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Chapitre 10 - Les ailes de la liberté

ılı.lıllılıı.ıllı
ɴᴏᴡ ᴘʟᴀʏɪɴɢ
[Satorl Marsh night]
1:13 ━━━━◉─────── 3:43
◃◃ IX▹▹
ᴠᴏʟᴜᴍᴇ : ▁▂▃▄▅▆ 100%

(La musique est magnifique)

»»----- e n j o y -----««

Quel est ce manque ? Ou plutôt quel est ce gouffre qui me transperce la poitrine et qui semble s'étendre jusqu'au plus profond de mon être ? J'essaye de le remplir tant bien que mal mais je n'y arrive pas, je n'y arrive plus.
Mon bras plonge à l'intérieur, allant de plus en plus loin essayant d'en atteindre le bout pour l'écraser entre mes doigts.

-(t/p)

Hier soir, elle avait fait le pari fou de tenter de marchander avec le diable. (T/p) avait perdu le peu de dignité qu'il pouvait lui rester en échange de ce qui lui importait le plus : cette fichue liberté.

Comme presque tous les matins de sa vie, la (c/c) se leva et s'étira en bâillant tout en pensant au soir dernier.
Cela n'avait pas été plus loin que de simples gâteries. Elle voyait bien qu'il avait envie de plus, mais heureusement pour elle, il eut visiblement la clémence de l'épargner de cette torture supplémentaire.

Comment la voyait-il à présent ? Une vendue, une soumise ou juste une comme une pute. C'est bien ce qu'elle pensait être au final quand elle repensait à tout ce qui s'était passé. Mais elle ne regrettait pas.

Grâce à tous ces sacrifices, la jeune femme allait enfin pouvoir s'enfuir d'ici. Karin pourra l'aider, elle en était certaine. Il était temps de quitter cette sombre vie pour repartir sur de nouvelles bases.

La kunoichi se débarbouilla le visage et partit dans la cuisine à la recherche du petit déjeuner. Un certain Sasuke arriva d'un pas las dans la pièce pour manger son repas habituel du matin qu'elle lui apportait.

Quand ils eurent fini, la (c/c) s'empressa de lui demander pour leur accord.

-Quand est-ce que je...je pourrais revoir Karin ?

-Pourquoi voudrais-tu la voir ?, demanda-t-il.

-Eh bien, tu te souviens de ce que nous avons conclu hier soir ?...

Il le faisait exprès ou quoi ?

-Ah oui, je me souviens, c'est pour ça que tu avais fait tout ça. Mais finalement, j'ai changé d'avis. Cela ne me convient plus finalement, conclut-il en se levant de table.

(T/p) fit de même de façon un peu plus agitée.

-Attends, tu te fiches de moi ?

Il arbora un sourire narquois qui la faisait bouillir intérieurement.

-Eh bien, ne fais pas cette tête. Réessaye, peut-être que je changerais d'avis, qui sais, dit-il d'un air fier.

Elle crut que son coeur allait sortir de sa poitrine en entendant cela. Mais avec cet énième couteau planté au fond d'elle, elle n'avait plus la force de se relever. La jeune femme aurait aimé lui cracher toutes les insultes possibles et inimaginables au visage, lui attraper le bras et l'égorger tout de suite.
Son esprit était juste trop fatigué pour tout ça.

Elle c'était fait une raison, il se jouera d'elle autant de temps qu'il le faudra pour le satisfaire. Cela ne servait à rien d'essayer de faire quoi ce soit avec lui, le garçon ne pouvait être raisonné par (t/p) même avec toute sa volonté.

Ce fut le début d'une longue et douloureuse descente pour la jeune fille qui avait perdu le peu d'espoir qui lui restait au plus profond de son être, elle avait puisé toutes ses ressources.
La (c/c) n'avait plus d'objectif, de but à atteindre. Que faire à présent ?
Rien, attendre, toujours et encore qu'une quelconque lueur ravive quelque chose en elle.

Dans les jours qui suivirent, Sasuke remarqua que le comportement de la jeune femme avait quelque peu changé. Cela lui arrivait maintenant de rater fréquemment un repas voire deux dans la journée sans que cela ne la dérange. Il n'entendait presque plus sa voix, elle se faisait toute petite et adressait la parole au noiraud seulement quand il lui posait des questions ou quand elle devait le prévenir de quelque chose. C'était à ce demander si elle savait encore dire bonjour.

Quand il avait besoin de la voire, elle se trouvait toujours dans sa chambre, assiégée à son bureau, à écrire on ne sait quoi dans un carnet. Cela l'intriguait de savoir ce qu'elle écrivait à l'intérieur pour que cela lui prenne autant d'heures de son temps libre. Mais elle avait quand même le droit de garder ses notes secrètes, il pouvait au moins lui accorder ce droit.

