𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟔
𝕵'𝖙𝖊 𝖗𝖊𝖛𝖔𝖎𝖘 𝖕𝖊𝖗𝖉𝖚𝖊 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑𝖆 𝖋𝖔𝖚𝖑𝖊
𝕬𝖛𝖊𝖈 𝖙𝖔𝖚𝖘 𝖈𝖊𝖘 𝖒𝖔𝖓𝖌𝖔𝖑𝖊𝖘 𝖇𝖔𝖚𝖗𝖗𝖊́𝖘 𝖖𝖚𝖎 𝖉𝖆𝖓𝖘𝖊𝖓𝖙 𝖓'𝖎𝖒𝖕𝖔𝖗𝖙𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊𝖓𝖙
𝕰𝖙 𝖏'𝖒𝖊 𝖗𝖊𝖛𝖔𝖎𝖘 𝖒𝖔𝖎 𝖊𝖘𝖘𝖆𝖞𝖆𝖓𝖙 𝖉𝖊 𝖙'𝖆𝖙𝖙𝖊𝖎𝖓𝖉𝖗𝖊 𝖊𝖓 𝖊́𝖛𝖎𝖙𝖆𝖓𝖙 𝖑𝖊𝖘 𝖌𝖊𝖓𝖘 𝖖𝖚𝖎 𝖍𝖚𝖗𝖑𝖊𝖓𝖙
𝕰𝖙 𝖋𝖔𝖓𝖙 𝖉𝖊𝖘 𝖌𝖗𝖆𝖓𝖉𝖘 𝖌𝖊𝖘𝖙𝖊𝖘 𝖆𝖇𝖘𝖚𝖗𝖉𝖊𝖘
𝕰𝖙 𝖙𝖔𝖎 𝖖𝖚𝖎 𝖆𝖙𝖙𝖊𝖓𝖉𝖘, 𝖙𝖊𝖗𝖗𝖔𝖗𝖎𝖘𝖊́𝖊, 𝖆𝖚 𝖒𝖎𝖑𝖎𝖊𝖚 𝖉𝖚 𝖈𝖍𝖆𝖔𝖘
♪ ' ミ
« Minho ! Si on peint un éléphant en rose, alors les éléphants roses existent ?
╴ Bonjour, Jisung.
╴ Ah, oui, bonjour.
╴ Je peux rentrer, il pleut.
╴ Ah, pardon, entre ! »
En effet, la veste du brun était trempée. Il portait un hoodie gris sous une veste en jean et la capuche du premier était dans un état pas possible.
« Tu veux une serviette et un pull ?
╴ Oui, s'il te plaît.
╴ Ok, je reviens ! Bouge pas ! »
Minho se dit qu'il n'allait pas aller bien loin dans cet état mais se garda bien de le dire. De toute façon, le blond avait déjà disparu, mais ce ne fût l'affaire que de quelques secondes. L'invité le remercia en enlevant sa veste et son hoodie.
Etrangement, Jisung frissonna à la simple vue de son ami en tee-shirt. Il se frappa mentalement, il n'était pas sorti de l'auberge, il en fallait peu pour le rendre toute chose.
« Et pour répondre à ta question, techniquement, ça reste un éléphant lambda peint en rose. Ça n'enlève en rien son identité primaire.
╴ Ah, d'accord. »
Déjà en primaire, Jisung avait ce genre de pensées sorties de nul-part. Il se sentait toujours libre d'en faire part à l'aîné car il savait qu'il ne se moquerait jamais de lui, au contraire, il lui répondait très sérieusement.
Le jeune garçon qui se frottait les cheveux dans l'espoir de les sécher sourit. Encore une facette de Jisung qui n'avait pas changé.
Il était comme un électron libre dont les pensées fusaient et partaient dans tous les sens. Nul besoin de se cacher, avec le temps, il avait appris à différencier les personnes avec qui il pouvait se laisser aller, et celles où il fallait mieux éviter.
« Tiens, je t'ai repris un hoodie.
╴ Merci, mon ange. »
Jisung toussota, la gêne se lisait sur ses joues.
