𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟏𝟖
𝕸𝖔𝖗𝖈𝖊𝖆𝖚 𝖉'𝖊𝖓𝖘𝖊𝖒𝖇𝖑𝖊
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« 𝕼𝖚𝖆𝖓𝖙 𝖆𝖚 𝖉𝖔𝖚𝖆𝖓𝖎𝖊𝖗, 𝖈'𝖊𝖘𝖙 𝖓𝖔𝖙𝖗𝖊 𝖆𝖋𝖋𝖆𝖎𝖗𝖊 »
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Les joueurs et joueuses étaient allongés sur la pelouse, le souffle court. Le match était terminé, l'arbitre avait annoncé les résultats et les deux équipes s'étaient saluées. Cependant, quelques enfants étaient restés là le temps de retrouver une respiration raisonnable. Ils ne savaient pas pourquoi, mais ils étaient plus heureux que jamais, et Changbin avait commencé à pouffer.
Evidemment, son équipe avait perdu. Toutefois, leur score n'était pas non plus ridicule et ils avaient tant ri au cours du match que, finalement, ça n'avait pas d'importance.
« 5 — 3 »
Les attaques de Hyunjin et Changbin étaient spectaculaires, les tirs de Yeji étaient justes et elle ne manquait jamais de marquer. Néanmoins, la maladresse d'un certain blondinet leur avait donné du fil à retordre défaut, même s'il n'était pas le seul fautif. Ses multiples cascades et rebonds sur son fessier avait donné l'avantage à l'équipe adversaire, le ballon glissait et Wooyoung le réceptionnait avec habilité pour faire une passe à Soyeon. Ils étaient un binôme indétrônable, des partenaires hors-pair et à deux, personne ne pouvait les battre.
La Reine du match s'était redressée pour s'avancer vers le héros du jour. De sa petite bouille, on voyait l'air qui se glissait difficilement dans sa trachée. Sa poitrine se soulevait de façon anarchique et ses yeux brillaient, un mélange d'allégresse, d'euphorie mais avec un brin de déception. Ce cocktail lui donnait une drôle d'expression.
« 'Lut, Jiji !
- Hein ? »
Soyeon s'était allongée à ses côtés en pouffant.
« T'es un sacré personnage, toi.
- Ah, euh, o—oui ... Je suppose ?
- C'est miss Yeji qui t'appelle comme ça, non ?
- Que—hein ?
- Jiji, c'est Yeji qui t'appelle comme ça.
- Oui, je sais pas pourquoi ...
- Mh, c'est mignon. Comme toi, avec tes grosses joues. »
Elle s'était tournée pour lui pincer les « grosses joues » en question et elle éclata de rire face à sa grimace.
« Arrêt—euh !
- Elles viennent d'où tes joues ? »
(n/a : ouri eomma eomma-ga, eomma eomma-ga)
« Bah, j'sais pas. »
Soyeon pouffa une nouvelle fois.
« Je crois que je vais te laisser avant de me faire tuer.
- Hein ? Tuer ?
- Ton ami, il fait peur un peu. A croire qu'il est amoureux ... »
Elle avait dit ça sur un ton léger, juste pour le taquiner mais son sourire trahissait ses véritables pensées.
« Amoureux ? Qui ? Pourquoi ?
- Hé, Sungie. »
La jeune fille fût subjuguée par la beauté du nouveau venu. Des yeux de chat, un nez parfaitement droit, un sourire en coin et un regard brillant qui s'était posé sur la silhouette toujours allongée de Jisung. Le tableau était parfait, elle crût y lire une idylle colorée de sentiments d'une pureté méconnue. Elle pouvait sentir la puissance qui liait les deux garçons, alors elle se redressa en souriant, attendrie.
Finalement, le brunet daigna lui montrer un intérêt en s'adressant directement à elle, comme si la jeune fille était au second plan. Ça lui était égal, Soyeon, d'être spectatrice de la scène et elle ne s'indignait nullement d'être exclue de l'alchimie liant les deux autres.
