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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟐𝟕

(♬) 𝕴𝖑 𝖈𝖔𝖚𝖗𝖙,
𝖎𝖑 𝖕𝖊𝖗𝖉 𝖑𝖆 𝖙𝖊̂𝖙𝖊 𝖊𝖙 𝖛𝖔𝖎𝖑𝖆̀ 𝖘𝖔𝖓 𝖆𝖒𝖔𝖚𝖗. (♬)

✧ ☾ ✧

  Finalement, tous les invités étaient arrivés dans l'appartement des Han. Le lieu était animé par huit enfants, tous plus ou moins turbulents mais surtout remplis de joie. C'était joyeux, c'était festif, beaucoup de rire habitait l'espace, les voisins avaient été prévenus, pas de risques de ce côté-là. Les parents de Jisung avaient acheté des jeux pour l'occasion, personne ne s'ennuyait, on pouvait le deviner à leurs yeux étoilés.

« Soojin, Minho, montrez-nous votre danse ! » avait réclamé Changbin.

  Les deux amis s'étaient échangé un regard, et d'un accord commun, ils élurent le salon comme piste de danse improvisée. Les deux adultes étaient curieux, ils n'avaient jamais eu la chance de les voir danser. En effet, ils connaissaient Soojin des mots de leur fils mais ne l'avaient jamais rencontré. Quant à Minho, il n'avait jamais montré son talent dans cet appartement qu'il fréquentait pourtant régulièrement.

  Les deux danseurs s'étaient mis d'accord pour performer « Ballons » de TVXQ.

  C'était coloré, et ils savaient se mouvoir en rythme avec la musique. Ils formaient une bonne équipe, ensemble.

  A la fin, le public applaudit les artistes et tout le monde discuta au sujet de ces deux jeunes talents. Les adultes participaient à l'échange, émerveillés par les capacités du jeune garçon et de la jeune fille. C'était beau, deux enfants passionnés par un art, comme si les gestes rythmés étaient ancrés en eux.

« Vous êtes nés pour être danseurs ! » s'exclama Jisung, d'un entrain dont lui seul avait le secret.

  Instantanément, les autres approuvèrent du chef.

« Vous avez déjà songé à en faire votre métier ? » interrogea monsieur Han, réellement curieux.

  De son côté, madame Han n'était pas du genre à encourager les enfants à suivre des voies artistiques. Elle était de ceux qui privilégient la sécurité avant la passion, une passion doit rester un hobby, rien de plus.

« Bien-sûr, je vais même dans une école spécialisée en danse quand je serai au collège.

     𝄖  Mais non ! Sérieux, Soojin ?

     𝄖  Bien-sûr, Chan !

     𝄖  Ah, mais Chan tu seras au collège l'année prochaine ? » la question de madame Han resta en suspens dans l'air.

  La femme n'avait pas voulu faire mal, seulement le sujet n'avait jamais été encore abordé par les huit amis, et au fond, c'était douloureux pour tout le monde.

  Alors oui, Chan s'entendait très bien avec les gens de sa classe, mais ce n'était pas la même chose. La petite bande, ses sept amis, c'était sa famille, sa maison, ils avaient tous construit un lien si solide. Pourtant, la réalité sauta aux yeux à cet instant les huit amis, ils allaient être séparés, une fissure à laquelle personne ne voulait songer.

« Pardon, les enfants. N'en parlons plus ! » tenta-t-elle de se rattraper.

  Heureusement, l'horloge murale indiqua qu'il était l'heure du goûter. Alors leurs yeux reprirent de jolies couleurs, les sourires décorèrent de nouveau le visage des enfants.

  Monsieur Han avait lancé un regard à l'attention de son épouse qui semblait désolée de sa maladresse. Le malaise n'avait échappé à personne, les adultes ne se rendaient pas forcément compte de ce que signifiait cette étape, pourtant cruciale.

  La séparation.

