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❝ - 𝗧𝝝 𝗕𝗘 𝗜𝗡 𝗟𝝝𝗩𝗘 ... 𝗜𝗧'𝗦 𝗦𝗧𝗨𝗣𝗜𝗗?❞

« 𝗪𝗛𝗬 ? »

« 𝗖𝝠𝗡 𝗪𝗘 𝗠𝝠𝗡𝗜𝗣𝗨𝗟𝝠𝗧𝗘 𝗣𝗘𝝝𝗣𝗟𝗘 »

« 𝗠𝝠𝗬𝗕𝗘 ... 𝗕𝗨𝗧 𝗪𝗘 𝗖𝝠𝗡 𝝠𝗟𝗦𝝝 𝗠𝝠𝗞𝗘 𝝠 𝗟𝝝𝗧 𝝝𝗙 𝗣𝗘𝝝𝗣𝗟𝗘 𝗛𝝠𝗣𝗣𝗬❞

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Tendrement, Sebastian caressa le dos de la jeune femme. Elle se sentait si bien.

Le lendemain, elle se réveilla à la fois confuse et ... contente.
Elle savait se qu'elle voulait. Mais ... comment faire avancer les choses ?

Depuis ce câlin, Aurora remarqua que Sebastian était ... très doux, attentionné et ... romantique.

Ne manquant jamais une occasion de la faire rougir, jouant ses ses charmes un maximum et allant même jusqu'à déposer ses lèvres sur son front en lui murmurant les mots les plus rassurant.

Deux semaines s'étaient écoulées.

Et Anthony était toujours en contact avec elle, lui envoyant chaque jour des messages. Ils s'étaient revu de temps en temps.

Il était devenu fou d'elle. Mais elle était fou d'un autre. Et cet autre était fou de son âme.

Pas pour les mêmes raisons.

Aujourd'hui, c'était le jour J.

Accompagné de son amoureux, Aurora ouvrit la porte de la fameuse maison d'édition.

Dès qu'Anthony la vit, il la fit passer directement à son bureau.

Après une bonne dizaine de minute à avoir lu le début, il oublia son professionnalisme, et passa directement le contrat à la femme qu'il aimait.

« Que c'est simple de manipuler un humain. Songea Sebastian. Un homme fou de ma cible, qui est prêt à lui donner le sourire, et cette même cible qui m'aime. Son contrat est maintenant signer, son rêve amoureux bientôt réalisée, et son âme bientôt dans mon estomac. »

Que voulez vous reprocher à ce démon ?

Le soir même, Aurora était là, pour la première fois, à sautiller dans toute la maison :

« Je suis écrivaine ! Je suis écrivaine ! »

Le livre allait sortir le mois prochain. Elle était si heureuse ! Anthony avait tout fait pour faire cela au plus vite.

Sebastian attendit le dîner pour lui demander :

« Alors ? Ta relation avec Anthony ?

- Hum ... Aurora sembla réfléchir avant de terminer sa phrase, je pense qu'il n'est pour moi qu'un patron.

- Tu comptes lui dire que tu veux arrêter ?

- Pas maintenant.

- Tu veux encore profiter de son statue pour le manipuler ?

- N-non ! Bien sûr que non ! Je ... j'ai juste pas le courage ... »

Sebastian hocha la tête.
Il décida alors de faire part de son avis à la jeune femme :

« Je l'ai vu en lui. Son âme désespérée et perdue. »

Aurora faillit s'étouffer :

« -Pardon ?! Tu rigoles là ? T'as vu comment il a l'air joyeux !

- En surface oui.

- ?! Quoi ?

- J'ai fait des recherches.

- Pourquoi ça ?

- Pour ne pas laisser ma cible à n'importe qui voyons, soupira Sebastian.

- Et donc ?

- Il est orphelin et malgré son poste, il n'a jamais réussit autre part que dans le littéraire. Il était fan de basket, mais ... suite à un accident au pied, il ne peut plus jouer. Il a déjà été hospitalisé plusieurs fois. Il a toujours vécu seul et ayant du mal à s'intégrer, il était souvent victime d'harcèlement.

- Hospitalité ? Mais ... pourquoi ça ?

- Pour tentative de suicide. »

Ces derniers mots eut un effet de bombe.

Alors ... malgré son air confiant et joyeux il ... n'était pas heureux ?

« Je pense qu'il s'est attaché à toi. Tache de lui dire rapidement que ça ne fonctionne pas. »

Aurora était tellement troublée qu'elle le répondit pas.
Elle aussi, elle avait déjà tenter de se tuer.

