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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟓

𝕷𝖊𝖘 𝖎𝖒𝖆𝖌𝖊𝖘 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝖛𝖊𝖎𝖑𝖑𝖊 𝖘𝖊 𝖘𝖚𝖕𝖊𝖗𝖕𝖔𝖘𝖊𝖓𝖙 𝖆𝖚 𝖉𝖊́𝖙𝖆𝖎𝖑 𝖉𝖚 𝖜𝖆𝖌𝖔𝖓
𝕰𝖑𝖑𝖊𝖘 𝖋𝖑𝖔𝖙𝖙𝖊𝖓𝖙 𝖉𝖊𝖛𝖆𝖓𝖙 𝖒𝖊𝖘 𝖞𝖊𝖚𝖝 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊 𝖘𝖚𝖗 𝖑𝖆 𝖍𝖔𝖚𝖑𝖊


♪ ' ミ

Cette rupture fût violente des deux côtés, ça avait été si intense, digne d'une tragédie. Toutefois, on dit souvent que c'est plus difficile pour celui qui reste que pour celui qui part, et le blondinet pouvait en témoigner. Ici, tout lui rappelait son aîné, chaque coin de rue, la petite boulangerie en face de l'école, l'école elle-même était un gouffre de souvenirs innocents, beaux, mais ils se conjuguaient au passé. Tout était terminé, c'était comme si on le giflait sans cesse, sans répit, une douleur en pleine face sans espoir de revivre les moments qu'il chérissait plus que tout au monde.

Là était l'évidence, on l'avait abandonné, Jisung se le répétait en boucle. En effet, il avait une peur bleue de l'abandon, pensant qu'il ne méritait pas ce que la vie lui offrait et que tôt ou tard, on lui reprendrait. Minho avait été son repère, son seul espoir pendant si longtemps, il s'était tant attaché à lui qu'il se sentait dépérir. Alors que le brun se situait à l'autre bout de la planète, il se sentait seul. Il n'était pas assez bien pour mériter un trésor tel que Minho, la vie le prouvait en l'arrachant de ses mains, le brun était un cadeau du ciel qu'il avait pu effleurer du bout des doigts.

Il était tant peiné, et il s'était renfermé dans sa coquille pendant toute l'année. Chaewon et Changbin avait mis fin à leur amourette à a rentrée, la jeune fille jouait sa plus belle tragédie, mais face à la souffrance de Jisung, elle se ravisa. Elle avait mis de côté son petit chagrin d'amour pour se focaliser et soutenir pleinement son ami. Ça les avait rapprochés, elle veillait sur lui quand ses amis ne pouvaient le faire, elle s'assurait qu'il ne s'enferme pas dans son monde, au risque d'y rester.

Les parents du blondinet comprenaient sa peine, mais l'humeur de Jisung eut raison d'eux et les disputes reprirent de plus belles. C'est là que le jeune garçon releva la tête, sa peine s'était transformée en colère et il se donnait pour mission de briser en miette son entourage. Il voulait qu'ils souffrent autant que lui souffrait, parce que ce n'était pas juste s'il avait mal, les autres n'avaient pas le droit de sourire. Il était rentré dans un jeu malsain, il perdait la tête, tout simplement, et sa méchanceté lui apportait une jouissance incommensurable. Il en était devenu détestable, et à ce moment-là de sa vie, ça l'animait, il se sentait important, il avait le pouvoir de faire le mal.

A la moindre occasion, il se mettait en colère, il essayait de trouver les mots pour blesser, et ses parents étaient ses principaux souffres douleurs. Au point où ils avaient fini par divorcer, mais ce dernier point avait fait l'effet d'une claque à Jisung, il était allé trop loin. L'évènement fâcheux qu'il avait eu avec Hyunjin l'avait peut-être aussi aidé à remettre les pieds sur terre. Car, en effet, son ainé de quelques mois se situait à la deuxième place dans ses cibles favorites, l'entendre se vanter de sa vie et de ses réussites le mettait en rogne, son ami était la proie parfaite. Jisung pensait qu'il méritait ses foudres, et aussi surprenant que ça puisse paraître, les disputes entre les deux garçons avaient fait grandir Hyunjin. Il avait appris l'humilité et le sens de l'écoute. Finalement, ils s'étaient autant apporté l'un à l'autre même s'il avait dû passer par de violentes disputes avant d'en arriver là.

Le blond était en deuxième année de collège quand Jeongin était entré dans leurs vies. Son innocence et ses sourires apaisaient le groupe, c'était sûrement le seul à qui Jisung ne s'en était jamais pris. D'une façon ou d'une autre, il arrivait à calmer les colères de son ainé.