« En plus, c'est moi qui ai fait le gâteau ! Enfin, avec ma maman ! Hein c'est vrai, maman ?

     𝄖  Oui, tu as bien mélangé la pâte.

     𝄖  Mais—

     𝄖  Je plaisante, la plupart de la farine était bien dans le contenant.

     𝄖  Et le reste ? » s'enquerra Chan.

  Monsieur Han gloussa.

« Par terre ... » soupira la femme.

  Sur le coup, elle n'avait pas vraiment été contente. Néanmoins, quand elle vit la tête de son fils, les yeux écarquillés et les paupières clignotant comme des feux de détresse, elle n'avait su retenir son rire. Il ressemblait, pour ainsi dire, à un poisson alors que sa bouche formait un rond étrangement parfait.

  Quand monsieur Han était rentré dans la pièce, alors que les deux cuisiniers n'avaient pas bougé d'un pouce, fixant la farine sur le sol, il avait éclaté de rire. Néanmoins, Jisung avait commencé à avoir les larmes aux yeux, désolé de sa maladresse persistante. Alors, très vite, ses parents l'avaient rassuré, et ils étaient passés à autre chose. C'était le week-end, c'était l'anniversaire de Jisung, rien ne devait gâcher la bonne humeur du foyer. Le couple Han l'avait espéré, en tout cas. Ils avaient bien compris l'enjeu de la fête.

  Le gâteau s'était avéré délicieux. Il n'en restait pas une miette, les plus gourmands en avaient même repris plusieurs fois.

   Finalement vînt le moment des cadeaux.

  Jisung était surpris que ses amis aient apporté quelques petits présents. Il avait eu les larmes aux yeux, pour ne pas changer, c'était trop d'honneur selon lui. Jamais personne, en dehors de sa famille, ne lui avait offert quoique ce soit. Des petites intentions, même si ce n'est rien d'extraordinaire, c'était toujours touchant, d'autant plus lorsque c'est la première fois. Oui, il était tout simplement ému.

  Le couple Han s'était donné du mal pour cacher les présents que leur glissaient les parents des invités. Toutefois, dans la mesure où Jisung était bien trop surexcité de recevoir ses amis, ça n'avait pas été si difficile.

  Quelques jouets, quelques souvenirs ...

  La mère et le père de Jisung avait convenu de lui offrir son cadeau ce soir, en famille. Du moins, c'est ce qu'ils lui disent.

  Car en réalité, une surprise attendait le blondinet, à la fin de cet après-midi heureux. Pour une fois, ils étaient fiers, mais l'idée n'était pas d'eux, alors au début, ils s'étaient sentis un peu mal. Mais finalement, peu importe, le plus important c'est le bonheur de leur enfant. Car la joie de ce petit bout d'homme, c'était leur plus beau cadeau, à eux.

« Joyeux anniversaire, Jisung ! » s'étaient exclamés tout ce petit monde.

  Quelques larmes, minuscules, s'étaient vilainement échappées des yeux du jeune garçon, mais il n'en avait cure. L'essentiel, il résidait dans son petit cœur, submergé de reconnaissance et d'amour pour son entourage.

  Et puis, cette fois-là, il ne s'était même pas senti bête de pleurer.









✧ ☾ ✧

  Les parents arrivaient au fur et à mesure, et comme le blondinet l'avait espéré, ceux de son ami le plus cher s'étaient présentés en dernier. Ça le peinait de les voir pénétrer dans l'appartement car ça signifiait que la fête était définitivement finie.

  Il les aime énormément, monsieur et madame Lee ... Mais cette fois, leur présence ne le remplissait pas de joie. Enfin, qui pouvait le lui reprocher ?

  Il eût envie de serrer Minho tout contre lui, dans l'espoir qu'il reste à ses côtés pour l'éternité, comme s'ils ne formaient qu'un. Toutefois, il n'en fit rien. A la place, il les salua poliment et les accueillit avec ce sourire, dont lui seul était le maître.

