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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟑𝟒


(♬) 𝕴𝖑 𝖛𝖎𝖊𝖓𝖙 𝖘𝖆𝖓𝖘 𝖖𝖚'𝖔𝖓 𝖘'𝖊𝖓 𝖉𝖔𝖚𝖙𝖊
𝕰𝖙 𝖘𝖆𝖓𝖘 𝖖𝖚'𝖔𝖓 𝖘'𝖊𝖓 𝖉𝖔𝖚𝖙𝖊 𝖎𝖑 𝖘'𝖊𝖓 𝖛𝖆 !
𝕴𝖑 𝖛𝖔𝖚𝖘 𝖕𝖗𝖊𝖓𝖉, 𝖛𝖔𝖚𝖘 𝖊𝖓𝖑𝖊̀𝖛𝖊,
𝕴𝖑 𝖋𝖆𝖎𝖙 𝖉𝖊 𝖛𝖔𝖚𝖘 𝖙𝖔𝖚𝖙 𝖈𝖊 𝖖𝖚'𝖎𝖑 𝖛𝖊𝖚𝖙 ! (♬)



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TW : maltraitance, homophobie
violence verbale & manipulation

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・Numéro vert ・
'SOS HOMOPHOBIE'

Ligne d'écoute anonyme
01 48 06 42 41


・Numéro vert ・
'SIGNALER UN ENFANT DISPARU OU MALTRAITE'

Disponible 24/24 et 7/7
119



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Au milieu des cris, la tornade de sentiments, Jisung avait le regard dans le vide. Il se remémorait les mots de sa maman, alors il n'avait plus peur.

Oui, car grand-père et grand-mère n'étaient que des « dégénérés » n'est-ce pas ? Alors ça ne devait pas l'atteindre. En revanche, il n'aimait pas voir sa mère dans tous ces états, comme une tempête suivant de forte chaleur. Elle avait tenu tant d'années, mais cette fois, c'était trop, elle ne laissera plus jamais personne dire du mal de son enfant. En effet, elle était folle de rage, contre les deux êtres qui avaient été les porteurs de sa vie, une vie pas très jolie.

De son côté, se sentant impuissant face au conflit familial, monsieur Han jeta un regard à son fils. Décidément, rien n'était comme son habitude, aujourd'hui. Le blondinet patientait sur sa chaise, le regard suspendu au vide, il observait la scène comme simple spectateur.

Son sang n'avait fait d'un tour et il se leva sans demander son reste. Il prit la main de son enfant en prenant soin de se montrer bienveillant, il l'avait tenu comme on tient un trésor, c'était son diamant. Témoin de l'amour qu'il portait à sa femme, Jisung c'était un bout de lui et celle qu'il chérissait tant, alors son existence était un peu magique.

Jisung se laissa amener par son père et ils prirent ensemble la direction de l'entrée. Sans un mot, monsieur Han sortit les chaussures et le manteau de son fils, car le froid hivernal brûlait chairs non couvertes. Il s'habilla à son tour, et ils prirent la porte, des sacs en main, le pas élancé comme si rien ni personne n'allait pouvoir les arrêter.

« Mon p'tit Ji' ? Trésor, je suis désolé ...

- Hein ? Pourquoi ?

- Je suis désolé que tu sois témoins de ce genre de chose ...

- Bah, c'est pas à toi d'être désolé, papa. »

Monsieur Han fronça les sourcils, encourageant son fils à poursuivre sa réflexion.

« C'est eux, qui devrait demander pardon.

- Tu veux dire ...

- Grand-père et grand-mère ... C'est à eux de demander pardon parce qu'ils sont méchants depuis que maman est petite. Et c'est à cause d'eux que tonton a disparu, je suis sûr.

- Tu sais ... La vie, ce n'est pas des gentils et des méchants.

- Bah, moi j'm'en fiche ! Ils sont pas gentils, et je les déteste. Ils ont pas le droit de faire pleurer maman, et toi aussi !