Elle qui n'avait ni famille, ni ami, ni raison d'exister. Elle qui savait que sa mort ne changera rien.

Voilà maintenant, qu'elle avait réussit à aider quelqu'un. Mais qu'elle allait le décevoir très vite.

« Ses parents sont mort jeunes ? Interrogea Aurora.

- Il avait 10 ans. Mais ... disons que c'est une mort peu commune ...

- Ah bon ? Comment sais tu tout ça ?

- Je te l'ai dit, j'ai mener une enquête.

- Oui mais bon ...

- Pour la mort de ses parents il y a eu un rapport avec la police. En voulant voir s'il n'avait pas un casier judiciaire, je suis tombé sur cette affaires.

- Et donc ?

- Son père était très violent. Mais il ne l'était qu'après avoir bu. Chaque matin suivant, apparemment il regrettait d'avoir frapper sa femme et son fils. Mais un jour, il s'est disputé avec sa femme alors qu'il était ivre. »

Aurora craignit le pire. Elle serra les poings, et attendit la suite du récit de Sebastian. Ce dernier s'était levé, et avait commencé la vaisselle.

« Malheureusement, il n'a pas chercher la discussion. Ni les simples coups. Il l'a tué. »

Aurora écarquilla les yeux face aux révélations de Sebastian.

Elle n'arrivait pas à croire qu'Anthony avait vécu tout ça. C'était impensable. Lui qui était à chaque fois, si souriant, si entreprenant ...

« Le lendemain, prit de remords, il s'est suicidé. »

La suite fit encore plus mal.
Mais une dernière phrase allait l'achever :

« Et ce, sous les yeux du petit Anthony. »

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❝ 𝗕𝗘𝗛𝗜𝗡𝗗 𝝠 𝗕𝗘𝝠𝗨𝗧𝗜𝗙𝗨𝗟 𝗦𝗠𝗜𝗟𝗘 𝗦𝝝𝗠𝗘𝗧𝗜𝗠𝗘𝗦 𝗛𝗜𝗗𝗘𝗦 𝝠 𝗕𝗘𝝠𝗨𝗧𝗜𝗙𝗨𝗟 𝗦𝝠𝗗𝗡𝗘𝗦𝗦❞

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Allongée sur son lit, à regarder le plafond, Aurora se demandait quoi faire. Voilà un mois qu'elle avait sut pour Anthony. Maintenant, à chaque fois qu'elle le voyait, elle était prise d'une tristesse profonde pour lui. Et d'une immense pitié.

De ce fait, elle n'avait pas osé lui expliquer que ça ne marchera pas entre eux. Et ...Sebastian s'était de plus en plus rapprocher de la jeune fille.

La plus grosse chose qu'il avait faite, s'était laissé Aurora dormir dans ses bras.

Elle était sur qu'un jour, elle réussira à pourvoir rester prêt d'elle. Mais ... si elle veut rester prêt de lui, elle ne doit jamais être heureuse.

Malheureusement, tout ceci est contradictoire.

Elle ne savait pas quoi penser, ni quoi faire. Elle était encore plus perdu. Devait-elle se laisser guider par le bonheur ? La mort ne lui faisait pas peur après tout.
Elle prit une profonde inspiration, et se releva pour commencer sa nouvelle journée.

En ce samedi, elle n'avait rien de prévu. Enfin ... jusqu'à se qu'Anthony lui envoie un message :

« Salut Aurora ! Désolé de te déranger, je voulais juste te proposer, ça te dit d'aller en r.d.v avec moi ? Il y a une falaise que je connaît bien, la vue y est magnifique. »

Elle répondit brièvement qu'elle acceptait, malgré son envie rester chez elle.

Elle ne prévint même pas Sebastian, et continua à bosser un peu pour son nouveau livre : elle n'avait rendez vous que le soir.

Tandis que le son des touches pressées du claviers envahissait la pièce, une silhouette se dessinait près de la fenêtre.

« SEBAS-CHAN ! »

Aurora sursauta et tomba de sa chaise.
Totalement terrorisée, ses yeux s'écarquillèrent en voyant sa fenêtre se briser suite à un coup de tronçonneuse.

Un étrange être, vêtu d'une veste rouge, des cheveux longs de la même couleur, des yeux d'un vert encore plus troublant que ceux d'Anthony, et des dents pointues.

« AAAAH !