« T'es qui, toi ? »
Elle ne s'offusquait pas plus du ton de Minho, parce qu'elle le connaissait, le garçon au regard félin, parce que depuis le début de la matinée, on ne parlait que de lui. Il avait fait fort impression auprès des élèves de l'école voisine et sa danse en avait émerveillé plus d'un.
« Jeon Soyeon. Et tu dois être Lee Minho, non ?
- Exact.
- Je vais pas le manger, me regarde pas comme ça. Bon, allez, je vous laisse les gars parce que mon équipe m'attend pour fêter notre victoire. »
Elle avait adressé un clin d'œil à Jisung, et en toute réponse celui-ci lui tira la langue. Alors, elle avait ri de son rire léger et franc. Seulement, avant de partir, elle claqua une bise sur la joue du blondinet et les joues du pauvre garçon prirent une jolie couleur.
« A bientôt, Jiji.
- Mais—
- Hé, Han Jisung ! »
Le sang du nommé ne fît qu'un tour.
En effet, si le ton et l'utilisation de son nom complet lui glaçait le sang, ce n'était pas directement en lien avec sa mère. En vérité, la femme avait ramassé les verres cassés sans le savoir, et elle n'avait fait qu'enfoncer la lame dans le cœur de son fils unique.
Madame Han, elle n'avait pas conscience que ses mots évoquaient en son petit garçon l'écho d'un souvenir cauchemardesque. Comme une mélodie qui tournait en boucle dans son esprit, comme le reflet d'une brûlure, une blessure à vif, un drame lancinant à en arracher des cris de désespoir.
D'un flash, il se perdit entre le monde réel et celui des songes pour traverser le temps et revenir plonger dans les méandres de ses souvenirs.
« Han Jisung ! »
C'était comme la sonnerie d'une alarme qui annonçait un bombardement. La sirène pour avertir le début d'une bataille vaine où seules les larmes caresseront ses blessures. Des blessures autant physiques que psychologiques.
« T'as déjà mangé des limaces ? »
Seulement au milieu de la cour trop grande pour lui, noyé dans les regards curieux et pervers, il plongeait en enfer pour la énième fois. Les adultes étaient occupés à raconter leur weekend, les rires des autres enfants en fond, Jisung partait à la dérive.
On appelle ça, la dissociation.
Il était là physiquement, mais son esprit errait dans les vagues d'une semi-amnésie. En fait, il était bloqué entre deux mondes, l'un plus beau que l'autre. Car c'était plus facile de se laisser aller vers un univers merveilleux pour oublier la réalité, il avait pris l'habitude de fuir pour se réfugier dans une bulle confortable. Parfois, il s'oubliait vraiment et reprenait conscience dans des circonstances affligeantes.
« Monsieur ! Regardez il a fait quoi, Jisung !
- Mais enfin, Jisung ! Pourquoi tu as essayé de manger ...
- Beurk ! »
L'effet de groupe, c'était un concept qui échappait à Jisung mais il ne cherchait plus à comprendre les vices de l'être humain. Il allait se contenter de sourire et de rire, il aura tout le temps de pleurer sous sa couette pendant la nuit.
De tous les témoins, aucun enfant n'avait jamais révélé la terrible torture que subissait Jisung au quotidien de peur d'être le prochain ou la prochaine.
Et puis, un jour, la mère du blondinet passa le portail du bâtiment scolaire dans une colère monstre. Son fils allait changer d'école, elle avait appris la réalité de la bouche des autres parents, ses yeux étaient injectés de sang. Elle avait appelé son mari, il ne tardera pas à la rejoindre dans le bureau du directeur.