- Comment ?

- Mon petit papa ... Je t'ai déjà vu pleurer, quand ils disaient que j'étais un sale gosse et que je méritais des corrections. Je sais, j'ai compris ... Ils pensent que vous êtes nuls, mais eux ils sont méchants, tout au fond d'eux, y a que du noir !

- Jisung ...

- Papa, moi, je veux plus que vous ayez mal à cause d'eux. »

Un sourire s'était posé sur les lèvres du père de famille, il avait les larmes aux yeux face à ce petit bout de bonheur. Comment avait-il pu passer à côté de son garçon, il était la définition même d'une chaleur réconfortante, c'était un peu le soleil printanier après un hiver rude. Jisung, il fait du bien au cœur.

« Je t'aime tellement, mon fils.

- Maman ... Elle arrive, bientôt ?

- Ils ont des choses à se dire, je crois.

- Mais ils vont pas faire de mal à maman, hein ?

- Non, mon grand. Tu sais, ta maman est forte ! Quand elle était plus jeune, elle a pris des cours de self-défense.

- C'est vrai ? C'est trop fort, ça ! »

Les yeux pétillants de Jisung virent de la peine à son papa. Il souhaitait protéger son enfant de la terreur qu'avait vécu sa femme et lui. Un passé sombre, animé par la violence des mots, les attentes d'une société empestant l'hypocrisie, un monde qui tut la différence pour l'éliminer.

C'est vrai, cet univers de mensonges ... Il est beau, n'est-ce pas ? Les faux semblants régnaient en maître et ceux qui ne se pliaient pas aux attentes étaient traités comme des animaux.

Il priait dans son cœur pour que Jisung vive une belle vie ... Il se sentait coupable d'avoir transféré ses traumatismes dans son foyer, alors qu'il pouvait faire le choix de tout reprendre à zéro. On n'efface pas le passé, cependant il réside en l'avenir un champ sans limite de possibilité. Il n'allait pas reproduire les mêmes erreurs, car lui-aussi avait connu la violence, physique cette fois. Mais elle était moindre comparée à la cruauté des grands-parents maternels de Jisung, l'homme était un enfant qui n'obéissait qu'à ce qu'il pensait être juste. Alors, forcément, ça avait rapidement causé des problèmes à l'école, à la maison, dans le voisinage ... Il était le mauvais garçon qu'on retrouve dans les romans, un rebelle sur sa mobylette, une clope dans le bec.

Dès les premiers instants, ça avait été le coup de foudre entre les deux adolescents. Les parents de Jisung s'étaient rencontrés au lycée même si le père du blondinet ne s'y présentait guère souvent. Le martinet ne l'empêchait pas de fuir les heures de classe sans fin, l'ennui des cours dont il ne comprenait pas le sens, la conduite à tenir à l'école dont il ne comprenait pas les règles. Ce n'était pas fait pour lui, et pourtant aujourd'hui, il travaillait dans une des plus grandes entreprises de Corée du Sud. Comme quoi ... L'avenir nous réserve bien des surprises.

Les deux adolescents s'étaient tant aimés, mais lorsque les parents de la mère du blondinet avaient appris sa relation avec le mauvais garçon du lycée, ils avaient été furieux.

« Tu n'as jamais été à la hauteur de nos espérances de toute façon, mais nous ne pensions pas que tu tomberais si bas. Tu as dû passer trop de temps avec ton idiot de frère ...

- Grand-frère n'est pas un idiot !

- Non, il est pédé ... Mais c'est un peu la même chose finalement ...

- Grand-frère, il sait ce que c'est l'amour, lui au moins ! »

La mère de famille avait souri, ce sourire qui donnait la nausée à la jeune femme. Son estomac se noua, elle avait de nouveau peur.