« Par contre, les surnoms, ça reste entre nous, hein !
╴ T'as honte ?
╴ Non, mais c'est suspect.
╴ Dans quel sens ? »
Le jeune homme était réellement curieux. Il voulait pousser Jisung jusqu'au bout de ses réflexions, découvrir le fond de sa pensée, même s'il le savait d'ores et déjà. Mais l'entendre, c'était autre chose.
« Bah, on pourrait croire des trucs quoi.
╴ Des trucs ? Explique.
╴ Fais pas genre t'as pas compris.
╴ Non, j'ai pas compris.
╴ Minho, s'il te plaît, arrête ça. »
Tout à coup, le susnommé se sentit désolé, il avait mis Jisung mal à l'aise. L'avantage de leur connexion, c'est qu'ils comprenaient rapidement quand il était nécessaire de s'arrêter, quelles étaient les limites à ne pas franchir.
« Ok, ok, excuse-toi. Sungie, ça va ?
╴ Oui, mon lapin. » répliqua Jisung.
Minho arqua un sourcil.
« Et ça, c'est pas suspect ?
╴ Bah, non, tu ressembles vraiment à un lapin.
╴ Ok, mon écureuil.
╴ Hé !
╴ Donnant-donnant.
╴ D'accord, j'accepte ...
╴ C'était pas une menace, hein !
╴ Je sais, mon lapin. »
Le brun le frappa à l'épaule gentiment.
« Minho, tu es arrivé ? »
Les éclats de rire avait alerté madame Han. Elle souriait comme Minho ne l'avait jamais vue sourire, elle avait des yeux pétillants, plein de vie.
« Bonjour, comment allez-vous ?
╴ Ça va, et toi, alors ?
╴ Ça va, merci.
╴ C'était bien la France ? Je suis contente de te revoir, tu sais. Jisung était surexcité quand il t'a vu à cette soirée, il n'arrêtait pas de parler de toi.
╴ C'est vrai, ça ? P'tit écureuil ?
╴ Ouais, bon, maman ! »
Minho avait oublié de quel parent Jisung tenait ce côté enthousiaste même s'il savait quel membre de la famille portait le gêne du trouble. Enfin, avait porté, Minho avait vent de la tragédie familiale de la bouche de son ami. C'est qu'ils n'arrêtaient pas d'échanger dans le bus.
« Chérie ? Minho arrive à quelle heure ? Je sors les puddings, maintenant ?
╴ Ça reste au frigo jusqu'à la dernière minute.
╴ Oh, Minho, tu es là.
╴ Bonjour, monsieur Han.
╴ Je suis ravi de te revoir. Oh, mais vous ne l'avez pas débarrassé ? Qu'est-ce que tu nous as apporté de bon, mon petit Minho ?
╴ J'avais même pas vu que t'avais ça dans les mains ! » s'excusa Jisung.
Le brun lui assura que ce n'était pas grave. Il leur avait concocté une tourelle au bœuf qu'ils devraient manger ce soir.
« Tu restes pour le dîner ?
╴ Ah non, madame Han ! C'est juste que je suis plus à l'aise pour cuisiner du salé.
╴ Ça ne nous dérange pas, tu peux rester jusqu'à ce soir. » l'assura monsieur Han.
Minho insista, il devait rentrer avant l'heure du dîner.
« Merci beaucoup, mon grand ! Je vais tout de suite mettre ça au frais. Et comme tu l'as entendu, j'ai acheté du pudding ... Je voulais faire la surprise mais je ne t'ai pas entendu arriver. Vous voulez les manger maintenant ? »
Suite aux dires de son mari, madame Han tapa son poing dans son autre main.
« Jisung, trésor, si tu emmenais Minho au point de vue, demain ?
╴ Mais, maman, on est dimanche, demain ...
╴ Ah oui, mince.
╴ Quel point de vue ? » s'enquerra le brun.
Pendant les années où il résidait en France, le quartier avait changé mais la famille Lee n'avait guère trouvé le temps de l'explorer.
