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9. les remords mordent l'âme

La tempête se calmait, le vent semblait être moins fort et la pluie n'arrosait plus les vitres de la laverie comme avant. Les sombres nuages qui couvraient la ville étaient moins épais qu'auparavant et on pouvait déjà voir quelques éclaircis, de la lumière qui venait frapper le sol et teintant de reflets jaunâtres les flaques immenses qui noyaient le bitume.

En attendant ils avaient fait un Uno, ils s'étaient accordés quelques minutes où ils ne parlèrent pas de leur relation passée, où ils avaient simplement rigolé parce que Jeongin n'était pas capable de différencier les six des neufs. Peut-être que ce n'était pas idéal le Uno, pour garder deux personnes calmes, mais ils s'étaient bien amusés et finalement, cela les avait tous les deux détendus.

⠀⠀— Tu fais toujours de la guitare ?

Jeongin triait le paquet de cartes, et il ne s'attendait pas à cette question.

⠀⠀— De temps en temps, quand je peux.

⠀⠀— T'as pas de temps ?

⠀⠀— J'ai commencé à travailler dans un café pas loin d'ici d'ailleurs pour me faire un peu d'argent, donc quand je rentre le soir il est trop tard, pour les voisins.

Car Jeongin avait commencé la guitare électrique au début du lycée, et alors qu'il était devenu très doué au bout deux ou trois années seulement, sa rupture avec Hyunjin l'avait démotivé, quelques temps après. Il ne saurait l'expliquer, lui qui avait pris l'habitude de jouer des mélodies entraînantes et improvisées, de transporter Hyunjin dans un autre monde lorsqu'il jouait, sans lui les notes électriques étaient devenues fades et lui rappelaient qu'il jouait seul.

Mais ça, il ne l'avouerait pas à Hyunjin.

⠀⠀— C'est celui avec le truc vert devant ?

⠀⠀— Je sais pas si tu connais le nom mais c'est celui avec le néon blanc sur la vitre.

⠀⠀— Ah ouais je vois alors.

Un ange passa. Jeongin tapota le paquet pour tasser les cartes dépassant, retourna une carte au centre et commença à distribuer à une vitesse folle, comme il le faisait toujours, manquant ainsi de louper une carte, d'en mettre deux ou de renverser les autres. C'était marrant de le voir aller le plus rapidement possible, comme si une course s'imposait à lui.

Dans ce silence apaisant, Hyunjin regarda l'extérieur. Il voyait le temps gris se dégager, et se rappelait parfaitement le jour où leur château de cartes s'était effondré.











Depuis quelques semaines, le climat entre les deux amoureux n'était pas des plus doux. Ça n'allait pas très bien, ils étaient plus froids, plus distants, et souvent sur les nerfs. Ils se disputaient pour rien, et chacun s'en voulait terriblement, en se rendant compte que leur relation se fragilisait trop. Ils ne savaient pas quoi faire, Jeongin avait peur d'aborder le sujet, et Hyunjin se mentait en se disant que cela passerait sûrement d'ici quelques jours. C'était le mauvais moment pour les deux bonnes personnes, une période de merde qui venait flinguer leur nid d'amour.

Ils étaient chez Jeongin, ils avaient oublié comment leur engueulade avait commencé, parce que ce n'était pas ça le détail le plus important. C'était ce qu'ils s'étaient jetés comme insultes à la figure qui avaient importé. Une étincelle avait au final fait autant de ravage qu'un couloir miné de dynamites.

Hyunjin avait fait passé ses études avant Jeongin de nombreuses fois, et ne faisait même plus d'efforts pour leur relation. Puis, les allusions à son ex toxique était trop fréquentes, les comparaisons aussi. Il était un peu trop égoïste et blessant, un peu trop du genre à préférer la compagnie de nouvelles personnes, à privilégier ses relations amicales au détriment de la leur. Et ça, Jeongin ne le supportait plus. Jeongin se torturait l'esprit, ne s'ouvrait pas à Hyunjin. Il était renfermé sur lui-même, s'excluant de sa propre relation et remettant la faute sur Hyunjin, qui se tuait à faire des efforts. Surtout, il appréciait un peu trop souvent la consommation de drogue. Il n'était pas toxicomane, loin de là et heureusement, mais cette nocivité avait heurté Hyunjin.