« Comment ces gamins osent s'en prendre à mon enfant ? Qu'est-ce que vous foutez de vos journées ? Vous êtes une sacrée bande d'incapables ! »
Et c'est ce qu'il se passa. Le lendemain, Jisung avait passé sa journée au lit à pleurer. Ses parents étaient venus le voir à tour de rôle.
Ensuite, leurs entourages s'étaient permis de donner leurs avis. Chacun allait à ses petites remarques
g plus déplacées les unes que les autres. C'était toujours la faute des parents, la victime était le problème et les parents les responsables de sa divergence.
C'est de là qu'avait commencé la chute en enfer de la petite famille Han.
L'enfant n'avait pas mis les pieds dans une école pendant deux mois et les époux devenaient tous les jours un peu plus fous. C'était à cauchemar pour les trois occupants du petit appartement.
Finalement, ils s'étaient entretenus avec le directeur de l'école actuelle de Jisung. La directrice avait promis la sécurité physique et morale du blondinet et avait conté les valeurs de son établissement. La tolérance zéro au harcèlement, l'importance de l'ouverture d'esprit. Et c'est ainsi que le petit bout d'homme avait mené sa vie jusqu'à aujourd'hui.
Oui, aujourd'hui, il était dans sa petite bulle avec ses amis. C'était un endroit confortable, et cette fois, c'était réel. Il avait trouvé une stabilité émotionnelle aux côtés de la petite bande, mais surtout dans la chaleur des étreintes de Minho, et la douceur de Yeji. Il avait trouvé la paix auprès de Hyunjin, et l'admiration dans les yeux de Chan. Il avait enfin trouvé sa place, dans cette joyeuse bande animée par les personnalités extravagantes de Changbin et Dahyun, qui ne manquaient jamais d'amuser la galerie. Il s'était senti précieux dans les gentils mots que lui offraient Seungmin. Il avait rencontré la beauté de Soojin, une beauté intérieure comme extérieure.
Et en ce jour d'été, il avait croisé la route de la sublime Soyeon, une jeune fille d'un charisme rare et d'une bonté à toute épreuve. Sa franchise se mêlait parfaitement avec sa générosité et son rire sincère apportait de la joie au cœur encore sensible du blondinet.
Oui, il était heureux, il était aimé, il était à sa place pour la première fois.
Mais lorsque la voix d'un certain Yoo avait résonné dans ses oreilles, la bulle confortable dans laquelle il baignait jusqu'à lors éclata brutalement. Son cœur battait si vite qu'il pouvait le sentir dans ses tempes, une nausée et des vertiges s'emparèrent de lui, il était englouti dans la déréalisation.
« Alors, toujours aussi débile ? Et les limaces sont toujours à ton goût ?
- C'est lui l'idiot de ton ancienne école ? »
Jisung s'était tourné avec effroi vers la voix de Wooyoung.
Il sentait le regard brûlant de tous les enfants autour de lui, il tremblait tant qu'il tomba sur ses genoux alors qu'il s'était relevé pour saluer Minho plutôt.
« Qu'est-ce que tu racontes, Woo' ? »
Le ton de Soyeon, qui avait fait demi-tour, était froid.
Seulement Jisung était dans une déréalisation si profonde qu'il mélangeait tout. Le jeune garçon crut que la sécheresse de ses mots lui était adressée, comme si elle lui était adressée. Il était en plein délire.
« C'est quoi cette histoire de limaces ? »
En entendant la mélodieuse voix de Minho, il bascula sur son fessier en ramenant ses petits bras autour de ses jambes. Les larmes inondaient déjà ses joues rebondies, les premiers spasmes déchiraient déjà son doux visage.
En voyant son état, Yeji se précipita vers son petit protégé.
« Jiji, qu'est-ce qu'il se passe ? »
Seulement le surnommé « Jiji » était déjà parti loin, il ne l'entendait lui. Il voyait flou, il sentait à peine les mains de Yeji lui caresser le dos. Il avait perdu le contrôle de son corps et ses sens ne fonctionnaient plus correctement.
