☆ L'ÉRÈBE
Là où les anges se brûlent les ailes
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On est dans un monde odieux, la lune qui soutient le vide des âmes, elle lacère les corps chétifs et les cœurs bornes, les abandonnent à minuit dans la chaleur de ces caresses risibles, de ces cries qui assourdissent dans le cafard des draps, le spleen des larves, et le cimetière des anges.
Les chérubins tanguent contre les murs livides et pourtant si réconfortant en espérant la latence des désirs. Les archanges eux dansent dans les faubourg, à corps perdu, je m'imprègne de leur danse presque comme si ils se déhanchaient comme si chaque nuit était la dernière, ils font volé leurs jupons souvenir à leur jeunesse volée, on dit de ces demies mondaines qu'elles sont pas belles et Pourtant ironie du sort on les trouve si bonne.
La première fois que je l'ai vu, elle était là dans la pénombre éclairée de son sourire maussade, de ses cheveux châtains en batailles et son visage morne qu'est ce qu'il m'a bouleversé son faciès au milieu de la nuit, après on oublie rarement les gueules d'anges aussi. Les pommettes hautes et les néon qui moiraient dans ses iris c'est drôle car nul l'envie de lui parler la première fois, et puis la seconde non plus je désirais que me souvenir de ses traits presque onirique et ce regard lucide, il a marqué mon esprit transpercer mon organe vitale, mais je m'en suis rendu compte sans doute trop tard quand elle s'en ait aller les pieds usées les ailes brûlées, se perdre dans les bras d'une autre larve quel pauvre chérubin.
Pourtant Isaline c'était pas une jolie fille, c'était une catin des beaux milieux des prudhomme aux divins vices et au pêcheurs presque prude.
C'était une couverture, on tissait le fil de ce décorum d'hommes éclairés, aux louanges saugrenues à leurs pensées malsaines.
Ce monde me mettait mal à l'aise comme si j'existais parmi ces Lumières dans leurs ombres et pourtant je participais à ces vices, profitait de l'effeuillage de l'archange ôtant ses ailes, pour ne plus pouvoir s'envoler prisonnière de la richesse du pandémonium.
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Et puis la troisième fois que je l'ai vu Isaline elle m'a adressé des mots, des mots qui valent des millions, des mots qui ont pris tout mon temps et pourtant le temps c'est de l'argent.
Parce qu'elle valait beaucoup d'or la catin, pourtant c'était pas une jolie fille Isaline.
Or je la trouvais si belle la fille désir, elle s'était préparé pour plaire aussi, mais c'était même pas ça qui me fascinait , elle avait une beauté éphémère qui causait sur son visage comme si la mélancolie l'accablait. Ce qui accablait mon corps, c'était cet air éperdue et pourtant si cultivée, c'est beau l'intelligence quand ça se lit sur les traits esseulés.
« Pourquoi vous sortez avec autant de gens si vous êtes toujours tout seul ?
Elle m'avait souri un bref instant avant de se retourner vers le ciel, elle en avait rien a foutre de moi je le sais, comme tout le monde je suis juste un bourge qui se croit peintre mais qui laissera que des pacotille dans son héritages, fiancé à une fille de mon rang avec le de devant son nom de famille car ça fait noble.
Elle s'appelle Elena de Derain c'est une jolie fille mais je la trouve pas si belle, pourtant elle a de jolis traits, le nez légèrement en trompette, la peau pâle presque libidineuse, l'arc de cupidon bien dessiné et des formes voluptueuses. Habillé de robes aux couleurs des estampes, et les chapeaux tous plus onéreux les uns que les autres, c'était pas un ange.
Après j'suis un artiste on dit souvent que j'ai des goûts qui sortent de la norme, que j'suis un peu marginal et que j'ai de la chance d'épouser Ellana.
— Répondez pas surtout
Me reprocha Isaline presque agacé.
– Parce que j'suis pas votre rang que vous m'ignorez. Elle sourit ironiquement.
J'ai tremblé et puis je l'ai observé un peu mieux pour une fois, elle faisait si jeune et pourtant on aurait cru qu'elle avait tout vécu pour un milliard d'années à venir.
– Excusez moi je me suis perdu dans votre beauté. C'était sorti tout seul comme si j'avais eu l'envie qu'elle le sache de le crier sur tout les toits , peut-être qu'elle m'apprécie un peu aussi.
Elle haussa les yeux aux ciels et je regretta mes mots, puis faiblement elle dit :
– Merci. Vous répondez quand à ma question ?
– Vous êtes impatiente vous l'a-t-on déjà fais remarquer ? Pourquoi cela vous intéresse autant.
– Vous m'intriguez vous êtes différents des autres. Des autres elle faisait référence aux larves, juste pensé à eux je me sentis redire, d'imaginer cette môme la chair caresser celle d'un père de famille, donner son corps vendre son âme, perdre sa vie. Elle reprit, mais ne pensez pas que vous êtes le plus beau vous êtes juste le seul qui devient loquace à mes côtés.
– Pardonnez moi , j'crois que je n'ai point la réponse moi même je marque pas les gens.
– Faut croire que vous n'êtes pas le seul.
M'avait- elle dit le sourire dans le creux de son faciès désarmé.»
Et pourtant c'est faux, c'était personne c'était qu'un ange aux ailes trop fragiles qui s'étaient égarée dans mon monde au sourire trop grand et aux larmes noyées. Et putain elle m'a perdu a vie dans la douceur de son cœur et la cruauté de sa voix qu'elle exprimait les pensées vociférant es remplies de doute remplis de calomnie. Si elle n'était personne je me noyais déjà dans le Styx amnésique de mes souvenirs dans l'oublie de mes proches.
Je m'étais allumé un cigare, observant ses boucles osciller contre ses clavicules , l'appas funèbres des lovelace et peut être un peu mon opium à moi aussi.
J'étais bel et bien un naufrager, un peu trop éloigné de ma terre native perdu dans ce paysage risible. Au milieu des étoffes aux plis somptueux, des criardes et des lazzis, l'oxygène était sans doute bien trop dangereuse et fatal.
Son sourire errait dans le bal croupissait sous leur mains miséreuses et pourtant si riche éperonnant son corps comme des guenilles elle continuait à danser à en mourir à en crever.
Elle disparu dans les sombres vices du pandémonium s'en allant valser dans les lèvres farouches et les mains aguicheuses se faire voler quelques baisers avides.
Embaumer du doux et sulfureux arôme des Enfers les anges mourraient tout était alors harmonieux.
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NSK
☹️ il me rend triste un peu mtn ce chapitre
Fin c un peu personnel mais j'aime bien la
Vibe j'ai pas fais de recherches alors si y'a de l'anachronisme dites moi
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