Et pendant ce qui avait paru un siècle, au bout de cris et de larmes, de portes claquées et crise de nerfs, ils avaient modérés leurs propos. Du moins, la dispute s'était pacifiée.

⠀⠀— Mais tu te regardes ? Tu fais le moralisateur du monde mais tu grailles des cachets comme des bonbons dès que tu peux !

⠀⠀— En quoi ça te concerne ? Sérieux, j'suis un grand garçon ça me fait du bien de temps en temps, dis moi en quoi ça te pose un problème.

⠀⠀— La drogue ça t'aide pas Jeongin, ça te rend juste encore plus fucked up que tu l'es déjà.

Jeongin haussa les sourcils, Hyunjin avait su appuyer là où ça faisait mal.

⠀⠀— Je, suis fucked up ? Dès que je fais un truc qui te plait pas tu me reproches de ressembler à ton ex et c'est moi qui suis fucked up ?

Hyunjin ne savait pas trop quoi dire, car il avait raison. Peu de temps avant de sortir avec Jeongin, il était tombé sur un garçon tout à fait charmant, beau comme pas deux et au départ très attentionné. Peut-être que sa beauté avait rendu Hyunjin aveugle du reste, peut-être que son profil de copain parfait, souriant, drôle, toujours soucieux pour lui et très intelligent. Il était tombé sous son charme, en une semaine ils étaient en couple. Au départ tout se passait bien, enfin c'est ce que Hyunjin pensait, avant de se rendre compte que son copain le manipulait, l'isoler des autres pour se mettre en valeur, s'amuser à dire que Hyunjin n'était que son plan cul dans son dos, répandre des rumeurs sur lui ou encore lui voler quelques affaires pour les revendre ou pour en faire des cadeaux aux autres quelques personnes qu'il côtoyait à côté.

C'était une ordure, un déchet humain, et sans Felix il n'aurait jamais ouvert les yeux sur cette situation intenable. Il s'était rendu compte après l'avoir quitté — rupture qui avait bien valu à Hyunjin l'angoisse de sa vie, face à ce garçon en rage et l'insultant de tous les noms — qu'il avait perdu du poids, de l'argent, du temps et de son sourire. Jeongin l'avait relevé, il l'avait tellement aidé à passer au dessus de cet épisode de sa vie. Et pourtant il n'avait pu s'empêcher de les comparer, de se dire que cela pourrait recommencer, alors que Jeongin était le garçon le plus honnête et considérant qu'il n'avait jamais rencontré.

⠀⠀— Sans déconner, ricana amèrement Jeongin. T'es même pas capable de me considérer comme quelqu'un d'autre, t'es encore bloqué sur le plus gros connard de cette terre mais non... Non effectivement j'ai, un gros soucis.

Leurs oreilles bourdonnaient.

Même les entraînements qu'il avait eu avec ses parents ne suffisaient pas à Hyunjin pour tenir mentalement le coup à présent, pour supporter les disputes.

Ils soufflèrent, et après leurs hurlements, après leurs cris de colère, les échos de leurs voix s'atténuèrent, résonnant de moins en moins fort, et un silence lourd de sens les remplaça.

Le coeur de Jeongin battait, il avait terriblement chaud et se sentait presque suffoquer. Ses veines pulsaient dans ses tempes, tout allait à mille à l'heure. Qu'est-ce qu'il se passait, mais qu'est-ce qu'il se passait...

Ils étaient pathétiques, à se disputer ainsi. A avoir attendu si longtemps pour se dire des choses blessantes qui avaient toutes finalement, une part de vérité à affronter. Ils ressentaient beaucoup d'appréhension, de ce que l'autre allait dire, de ce que l'un ou l'autre n'empêcherait pas ses lèvres de cracher, de ces choses fausses qui, dans un moment où l'égo était blessé, résonnaient douloureusement dans les pensées.

C'était un cauchemar, dont ils ne pouvaient pas se réveiller.

⠀⠀— On fait pitié, on se croirait dans Marriage Story...

