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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟑𝟏


(♬) 𝕾'𝖎𝖑 𝖋𝖆𝖚𝖙 𝖆𝖑𝖑𝖊𝖗 𝖏𝖚𝖘𝖖𝖚'𝖆𝖚 𝖘𝖔𝖚𝖗𝖎𝖗𝖊
𝖖𝖚𝖊 𝖛𝖔𝖚𝖑𝖊𝖟-𝖛𝖔𝖚𝖘, 𝖔𝖓 𝖘𝖔𝖚𝖗𝖎𝖗𝖆,
𝖊𝖙 𝖉'𝖆𝖛𝖆𝖓𝖈𝖊, 𝖏𝖊 𝖕𝖚𝖎𝖘 𝖛𝖔𝖚𝖘 𝖑𝖊 𝖉𝖎𝖗𝖊,
𝖑𝖆 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖊𝖇𝖆𝖓𝖉𝖊 𝖕𝖆𝖘𝖘𝖊𝖗𝖆. (♬)



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TW : si vous êtes très empathique ce
chapitre très est chargé en émotions

Si vous ressentez le moindre désagrément
n'hésitez surtout pas à me le faire savoir en
commentaire pour que je vous résume tout

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✧ ☾ ✧

Le mois de novembre s'était tranquillement écoulé, et bientôt décembre pointa le bout de son nez. Les températures avaient drastiquement chuté et les doudounes étaient déjà de sortie, Minho n'aimait pas ça. En effet, le froid était synonyme du retour des crises d'asthmes fréquentes, il n'aimait pas sa maladie. Oui, il l'avait accepté depuis un moment mais c'était un handicap dont il se serait bien passé, comme tout handicap, finalement.

A cela s'ajoutait le comportement de Jisung qui posait question. Il était plus nerveux, à deux doigts de la crise de nerf, comme qu'il ne s'avait jamais été jusqu'à lors. En effet, ses amis n'avaient pas eu l'occasion de le voir se mettre dans des états pareils pour des choses qu'on jugerait insignifiantes. Mais le plus surprenant là-dedans résidait dans le fait que c'était souvent lui qui provoquait les conflits, si conflits il y avait.

Oui, car ses amis ne rentraient pas dans son « jeu » et le laissaient bouder dans son coin. D'ordinaire, quand il « boude » c'est signe de mal-être, il se réfugie dans la solitude alors que l'angoisse s'empare de lui. Désormais, il partait car il n'avait pas eu ce qu'il cherchait, le conflit ... Ils étaient dépassés par la situation mais avaient assez de maturité, malgré leur âge, pour comprendre que c'était une façon d'exprimer un sentiment.

Jisung n'avait jamais rien fait de mal à qui que ce soit. Alors, forcément, ils ne comprenaient, ça ne lui ressemblait pas. Il mettait de l'huile pour jeter une allumette et provoquer un feu démesurément grand. C'était un incendie qui le submergeait, ainsi les autres avait jugé bon de le laisser se calmer de son côté.

Le problème avec Jisung, et ils ne découvraient qu'à présent cette part de sa personnalité, c'est qu'il n'est jamais le premier à demander pardon. Il reste fâché jusqu'à ce que la personne impliquée aille le voir pour échanger avec lui. En général, ça suffisait à le faire redescendre même si avant, tous avaient opté pour laisser un laps de temps avant d'aller à sa rencontre. Et une fois que le ou la deuxième impliquée avait fait le premier pas, alors il admettait ses erreurs, enfin à moitié. Car il était borné le petit Jisung, mais ça ce n'était pas nouveau, en revanche. Ça les avait beaucoup amusés, mais maintenant la situation avait évolué, et pas de la meilleure des façons.

La petite troupe n'était pas seule concernée, au contraire, ils étaient ceux qui en pâtissaient le moins, sûrement car c'était plus difficile pour le blondinet de se fâcher contre eux. Ils étaient toujours attentionnés envers lui, parfois, on aurait cru que Jisung cherchait la bagarre mais elle ne prenait que rarement forme.

Néanmoins, ses camarades de classe avaient régulièrement affaire aux colères du blondinet. La maîtresse l'avait noté, elle se posait moult questions en espérant que ce ne soit qu'une mauvaise passe. Dans le cas contraire, elle agira en conséquent et confrontera directement son jeune élève. Car elle préférait commencer par discuter avec le concerné avant de passer par les parents de manière générale. Les parents étaient parfois la source du problème, alors les rencontrer en premier n'était pas la bonne méthode, selon elle.

Après des années d'exercice dans la profession, elle avait fini par sentir les choses.

