi prêt à hyunjin, il se posait souvent dans le café où je travaillais, le trio, et lui restait, attendait que les horloges languissaient, ils ne semblaient rien attendre jouant avec l'Èbrechure du coin du bar.
Je n'étais d'ailleurs vraiment pas doué avec les mots, ils repentissaient dans mon esprit, ils étaient bien trop lâches pour les affirmer, mes mots étaient bien trop vulgaires pour être prononcés. Dans un accord commun entre mes cordes vocales et la commissure de mes lèvres j'avalais sans cesse mes pensées comme des illusoires évocations, comme un simple relent faisandé.
Entre les souvenirs déconvenues, les déboires qui se fraiyaient en vain un chemin entre les craquelures des calomnies chuchotées; je me sentais tombé, m'ecrouler dans les abysses de l'ivresse, tout pour oublier ma tristesse
Cz fut la première fois que mon regard avait croisé son corps de rejeton, son âme qui luttait contre les déboires de l'océan. Son corps infirme m'avait chamboulé, il était chamboulant Hyunjin.
Il semblait éploré Hyunjin, comme si ses yeux vitreux avaient pleuré tout une nuit morose. Il était l'Idéal de la lune, lui et son spleen qui convoitait sa gueule d'ange, putain qu'es ce qu'il était sublime Hyunjin. Pourtant lui ne semblait pas le concevoir, plongé dans une consternation sans gouffre.
Si j'avais su j'lui aurait chuchoter aux creux de ses lèvres, j'lui aurait écrit des sérénades pour lui dire à quel point il était beaux.
Peut etre que c'était l'alcool qui m'avait donné des ailes à cet instant, comme la sorcière avait donné des jambes à la petite sirène au grés de sa voix pour retrouver son prince, peut être qu'on aurait consumer mon âme mais je m'approchait de lui avant de faire sonner ma voix.
« Tu fais quoi ?
J'étais pas doué avec mes sentiments, encore moins avec mes mots, quand j'y repense c'est vraiment une des pires approches, mais c'est la première qui épancha de ma gorge.
- Moi ? Réponda-t-il surprit que je le sorte de sa pseudo transe. Je me défonce.
Je n'avais rien rétorqué, il était chamboulant Hyunjin, Il m'avait chamboulé.
- T'as une drôle de voix tête de chihuahua.
Dévasté, résumait bien mon état quand il sortit sa comparaison, j'avais cette étrange impression d'avoir à faire à un gosse, un mome ou son corps avait grandit trop vite, comme si un brigand lui avait ôter ses moments juvéniles et qu'ils refaisaient surface lorsque son corps baignaient dans les stupéfiants et le tabac.
- j'tiens pas trop l'alcool c'est pour ça.
- Au fait moi c'est Hyunjin.
J'avais ris sans trop savoir pourquoi, ou parce que ça me semblait bien trop iréel, chimérique, pour la première fois de ma piètre vie j'avais pas besoin de rêver.
- J'ai l'habitude qu'on se moque de mon prénom.
- Non c'est pas ça, moi c'est Seungmin, je m'appelle Kim seungmin.
Alors c'est lui qui fissura un sourire ahuri sur son visage. Et puis on s'ecroula de rire, putain c'était bon.
- La Taz au long terme ça peut créer de la dépression et des troubles pas très jolis, fin c'est nul à chier après j'suis pas ton vieux. J'mettais mêlé pour changer.
Bien sûr c'était pas la première fois qu'il était défoncé le joli môme j'le voyais souvent sous le soleil croupissant de la méridienne, avec sa mine déplorable, comme plongée dans son utopie sensorielle.
- Apparemment, mais j'men fou, j'men fou moi, j'me sens bien dans le pays imaginaire. Et toi t'en veux ? J'te promets c'est rigolo.
- Ça ira, j'dois être conscient sinon mes darons vont me butter.
- Ah oe je vois. Il avait fredonné avec une voix tremblante.
- Après j'suis pas le seul hein.
- De ? J'avais interrogé pas sûr de comprendre à quoi il faisait référence, vu comment ses mots fusaient dans le confluent du tabac.
- Voyager, c'est bien la seule chose qui rapprochent les gens, cette dépendance. Les pauvres et les riches se droguent, en Afrique ils machent le khat, où en Asie -d'où je viens d'ailleurs- l'opium, aux Etats Unis ils se défoncent à l'héroïne. Paraît même que certains animaux consomment des toxines.
On voyage tous aux pays imaginaire en fin de compte. »
J'crois ça m'avait fasciné ce qu'il racontait, pas vraiment intéressé de sa thèse sur la drogue mais plutôt comment ses prunelles embuées observait le monde, comment son cœur percevait ses ombres.