Hyunjin lança un regard agacé à Jeongin, comme si c'était le moment pour faire des références à ses films préférés.

Le pire, c'était bien qu'ils avaient pensé ce qu'ils avaient dit. Peut-être que leur colère s'était décuplée en même temps que la gravité de leurs reproches, mais en aucun cas l'un des deux n'aurait dépassé les limites de sa pensée. Enfin, c'étaient ce qu'ils pensaient, par manque d'objectivité.

⠀⠀— J'suis désolé, souffla Jeongin, son ton s'était adouci mais sa voix semblait faible. Je voulais pas être méchant.

⠀⠀— Pourtant tu l'as été, murmura Hyunjin.

⠀⠀— T'es sérieux là ?

⠀⠀— ... Pardon.

Il souffla d'agacement, et plaqua sa main contre son front brûlant. Il était épuisé de cette situation, tout ce qu'il voulait c'était en finir, c'était insoutenable. Que l'issue soit négative ou pire que négative, car il ne croyait en aucun cas que quelque chose de bien resterait de leur relation une fois que Hyunjin aurait franchi sa porte, il voulait que cela s'arrête.

⠀⠀— De toute façon on s'éloigne depuis quelques temps.

Hyunjin hochait la tête nerveusement. Non, il ne voulait pas entendre ça. Il ne voulait pas que Jeongin dise ces quelques mots destructeurs.

⠀⠀— J'veux dire, on arrête pas de s'engueuler en ce moment, je pense que toi aussi t'en as marre.

Il hésita avant de continuer sa phrase.

⠀⠀— Ça se voit que tu m'aimes plus.

⠀⠀— T'as pas le droit de dire ça, Hyunjin était brutalement intervenu. Il avait le droit de lui faire tous les reproches qu'il voulait mais lui reprocher de ne plus l'aimer, c'était impossible.

⠀⠀— Ose me dire le contraire ?

⠀⠀— Comment tu peux même, penser à ça alors tu sais très bien que je t'aime comme pas possible ? Sa voix faiblissait, il sentait une boule dans sa gorge, qui bloquait ses mots.

Jeongin se tut. Peut-être que c'était vrai, lui n'y croyait pas vraiment, il n'y croyait plus depuis quelques temps. Il ne savait pas, il n'était sûr de rien, tout semblait s'emmêler dans sa tête. Ses tempes chauffaient toujours de colère, ses yeux n'étaient pas tirés par son sourire, ses pommettes n'étaient pas roses et ses yeux chaleureux lançaient des lames de glace quand il les posait sur Hyunjin.

⠀⠀— C'est fini...

Ces mots avaient rebondi contre les tempes de Hyunjin, avaient incisé la peau de ses bras, lui avaient violemment compressé la gorge et avaient fini leur course comme une balle en plein milieu du front.

Sa plus grande peur venait de se réaliser.

C'était tout ce qu'il craignait. S'il y avait bien une chose à laquelle il tenait, c'était Jeongin. La personne qu'il aimait le plus au monde, pour un nombre de raisons incalculable. Il avait besoin de lui. Mais il ne voulait pas le perdre, principalement parce qu'il l'aimait, et c'était ça que Jeongin ne comprenait pas. Il se pensait dans ce moment-là, comme le simple soutien émotionnel de Hyunjin. Et peut-être que c'était vrai, mais s'il avait su à quel point cette rupture avait détruit Hyunjin, il aurait réalisé que Hyunjin aurait pu donner son âme pour lui, tant ses sentiments étaient irrationnels. Autant que cette phrase.

« C'est fini. »

Des mots jetés en l'air, comme si il lui disait que la bouteille de lait était vide. Comment osait-il rester de marbre après avoir prononcé ces mots tranchants.

⠀⠀— Pas vrai ?

⠀⠀— Peut-être, si tu le dis.

Et bizarrement, il ne pleura pas. Sa gorge était nouée, son ventre tout autant, mais aucune larme ne franchit la barrière de sa paupière inférieure. 