Ici, ce qu'elle sentait ne provenait pas des parents, elle n'avait rien retenu de tel. Elle avait le sentiment que ça s'apparentait plus à l'appréhension d'un évènement, et elle savait très bien lequel. La question est : pourquoi ? Qu'est-ce que cela représente pour le jeune garçon ? Le mettre dans un état pareil n'était pas anodin, elle en était convaincue. Alors, elle laissa passer une semaine, puis deux, jusqu'à ce que le moment soit venu.

Nous étions déjà mi-décembre, le froid faisait grincer les dents, on se cachait derrière des immenses écharpes et un bonnet chaud, sans oublier des gants en accord avec le temps.

La pause méridienne prenait fin et les élèves étaient invités à rejoindre leurs classes respectives avant l'arrivée des maîtresses. Tout ce petit monde était assis à sa table, quand un camarade de la classe des deuxièmes années renversa, par mégarde, la trousse de Jisung. Sa voisine avait remarqué le changement de comportement du blondinet, puisqu'elle était assise à côté de lui tous les jours. Lorsqu'elle vit la scène, elle leva les yeux au ciel car elle savait d'avance que les choses allaient dégénérer. Et elle avait, malheureusement, raison.

Jisung releva le regard pour croiser celui de Jongho. Le jeune garçon n'était pas du genre bagarreur, tout simplement car ses yeux sombres effrayaient toute l'école. Enfin, à quelques exceptions près. Il n'avait aucune raison de s'en prendre au blondinet, oui car à l'arrivée de Jisung, quand ses camarades n'étaient pas très sympas avec lui, il n'avait jamais témoigné un quelconque mépris envers lui. Il était discret, Jongho, il ne voulait pas d'ennui, ça ne l'intéressait pas, il n'y trouvait aucune satisfaction.

Alors, Jisung n'avait aucune raison de prendre sa maladresse pour une provocation, surtout que son camarade avait incliné la tête pour montrer qu'il était désolé.

« Mais, tu l'as fait exprès !

━ Pas du tout, excuse-moi, Jisung.

━ Tu mens ! Ça se voit !

━ Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je t'ai dit que j'ai pas fait exprès. Lâche-moi, maintenant, la maîtresse va arriver.

━ Ça te fait rire d'être méchant avec moi ?

━ Jisung ... Tu me fatigues, sérieux.

━ Ah ouais, espèce de crétin ! »

Le jeune garçon avait reculé sur le coup de la surprise. Il n'aimait guère qu'on le traite de la sorte, comme tout le monde. Ça ne l'atteignait pas, cependant. Il se contenta de lever les yeux au ciel.

« C'est quoi son problème ? » dit-il plus pour lui-même.

En l'entendant, Jisung s'était levé si rapidement que sa chaise était tombée au sol. Ça avait fait un boucan monstre et tous les élèves s'étaient tus, certains avaient même sursauté.

« Répète ! T'as dit quoi ?

━ Jisung, tu me fatigues.

━ T'as dit quoi, quand t'allais partir ? »

Jongho était exaspéré par la situation, il n'avait vraiment pas envie de se confronter au blondinet. Surtout qu'il l'appréciait, enfin avant qu'il ne devienne « insupportable » pour reprendre ses mots.

Alors, il répéta simplement.

« J'ai dit : c'est quoi son problème ? Content ?

━ Tu me cherches ?

━ Nan mais, c'est toi qui dit ça ? Tu commences à très sérieusement m'énerver, Jisung, lâche-moi avant que je me fâche pour de vrai.

━ Bah vas-y ... Je t'en prie ... »

Sur son visage s'était dessiné un rictus provocateur.

« Bouffon. » avait lâché le blondinet, fier de son insulte.

Il l'avait entendu, une fois, dans un supermarché. Ça lui avait fait du bien, sur le moment, de dire quelque chose d'interdit, il frissonnait d'excitation. Il se dit qu'il allait enfin pouvoir se défouler sur quelqu'un.

Toutefois, ses espoirs ne durent pas bien longtemps car Seungmin prit les devants.

« Jisung, tu te calmes ! Viens avec moi, on va-

━ Lâche-moi, Seungmin ! Tu m'énerves, toi aussi !

━ Hein ? Qu'est-ce qui te prendre, Jisung ? »

C'en fût trop, Jongho en avait assez entendu. Maintenant, il était agacé pour de bon et en avait marre d'être poli avec le blondinet qui jouait les gros durs.

« Tu fais le malin alors que tu passes ton temps à pleurnicher sur Minho ?

━ Qu'est-ce que t'as dit, là ?