(n/a : la légende raconte que monsieur Han attend encore une réponse à sa question)
« Tu sais, la butte au-dessus que chez nous.
╴ La colline abandonnée ?
╴ Oui, voilà. Ils ont fait des travaux pour en faire un joli point de vue sur le quartier !
╴ On peut toujours y aller en journée ...
╴ Ah non, il faut y aller en soirée ! Avec le coucher de soleil, c'est magnifique ! » s'emporta la mère de famille, l'air rêveur.
La ressemblance entre madame Han et son fils donna à Minho l'envie de rire. C'était adorable, toutefois, il garda cette réflexion pour lui.
« Ça pose problème si tu dors ici un dimanche soir ?
╴ Je vais en discuter avec mes parents. Merci, madame Han.
╴ Je t'en prie.
╴ C'est vrai, ça fait longtemps que tu n'es pas resté à la maison pour dormir. Comme au bon vieux temps. » ajouta le père de famille, souriant.
Les deux amis s'échangèrent un regard, il s'en était passé du temps, pourtant c'était comme si leurs soirées pyjamas dataient d'hier. Leur complicité, leurs éclats de rire, c'était si loin et si proche à la fois.
Jisung consulta son aîné du regard avant d'acquiescer. C'était l'occasion, une soirée ensemble, rien que tous les deux.
Ils passèrent un bon moment à écouter Minho raconter des anecdotes sur la France, tout le monde avait bien ri. Evidemment, il ne fit part des difficultés rencontrées aux parents du blond, il ne voulait pas déballer la vie de sa mère comme ça. Jisung se tût, faisant attention à ne pas le mentionner par mégarde, il était tellement maladroit, alors il s'était vraiment concentré pour ne pas faire de boulette.
Ainsi, ils n'avaient pas vu le temps passer. C'était agréable de rire sans se soucier du lendemain, un moment de partage, ça n'avait même pas été gênant.
« Il est déjà quinze heures trente. Vous avez sûrement envie de vous retrouver tous les deux, allez donc dans la chambre de Ji' ! » leur proposa madame Han.
Son époux approuva ses dires en les encourageant à quitter la table.
De cette façon, les deux jeunes hommes se dirigèrent vers la chambre du plus jeune. Minho connaissait déjà le chemin, ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'il venait après tout. Le blond le poussa gentiment pour le mener le plus rapidement possible jusqu'à leur destination, euphorique. C'était une opportunité en or, une soirée avec une vue magnifique, avec Minho, son Minho. Décidément, il était déterminé à ne plus jamais le quitter.
La porte fermée, l'aîné éclata de rire. Il posa sa main sur la joue de Jisung, un doux sourire comme vissé sur ses lèvres.
« Bah, alors, tu m'as l'air bien impatient.
╴ Mh, tu veux jouer à la Play ? Sinon, j'ai une tonne de films à te montrer, et quelques albums aussi, ou un film d'animation, comme quand on était petits !
╴ Doucement, mon ange, on a le temps.
╴ Oui, pardon. »
Jisung baissa la tête en triturant le bas de son tee-shirt, légèrement gêné de s'emporter aussi facilement. Il avait gardé cette habitude, débiter ce qui lui passait par la tête comme s'il avait besoin de tout vider avant de prendre le dernier train. C'est juste que ça va tellement vite dans sa tête, parfois, ça l'essouffle, il a du mal à tenir sa propre cadence.
« Eh, joli cœur, dis pas ça ...
╴ Tu viens de m'appeler comment ?
╴ C'est sorti tout seul.
╴ Euh, c'est moi qui t'appelles mon cœur, d'abord ! »
Parfois, Jisung parlait encore comme un enfant, le brun s'en était rapidement rendu compte et ça l'amusait. Il avait grandi, seulement dans son cœur se jouait une véritable dualité, et ça plaisait à Minho, car il n'était pas qu'une seule couleur, son cadet était une palette complète. Il se promit de chérir ce côté de sa personnalité, et tout ce qui le compose. Le jeune homme brillait dans sa complexité, ça le rendait d'autant plus intéressant, mais ça pouvait également perturber, alors des adolescents s'étaient moqués de lui une fois. Ils n'avaient pas recommencé, et ne recommenceraient plus jamais.