Ils ne réalisaient pas encore, pourtant un vide se ressentait déjà. Mais ils se retinrent de craquer, après ces heures de crise. Hyunjin décida silencieusement de partir, face à un Jeongin immobile, debout dans son salon. Quelques affaires étaient renversés, ils n'avaient même pas rangé leurs assiettes. Et il ne le jeta pas le moindre coup d'œil avant de fermer la porte d'entrée derrière lui. Ils ne s'embrassèrent pas, cela aurait sonné creux, cela aurait été hypocrite. Ça aurait été destructeur.

C'était donc ça, le vrai amour ?

Celui plus qu'imparfait, qui détruisait autant qu'il comblait, ou du moins dont les défauts prenaient le dessus trop facilement au fil du temps.

C'était leur premier vrai amour, du moins pour Jeongin, et pour Hyunjin, il le classa comme tel. La légende disait que le premier amour était celui qui faisait le plus mal, mais ils ne s'attendaient pas à ce qu'il soit aussi intense, à tous les niveaux. À peine dans la vingtaine et ils avaient l'impression d'avoir tout vécu en amour, et c'était proprement ridicule, mais ce n'était pas deux cœurs brisés qui allaient faire ce reproche.

Ils trouveraient mieux à l'avenir.

Non, c'était faux.

Hyunjin ne retrouverait jamais un garçon dont les yeux souriaient plus que ses lippes, dont les bras apportaient santé et réconfort. Il venait de laisser tomber la perle rare dans l'océan.

« Les grands mentent, jamais j'aimerai quelqu'un d'autre. C'est fou, mais c'est ta main que je tiendrai quand j'aurai des rides. Enfin, c'est ce que je veux. »

Jeongin le pensa si fort. Mais aucun de ses mots ne franchit la barre de ses lèvres. Au lieu de cela, il renifla avec discrétion et avala difficilement sa salive, les yeux brûlants et rougissant.

Et puis après la dispute ses souvenirs étaient flous. Hyunjin avait oublié ce qu'il s'était passé les trois jours suivants, il ne se rappelait même pas ce qu'il avait fait à la fin de leur dispute, sa mémoire s'était effacée volontairement, comme pour se protéger de lui-même.

Puis plus tard, ils... Non, en fait le plus tard importait peu. Car leur solitude fut tellement grande après, que chacun mena un quotidien fantomatique.











Ils étaient à nouveau éloignés, Jeongin était assis contre une machine, et Hyunjin était à sa droite, sur les chaises en plastique bleu électrique, ne voyant que son profil. Tous deux sentaient le départ imminent de Hyunjin, qui signerait la fin de leurs retrouvailles, et ils redoutaient ce qu'il adviendrait. La boucle était bouclée, ils revenaient au moment d'une séparation, pas aussi douloureuse mais tout aussi significative. Et peut-être aussi anéantissante, enfin c'était ce qu'ils craignaient.

Leur tempête devenait un calme cataclysme, tandis que la météo extérieure se calmait peu à peu. A croire que la colère des nuages se logeait dans leur cœur et que la pluie se préparait à engorgée leurs iris déjà brillantes. Une tension indescriptible régnait dans la pièce, c'était le jeu de celui qui franchirait le pas de la parole le premier. Hyunjin avait les mains moites, Jeongin avait la cuisse qui le démangeait.

Et Jeongin demanda fatidiquement, avec pourtant tant de simplicité :

⠀⠀— Dis moi... Pourquoi ?

Et puis, ces quelques mots furent une porte ouverte à trop de non dits, à tant d'émotions refoulées. Ils parlèrent de leurs sentiments, longtemps. Et les murs se bouchèrent les oreilles pour leur laisser l'intimité qu'ils n'avaient pas connu depuis des années.

C'était à coeur ouvert qu'ils s'exprimèrent, calmement, sur les mêmes reproches et un peu plus que la première fois. Ils avaient manqué d'objectivité, mais au bout de deux ans, cette discussion était comme l'ultime deuil de leur colère. Jeongin se trouvait dramatique, Hyunjin se sentait pathétique. Le temps n'était plus, la machine ne tournait plus, celle qui lui servait d'artère elle, semblait prête à exploser. Ils pleuraient, en faisaient abstraction, les larmes coulaient aussi silencieusement que la fine pluie dehors, qui disparaissait petit à petit.