- Ah ? Une humaine. C'est pas toi que je cherche dégage de la ! »

Aurora ne chercha pas loin, et se leva d'un seul coup.
Portant un short pyjamas ( en ce mois d'été ), l'étrange personnage, vit le sceau posé sur la cheville de l'écrivaine.

Il ou elle saisit brusquement sa cheville, et regarda le sceau avec un regard emplit d'amour.

« L-lâchez moi !!

- Tu connais Sebas-chan ?!

- Hein ?

- T'es son amoureuse ?!

- Hein ? Hein ?

- Alors ?!

- Mais de quoi vous parler ! »

« Il a fallut que Sebastian soit aller faire les courses ... ».

Elle tenta de dégager sa cheville, mais rien à faire. Voyant qu'elle n'était pas rassurée, l'intrus expliqua :

« Je vais rien te faire calme toi. Je me fiche pas mal d'une pauvre humaine sans valeur.

- À croire que tu n'es pas humain ... râla Aurora, décidant d'arrêter de le tutoyer.

- C'est le cas. Je me présente ! Je suis la magnifique Grell Stucliff ! Heureuse de te rencontrer !

- Je... je croyais que tu étais un homme ... osa Aurora.

- MAUDITE HUMAINE ! »

Aurora sursauta et recommença à tenter de s'enlever de son emprise.
En colère, Grell leva son pied, afin de la faire tomber.

« Ne vois tu point a quel point je suis raffinée ? ( NDA : je tiens à préciser que je n'ai absolument rien contre les LGBT+ ^^ j'essaye simplement de voir du point de vue d'Aurora, qui, vous le savez, est très renfermée et donc ne connaît pas bien le monde extérieur. Je respecte toutes orientations, donc ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une attaque ^^ )

- S-s-si ! Pardon ! Cria Aurora qui commença sérieusement à avoir très peur.

- ... tu me dis un truc. C'est quoi ton nom pauvre humaine liée à mon chéri ?

- T- ton quoi ? Sebastian et toi êtes ensemble ? S'étonna Aurora.

- ... Hihi même si il ne veut pas l'avouer ... »

Aurora sentit son cœur se briser. Alors ... il avait déjà une âme sœur ?

« Bref. Ton nom. Vite !

- O-oui ! Aurora Novella ! »

Grell prit son cahier, et feuilleta avant de rire. Aurora n'osait même pas lui demander pourquoi riait-Il.

« Sinon, où est mon Sebas-chan ?

- Il est parti faire les courses ... je ne sais pas quand il reviendra. Tu ...

- Ça fait un moment que tu me tutoies ! On se connaît pour que tu me parles ainsi ?!

-Pardon ! Vous ... vous êtes quoi si vous n'êtes pas humain ? Tenta Aurora.

- T'occupes. »

Aurora murmura un appel à son démon.
Et il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que Sebastian débarque dans la chambre de la jeune femme en claquant la porte, les pupilles rouges, le regard meurtrier, et l'aura terrifiante.

Mais ça ... c'était avant qu'il ne voit Grell.

En le voyant, son visage se décomposa d'un coup.

Et il n'hésita pas à claquer la porte en voyant ce dernier lui sauter dessus pour le serrer dans ses bras.

« SEBAS-... Argh !! »

Aurora eut envi de rire.

Grell glissa à terre après s'être prit la porte, et comme pour vouloir l'achever, Sebastian l'ouvrit brusquement en sachant pertinemment que Grell était derrière, le projetant contre le mur.

« Vous ne m'avez pas manquer, cher Shinigami. »

« Shinigami ? » s'interrogea Aurora.

Sans aucune onde de pitier, Sebastian tira le Shinigami rouge par le pied, et le jeta par la fenêtre.

« Et qu'on ne vous revoit plus ! S'exclama Sebastian en se frottant les mains.

- Noooooooooon ! Sebas-chan ! Comment peux-tu ... aïe ! »

Il venait de se prendre le sol de plein fouet.

Sebastian s'apprêtait à refermer la fenêtre lorsqu'il put entendre :

« A cause de cette fille, nous nous re verront bientôt, mon beau Roméo. »

Cette phrase perturba Sebastian.

Mais, en voyant Aurora toujours par terre, légèrement secouée et amusée, il oublia ces mots pourtant si important.

Il sourit légèrement et tendit sa main pour aider Aurora à se relever.
Il savait qu'il allait avoir à faire à une montagne de question.

Après un bon quart d'heure d'explication, la jeune femme soupira :

« Donc c'est une personne qui s'occupe des morts que tu as rencontré avec ton ancien « repas », et qui est fou de toi. Comment savait-il que tu étais ici ?