━ T'es qu'un froussard, Han Jisung. » avait enfin lâché Jongho, au bout du rouleau alors qu'il n'avait même pas fini de digérer la tarte de ce midi.

Jisung devînt blanc comme linge. Ses petits poings s'étaient serrés à lui en faire mal, mais ça n'avait pas d'importance, il ne ressentait même plus la douleur.

« Minho, j'ai même pas besoin de lui !

━ Hein ? T'es sûr de toi, gros bébé ?

━ Ça suffit ! »

Il s'était jeté sur le jeune garçon qui n'avait pas eu l'opportunité de se défendre. Toutefois, le coup de Jisung n'eût pas le temps de ne serait-ce le frôler.

En effet, Yeji avait tordu le poignet du blondinet pour ainsi l'arrêter.

Evidemment, ce fût le moment que choisit la maîtresse pour faire son entrée.

Elle analysa rapidement la salle de classe, dans un état quelque peu chaotique. Tout le monde avait l'air choqué, Hyunjin était debout, les bras ballants, Jongho les bras en l'air comme pour se protéger. Pendant ce temps, Yeji tenait fermement son ami qui avait les yeux rouges sous l'émotion, et Seungmin montrait des signes de panique. Mais lorsque les élèves notèrent sa présence, le monde semblait s'être arrêté, et elle mit du temps à accuser le choc.

« Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ? » avait-elle fini par demander, après plusieurs, longues, secondes.

Etonnement, personne ne daigna répondre à sa question.

Jongho avait fini par baisser les bras, mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Il ne voulait pas que Jisung se fasse gronder, d'ailleurs personne n'en avait envie. C'est pourquoi un silence étouffait la pièce et que l'institutrice ne reçut aucune explication.

Elle souffla.

Oui, elle savait d'avance que ses élèves allaient protéger Jisung. En effet, depuis l'incident de l'année passée, les camarades du blondinet s'étaient montrés très attentionnés envers lui. C'est ce que lui avait rapporté sa collègue, elle aussi étonnée par le renversement de la situation.

« OK, Yeji et Jongho ... Suivez-moi, et les autres vous ne bougez pas. Je vais appeler quelqu'un pour vous surveiller, en attendant. »

Et sur ces mots, elle disparut avec les deux élèves.

De son côté, Jisung était sonné. Soudain, il avait peur. En fait, il avait peur de lui, c'est sûrement la raison pour laquelle il s'enfuit par la fenêtre, la classe étant au rez-de-chaussée.

« Attends, Jisung ! » avait crié Hyunjin.

Il était parti à sa suite, Seungmin sur ses talons.

L'employé du secrétariat, ne connaissant pas bien les élèves n'avait donc pas relevé l'absence des trois enfants et les autres n'avaient rien dit. C'était décidément une journée assez spéciale, à ne plus rien y comprendre.

« Jisung, non tu sors pas ! » avait hurlé Hyunjin.

Heureusement, Seungmin courait étonnement très vite. Il n'eût donc aucun mal à rattraper le blondinet, même s'il courait également à toute allure. Le souci de Jisung, c'est qu'il avait beau être rapide, il n'avait aucune endurance et ne tenait pas plus de cinquante mètres.

Finalement, Seungmin tira sur son pull et le jeune garçon fût contraint de s'arrêter. Quand il comprit qu'il n'avait plus aucune échappatoire, il eût une réaction qui avait choqué ses deux amis. Hyunjin était arrivé à leur hauteur quand ça se produisit.

Jisung tomba au sol, il se mit en boule et poussa un cri strident. Les deux autres enfants durent se boucher les oreilles, mais Seungmin tînt bon et se pencha vers son ami. Cependant, celui-ci lui balança des coups de pieds bien plus puissants qu'il ne l'aurait senti capable.

Etant à ses côtés, il se recula rapidement pour ne pas recevoir davantage de coups et regarda à droit et à gauche, paniqué. C'était un jeune garçon intelligent, Seungmin, et il ne mit pas longtemps avant de comprendre.

« Il fait un crise ... » apprit-il à Hyunjin.

Le deuxième resta d'abord stoïque, avant de jurer un mot qu'il n'avait jamais employé jusqu'à aujourd'hui.

« Oh merde ... »

Il mit ses mains sur sa bouche, coupable, mais passa très vite à autre chose. La situation était critiquée et aucun des deux ne savaient quoi faire.

Jisung bougeait dans tous les sens, toujours couché sur le sol.

Quelques, très longues, minutes s'étaient écoulées avant que leur maîtresse n'arrive en courant.