La présence de la kunoichi se faisait de moins en moins ressentir au sein de la demeure au point où l'Uchiha commençait à se poser de sérieuses questions au sujet de la santé de (t/p).

Pendant qu'elle préparait un énième repas, il en profita pour lui poser une question qui le taraudait depuis un petit bout de temps maintenant :

-(t/p) ?

-Oui...?

Il ne lui posait jamais de questions ou ne l'appelait jamais par son prénom. La jeune femme prit peur un instant en repensant à tout ce qu'elle avait fait durant la journée, cherchant la moindre erreur qu'elle aurait pu commettre.

-Tu ne manges plus beaucoup ces derniers temps, pourquoi ça ?

Prise de court, elle arrêta ce qu'elle faisait pour lui répondre.

-Je n'ai pas faim, c'est tout, essaya-t-elle de conclure le plus rapidement possible.

-Ah oui ? Pourtant, quand on est ninja on ne peut pas se permettre de faire cela tu ne crois pas ?

Il s'approcha tout près d'elle en la bloquant entre le plan de travail et son corps avec ses bras.

-Alors ? Au cas où tu n'aurais pas remarqué j'attends une réponse.

Elle restait pétrifiée de peur face à lui, la kunoichi se demandait si le moindre mouvement de sa part causerait quelque souci que ce soit.

-Je t'ai déjà répondu.

Plus qu'agacé par ces pauvres mensonges, il perdit patience.
De sa main, il prit le haut de la kunoichi pour le soulever.
Elle prit un air effrayé et ses réflexes la surprirent elle-même.

La (c/c) prit avec force et en une fraction de seconde cette main masculine qui remontait un peu trop à son goût.

-Calme-toi, je vais rien te faire, dit-il pour essayer de la "rassurer".

Son regard prenant des airs assassins, la fit trembler. Craignant le pire si elle l'agaçait davantage, elle se laissa faire par le garçon, non sans la boule au ventre.

Mais pour une fois qu'il n'avait pas de mauvaises intentions envers elle, il voulait juste assouvir sa curiosité qui l'animait depuis déjà quelques semaines. En regardant son buste à nu, ses soupçons se confirmèrent.
Les côtes de la jeune femme commençaient à se dessiner clairement, les os de son bassin ressortaient et son ventre formait non pas une arabesque vers l'extérieur mais plutôt vers l'intérieur de son corps.

-Pourquoi t'infliger ça ? T'es vraiment conne hein ?

(T/p) contenait sa colère, toute sa frustration. Cela paraissait pourtant évident non ? Elle s'affamait et se mutilait pour essayer de se soulager, c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé. Pourtant, quand elle y pensait, elle trouvait cela étrange que s'infliger cela lui fasse tant de bien, ça devrait être le contraire.

-Ça ne te concerne pas, répondit-elle sèchement.

-Que tu le veuilles ou non, je vais te forcer à manger c'est clair ? Si tu continues comme ça, tu ne me seras vraiment plus d'aucune utilité.

La jeune femme se laissa aller en lui dévoilant une partie de ses pensées.

-Mais je te sers à quoi de toute façon ? Pourquoi tu veux que je reste ici même ? Tout ce que tu veux c'est me faire souffrir, me faire payer pour des choses dont moi-même je ne me souviens plus. Tu ne crois pas qu'il serait temps d'arrêter tout cela ?

Le ton l'ase et sans vie qu'elle employait voulait tout dire. Elle était exténuée par toute cette histoire invraisemblable.
Le garçon serra son poing tout en essayant de ne pas imploser.

-Je vais vraiment finir par t'enfoncer un putain de couteau dans la gorge si tu continues à l'ouvrir un peu trop comme ça, et tu le sais.

(T/p) garda toujours la même expression et cette voix terne.

-Je le sais bien, fais-le si tu ça te démange tant que ça. Mais c'est ma vérité et je veux que tu l'entendes.

Il la poussa violemment au sol. L'Uchiha le fit avec plus de facilité qu'il ne l'aurait pensé. Elle se laissa totalement faire et son poids n'était plus le même, ça aidait.

-Dans ce cas-là, je n'ai plus rien à te dire, après tout, pourquoi je me soucierai de ça, finit-il en partant dans le jardin en laissant seule (t/p) sur ses paroles.

La kunoichi se releva doucement et réfléchit pendant un bon de temps à ça dernière phrase. Qu'est-ce qu'il voulait dire exactement ? Allait-il la laisser respirer ? Elle n'en savait strictement rien, il avait toujours l'habitude de lui dire avec précision ce qu'il désirait d'elle.