« Qu'est-ce que tu sous-entends ? Ce n'est pas une trainée de ton genre qui va nous faire la morale ! Pourquoi diable ai-je donné naissance à des pourritures ... Rappelle-toi que tu ne vaux rien, inscris toi ça dans le crâne ! La vie de dépravé de ton frère t'as contaminé, j'aurais préféré ne jamais l'avoir mis au monde, celui-là. Regarde ce que tu es devenue ... Une trainée, voilà ce que tu es ! Tu te laisses influencer si facilement, ma pauvre petite ... Et te voilà avec ce voyou qui fait je ne sais quoi de ses journées. Tu dois bien t'amuser, pendant que tes parents se tuent à la tâche pour toi ! »

La jeune femme était pourtant douée à l'école et son histoire avec celui qui faisait battre son cœur un peu plus vite n'y avait rien changé. Elle était éperdument amoureuse, et il l'était tout autant, si ce n'est d'avantage. C'était deux beaux adolescents, tout le monde les jalousait plus ou moins, mais ils essuyaient les insultes à longueur de journée. Ça commençait au lycée et ça finissait à la maison.

Son frère l'avait protégé de ce monde terrifiant, il lui avait enseigné de belles valeurs. Avec lui, ça paraissait plus simple, la vie. Il lui contait mille et une histoires, plus merveilleuses les unes que les autres. Grâce à lui, elle avait appris à se montrer curieuse sur divers sujets, elle avait une bonne culture générale, un avenir prometteur en somme. Mais ce n'était jamais suffisant aux yeux de ses parents.

Quand il avait annoncé aimer les garçons, son frère avait été chassé de la maison. Un jour, il était revenu, et les parents s'étaient montrés plus cruels que jamais. Il acceptait de faire les pires tâches de la maison, et la jeune femme avait perdu tout contact avec lui. C'était comme si son frère était devenu muet, il n'était plus que le fantôme de lui-même.

Jusqu'au jour où il n'était jamais rentré à la maison. Quelques voisins s'étaient pointés à leur domicile, elle voyait des inconnus défiler dans son salon, cachées dans les escaliers de cette grande maison. Personne ne lui avait expliqué quoi que ce soit, et elle n'avait osé demander des précisions, car elle avait la trouille.

Finalement, elle avait pris son courage à deux mains et avait interrogé son petit-ami, qui deviendra son mari. Elle savait qu'il ne dira jamais de méchanceté à l'encontre de son frère, ils s'entendaient même très bien.

« Mon amour ...

- Oui, ma princesse ?

- Il est où, tu le sais toi ?

- Ton frère ?

- Oui, grand-frère ... Tu es au courant toi, pas vrai ?

- Mh, effectivement. »

Il l'embrassa tendrement sur le front, son sourire était amer. Il posa ses lèvres sur son nez, caressa de ses lèvres sa mâchoire, il était tant amoureux. Comment une fille aussi merveilleuse pouvait vivre une vie pareille ?

Puis, aussi ... Il se demandait parfois comment cette jolie fleur avait pu tomber amoureuse d'un mec comme lui ? Il l'avait enlacé tendrement, sa douce avait niché son visage dans sa nuque et soupira d'aise. Qu'est-ce qu'elle aimait son parfum, un mélange de fraise et de tabac. Ça avait le goût de l'impossible, ça chantait des contes invraisemblables, ça n'avait aucun sens, mais c'était si doux. Il la chérissait comme un joyau précieux, elle était sa vie, son tout, cette belle jeune femme aux traits fatigués, elle portait toute sa douleur sur son visage. Toutefois, elle n'en restait pas moins resplendissante.

« Ton grand-frère ... Tu sais, c'est un grand rêveur. Je crois qu'il a peint un monde plus beau et qu'il s'est envolé pour le rejoindre. Mais, t'inquiète pas princesse, il veillera toujours sur toi. Il se repose sur son nuage, et il attendra des décennies entières avant de te rencontre de nouveau. »

Elle avait versé quelques larmes, alors il l'avait enlacé un peu plus fort.

« Il t'attendra, alors ne te presse pas.

- Tu es là, toi ... Hein ?

- Je te lâcherai jamais, mon ange.

