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𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 𝟏𝟎


𝕮'𝖊𝖘𝖙 𝖇𝖊𝖆𝖚 𝖑𝖊𝖘 𝖈𝖍𝖆𝖒𝖕𝖘
𝕮'𝖊𝖘𝖙 𝖇𝖊𝖆𝖚 𝖑𝖊 𝖒𝖔𝖎𝖘 𝖉𝖊 𝖏𝖚𝖎𝖓
𝕮'𝖊́𝖙𝖆𝖎𝖙 𝖇𝖊𝖆𝖚 𝖍𝖎𝖊𝖗, 𝖈'𝖊́𝖙𝖆𝖎𝖙 𝖇𝖊𝖆𝖚 𝖈𝖊 𝖒𝖆𝖙𝖎𝖓



𝅘𝅥𝅮 ' ミ


La famille avait pris quelques jours pour visiter la capitale, et Paris c'était beau. Les Lee en prirent plein les yeux, la beauté de l'architecture, la lueur de la Scène dans laquelle se jette le reflet le soleil ou bien celui de la lune et de ses étoiles. Dans la grande ville, ils avaient tant à voir, une semaine, ce n'était pas assez, mais voilà, le propriétaire les attendait lundi sans faute. Alors ils durent se résoudre à dire au revoir à Paris et aller un peu plus vers le sud.

Le vieil homme les accueillit chaleureusement avec un verre de vin pour les deux adultes et un jus de raison pour le garçon.

« C'est comme du vin, mais pour les grands enfants comme toi ! » avait-il déclara à Minho dans un anglais approximatif.

Le jeune coréen n'avait pas compris un traitre mot, son anglais n'était pas si bon et celui du propriétaire de leur nouveau logement non plus, à vrai dire. Il avait un accent fort, droit, une phrase sans courbures, les sons ni brutes ni doux, c'était archaïque et maladroit mais le couple parvenait à le comprendre et inversement. La compréhension, c'est le plus important, alors malgré la barrière de la langue, ils réussissaient à communiquer de façon plutôt fluide. Les adultes nouvellement locataires aidaient beaucoup car ils avaient un anglais qui frôlait la perfection, ils s'acclimataient donc au niveau du vieil homme. C'était ainsi plus facile pour tout le monde et ils passèrent un bon après-midi à échanger avant que le propriétaire prit sa voiture pour rentrer dans son chez lui.

Jusqu'ici, tout était parfait. Si ce n'est Minho qui brouillait du noir, mais il était courageux, le garçon, alors il se concentrait pour ne pas revoir le sourire de Jisung effleurer son esprit, c'était mieux ainsi. La vérité faisait mal, mais elle serait plus facile à digérer en l'acceptant et essayer d'oublier pour s'ancrer dans le présent. Evidemment, il le faisait inconsciemment, mais le résultat était là.

Le mois de septembre arriva enfin, monsieur Lee avait déjà repris le travail, et son épouse commençait dans une semaine. Aujourd'hui, c'était la rentrée de Minho et elle avait mis un point d'honneur à l'y accompagner.

Leur logement se trouvait dans une ville relativement calme sans être dans la campagne, les français appellent cette zone « la grande couronne ». Tout était nouveau ici, la culture, le rythme, la langue, les mentalités, le regard des gens, ils étaient les étrangers et pourtant tout leur était étranger.

« Maman, je dois t'avouer un truc.

- Dis-moi, trésor.

- J'ai peur. » déclara sans une once d'hésitation le jeune garçon, et lâcha un soupir en observant la route.

Chez les Lee la parole avait toujours été respectée et au-delà de ça, elle était même précieuse car c'était ici la base de la communication. Minho n'avait aucun mal à exprimer ses émotions à ses parents car il se sentait en tout confiante. Cependant, le brun était un fin observateur et analyste, alors très rapidement, il avait compris qu'il ne pouvait pas donner sa confiance à n'importe qui. Du haut de ses six ans, il observait, analysait, puis agissait, le tout en quelques secondes. Ça lui donnait un air « cool » mais en fait, il tentait simplement de comprendre le mécanisme de ces gens étranges. Minho s'acclimatait facilement à son environnement grâce à ses réflexions précises et pourtant il était ouvert d'esprit. C'était un petit garçon fascinant. Il se sentait étranger des individus autour de lui, en dehors de ses parents, seulement il observait, analysait, agissait, et sa divergence passait inconnue.

En fait, Minho réfléchissait beaucoup, un peu trop peut-être alors son approche sur la vie surprenait. Toutefois, cette différence était acceptée et même appréciée.

Et c'était justement là le problème.

L'injustice.

Voilà la raison pour laquelle Minho s'était rapproché de Jisung.