- ... justement, je voulais t'en parler. Ne sors plus toute seule. Ordonna Sebastian. »

Généralement, les Shinigami aiment aller voir les prochains morts.
Donc si Grell était venu ... c'est qu'Aurora risquait gros. Elle devait figurer sur la liste des âmes à récupérer.

Et elle ne sera pas retirer par Sebastian. En effet, les démons prennent des âmes qui n'ont pas à mourrir afin de les dévorer.

Mais là, il était persuadé qu'Aurora allait mourir.

« Comment ce fait-il ? Va-t-elle échapper à ma vigilance ? Quelqu'un va réussir à la tuer malgré ma protection ? Un incident va être impossible à contrer ? » se demanda Sebastian, son menton entre deux doigts, marchant dans la chambre sous le regard incompris d'une jeune femme assise sur son lit.

« Et pourquoi je dois te prévenir que je sors ? Contesta Aurora.

- Parce que.

- C'est pas une réponse !

- De toute façon tu es tellement solitaire que tu n'as personne avec qui sortir. Ça devrait aller. »

Ces paroles furent mal à Aurora. Elle pensa alors à sa sortie avec Anthony qui aura lieu en cette fin d'après midi.

Elle allait lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui.

Et cette fois, elle réussira à échapper à Sebastian.

Mais réussira-t-elle à lui prouver qu'elle pouvait se débrouiller seule ?

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❝ 𝗗𝗘𝝠𝗧𝗛 𝗜𝗦 𝝠𝗧 𝗧𝗛𝗘 𝗘𝗡𝗗 𝝝𝗙 𝗘𝗩𝗘𝗥𝗬 𝗟𝗜𝗙𝗘. ❞

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Marchant jusqu'au point de rendez vous, Aurora regardait de chaque côté, se sentant observé.

Elle arriva enfin près de la fameuse falaise, et put voir Anthony, regardant le ciel, un bouquet de rose à la main.

Ce dernier se retourna, et sourit doucement en croisant le regard de la jeune femme.

« Je me disais qu'on pouvait se voir ... ça fait un moment. Dit-il en tendant le bouquet de fleure.

- En effet, merci pour l'invitation. Et pour les roses aussi, ça me fait plaisir. »

Tout les deux se posèrent au bord de la falaise et regardèrent le beau paysage.
Il faisait encore jour, et ils avaient prévu d'attendre le coucher du soleil.

Comme d'habitude, Anthony engagea la conversation, et ils se mirent à parler, parler et parler.

Pendant ce temps, Sebastian marchait tranquillement dans la rue. Il venait d'acheter quelques produits ménagers, et s'apprêtait à rentrer à la maison, sans savoir que cette dernière sera vide.

Il passa devant une petite librairie, et en voyant un certain livre, il sourit.

Ça y est. Il avait enfin réussit.

Il allait bientôt dévorer son âme.

Une partie de son bonheur était devant lui.

De son côté, Aurora continuait à parler avec le jeune homme. Mais son esprit était ailleurs. Elle songeait à lui expliquer. A lui expliquer que son cœur appartenait à un autre. Et qu'ils devront garder une simple relation employer employeur.

Mais Anthony se leva, et attrapa la main de la jeune fille pour l'inciter à faire de même. Une fois debout, le jeune homme demanda :

« Que dirais-tu de devenir officiellement ma petite amie ? »

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Sebastian avait tout prévu pour ce soir. Il avait acheter un grand bouquet de fleure, avait réservé dans un resto et avait prit la plus belle des robes pour Aurora.

Il avait prévu de faire la plus belle soirée du monde.
Ainsi, Aurora aurait été très touché et en plus elle pourra voir son livre enfin sortie.

De quoi la faire exploser de bonheur.

Un faux bonheur. Puisque l'amour de Sebastian sera faux.

Il savait pour ses sentiments et avait bien l'intention de jouer là dessus.

Il rentra dans l'appartement, mais fut surpris de voir que rien n'était allumé.

« Aurora ? »

Aucune réponse.
Sebastian commença à paniquer.

Il repensa aux paroles de Grell.

Aurora n'était pas là. Elle avait avait enfreint les règles. Et peut être qu'elle allait finalement mourir avant même d'avoir pu goûter au bonheur.

Sebastian ferma les yeux, et tenta de se concentrer. Il essayait de retourner la marque qu'il avait laisser sur la chevelue de l'écrivaine.