« OK, reculez-vous.

━ Maîtresse, que-qu'est-ce qu'on fait ? » demanda Hyunjin, paniqué.

Il eût à peine le temps de finir sa phrase qu'un seau d'eau tiède se renversa sur Jisung. Le jeune garçon s'arrêta net, surpris.

C'était la directrice qui leur avait porté secours.

« Rien de plus efficace ! Ça marche à tous les coups. Bon, je vais chercher du change, maintenant. Tiens, la serviette.

━ Je te remercie, à tout de suite. » répondit la maîtresse des trois garçons.

Doucement, l'institutrice se mit au sol pour être à la hauteur de son élève. Elle s'avança prudemment, comme face à un animal sauvage blessé.

« Jisung, tu veux bien que je te donne cette serviette. C'est pour te sécher et te réchauffer, il fait très froid, aujourd'hui. »

Derrière, Seungmin et Hyunjin approuvèrent. Maintenant que la tempête s'était calmée, il grelottait tant ils étaient gelés sans manteaux, ni écharpe.

« Allez-y, les garçons. Et merci. » leur sourit la femme.

C'était un sourire sincère et confortable. Ils s'inclinèrent et firent demi-tour, remarquant que la fenêtre par laquelle ils étaient sortis était maintenant fermée.

Pendant ce temps, le blondinet n'avait pas bougé d'un pouce.

L'institutrice se rapprocha un peu plus, toujours prudente, néanmoins. Quand elle ne vît aucune réaction chez Jisung, elle se permit de mettre la serviette sur l'enfant grelottant, là étaient ses seules gestes. Elle était très inquiète mais contrôla ses tourments pour ne rien laisser paraître.

« Jisung, viens-là. Tout va bien, tu es en sécurité. Tu peux rester dans ta bulle, mais tu peux aussi lâcher prise, et je suis là. D'accord ? Tu veux bien venir, mh ?

━ Oui. »

Sa voix était si petite, c'était à peine si la femme l'entendit. Il avait l'air si fragile, ainsi au milieu de la grande cour de récréation. Elle avait envie de le protéger de tout le mal que ce monde possédait. Elle voulait protéger ce petit être si fragile et pourtant si courageux. En toute honnêteté, elle admirait Jisung. Car elle avait une petite idée de ce qu'il vivait, ce qu'il avait, seulement elle n'était pas médecin. La seule chose qu'elle pouvait faire, c'était prendre rendez-vous de toute urgence avec les parents et les orienter vers un spécialiste.

Ce n'était pas facile de vivre dans un monde qui rejetait les enfants comme lui. Et en plus, les choses n'iront pas en s'arrangeant quand il entrera dans le monde des adultes, ce sera même pire. Elle avait déjà eu des doutes plus tôt, mais aujourd'hui, elle en était convaincue.

La terre de ce monde était bien trop aride pour la jeune pousse qu'était Jisung. Elle se fit la promesse de l'accompagner autant qui lui sera permis.

Et elle savait qu'à l'avenir, quelqu'un d'autre pourra le soutenir. Oui, il en est déjà plus capable que n'importe qui, car ils étaient liés l'un à l'autre.

L'année passée, il avait été son élève, elle le connaissait par cœur. Et lui aussi avait besoin du soutient de Jisung pour comprendre ce monde étrange.

C'est vrai, les professionnels étaient les plus amènes pour accompagner le blondinet. Il fallait agir au plus vite, c'était certain. Au risque que les choses s'empirent, car il avait l'air d'aller mieux mais ce n'était que d'apparence, elle l'avait aisément compris.

Si elle avait juste, alors ce rendez-vous avec ce spécialiste allait bouleverser l'avenir de Jisung. Et puis, elle le savait entouré. Toute cette joyeuse bande d'amis, ils étaient maintenant là et tout ça jouait un rôle essentiel au développement de Jisung. Il avait besoin d'avoir des relations sociales dans lesquelles il se sentait en sécurité.

Toutefois, ce n'était pas tout. Car le blondinet avait trouvé un trésor, il est rare de le trouver si jeune, c'était un lien indestructible. L'institutrice connaissait ces choses-là car elle avait trouvé la sienne pendant l'adolescence, c'était un cadeau du ciel.

Le plus beau trésor de Jisung avait un prénom, et leur relation se résumait à un mot très précieux, bien plus précieux que l'univers.

Il s'appelait Lee Minho.

Et il était son âme-sœur.










































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(d'après vous de quoi
souffre petit Jisung ?)























































Je me suis beaucoup inspirée
de ma propre histoire pour le
personnage de notre Jisung


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