Il avait d'abord été curieux. Observation.

Il avait discuté avec l'autre garçon et avait été surpris de ses réactions, toutefois, il appréciait sa vulnérabilité. Finalement tous les deux, ils se ressemblaient plus qu'on ne pourrait le croire. Analyse.

Tout au fond de lui, il avait senti une attraction envers Jisung, son cœur était si pur, il ne voulait plus le lâcher car il se sentait bien à ses côtés. Action.

Le lien s'était intensifié au fil du temps et son cœur battait fort, il ne comprenait pas, mais pour une fois, il n'avait pas envie de comprendre. Il aimait la sensation de son muscle cardiaque qui cognait dans sa poitrine. Ce n'était pas douloureux, au contraire, et ça c'était bizarre. Mais il n'avait pas envie de comprendre. Non, il voulait savourer la joie qu'il ressentait, car c'est simple, Jisung le rendait heureux, euphorique, et enfin, amoureux.

Le processus avait été long à analyser, mais ce n'était pas important, il aimait ce sentiment qui réchauffait ses sens, et puis c'est arrivé tout seul. Il n'eût guère besoin de se prendre la tête, c'était là, sous ses yeux, comme une évidence.

Minho était amoureux de Jisung. Et c'était clairement réciproque.

Alors l'euphorie grimpait. Il avait conservé le joli sentiment tout au fond de sa poitrine pour le garder et le rendre un peu plus éternel.

Son observation fine, Minho l'avait hérité de ses deux parents, alors forcément, le couple avait compris l'évolution de la relation entre ces deux-là, ils avaient suivi et compris le processus, eux, avec leur regard d'adulte. Ils avaient du recul, ils avaient pris de la hauteur, d'ici c'était évident et amusant. Oui, ils étaient amusés et attendris par la situation.

« Tu sais, chérie ...

- Mh ? Oui ?

- J'ai parlé du mot « âme-sœur » avec Jisung. Je ne sais plus comment on en est venus là mais c'est arrivé. »

Son épouse avait acquiescé.

« Jisung était curieux à ce propos ?

- Oui, il était admiratif.

- Ça ne m'étonne pas.

- Ah oui ?

- J'ai remarqué que Jisung était plus facilement concentré quand le sujet l'intéresse et d'autant plus quand ça le concerne.

- Il est unique en son genre ce p'tit gars, je l'aime bien.

- Et Minho aussi. » avait appuyé madame Lee.

Le couple avait ri.

Madame Lee avait repris la conversation alors que leur fils dormait déjà.

« D'une certaine façon, oui, on peut les voir comme des âmes-sœurs.

- Ils sont encore trop jeunes pour comprendre.

- Tu sais, chéri, les enfants comprennent plus de choses qu'on ne le croit mais ils le ressentent différemment.

- Et ils comprennent les choses avec leur point de vue d'enfant.

- Exactement. Alors, ils comprendront d'eux-mêmes si ce sont deux âmes-sœurs, nous, on a notre vision d'adulte mais ils le ressentent peut-être d'une autre façon.

- Ils sont adorables, quand-même. Minho a un sourire différent quand c'est pour Jisung, c'est vraiment attendrissant et ça me fait plaisir de le voir heureux.

- Minho est complètement gaga de Jisung tu veux dire ! » pouffa la mère de famille.

Madame Lee avait posé sa paume sur la joue de son époux et ce dernier laissa sa tête se reposer contre cette main sur laquelle il sentait une bague. Il sourit au contact, il se dit que tout le monde mérite de vivre ce qu'il ressentait à cet instant, un amour pur et sincère. Il ferma les yeux pour profiter de cet échange sans mot et pourtant on ne peut plus précieux.

Son épouse sourit à son tour et s'avança pour poser ses lèvres sur celle de l'homme à qui elle avait dit « oui » avec un sourire dans le cœur. Ils s'échangèrent un doux baiser alors que la main de la femme n'avait pas quitté la joue de son mari. Ils laissèrent leurs fronts se reposer sur celui de l'autre et le bonheur avait égayé leur visage.

« Tu sais que t'es sacrément séduisant ?

- Pour la plus belle femme au monde ? Toujours.

- Que dîtes-vous ? Vous allez me faire rougir, monsieur.

- Je n'en rougirais que plus encore, madame. »

Ils s'offrirent un nouveau baiser puis plantèrent leur regard dans celui de l'autre. Ils rirent doucement, amusés de cette petite comédie. Ils étaient de bien piètre acteurs.

« Mon adorable tsundere ...