« Si je suis devenu un monstre, c'est à cause d'eux ...
╴ Hein ? Quel monstre ?
╴ Là, ici, il y a un monstre qui se cache. » il avait dit ces mots en montrant son cœur, et le heurtait de son index plusieurs fois.
Délicatement, Minho lui prit le doigt et le porta à ses lèvres pour y poser un léger baiser. Puis, il enlaça sa main avec les siennes, la caressant de ses pouces.
« Sungie, on a tous un monstre, dans notre cœur.
╴ Non, je suis le pire ...
╴ Ce p'tit monstre, il prend peut-être trop de place. Tu peux le laisser parler, extérioriser à travers ... Je sais pas, tu écris toujours ?
╴ Ah, à ce propos ! »
Voilà, Jisung passait toujours rapidement à autre chose. Mais, Minho, lui, ne pouvait pas oublier les mots de son cadet. Il n'avait pas eu la fin de l'histoire ... Eux ? Il ne savait pas de quoi parlait son écureuil, et ça le minait.
« T'sais, avec Changbin et Chan, on parlait souvent ...
╴ Au collège ?
╴ Ah oui, t'étais pas ... Bref, on parlait et un jour, j'ai parlé à Chan de mes brouillons que je gribouillais en classe. C'était à ma première année de collège.
╴ C'est vrai, tu écris depuis que tu sais lire et écrire !
╴ Oui, mais t'étais le seul à me lire. Mais cette fois, j'ai décidé de les montrer à Chan et il était impressionné. Il m'a demandé si j'étais d'accord pour les montrer à Changbin. En fait, Chan, il s'intéresse beaucoup à la musique et Changbin il écrit aussi. »
Minho était surpris et ne manqua pas de le faire savoir au blond.
« Du coup, on a fini par faire des trucs qui ressemblaient un peu à des chansons, mais sans plus, c'était pas fou. Et avec le temps, on s'est améliorés. Bah, figure-toi qu'on a décidé de montrer un groupe !
╴ Sérieux ? Mais c'est génial, ça !
╴ T'as vu ! Par contre, on a pas encore de nom ...
╴ Les noms, on les trouve toujours par hasard, tu sais.
╴ C'est ce qu'a dit Chan, aussi. Et j'ai quelques bandes son, tu veux écouter ?
╴ Evidemment ! »
Dès les premières notes, Minho eût des frissons. Ils étaient bons, vraiment bons. Puis, le rap et le chant de Jisung était une pure merveille à ses oreilles, son cœur se mit à battre fort, très fort, d'ailleurs, il crût manquer d'air à retenir sa respiration.
Sur certains sons, le brun pouvait imaginer quelques mouvements, son corps et son esprit se mêlaient pour visualiser une sorte de chorégraphie.
Finalement, le silence s'installa dans la pièce, Jisung avait fait écouter à son ainé tout ce qu'il disposait et appréhendait un peu la réaction du brun. Pour autant, il savait qu'il avait apprécié au vue de son sourire et de ses yeux brillants alors qu'il était concentré sur la musique.
« Mais ! C'est incroyable !
╴ La dernière ... C'est-c'est moi qui ai écrit les paroles.
╴ Toutes les paroles ?
╴ Oui, je sais pas si c'est aussi bien que les autres, mais j'ai aimé écrire cette chanson. Elle me tient à cœur, vraiment. »
Il était un soupçon timide, parce qu'il avait l'impression de se dévoiler un peu plus. Il avait totalement confiance en ses capacités, mais il préférait s'assurer que Minho avait pris goût à ce qu'il avait laissé glisser sur le papier. Des mots, la musique les avait accueillis et leurs voix faisaient vivre ce qu'il avait au fond de lui.
« Ouah, mais t'es un génie !
╴ Tu le penses vraiment ?