C'était à peine s'il distinguait les lèvres de la jeune fille s'animer pour lui adresser des paroles qu'il était incapable d'entendre. Alors, pris par les soubresauts, il plongeait sa tête dans le creux de ses bras pour s'éloigner un peu plus du chaos qui régnait dans sa tête. De là, il avait glissé dans un trou noir.
A des kilomètres du monde réel, il ne pouvait pas entendre les cris. Il était loin des rires de Yoo, son plus gros bourreau qui contait fièrement des histoires farfelues au sujet du blondinet.
Toutefois, un bruit sourd le ramena sur Terre.
Et la chute de Yoo explosa dans ses tympans.
Il voyait toujours un peu flou, cependant il distinguait la silhouette de Minho ruer de coups le corps de son bourreau. Alors enfin, les cris atteignirent ses oreilles, et il vit sa maîtresse et celui de son brunet essayer de séparer la boule de colère qu'était devenu son ami le plus précieux.
Il ne percevait pas tout à fait les hurlements qui sortaient de sa bouche, mais il voyait ses yeux noirs trancher la silhouette de Yoo. Il le voyait se débattre alors que les adultes affluaient autour d'eux, et c'était comme un manège qui tournait trop vite.
Finalement, il sentit quelqu'un le soulever.
Sa tête tournait encore et encore, il ne sentait plus ses membres mais derrière l'épaule de l'adulte qui l'avait porté dans ses bras, il vit Yeji courir derrière eux. Il s'accrocha à son regard comme pour porter son attention sur un être de douceur et ignorer le chaos qui s'éloignait peu à peu de lui.
Quelques mètres plus loin, dans le gymnase et à l'abri des regards, il sentit son fessier toucher le sol froid. Sa tête se posa contre le mur, et les larmes lui broyaient encore la vue, jusqu'à ce qu'elles disparaissent, séchées par les petits pouces de Yeji. Celle-ci s'était assise à côté de lui, et finalement, il sentit l'air entrer de nouveau dans ses poumons.
C'est uniquement à ce moment-là qu'il retrouva l'usage de ses sens.
« Jiji, mon petit ange ... »
Le « petit ange » en question cacha son visage dans le cou de son amie, suite à quoi elle l'entoura de ses bras pour le couvrir de sa chaleur. Il ne pleurait plus, mais son souffle éradiqué avait besoin de sa douce présence pour caler sa respiration sur celle, bien plus paisible, de son amie. Elle n'avait cessé ses caresses, Jisung pouvait enfin les sentir.
Quelques petites minutes plus tard, il tourna la tête, néanmoins toujours posée sur l'épaule de Yeji pour retrouver le monde et prendre connaissance de l'espace dans lequel il se trouvait. Et alors que sa vue était assez claire, il vit le visage de la maîtresse de Minho.
C'était cette femme emprise de bienveillance à l'égard des élèves. Elle dégageait une énergie sereine et emplie de bonté soutenue par une force, un équilibre rassurant.
Le regard qu'elle lui portait était clément, il n'y lisait aucun jugement, ni pitié, ni contrariété, seulement le soutien dont il avait besoin. Oui, il avait besoin d'un adulte stable sur lequel il pouvait compter, en dehors des parents de Minho car ce n'était pas de leur rôle de veiller sur lui.
« Je—je veux ma maman ... »
La voix suppliante de Jisung surpris son amie à ses côtés.
« Ta maîtresse est en train de l'appeler, Jisung. Ne t'inquiète plus, tout va bien, tu es en sécurité ici, d'accord ? »
Jisung, il avait envie d'y croire mais l'amertume et la détresse prenait encore trop de place dans son cœur. Son monde avait été sur le point de s'effondrer, il avait cru, l'espace d'un instant, embrasser encore une fois l'enfer. Il crut se noyer dans les abysses des tourments dont flottait les pires vies qu'il avait subi jusqu'à aujourd'hui. Finalement, son cauchemar avait pris fin seulement quelques mois plus tôt. C'était difficile de mettre ses traumatismes derrière soi aussi rapidement, il était encore sensible, une âme bancale marchant sur le fil tendue qu'était la vie.