J'embrasais ses mots dans mon hippocampe ( j'ai cherché t'à l'heure la parti du cerveau dans la mémoire, j'crois ce mots il lui aurait bien plu au garçon de la côte).
J'imagine que j'avais bien apprécié de l'entendre debiter autant, lui le muet des mauvais jours, le cousin du silence, il machait pas vraiment ses mots en fait comme s'il imprimait ses pensées édulcorées, c'était un chique type Hyunjin.
« C'est bizarre.
- De ?
- Ta manière de penser, ou alors c'est toi qu'est loufoque Avais-je murmurer.
- On me le dit souvent. »
Au loin, toujours pompette Jisung brandit ses lèvres avant de prononcer :
« Ça vous dit un bain de minuit ?
J'allais rétorqué et faire connaissance des risques d'hypothermie mais j'crois qu'on était bien trop égaré dans le déshonneur.
- Mais c'est plus un bain de minuit il est 3 heures du mat. Et puis c'est chiant non ?
- Oh minho tu fais chier, bain de 3h si monsieur bobo préfère.
- On sait tous que c'est parce que tu sais pas nager min'. Avait ajouter le garçon cerise.
- Ta gueule. Rechigna le susnommé.
Jisung s'était approché et l'avait entouré de ses bras frêles au grand désarroi du plus âgé avant d'énoncer :
- Je peux t'apprendre à nager, en plus t'as drôlement de la chance j'suis un entraîneur sexy. »
Jisung et minho, c'était un chapitre à part entière, un livre presque, c'était des marginaux, des gamins qui fuyaient le décorum, c'était les amoureux des beaux jours, les amants de l'anarchie, c'est ceux qui se haïssaient lors des heures efflorescences, mais ceux qui s'embrassaient au crépuscule. Minho et Jisung, c'était pas vraiment un oxymore mais pas non plus un pléonasme.
Ils s'observèrent, des émotions indicibles vaquaient dans leurs regards au milieu de la huée, le son des basses s'était stoppé ils étaient seulement là, dans leur jeu de regards, attendant l'échéance.
J'avais jamais réussit à capturer leurs âmes, mais j'avais tenté de façonner leur portrait avec ma plume.
Hyunjin m'avait regardé avant de souffler :
« Tu viens ?» On aurait dit que les néons obliques avaient migrés dans ces iris mornes.
Ça m'avait déconcerté qu'il m'interpelle à nouveau, c'était comme une lueur dans les profondeurs, si on me l'avait dit quelques heures plutôt j'y aurais pas cru, et c'est tout ahuri qu'il laissa sa main frôler la mienne, paume contre paume âme contre âme, je frissonais, De ce morceau de chair qui picorait mes sentiments putrides qui s'allienait à cause de son sourire ivre qui fusa contre ses pommettes, les courbes du bonheur.
☆
La mer était Bonace, j'crois pas que c'était la pleine lune et les vagues étaient rarement très hautes en Italie. On s'étendait sur le rivage d'une petite anse. Regardant au loin les chalands chahutés qui enjolaient l'allégresse des vagues, à ses marins rablés qui s'amenuisaient sous la terre ivoire dans les abymes cerulées. Je pourrais écrire des heures sur la mer, comme je pourrais écrire des heures sur Hyunjin.
Les poèmes faiblissent sur la mer, la décrivent comme l'antagoniste de notre existence, comme la magicienne Circé, conte les louanges de sa cruauté et pourtant je me suis jamais senti aussi bien qu'à ses côtés.
J'humanise la mer, car depuis longtemps je suis tombé pour ses bras indigos qui longent la Méditerranée, pour ses reflets saillants qui enveloppent ma chair.
Ses fluides fougueux me manquent depuis que j'habite en ville, les esquifs emprisonnés dans son âme me fascinent toujours de façon atemporelle. C'est une nuit sans étoiles,( le temps est passé Félix est rentré chez lui, j'écris dans une solitude amère, cajoler par les hautes lumières de la ville).
Vénus, aux airs voluptés reviendra bientôt bercer l'écume ô douce mer tu etais bien la seule à qui je me permettais de me noyer dans tes bras. Mon regard te berçais aux creux de tes reins, au final on ne cherchait que la liberté.
Si j'avais bien remarqué un truc sur Jisung, c'est que même bourré il était pudique, d'ailleurs son corps était bien plus réservé que ses pensées. Ça m'avait un peu interloqué, il dehambulait dans l'écume toujours habillé en traînant Minho qui poussait des plaintes paresseuses qui s'ecorchaient dans les rochers en vain.
Ils avancaient, se rapprochaient de leur quête, de la finalité de ce pèlerinage, les semelles mouillés rebondissaient sur le sable gelé, haletant de retrouver l'indolente eau turbine
On le pleingnait pas réellement Minho on savait qu'il était pas vraiment faignant quand il s'agissait de Jisung en réalité, mais c'était que des murmures qui s'esseulaient dans le creux des murs sourds.