Sasuke refusait visiblement d'écouter ce qu'elle avait à lui dire, comme toujours. Il avait fait un pas de plus dans les ténèbres, il se rapprochait toujours plus de son objectif : son frère.
Il aurait corrompu des subordonnés d'Orochimaru pour qu'ils puissent l'aider à retrouver Itachi le plus rapidement possible.
(T/p) avait eu vent de ceci sans trop en savoir plus, écartée volontairement de toutes ces histoires par l'Uchiha. Plus le temps passait et plus cela l'obsédait et le plongeait dans cette folie malsaine.
Une folie qu'elle ne supportait plus.

La scène qui venait de se produire les éloigna définitivement l'un de l'autre, incapable de se comprendre.
(T/p) débarrassa la table et parti dans sa chambre pour s'affaler dans son futon.

Dire qu'il fut un temps où il prétendait l'aimer, et surtout, elle se demandait comment elle avait pu tomber amoureuse d'un homme comme lui. Cela lui affligeait tant de peine de repenser aux quelques bons moments qu'ils avaient passés tous les deux.

L'amour rend aveugle, comme on dit.

Ce sentiment si agréable l'avait étreint si longtemps sans vouloir la laisser entrevoir la sombre vérité.

Les jours continuaient à défiler, et l'état de (t/p) ne faisait qu'empirer. Dans l'état actuel des choses, elle ne le savait pas mais elle était tombée dans une profonde dépression.
La pauvre femme mutilait ses poignets sans retenue chaque soir, comme si cela était devenu un rituel. Le kunaï qu'elle prenait laissait de fines entailles desquelles coulaient de petits filets de sang parfois.
Le garçon n'en savait rien, (t/p) le cachait très bien.

Le soir arrivait et pendant qu'elle nettoyait la chambre de Sasuke, ce dernier entra pour lui parler.

-Le dîner est prêt, lui indiqua-t-il d'un ton sec avant de repartir.

Elle resta figée un instant pensant avoir rêvé. Lui, faire à manger ? Pour elle qui plus est ?! Impossible.
La (c/c) pensait qu'il lui préparait un mauvais coup, peut-être qu'il voulait vraiment la planter comme il l'avait dit. Méfiante, elle partit à table sur laquelle, effectivement, un beau repas était dressé.

-Tu vas bien finir par avaler un peu plus qu'une simple soupe miso non ?

La (c/c) rétorqua de la tête. Ce qu'il avait préparé semblait tout bonnement délicieux : des sushis, du riz et des tempuras mais, simplement, son corps refusait d'ingérer quoi ce soit sur le moment. Elle avait beau avoir la peau sur les os, aucun sentiment de faim ne la prenait même en voyant toute cette bonne nourriture.
C'est presque si elle vomirait si elle mangeait une partie de tout cela.

-Tu as forcément faim, arrête de me prendre pour un idiot.

-Arrête de me forcer, je vais juste tout vomir, prononça-t-elle en détournant les yeux.

Il posa une main sur son épaule en signe de pacifisme.

-Je sais pas si tu l'as remarqué mais j'essaye de t'aider là.

Cela fut comme électrochoc pour (t/p). Il avait fait preuve d'un peu de bonté envers elle. L'Uchiha avait dû faire un effort considérable pour m'être son égo de côté et tenté un geste que l'on pourrait qualifier d'attentioné. Tout du moins c'était sa façon à lui de le montrer.

Malgré ça, elle rétorqua une nouvelle fois.

C'était comme une perche qu'on lui tendait, un signe qu'elle attendait depuis si longtemps. Mais à présent qu'on l'a lui tendait, elle n'avait plus la force de la saisir. Cela paraît insensé non ?

Il soupira.

-Demain je pars en mission pour tuer Itachi. Je vais d'abord me débarrasser d'Orochimaru puis je m'occuperai de mon frère. Je voulais t'emmener avec moi mais... je me rends compte que ce ne sera définitivement pas possible.

-Q-quoi ? Vraiment ?

Il lâcha cela comme si de rien était alors que pour (t/p), cela eut l'effet d'une bombe.
Mais surpassant rapidement son état de surprise, elle se dit que ce serait l'occasion rêvée de s'enfuir.

-Non, je t'en prie, je veux venir. J'avalerai tout ce que tu veux mais par pitié emmène-moi, supplia-t-elle.

-Tu es beaucoup trop faible, tu ne serais qu'un fardeau pour tout le monde. Et puis j'ai trouvé, quelqu'un de bien plus compétent que toi, il s'appelle Jûgo. Il te remplacera comme il se doit.

La (c/c) s'agenouilla au sol en continuant de le supplier. La jeune femme paraissait totalement désespérée et faisait peine à voir dans cette posture.

Cela fut un petit pincement au coeur de l'Uchiha de la voir ainsi, même si il ne l'avouera jamais.
Malgré ça, il campa sur ses positions.