- Il était un peu fou, lui aussi ... Mais ce monde, il aime pas les fous.

- C'est créatif, un fou. Nous, on est tous un peu fous. Mais ils ne nous auront pas, on restera ensemble, et tu vois cette étoile ?

- Ouais, celle-là ?

- Je te lâcherai pas la main avant d'avoir réussi à te l'offrir.

- Mais c'est impossible de l'attraper ! Qu'est-ce que tu racontes ?

- C'est sûr que ça risque de prendre une éternité. »

Ils s'étaient embrassés doucement, leurs lèvres avaient caressé délicieusement celles de l'autre et ça les rendait un peu plus vivant d'aimer. C'était un peu eux contre le reste du monde, finalement.

Ensemble, ils se soutenaient dans chaque épreuve de la vie. Le jeune homme avait même eu son bac grâce à la patience de sa petite-amie. Il avait intégré une grande université, ils s'étaient mariés dès qu'ils avaient atteint la majorité. Puis, un petit être avait vu le jour ... Et puis, des éclats de verre avaient ruinés ce lien unique et des morceaux d'eux courraient à la rencontre d'autres. Ils voulaient s'unir de nouveau, mais le poids des grands-parents de Jisung n'avait cessé de les détruire chaque fois un peu plus.

Madame Han rêvait d'une autre vie et elle s'était mise à jalousie la famille Lee. Comme si la réponse à ses questions résidait dans le foyer de ces gens dont la vie ressemblait à un songe doux. Elle s'en voulait, et les rencontrer avait été une véritable libération, car ils étaient si différents de ce qu'elle avait imaginé.

C'est à cette rencontre que la roue avait tourné, leur vie avait pris un tout autre tournant. Pourtant, rien n'avait changé, le couple Han avait simplement ouvert les yeux. Ils avaient déjà tout pour être heureux. Ne manquait plus qu'à se débarrasser de les quelques relations toxiques qui ruinaient leur existence depuis le début. La rupture est parfois la seule solution pour se sentir libre, et la maman de Jisung avait décidé en ce jour de Noël de couper le lien oppressif dont elle n'avait su se séparer depuis toutes ces années.

Monsieur Han revînt à lui quand il entendit la voix de son adorable garçon.

« Maman, elle a appris à se défendre pourquoi ?

- Je crois que ... Tu sais, Jisung, des fois ... Les gens ils pensent d'une drôle de façon. Mais tu vois, ta maman, elle a appris à se défendre physiquement pour savoir se défendre avec les mots.

- Hein ? J'ai pas tout compris, papa ... »

L'homme souffla, bien entendu, tout cela échappait à Jisung.

Car sa tendre épouse n'affrontait pas seulement des mannequins ... Non, elle, elle se battait contre ses traumatismes d'enfant. Elle voyait la petite fille enfermée dans sa chambre se libérer de ses démons. Pendant les cours d'entraînement, elle redevenait cette petite fille terrifiée par les deux ombres dans le couloir prêts à détruire ses rêves d'une phrase. Elle apprenait à rendre les coups, à se défendre contre les mots crus qui auraient pu l'arracher à ce monde. Elle aurait pu goûter à celui qu'avait peint son frère, mais comme son mari lui avait dit ce jour-là ...

« Il t'attendra, alors ne te presse pas. »

Et en cet après-midi de Noël, elle sortit de sa prison en courant vers le véhicule où s'abritait son époux et son fils adorée en souriant. C'était sa plus belle rupture.

« Alors, on y va ?

- Oui, maman !

- Ça va, chérie ?

- Je me suis jamais sentie aussi bien !

- Allez, fonce papa ! J'ai pas ouvert tous mes cadeaux encore, je crois !

- C'est vrai ... »

Et toute la petite famille avait ri.



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Il y a trois ans une collègue m'a dit un jour « tu es capable alors fais le » je m'en souviendrai toute ma vie tant ça m'a marquée mais c'est la vérité.

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