Le vents fouaitait mon t shirt qui balotait dans l'air tandis que j'essayais de l'empêcher de s'envoler dans l'essor des goélands, hélas il était déjà parti bien trop loin, il se prenait pour une mouette avait décris hyunjin en pouffant.
Il sonnait bien son rire, comme un son argentin qui s'écrasant sur mon épiderme, ça m'avait créé des frissons.
« Tu penses qu'ils causent de quoi Jisung et Minho ? M'avait questionné, le beau garçon.
Vraisemblablement il étaient bien trop loin pour entendre ne cerai-ce qu'une bribe de leur mots.
- Je sais pas vraiment, mais sans doute qu'ils échangent des jolis phrases. J'lui avait répondu comme j'aurais répondu à ma petite cousine, peut être en vu de son état ou sans doute car on redevenait des enfants, peut-être qu'on est tous des jolis mômes à 4 heure du matin.
- Sans doute, avait-il répété, c'est des chouettes types Jisung et Minho, fin c'est des types qui me plaisent bien. »
Ils s'enfonçaient dans les flots fugaces qui s'écrasaient lourdement sur le rivage, dans l'ombre de la lune, il creusait un chemin de noctambules j'les trouvais vachement beaux à courir après leur liberté comme des affranchis qui s'accrocheraient à leur vie sempiternelle.
J'avais cru halluciner, quand j'avais aperçu les bras dénudé de l'aîné saisirent la taille du plus jeune avant d'embrasser avec ferveur son amant de l'aube. J'me souviens c'était la première fois que j'voyais des mecs assumer de s'aimer, malgré l'éthanol et les substances ellicites j'les trouvais hardis d'oser jouer avec les mœurs de dieu qui se taisait bien ce soir sur leurs actes.
Peut être que les jolis mômes ils croyaient pas en Dieu après tout.
Plus je repense à cette soirée plus j'ai l'impression d'être tombé dans une osmose ouaté dans une fantasmagorique interlude, tout semblait tellement onirique pour être réel, tellement extatique pour faire partie de ma vie, je vivais un rêve éveillé, c'était pas vraiment un cauchemar, mais pas vraiment un rêve espéré.
Félix à nos côté sillonnait en trébuchant allègrement à chaque vagues qui tappaient la côte. Il tenait pas réellement l'alcool Félix, mais alors s'il s'amusait à consommer les romes, comme les enfants matures buvaient dans la fontaine de jouvence il était vraiment mal barré.
Je lui tendis la main, pour l'aider à se relever.
Et il commença à débiter :
« Eh tu sais seung'
- Toujours pas Félix je ne vis pas à travers ton esprit, hélas.
- Y'a une meuf à la dernière soirée elle est canon, et j'lui avait passé mon num sur sa cigarette et on s'est embrassé toute à l'heure.
- Putain j'espère que tu l'as payé.
Il badina, et s'accrocha à mon dos nus pour tenir debout avant de continuer sa tirade :
- Tsais elle s'appelle Ève, c'est joli comme nom d'ailleurs, elle a les cheveux courts c'qui est drôle avec Eve c'est qu'elle elle se dessine des tâches de rousseurs tu te rends compte seungmin elle s'en dessine !
- Oui j'me rend compte, j'me rend compte Félix. J'avais répondu d'un air las. »
À mes côtés Hyunjin semblait aviné, dansant dans la mer, au rythme de la symphonie du brouhissement des vagues. On le perdait dans la pénombre, le naufrager du céleste.
Et moi j'me perdais dans la notion du temps oubliant que j'étais majeur dans quelques mois, que je devais quitter mon amoureuse, la mer. Cette nuit je redevenais un enfant dans l'apothéose de mon adolescence.
« Eh chihuahua, tu crois qu'on peut redevenir des gamins ? Je voulais vociférer qu'il l'était déjà, mais une part de lui paraissait bien trop froisser pour garder l'innocence de l'émoi des gamins.
Hyunjin c'était un seulet des ruelles de Stella, un quartier mal famé qui regorge de marchés
Où sont vendus des produits et des vêtements, de gelaterias et de trattorias.
Il y'en a partout des orphelins qui dansent pour l'aumône dans ses bourgs, des fillettes qui se costument comme des femmes, et font danser leur jupons sur le trottoir fangeux celles qu'on méprise sous le nom de catins, on les aime bien dans le fond c'est juste un peu cynique de l'avouer.
Ça je l'avais pas appris tout de suite qu'il vivait là bas, j'ai jamais trop su s'il avait honte d'y demeurer en tout cas il s'en est jamais réellement vanter.