Il posa son bouquet et la robe, et s'en alla rapidement, gardant sa sacoche dans laquelle il avait mit le livre.

À toute vitesse, il courait vers le lieu où son instinct le guidait.

Il espérait arriver à temps. Mais ... en croisant le regard vert d'un certain Shinigami, il crut perdre espoir.

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❝𝗙𝗜𝗡𝝠𝗟𝗟𝗬 ... 𝗪𝗛𝗘𝗧𝗛𝗘𝗥 𝗧𝗛𝗜𝗦 𝗛𝝠𝗣𝗣𝗜𝗡𝗘𝗦𝗦 𝗜𝗦 𝗙𝝠𝗟𝗦𝗘 𝝝𝗥 𝗡𝝝𝗧, 𝗪𝗛𝗘𝗧𝗛𝗘𝗥 𝗪𝗘 𝝠𝗥𝗘 𝗟𝗬𝗜𝗡𝗚 𝗧𝝝 𝝝𝗨𝗥𝗦𝗘𝗟𝗩𝗘𝗦 𝝝𝗥 𝗡𝝝𝗧 ... 𝗪𝗛𝝠𝗧 𝗗𝝝𝗘𝗦 𝗜𝗧 𝗖𝗛𝝠𝗡𝗚𝗘?❞

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Aurora sentait sa gorge se serrer.
C'était le moment de lui dire. De lui briser son rêve. De le faire souffrir encore.
Mais elle devait le faire. Pour lui. Pour ne pas le faire espérer encore plus.

Prenant son courage à deux mains, elle s'exprima :

« Je ... je suis désolée. Malgré le temps que nous avons passer ensemble, je n'ai pas réussit à développer de sentiment en ton égard. Pouvons nous juste ... rester professionnel ? »

Anthony lâcha la main d'Aurora.
Il serra le poing, et se mordit les lèvres inférieures.
Dans un murmure, il dit :

« Je ... comprends ... après tout ... je n'ai rien. Comment ai-je put continuer à avoir confiance à cette vie ? »

Comprenant les sens de ses paroles, Aurora lui répondit :

« Ne pense pas à ça. Continue de t'accrocher. Je suis désolée »

Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait pas réconforter.

Rapidement, Anthony s'essuya ses yeux braillant, et demanda à être seul.
Aurora hésita un peu, avant de finalement décider de rentrer.

Tandis qu'elle s'éloignait du bord de la falaise, elle vit Grell, assit sur une branche, semblant attendre.

Elle le regarda un long moment, avant de comprendre que le regard du Shinigami était posé sur une personne se trouvant derrière elle.

Elle comprit alors.

La mort attendait quelqu'un.

Et cette personne s'était Anthony, prêt à se jeter.

Aurora ne chercha pas longtemps avant de courir en sa direction.

Tandis que le maître de la maison d'édition se laissa tomber, la jeune écrivaine réussit à temps à lui attraper la main.

Mais ... sous le poids de son patron, Aurora eut bien du mal à le tenir.
Mais elle réussit à avoir une force surhumaine, et garda sa main emprisonnée avec celle du suicidaire.

« Aurora ... lâche moi.

- N-non ! Tu dois continuer !

- À quoi bon ?! Hurla Anthony.

- Ta vie est précieuse ! Je t'interdis de la gâcher ! En choisissant la mort tu perds contre la vie !

- Personne ne le remarquera !

- Je t'interdis de dire ça !

- qu'est-ce t'en sais ?! Toi qui as vécu tranquille avec ton frère ?!

- Ne dis pas de bêtise ! Je sais se que tu ressens ! »

Anthony ne tenta pas de répondre. Ses yeux étaient scotchés sur le visage mouillé par les larmes d'Aurora.
Elle pleurait.

« Moi même j'ai vécu comme ça, Commença-t-elle, Pour rien, à me dire que ma vie était inutile. Mais ... en voyant les gens vivre ... en voyant les gens rirent ... en voyant les gens aimer ... j'ai été envieuse. J'ai voulu être comme eux. Alors je me suis accrochée. Et aujourd'hui, grâce à toi et à d'autre, mon rêve devient peu à peu réalité. Ton tour viendra. J'en suis sûr ... et toi ... tu auras la chance de vivre un long bonheur ... »

« Après tout, le miens sera éphémère » pensa amèrement Aurora.

Mais malgré le beau discours, il était impossible à la jeune fille de remonter Anthony.

Peu à peu, elle glissait elle aussi vers le bas.