Jeongin acheva leur discussion, sous le hochement de tête de Hyunjin. Et ce dernier rigola, malgré ses joues encore arrosées.

⠀⠀— Qu'est-ce qu'il y a ?

Un fin sourire, presque imprescriptible s'esquissa sur son visage. Son petit rire lui manquait.

⠀⠀— T'as encore tes fringues qui sèchent ça fait mille ans.

⠀⠀— Oui bon, il suivit son rire puis finalement, hocha la tête sur le côté. T'inquiètes pas pour moi.

Cela avait sonné comme un « Rentre chez toi, tu en as plus besoin que moi. ». Et effectivement, il enfila son manteau et attrapa ses affaires avec lenteur, avant de se tourner vers Jeongin. Ses yeux perlaient, et il souriait comme pour se retenir de craquer. Alors Hyunjin s'approcha et le prit dans ses bras sans un mot.

Ils se serrèrent l'un contre l'autre, appréciant leurs odeurs qui se mélangeait. Peut-être que les larmes de Hyunjin s'échouèrent dans la nuque de Jeongin, peut-être que Jeongin se mordit la lèvre pour retenir un geignement, et qu'une goutte de sang marqua le col de Hyunjin. Mais ce geste était un soulagement, une récompense. Ce dont ils avaient besoin depuis deux ans, comme depuis le début de ces quelques heures. Et finalement, ils se détachèrent.

Puis Hyunjin s'essuya le bout du nez, et se retourna pour marcher en direction de la porte, devant laquelle il s'arrêta au moment d'une éclaircie.

Il y avait quelque chose de féerique dans cette vision.

Hyunjin, tourné à demi vers lui, les reflets vert pâle et bleu du néon de la laverie qui luisaient contre les pâles carreaux, et venaient faire briller ses larmes. Ses cheveux foncés, légèrement décoiffés, encadrant son visage fin et paraissant cristallin, ses lèvres blanchies par le froid et ses légers tressauts causés par ses pleurs. Puis les gouttes suspendues à la grande vitre, le rayon de soleil qui avait transpercé la masse nuageuse à l'extérieur, pour s'écraser sur son visage éthéré, cette lumière presque divine qui lui rappelait que Hyunjin était un rêve éveillé. Lui qui n'était pas religieux n'avait jamais prié aussi fort pour ne jamais oublier ce moment.

Il posa sa main délicate sur la poignée rectangulaire et l'ouvrit avec réticence, le froid s'engouffra dans la laverie d'un seul coup, et s'infiltra vicieusement dans le coeur de Jeongin. Hyunjin ne bougea pas, et après avoir inspiré fortement, il demanda :

⠀⠀— Tu penses qu'on se reverra ?

Cette question avait résonné bizarrement dans la tête de Jeongin. Car c'était la question qu'ils se posaient depuis le début. S'ils se reverraient. Car c'était comme si la réponse était évidente pour Hyunjin, et qu'il n'attendait qu'une affirmation de sa part. Un court silence plana et lui serra la gorge.

⠀⠀— Honnêtement, je sais pas...

Hyunjin détourna le regard.

⠀⠀— Ça dépendra de nous, ajouta le plus jeune alors que sa voix faiblissait.

⠀⠀— Ça dépendra de toi alors.

⠀⠀— Hein ? Qu'est-ce que...

⠀⠀— Parce que moi je sais que j'aurai envie de te revoir.

Et Hyunjin disparut de son champ de vision, sans même lui laisser le temps de répondre, laissant la porte se refermer lentement. Alors Jeongin resta seul dans la laverie, soudainement bien plus morose et à l'espace vide angoissant, avec pour seul bruit sourd la machine qui séchait et la mécanique de son coeur qui craquait de douleur. Tandis qu'un autre s'éloignait les sentiments en miettes et les yeux rougis.

















bonsoir, ne me butez pas svp je vous aime 😗😗
jsp écrire de manière à tirer les larmes, même si j'étais à rien  de cry
consistant comme chap, ça a pris du temps à écrire mais ça valait la peine
ce chap m'a fait penser à bécane de lomepal btw
(édit : on n'écoute PAS les hommes crasseux hein)
j'espère que vous avez aimé !!🤘

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