« Bon anniversaire, Jisungie ! » avaient-ils acclamé ensemble.

  A cela, la mère du brunet se mit à la hauteur de Jisung en ouvrant ses bras et le jeune garçon courut pour l'étreindre avec joie. Il n'était d'ordinaire pas friand des contacts physiques avec les adultes, mais il s'agissait là des parents de son ami le plus cher. Parfois, il avait le sentiment de faire partie de la famille, et c'était le cas.

  Finalement, les Han et les Lee composaient une même et unique famille, liés par l'amitié des deux enfants. Les quatre adultes s'appréciaient réellement, ils se voyaient parfois même lorsque les deux petits n'étaient pas là. C'était agréable, car le couple Han n'avait pas vraiment beaucoup d'amis. Ils s'étaient rencontrés dans des conditions difficiles, et ni l'in ni l'autre ne partageait de lien fort avec qui que ce soit.

  De leur côté, les parents Lee fréquentaient pas mal de monde, mais avec les Han, c'était différent. La relation spéciale entre Jisung et Minho rendait leurs affections plus précieuses, leur fils était leur tout. Non, rien n'était plus précieux que le bonheur de Minho, car le garçon était leur joyau le plus précieux. Il était unique, et c'était leur enfant. Mais même en dehors de ça, ils le trouvaient fantastique, très sincèrement.

  Ensuite, Jisung se dirigea vers le père de son ami et celui-ci lui offrit également une étreinte. Ça faisait sourire tout le monde, d'autant plus que l'homme n'était pas très démonstratif, quand il s'agissait de laisser parler son affection. C'était un homme droit et honnête au cœur pur, prêt à tout pour les autres, mais il était de nature réservé, malgré tout. Seulement, encore une fois, Jisung était spécial, il faisait partie de la famille, alors c'était différent.

« Comment s'est passé l'après-midi ? » s'enquerra monsieur Lee.

  Pendant ce temps, son épouse avait embrassé Minho. Dans la mesure où elle travaillait aujourd'hui, elle n'avait pas eu le temps de le saluer correctement. Son garçon sourit grandement et se faufila tout contre sa maman. Puis, il se retourna pour faire face à tout le monde.

« C'était trop chouette ! Pas vrai, Sungie ? »

  Les yeux du nommé se mirent à briller alors qu'un sourire immense s'imposa sur ses lèvres.

« Oh oui ! C'était magique ! Merci à tout le monde ... » dit-il, ému.

  Ainsi, ses joues s'empourprèrent, intimidé mais surtout heureux. Et c'était attendrissant, un Jisung heureux.

« Je vous en prie, entrez ! » invita madame Han.

  Les nouveaux venus se déchaussèrent et suivirent les hôtes jusqu'au salon. Il y avait encore des jouets partout, des dessins, des constructions en papier, et tant d'autres supports témoins d'un après-midi haut en couleur.

  Ils prirent tous le thé, discutant de choses et d'autres. Jusqu'à ce que finalement, monsieur Lee sorte de l'appartement pour aller chercher « quelque chose » ... Evidemment, tout ce petit monde était au courant, en dehors de Jisung.

  Ils patientèrent ainsi, puis la sonnerie retentit de nouveau. Le blondinet n'avait pas accordé beaucoup d'attention sur le sujet qui avait amené le père de son ami à se détacher pour enfin revenir. Il sirotait tranquillement son thé à la framboise et à la vanille, se souciant peu de ce qu'il se passait autour de lui. Il était sur son nuage, à se repasser en boucle les images de cet après-midi qu'il se disait être la meilleure de sa vie.

  Soudain, un immense cadeau se présenta devant lui. A côté, monsieur Lee lui sourit et l'incita à ouvrir en montrant le paquet du menton. Alors tous les regards étaient fixés sur le blondinet, si curieux qu'il ne l'avait même pas senti. Car Jisung n'aimait pas vraiment être le centre de l'attention, ça lui rappelait des souvenirs pas très sympas.