╴ Bien-sûr ! »
Car l'avis de Minho était important, alors il voulait vraiment savoir ce qu'il en pensait, ça comptait pour lui, Minho étant Minho, il se perdait dans le doute chaque fois qu'il était question de lui.
« Alors, tu aimes ?
╴ C'est de la bombe ! Comment tu peux en douter ?
╴ Ton avis, c'est-non, en fait ... J'ai tout le temps besoin de m'assurer que tu aimes ce que je fais et ce que je suis. Minho, y a un truc que je comprends pas très bien, mais je crois que je vais bientôt savoir. On a été séparés et pourtant ... Et pourtant, c'est fort, c'est puissant ! T'sais, les montagnes russes, et aussi quand tu fais du canoë sur une rivière et que y a du courant à un moment ou que y a un dos d'âne. Mais un dos d'âne des rivières et ça fait Youp.
╴ Oui, je vois.
╴ Tu dois me trouver chelou ...
╴ Non, la comparaison était mignonne.
╴ Minho, j'ai peur que tu m'aimes pas. C'est ça, que-
╴ OK, je t'arrête tout de suite ! Jisung, je t'aime déjà !
╴ Tu, hein ? Mais-ah ? »
Cette fois, ce fût au tour de Minho, de se sentir bête. Ça lui avait échappé, c'était peut-être un peu tôt pour dire ça. Pourtant, il le pensait ... Mais il ne savait pas ce qui le prenait tout à coup.
Tous les deux, ils avaient peur de se faire des illusions, leurs chemins avaient pris des directions différentes, alors comment être certain de ses sentiments ? Au fond, n'avaient-ils pas, tout simplement, confondu le présent et le passé. Leurs retrouvailles étaient encore récentes, deux semaines, ce n'est rien, après sept ans loin de l'autre. De plus, ils avaient passé une période cruciale de leur vie chacun à l'autre bout de la planète.
Pourtant, c'était plus fort qu'eux, ils se laissaient porter par le courant et les sentiments parler à la place de la raison. Et Minho avait parlé un peu vite, sans mesurer l'ampleur de ses mots.
« Excuse-moi, c'est juste que tu seras toujours important à mes yeux.
╴ Qui est important, à tes yeux ? Le petit Jisung de neuf ans, ou le Jisung d'aujourd'hui ? » s'enquerra le cadet.
Il se détestait pour avoir posé la question, celle dont ils avaient pris soin de mettre de côté. Cette question, elle fait peur, elle leur fait peur.
Ils restèrent un long moment à se regarder dans le blanc des yeux, à se demander comment la discussion allait évoluer. Jisung jura qu'il avait tout gâché. De son côté, le brun ne voulait pas laisser planer le malaise qui risquait de les étouffer. Il se devait de répondre, et tous les deux savaient que sa réponse allait changer les choses, même si au fond, ils étaient sur la même longueur d'onde. Mais devaient-ils se l'avouer ? Ne faisaient-ils pas fausse route ? Ne fonçaient-ils pas tout droit dans le mur ? Si c'était le cas, alors tant pis.
Toutefois, le fil rouge était plus fort que la raison, il n'avait pas cédé sous le poids des années, il restait solide, le destin avait soufflé aux Trois Parque* de maintenir le lien, elles ne trancheront pas leur vie commune.
Minho souffla avant de laisser ces quelques mots s'échapper de ses lèvres.
« Le petit Jisung était si important à mes yeux, qu'il était tout pour moi. Alors laisse-moi découvrir le Jisung de maintenant, pour le chérir d'une façon nouvelle. C'est le Jisung d'aujourd'hui que je veux. »
Cupidon était fier de son travail. Et les dieux applaudirent la rencontre de deux âmes-sœurs, pour la deuxième fois. La naissance d'une fleur, un bourgeon vit la lumière du printemps, et les pétales purent s'ouvrir un à un.
*
Les Trois Parque :
Les Parques sont,
dans la mythologie romaine,
les divinités maîtresses
de la destinée humaine,
de la naissance à la mort.
Elles sont généralement
représentées comme des
fileuses mesurant la vie des
personnes et tranchant le destin.
(merci wiki cœur sur toi)
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