L'institutrice avait gardé une juste distance, assez proche pour montrer sa présence et son soutien, assez éloignée pour ne pas empiéter sur son espace personnel. De son côté, Yeji avait commencé à le bercer gentiment en mélangeant ses doigts dans a chevelure blonde aux reflets roux du jeune garçon. Il se rendit compte qu'elle sentait bon, un mélange d'agrumes calmant ses nausées. Peu à peu, son rythme cardiaque ralentit en se calant sur la respiration de Yeji.
« Jisung, tu sais ... Nous sommes là, nous les enseignants. Alors n'aie pas peur, et puis tu as des amis en or. »
Elle s'était directement adressée à la jolie fille dont les oreilles rosissaient à la suite du compliment. Yeji, elle était si fière d'être l'amie du blondinet, elle l'aimait profondément, l'amitié qu'elle partageait avec le jeune garçon était incommensurable. Elle l'aimait plus que l'univers, elle voulait le garder à ses côtés et faire fleurir mille et un sourires sur son visage. Elle aimait la lumière que dégageait Jisung, elle tenait à lui.
« Jisung, sens-toi libre de nous partager tes craintes comme tes joies. Nous sommes là pour t'accompagner sous tous les aspects de la vie. Libre à toi de nous dire ce qu'il s'est passé, ça te fera peut-être du bien, mais ce n'est en aucun cas une obligation. Le plus important c'est que tu saches que la porte est toujours ouverte, que ce soit ta maîtresse ou moi, nous sommes là. Et puis, je connais bien le p'tit Minho et je sais à quel point votre relation est précieuse. Je t'avoue qu'on en parle parfois avec ta maîtresse, surtout que je serai ta maîtresse l'année prochaine. »
Malgré son air distant, encore chamboulé par les évènements, Jisung écoutait attentivement les mots de l'enseignante. Il prenait à cœur ses encouragements, il songea un instant à vider son sac, on lui offrait une aide dont il avait cruellement besoin. Du haut de ses six ans, il sentait déjà comme son cœur avait besoin d'être soigné. Au cours de ces quelques derniers mois, les deux institutrices lui avaient prouvé qu'il pouvait leur faire confiance. La sensibilité de Jisung ne trompait pas, cette fois, il était bel et bien en sécurité.
« Jisung, mon cœur !
- Maman ?
- Mon chéri, j'ai fait aussi vite que j'ai pu !
- Maman ... »
Le jeune garçon s'était levé d'un bond pour tomber dans les bras de celle qui lui avait donné la vie. Il avait laissé échapper de nouvelles larmes, plus légères, plus calmes mais qui témoignaient de son état chancelant.
Il avait besoin de sa maman, aujourd'hui tout particulièrement.
Madame Han avait besoin de son fils, aujourd'hui tout particulièrement.
Dans le cadre de la porte du gymnase, le père du blondinet s'appuyait en observant le tableau alors que de maigres larmes roulaient sur ses joues. Il souffrait de voir la peine de son enfant, la chair de sa chair, son tout.
Les bras croisés, il souriait.
Finalement, il avança vers les deux personnes qu'il aimait le plus au monde. Il les enlaça chaleureuse.
« Papa, tu m'as manqué. »
En effet, les étreints de son paternel étaient rares. Mais aujourd'hui, ils avaient tous les trois besoin de se retrouver.
« Pardonne-moi Jisung, je suis là maintenant. Ta mère et moi, on sera toujours de ton côté, quoi qu'il arrive. Tu es le plus courageux de tous les petits garçons. Je t'aime, mon garçon. »
(chapitre non corrigé)
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