  Derrière le papier cadeau était cachée une grosse boîte en carton, et quand il n'eût plus rien pour le couvrir, sa mère avait déjà un couteau à la main pour ouvrir ce trésor.

  Jisung ne tenait plus en place, il trépignait d'impatience.

  Et c'est là qu'il la vît. Il en avait rêvé depuis qu'il avait vu une femme en jouer à la télévision, ça l'avait touché, il avait été immédiatement attiré par l'objet. Les sonorités, les doigts qui glissent, les accords, l'instrument en lui-même.

« Une guitare !? Purée, mais c'est géant ! » avait-il crié, les yeux effarés.

  Lui qui était toujours à courir à droite à gauche sans faire attention, il avait surpris ses parents en tenant la guitare avec toute la dextérité du monde. Les gestes, l'attention, ses yeux fixant l'instrument, sa gestuelle était si calme et délicate.

  Il la regardait comme on regarde son enfant, la caressant du bout des doigts. Il traçait des cercles imaginaires sur le bois, et le contact lui était agréable.

  Pour tout dire, il ne savait pas du tout en jouer, mais ce n'était qu'une question de temps. Il avait déjà montré à plusieurs reprises que sa patience et sa concentration étaient décuplées quand il portait de l'intérêt au sujet. Il pouvait passer des heures à écrire un texte, sans une faute d'orthographe, malgré son âge. La dextérité de ses mots soufflait son talent d'écriture et il avait sans cesse des mélodies qui lui trottaient en tête.

  Ainsi, la mère de Jisung était persuadée que la guitare était faîte pour lui. Elle avait le sentiment que la musique apaiserait la tornade qu'était le jeune garçon, elle le savait sensible.

  Un jour, dans le salon, elle avait entendu son fils chanter une chanson populaire. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'elle perçut la justesse de sa voix. C'était impressionnant. Son mari avait été musicien dans un groupe de rock quand ils étaient encore au lycée. Toutefois, la vie avait fait qu'il avait dû laisser de côté sa passion. Ce jour-là, alors que Jisung chantait, elle comprit qu'il tenait ça de son père, et elle avait un peu pleuré.

« On fait une photo ? » proposa monsieur Lee.

  Jisung semblait revenir sur Terre, suite aux mots de l'homme.

  Le brunet s'était décalé pour qu'il ne soit pas dans le cadre, mais son ami rouspéta, visiblement mécontent.

« Ah, non ! Je veux que tu sois sur la photo, moi !

     𝄖  Alors une photo où tu es que toi et une où tu es avec Minho ! » trancha le père de ce dernier.

  Les deux enfants approuvèrent du chef, et Jisung fit un immense sourire. Le plus vieux de deux ans l'observait avec tendresse, ça avait été si long que madame Han le nota. En fait, les parents de Minho avaient déjà surpris les regards que se lançaient les deux amis. Cependant, ceux du blondinet n'y avait jamais fait attention. Ça avait perturbé la femme et elle se promit de porter plus d'intérêt à la relation si belle des deux enfants.

  En effet, elle avait observé la finesse de ce regard, la couleur des yeux du brunet qui semblait avoir changé, le sourire discret qui peignait son visage. Et elle ne pût s'empêcher de faire le parallèle avec ce qu'elle avait ressenti envers son mari au lycée.

  Non, elle secoua la tête de gauche à droite, ils sont trop jeunes pour avoir ce genre de sentiment. Après tout, ils n'étaient que des enfants.

  Pourtant, elle se mit à sourire avec le cœur. Car elle était bien persuadée d'une chose ; s'ils avaient été plus grands, elle aurait parié qu'ils étaient amoureux.

  Oui, amoureux


https://youtu.be/cHlLPhnzB6M

















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(cette performance est
claiirement sous-coté)

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