HERACLES,,
"Les problèmes me prennent pour un aimant", oui Antoine
Elle est à moitié allongée sur son lit.
Quand ses cils battent, une décennie ou deux s'écoulent facilement.
Elle aimerait bien dessiner, là, tout de suite, un demi-dieu grec au nez aquilin, parce que ce sont les plus beaux.
Mais quand elle prend son crayon, ses doigts s'enflamment.
Elle écarquille les yeux, tremble, tente d'émettre un son quelconque.
Ses yeux s'embuent.
Elle ne pleure pas, elle ne voit plus.
Alors elle lâche son criterium,
Et se lève.
La jeune femme veut peindre, c'est vital, littéralement.
Elle met son casque sur ses oreilles, où résonne maintenant du vieux rap 00's.
Doit-elle garder ses bagues ?
De toute façon, elle n'est pas en état de les retirer de ses doigts tremblants.
En débardeur, par 1°C, elle s'impatiente en attendant le printemps, sa saison préférée parmi toutes.
Ses cheveux bouclés bruns foncé, tombent sur ses épaules nues.
Elle a froid, mais ce détail est si peu important là maintenant.
La jeune femme se précipite presque vers son chevalet, où repose une de ses énièmes toiles en cours.
Elle la dégage maladroitement du support en bois, la remplace, et s'assoit sur son vieux tabouret en métal bleu.
Elle saisit un pinceau, et, de mémoire, commence à peindre son idéal masculin antique.
Mais la jeune femme sait très bien que, malgré sa motivation, elle n'aura toujours pas fini demain matin.
Parfait, elle n'avait pas prévu de dormir cette nuit de toute manière.
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