- Tout pour toi, mon amour. »

Malgré les années, les papillons ne s'étaient jamais fatigués, ils voyageaient dans le corps de l'un comme de l'autre dans ces moments qu'ils partageaient à deux. Ce n'était pas grand-chose pour certains, cependant, pour eux, c'était précieux.

« Je t'aime.

- Tu m'ôtes les mots de la bouche.

- C'est si facile de parler avec toi, tu me rends bavard.

- Je te rends bavard, moi ?

- T'es magicienne. »

Madame Lee se retînt d'éclater franchement de rire pour ne pas réveiller le petit ange qui dormait à l'étage. Entourée de deux anges, comment ne pas se sentir au paradis ? C'était du travail, cette harmonie, surtout beaucoup d'apprentissage et de l'honnêteté. Ils étaient tous les deux altruistes, et avec quelques échanges, le cœur ouvert et sincère, leurs sentiments avaient fleuri en une jolie relation.

Le couple Lee était amoureux avant d'être parent, et surtout, ils étaient deux âmes-sœurs qui se complétaient à merveille. Pas après pas, une dance avait vu le jour, attentifs à l'autre et à eux-mêmes, ils étaient adroits, et ça les rendait d'autant plus beaux.

« Je t'aime. Moi aussi, je t'aime.

- Qui aurait cru que je deviendrais une guimauve ?

- Ça arrive même au meilleur. » plaisanta-t-elle en haussant les épaules.

Les années s'étaient écoulées et leur sérénité perdurait dans le temps. Cependant, une certaine nouvelle avait bousculé leur quotidien confortable. Madame Lee s'en voulait. C'était une opportunité en or, mais que choisir entre sa carrière et le cocon de la petite famille ? De toute façon, il était hors de question qu'elle parte sans eux. Mais devait-elle imposer ses rêves et ses choix à Minho ? Il était si jeune.

« Ça va le bouleverser ...

- Ecoute, chérie, déjà sache que moi je te suivrais même à l'autour bout du monde. Et pour Minho, il comprendra.

- Non, il comprendra pas ! C'est un enfant, il est heureux. Quelle mère détruit le bonheur de son enfant ? Minho, il a ses amis ici, il a ses habitudes, et ... il a Jisung ... Je peux pas lui faire ça. Je peux pas, tu comprends ?

- Evidemment, ça paraîtra égoïste vis-à-vis de Minho. Il déteste l'injustice, il trouvera cette situation injustice. »

La mère de famille avait pleuré ce soir-là, et son époux l'avait bercée dans ses bras parsemant son front de légers baisers. Ils regardaient tous les deux dans le vide, sans un mot, le simple contact physique de l'autre comme échange. Face à cette affaire, ils étaient deux, ils étaient ensemble. Mais l'idée d'être deux face à Minho, encore en voyage scolaire à la montagne, ça leur était insupportable.

« Je vais refuser. » avait conclu madame Lee après une heure de silence.

Ses yeux étaient rouges et fatigués.

« Si c'est ton choix, alors je le respecte. »

D'un coup, la femme secoua la tête vivement de gauche à droit.

« Non, c'est pas ce que je veux ! Mais c'est ce que je dois. Minho passe avant tout le reste, tant pis, c'est pas grave, je refuserai cette promotion. Quelques années plutôt j'aurais juré ma carrière et ma liberté avant tout, mais quand on devient mère ... Moi ... Je peux pas ... Je veux pas faire de mal à Minho ! Il mérite pas ça ! Je vais faire comme toutes ces femmes qui sacrifie leur carrière au profit de leur famille. Mais il est hors de question que je vous perde ! Je veux pas me séparer de vous, je veux pas vous blesser, je veux pas ... Moi ... Je veux pas ... »

Ainsi en allait la vie.

On chante les louanges de nos valeurs, l'indépendance, on jure ne pas suivre le chemin de nos prédécesseurs, on suit nos principes, nos vœux. Seulement, quand la réalité vous rattrape, alors vos idéaux ne valent plus rien et on se perd sur le chemin de nos parents, de nos grands-parents.

Monsieur Lee joint ses mains à celles de son épouse et lui déclara quelques mots qui changeront leur destin, à tous les trois.

« Mon amour, regarde-moi droit dans les yeux. Et dis-moi ce que tu choisis de faire. »

De nouvelles perles d'eau salée se formèrent aux coins des yeux de la femme et un sourire crispé déforma ses lèvres tremblantes. Elle voulût prendre une inspiration, mais l'air se bloqua et son cœur s'emballa.

« Je veux aller en France. »





Désolée si la tournure des phrases sont maladroites,
j'ai eu un imprévu j'ai pas pu me relire correctement.
J'espère, toutefois, que ça vous a plu.
On se retrouve au prochain chapitre
pour découvrir ce qui est arrivé à madame Lee.

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