Je répondis à sa question un peu foireuses, aux doute moribonds qui nous guettaient aux heures qui devanceaient l'aube.
- Dans Peter Pan du moins il paraît qu'il faut y accéder par les airs, c'est le pays du jamais, en suivant la deuxième à droite jusqu'au matin. Mais c'est un monde de débauche hyunjin, paraît que Peter Pan tue les enfants errants quand il deviennent trop grands, c'est le pays du jamais car on veut jamais y retourner. »
J'le voyais à sa mine contrarié que la réponse lui plaisait pas vraiment ça me fait comme une vague à l'âme, car moi j'voulais pas le voir triste le misérable.
c'est que le providence de cette soirée ou plutôt la pomme d'or de la discorde cet éclat l'avait troublé le laissant timoré au milieu des ombres des fluides ondulants de la houle.
Je frissonais, l'eau saline devenait bien trop fraiche contre mes côtes saillantes, alors que Hyunjin errait à corps perdu dans une vivacité surprenante.
Je marchais déjà à reculons suivi d'un pantin qui déambulait comme à l'agonie luttant contre les vagues aux reflets moires.
Je crois qu'on commençait à decuver, surtout lui l'ecstasy semblait somnolente sa voix était moins pâteuse, et il tremblait beaucoup moins, dans le cas de Félix rien n'était réellement sûr, c'était un bel ivrogne au final.
« J'suis crevé, avait pestiféré l'homme cerise.
Les nuances psychédéliques devaient avoir trépassé d'ses iris martyres, il avait quitté son voyage son frigate revenant sur la grêle ou je l'attendais depuis le crépuscule. »
J'lui avais donné ce surnom à cause de son odeur lascive qui embomait mon odorat comme un parfum alliciant.
Cet arôme était comme doux et sucré, avec des notes légèrement acidulées. Il pouvait évoquer une sensation fruitée et fraîche, parfois avec une touche florale délicate. la vie et la mort, la beauté et la violence comme un tableau de van Gogh bien que je sois très neutre sur ses œuvres. Elle nous amenaient dans le flanc des limbes, pour quelques minutes infinitésimales, nous couronnait au jardin d'Éden, cette saveur c'était un paradoxe, tout comme cette nuit.
Dans le même temps, leur courte existence nous rappelle la fragilité et la brièveté de la vie.
Hyunjin s'endormit sur le sable frais qui effleurait les phalanges de ses pieds, j'observais dormir ça fait un petit peu psychopathe expliqué ainsi mais j'avais pas vraiment d'excuses au final.
Le jour se levait peu à peu, Aurore aux doigts de roses tissaient la toile du ciel, et de somptueux camaïeu de rose : incarnadin, pêche, hortensia, rose pâle s'amalgamaient à l'air vivifiants qui caressait l'eau turbine. J'avais un peu froid sans mon t shirt, mais j'étais bien trop somnambule pour réussir à me lever. Félix continuait de chanter ses idioties comme un ménestrel de l'aurore, belle façon de qualifier un éthylique.
J'crois qu'il avait vomis Félix, en réalité je m'étais laissé tomber dans les bras de Morphée, m'endormant au gré des vagues comme un vagabond qu'on esseulait, un mendiant qui ne pouvait à peine payer son obole au près de Charon.
Cette nuit j'avais dansé lentement avec le diable, mais j'espérais qu'il m'emmène encore loin valser dans la crique, sur les ondes d'une mélodie à saveur cerise,
Sa voix devenait peu à peu un jouet corporel pour mes tympans moi aussi je voulais redevenir un enfant.
« Dis hyunjin emmène moi quelques parts au delà. Donne moi l'impression d'exister à en mourir. »
Cette phrase s'oublia dans le silence utopique de la baie de l'aube, mais pourtant j'ai toujours cru qu'une certaine manière, il l'avait entendu dans son sommeil.
Dis Hyunjin tu sais les hommes pensent à l'éternité à chaque gouffre qui réside dans l'univers, aux étoiles en fuites aux sentiments accablants jusqu'à la fièvre mais moi j'pense qu'à toi.
-𝐍𝐒𝐊
☆★✩
Yo les zigotos 🎀
Hihi ce chapitre est béni je l'ai écrit devant le mariage de Chuck et blair je pleure AHHHHH.
Sinon bon c pas corrigé donc pas hyper ouf mais ça a le mérite d'occuper mon ennui
Par contre faut pas faire de conneries en Italie car mdrrr j'me suis retrouvée avec un délit de fuite 400 € d'amande pr la daronne alors que c'était rien à la base des fachots j'ai juré.
Le rapprochement il est pas trop rapide après JSP j'suis un mauvais exemple j'parle trop à des inconnus ds la rue lol
D'ailleurs je m'envole à Rome dans 24 h bisou mes gâtées j'espère que ça vous a plu.
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