Un jour, les deux ennemis se bousculaient dans un énième conflit, mais cette fois, de nombreux collégiens étaient venus, attirés par les cris. Ils étaient tous là à les regarder sans rien faire, s'exclamant parfois quand le ton montait trop haut, les murmures courraient les lèvres. Ils se crachaient les pires insultes, faisant remonter à la surface des moments douloureux.

« T'es qu'une sale pourriture, Hwang !

- Et toi, tu crois que t'es mieux avec tes sauts d'humeur ? C'est les hormones qui te bousculent ? Regarde comment tu te ridiculises ...

- C'est toi qui te ridiculises avec tes manières ! On a pas besoin d'un snobe comme toi, t'as une vie merveilleuse, merci on a compris !

- Tu joues la victime, Han ? » pouffa Hyunjin, d'un air suffisant.

Quand ils utilisaient les noms de famille, c'est que le ton montait trop haut. Il fallait intervenir mais leurs amis ne se trouvaient pas dans les environs.

Ça avait quand-même rudement blessé le grand brun, il se demandait si les gens pensaient vraiment ça de lui. Cette remise en question lui avait fait perdre confiance en lui le temps de quelques secondes, car Jisung n'avait pas tout à fait tort. C'était sûrement ça le pire, le garçon aux joues rebondies trouvait toujours les mots qui fâchent, il touchait la corde sensible, il avait le don de trouver facilement là où ça faisait mal.

« Je préfère jouer la victime que d'être un sale rat, fils de riche et capricieux.

- Capricieux ? Et on en parle des tiens de-

- Tu fais honte à tout le monde, espèce de bourge condescendant.

- Pardon ? T'as dit quoi, là ? » s'emporta le grand brun.

C'en était assez pour Hyunjin, il en avait sa claque, il ne supportait plus ses mots blessants.

« Tu crois pas que c'est de ta faute si tes parents s'engueulent ?

- Et alors ? Qu'est-ce que ça peut te faire ? » répliqua le plus petit de taille, les yeux rouges de colère.

Celui-ci avait un drôle de sourire, les témoins en eurent froids dans le dos.

« C'est un psychopathe ... » murmuraient certains.

Cette fois, Hyunjin choisit de jouer la carte maîtresse. Il n'en pouvait plus, il avait envie de se venger de la méchanceté du jeune garçon. Oui, il savait comment le blesser à son tour, il avait bien le droit d'être blessant après tout ce que lui avait envoyé Jisung ces deux dernières années.

« Je suis reconnaissant que Minho ne soit pas là pour voir ce que t'es devenu. Un lâche, un pauvre gars qui fait pitié avec sa crise d'adolescence. Tu fais peine à voir, Han. »

C'est à ce moment précis que le jeune Jeongin fit son entrée. Il avait entendu les voix de ses amis, il avait poussé la foule de collégiens, affolé.

Dès lors que Hyunjin termina sa phrase, le blond vit rouge et se jeta littéralement sur lui, comme s'il avait perdu le contrôle de ton être. Ça avait fait peur à tout le monde, Jeongin le premier qui avait accouru pour intervenir avant qu'une catastrophe n'arrive.

« Arrêtez, stop !

- Te mêle pas de ça, Innie. » avait répondu froidement Hyunjin, il s'était presque laissé frapper par le blond.

Ça lui avait fait un mal de chien, alors immédiatement, il lui avait rendu le coup. Jeongin s'affolait à ne pas savoir quoi faire. Personne ne daignait bouger pour intervenir jusqu'à l'arrivée des surveillants qui avaient visiblement trouvé bon de se faire une pause-café tous ensemble. Les deux plus costauds avaient réussi à pousser les élèves et chacun attrapa un des deux bagarreurs par derrière le col. Les deux collégiens battaient des pieds dans le vide et intimant à ce qu'on les lâche, mais ça ne servait à rien, ils ne touchaient même plus le sol.

Le pauvre Jeongin soupira, il n'avait servi à rien. Au moins, les adultes avaient pu intervenir avant que l'un d'eux ne finisse à l'hôpital.

Ils avaient récolté une semaine d'exclusion, et quelques points de sutture, alors que Hyunjin faisait de son mieux pour expliquer que ce n'était pas lui qui avait commencé. Le proviseur lui répondit du tac au tac.

« Mais c'est toi qui a fini ...

- Mh, c'est vrai. » avait répliqué innocemment Hyunjin, ne se doutant pas que ça confirmait son implication dans la dispute des plus virulentes.

D'abord, le brun avait gonflé le torse, fier. Cependant, au visage du responsable de l'établissement, il comprit que c'était en quelque sorte un piège. Finalement, il était peut-être vraiment idiot.