Dans un dernier élan d'espoir, elle hurla :

« SEBASTIAN ! »

Avant de tombé. La roche venait de se casser.
Tout semblait se passer au ralentit.

Voyant la mort s'approcher, elle ferma doucement les yeux.

Mais elle ne sentit aucun impacts. Au contraire, elle se sentait voler.

Elle sentait aussi une douce chaleur l'entourer.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le démon qu'elle attendait était là.

« Se...bas...tian... murmura Aurora avant de fondre en larmes. »

Elle se blottit doucement contre le démon. Ce dernier lui caressait doucement le dos.

« Je ... je suis désolé ! S'exclama Anthony. Je ... je ne sais pas se qui m'a prit.

- SEBAS-CHAN ! COMMENT T'AS PU SAUVER CETTE GAMINE ! S'emporta Grell en avançant d'un pas colérique vers le groupe. »

Sebastian ne voulut rien savoir. Il se releva avec Aurora dans les bras et sauta si haut que l'on ne le voyait plus.

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« Où allons nous ?

- Surprise. »

Aurora avança, douteuse vers la voiture,vêtu d'une merveilleuse robe.

Sebastian venait de mettre son plan à l'exécution. C'est décider, il allait lui dire qu'il l'aimait.

« Un ... un restaurant ?! S'étonna Aurora.

- Rentre donc. »

Les deux s'assirent à table.

Deux jours venaient de s'écouler.

Aurora n'avait plus eut de nouvelle d'Anthony.
Sebastian ne l'avait plus lâcher d'une semelle. Il voulait être sur qu'elle aille bien.

« En faite ... je voulais fêter quelque chose avec toi ...

- Quoi donc ? Demanda Aurora en apportant à ses lèvres son verre de vin.

- Ceci. »

Sebastian sortit de son sac le fameux livre.

Mourir pour l'être aimé. D'Aurora Novella.

Aurora sentait les larmes monter. Elle venait de réussir. Enfin. Son livre était sortie !

« Je ... je ne sais pas quoi dire ! Je ... je crois que ... je suis heureuse ...

- Non, tu ne l'ai pas encore ma belle, sourit doucement Sebastian en caressant doucement le visage de l'écrivaine. »

Cette dernière ne put s'arrêter de dévorer le démon du regard. Elle allait bientôt mourir de sa main. Mais pourtant ... elle n'avait pas peur. Au contraire. Elle avait hâte de connaître un bonheur immense avant de s'endormir pour l'éternité.

Après le repas, Sebastian décida de l'amener au parc.

A cette heure-ci personne ne traînait la bas. C'était parfait pour lui.

Il avait décidé de ne pas l'amener là où il avait jadis dévorer Ciel.

A la lueur des réverbères, le jeune couple marchèrent doucement sur le petit chemin, discutant de tout et de rien.

Arrivé près d'un banc, les deux s'assirent.
Sebastian sentit son ventre grogner. Ses yeux devinrent plus rouge que jamais.

« Aurora. Il est bientôt l'heure. »

La jeune femme le regarda. Alors ... qu'allait-Il faire pour pouvoir la dévorer ?

« Avant de te laisser partir, j'aimerai que tu saches une chose. »

Aurora l'écoutait sans même le regarder. Elle scrutait le beau ciel étoilé. Après tout, ne serait-ce pas la dernière fois qu'elle le verra ?

« Je t'aime. »

Un cœur qui se sert.
Des larmes qui coulent.
Un sourire.
Du bonheur.

Sebastian prit le menton de la jeune femme entre ses doigts, et la tourna vers lui.

« Reste heureuse même en moi. »

Puis doucement, il colla ses lèvres sur celles de sa proie. Plus rien ne comptait à présent. Aurora pouvait le dire. Elle était si heureuse. Elle profita de chaque instant et se remémorera chaque moment.
Elle qui avait toujours été nul. Elle qui se sentait mal. Mais ... elle avait voulut essayer. Essayer d'être heureuse. Et elle ne regrette rien. Quelle belle sensation !

Il se retira tout aussi doucement, et la regarda de nouveau.
Aurora colla son front au sien et lui murmura :

« Tu as réussit. Mon âme est à toi. Mais avant cela ... je veux que tu m'embrasses encore avant de me dévorer.

- Tes désires sont des ordres. Au revoir ma douce. »

Il s'approcha lentement du visage d'Aurora. Cette dernière ferma les yeux, et murmura un « je t'aime, merci » avant de sentir un dernier souffle du démon près de ses lèvres.

The end.
A suivre : épilogue.