« Faute avouée, faute avouée.

- C'est pas faute avouée à moitié pardonnée, monsieur ?

- Une semaine d'exclusion, et si tu continues à répondre, c'est le renvoi définitif qui t'attend mon grand. »

Hyunjin avala difficilement sa salive.

Evidemment, le proviseur ne pouvait pas prendre une telle décision pour un simple élan de fierté, c'était lui qui l'avait provoqué après tout. Mais c'était son petit plaisir, user de son autorité, bien que ce ne soit jamais méchant. C'était un bon proviseur, il avait pris soin d'écouter les deux partis avant de prendre une décision. Les professeurs des deux collégiens avaient été rassemblés, tous témoignaient du comportement impulsif de Jisung. Le responsable d'établissement les avait entendus et avait murement réfléchi. Le jeune garçon avait besoin d'aide, mais il ne savait jusqu'où il pouvait intervenir.

Quand la mère de Jisung apprit la nouvelle, elle accueillit son fils d'un regard déçu. Du reste, elle n'avait rien dit, et ça faisait mal.

Son père lui avait envoyé une gifle monumentale, c'était la première fois qu'il levait la main sur son enfant. Ça avait déclenché la troisième guerre mondiale dans l'appartement des Han. La mère de famille avait mis son mari à la porte, furieuse de son geste. Le pire dans cette histoire, c'est que Jisung avait souri, ça y est, il les avait brisés comme lui l'était depuis trois ans. Il ne se sentait plus seul, il avait l'impression que sa famille partageait enfin sa douleur.

Le lendemain, monsieur Han avait sonné à la porte de l'appartement pour demander pardon à son enfant, mais son épouse lui coupa l'herbe sous les pieds.

« J'en peux plus. Je veux qu'on divorce. »

Derrière sa mère Jisung entendit ces mots, et la panique s'empara de lui. Était-il allé trop loin ? Qu'est-ce qu'il se passait dans sa tête, au juste ?

Il fût pris d'une crise d'angoisse, si violente qu'elle s'apparentait à celles qu'il faisait dans son ancienne école, quand il était le bloc émissaire de ses harceleurs. Il s'effondra au sol, sa douleur était au plus haut point, il se sentait minable.

Monsieur et madame Han avait, effectivement, divorcé quelques semaines plus tard. Toutefois, lorsque Jisung entra en dernière année de collège, ses parents lui apprirent qu'ils allaient se remarier. Ils lui expliquèrent qu'ils avaient eu besoin d'une pause, mais aujourd'hui, ils se sentaient prêts. Et depuis, ils n'en finissaient plus de s'aimer comme à leurs premiers jours alors qu'ils n'étaient que des adolescents.

Enfin, ça s'était calmé pendant les vacances avant son entré au lycée. C'était surprenant à quel point la stabilité psychologique de Jisung avait un impact sur le couple Han.

Il avait décidé de raconter toutes ces péripéties à Minho, dans le bus jusqu'au lycée, et ça avait débordé sur la sonnerie qui annonçait le premier cours de la journée. Le brun l'écoutait attentivement, Jisung ne l'avait jamais formulé de la sorte, mais l'ainé se sentait un peu responsable. Evidemment, ce n'était pas le cas, il n'y était pour rien, mais savoir son petit Jisung souffrir de cette façon, ça lui brisait le cœur.

Il n'avait pas eu l'occasion de revoir le couple Han depuis son retour. Il partagea cette réflexion à son ami qui lui proposa de passer ce week-end chez lui. Minho en fut ravi et accepta immédiatement, il promit de cuisiner quelque chose pour le goûter en guise de remerciement.

« Te sens pas obligé ! Ils seront super contents de te voir, eux aussi !

- Non, vraiment ... Ça me ferait plaisir.

- Bon, d'accord.

- Toujours aussi facile à convaincre.

- C'est que tu as de bons arguments, mon cher Min' !

- Mon cher Min' ? C'est quoi, ça ?

- Tu veux que je t'appelle comment ? Mon lapin, peut-être ?

- Pourquoi un lapin ? » s'étonna Minho.

Jisung pouffa en posant brusquement son front sur l'épaule du brun. Il n'en fallut pas plus pour faire rougir ce dernier, à se demander depuis quand était-il aussi sensible aux mots de son cadet.

« Bah, alors ! Tu rougis, mon lapin ?

- Réponds à ma question.

- C'est que tu es autoritaire ... » plaisanta, à moitié, le blond.

Minho leva les yeux au ciel, puis reprit la parole.

« Et donc ?

- Ah, oui. On t'a jamais dit que t'avais des dents de lapin ?

- Hein ? Tu trouves ? »

Il se frotta inconsciemment les dents, suite à sa question.

« Mais c'est ce qui fait ton charme ...

- Ah, super le compliment.

- Oh, boude pas, p'tit cœur.

- P'tit cœur ?

- Hein ? Plaît-il ?

- Tu m'as appelé p'tit cœur ou j'ai rêvé ?

- T'as rêvé très fort.

- Et tu assumes même pas ...

- J'ai pas fait exprès. » se défendit Jisung, un peu embarrassé.

C'était réellement sorti tout seul, il avait été entièrement sincère là-dessus. Car, il était redevenu le blondinet au cœur bon et au sourire solaire. Il avait changé, il avait muri, mais la chaleur qu'il dégageait, Minho pouvait la sentir, et ça lui donnait des frissons.

« J'aime bien, p'tiit cœur, c'est mignon. » murmura-t-il, d'un souffle.

Ce fût au tour de Jisung d'avoir des frissons. La tête lui tournait, il avait chaud, pourtant, septembre avait rafraichi les températures brulantes d'août. Ses joues rebondies prirent une jolie couleur, et sans réfléchir, Minho embrassa l'une d'elle, les trouvant forte attrayante. Il avait eu tant envie d'y goûter, il n'avait pas réfléchi.

A la sensation des lèvres de son ainé sur sa peau, Jisung se figea immédiatement. Ça faisait beaucoup en quelques minutes, son cœur n'allait plus suivre la cadence.

« Excuse-moi, c'était un peu-

- Non ! Je veux dire ... ça m'a pas dérangé, au contraire. Enfin, je veux dire, c'est cool, hein, c'était bien. Dans le sens, big bro, tu vois.

- Big bro ? » s'étonna le brun.

Alors ça, il ne s'y était pas du tout attendu. Il ne sût empêcher un fou rire le secouer, hilare, tant c'était inattendu.

Toutefois, les rougeurs du blond parlaient pour lui, ça ne l'avait pas laissé indifférent. Il commença même à triturer son sweat avec ses doigts. Il se mit à gonfler ses joues, d'humeur boudeuse, maintenant. Il avait honte de sa maladresse, sous le coup de la panique, il s'était emmêlé les pinceaux et parlé de façon totalement aléatoire.

A la vue de la réaction de son cadet, Minho le trouva attendrissant. Il aimait profondément ce côté-là qui n'avait quitté son ami, malgré les années.

Alors oui, parfois Jisung s'emportait encore un peu, mais il n'avait rien à voir avec le collégien perdu qu'il avait été. Il était devenu plus généreux encore, d'une bonté sans égale, cette période lui avait appris à se défendre, mais l'excès de colère s'était nettement réduit. Et le retour de Minho agissait comme un calmant sur lui, il allait déjà mieux, mais alors l'avoir de nouveau à ses côtés, ça lui donnait une sensation de sécurité qui l'apaisait considérablement.

Et plus que tout, il aimait ces rapprochements. Chaque fois, son ventre le chatouillait, il avait l'impression de flotter sur un nuage. Il en voulait encore, aller plus loin dans leur petit jeu, qui n'en était pas un, ce qu'ils ressentaient étaient sérieux et aussi bien l'un que l'autre l'avait compris. C'était plaisant de savoir ses sentiments réciproques, d'avancer petit à petit pour caresser ce cocon, des moments de douceur, et d'amour sincère.

« Dis, Jisung ... Je peux t'appeler mon ange ? Ça te va bien.

- Tu trouves ?

- Oui, vraiment.

- Ok, mais à une condition !

- Je t'écoute. » répliqua Minho, intrigué.

Le plus jeune avait les yeux pétillants, le brun l'admirait sans retenu. Qu'est-ce qu'il était beau son ange ! Il replaça une mèche de ses cheveux blonds aux reflets roux pour mieux observer la lumière de ses iris, le sourire au bord des lèvres.

« Que je sois ton ange, et le seul.

- Avec plaisir, messire. »

Jisung était décidément adorable, ça en devenait dangereux pour son cœur qui s'emballa pour la énième fois. Ça devrait être interdit, cette bouille toute mignonne et ses yeux malicieux, mais surtout heureux.

Le plus jeune tendit son petit doigt et Minho y enroula le sien. Il fixa son regard dans celui de son aîné avant de lui demander cette requête.

« Promis ?

- Promis, mon ange. »

Et l'ange sourit.








































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(il est si précieux même
wp peut pas supporter)




































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(bon il disait ça car le
fichier est trop lourd)

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