-C'est la seule chose que je te demande. Je ferai n'importe quoi, tout ce que tu veux, absolument tout ce que tu désires !

L'entendre crier ainsi tout en pleurant inspirait la pitié chez son interlocuteur qui la regardait de haut.

-Je t'ai déjà répondu, c'est trop tard. Il fallait renoncer à tes petits caprices égoïstes avant.

Elle se releva et se jeta sur lui avec une vivacité inouïe. Surpris, le garçon tomba en arrière et (t/p) se positionna au-dessus de lui.

-Laisse-moi sortir d'ici t'entends ?! Je te laisserai pas tranquille tant que tu m'auras pas dit oui !

Il la prit par le cou et bascula facilement sur elle tandis qu'elle le frappait tout en lui criant dessus.

Le bras gauche du garçon exposé, elle en profita pour le mordre sans retenue.

-Arrête ça putain, t'es devenu tarée !

Le regard qu'elle affichait montrait toute la fureur qui était ressortie hors d'elle et qui l'animait.
Son changement soudain de comportement faisait se hérisser la peau du jeune homme. Il avait l'impression qu'elle se battait pour sa vie et cela avait un quelque chose d'effrayant.

Après s'être pris un bon nombre de coups au visage, la (c/c) lâcha enfin le bras du brun. Il réussit à s'éloigner d'elle tandis que cette dernière se relevait.

-C'est la seule chose que je te demande, s'il te plaît...

Ces sanglots s'étaient calmés.

On pouvait voir du sang sur ses dents, témoignant de l'ardeur avec laquelle elle avait mordu le garçon, des bleus couvraient son visage rougie par les larmes séchées sur ses joues ainsi que sur ses lèvres gercées.

Il tourna les talons et s'en alla se soigner, la laissant seule, planté là.
Elle avait compris.

Le lendemain matin, il alla la trouver tôt dans sa chambre pour lui dire au revoir.

-Je veux que tu t'occupes de la maison autant que si j'étais là c'est clair ? Je ne tarderais pas à revenir normalement.

Elle acquiesça tout en restant silencieuse.

-Bon, salut.

Il referma la porte derrière lui et s'en alla.

Sachant ce qui lui restait à faire, elle décida de profiter comme il se devait de cette journée. Les rayons du soleil tapaient exactement comme il le fallait, quelques nuages pointaient le bout de leur nez et la chaleur ambiante avait tout pour rendre heureux.

La (c/c) dormit un plus tard que d'habitude, profitant de l'absence de Sasuke. Elle se prépara un bon petit plat comme elle les faisait si bien. Bizarrement, l'appétit lui revint brièvement.

L'après-midi, la kunoichi médita pendant quelque temps, elle avait oublié qu'elle aimait autant cela. Après ça, elle se plongea dans une lecture sur le balcon, profitant du beau temps et du chant des oiseaux.

C'était le genre de journée de printemps, sans soucis où l'on appréciait juste la vie.

Elle eut le temps de dévorer un livre entier quand le soleil commença à descendre dans le ciel. Pour la première fois depuis longtemps elle sourit. Oui, elle était heureuse parce qu'elle allait enfin trouver la paix.

La (c/c) prit son stylo ainsi que son carnet et s'installa sur son bureau. Elle s'attela à écrire les quelques derniers paragraphes de son journal en faisant en sorte qu'ils soient les plus jolis possible. Après avoir posé son stylo, elle relut ses écrits un air nostalgique sur le visage.
Cela lui prit facilement au moins deux bonnes heures d'écrire et relire tout ça. La nuit c'était installée depuis un bon bout de temps déjà.

Elle décida que c'était le moment.

(T/p) parti dans la cuisine chercher un couteau, le même qu'elle avait pris quand elle avait tenté de tuer Sasuke. En y repensant, un frisson parcourut tout son corps. Malgré ça, elle le récupéra et partit sur le balcon avec également son carnet sous le bras.

Le ciel était parfaitement dégagé, la voûte céleste offrait tout ce qu'elle avait de plus beau à offrir.
Elle s'allongea sur le sol, fixant l'étendue pleine d'étoiles au-dessus d'elle.

«Tu vois ça ? Ça s'appelle la Voie lactée» lui avait-on dit.

Elle tendit le bras vers le ciel tandis qu'une goutte d'eau salée perla sur sa joue.

Peut-être que c'est là-haut que j'irai.

Qui pouvait le savoir après tout.
Elle soupira tout en rapprochant le couteau de son avant bras.
Toute la peine qu'elle éprouvait à ce moment précis, elle n'arrivait plus à l'exprimer, les larmes ne coulaient plus. La jeune femme regrettait tellement, tellement de choses. De ne pas avoir pu réaliser ses rêves, ne pas avoir pu vivre une vie normale, ne pas avoir pu faire ce qu'elle voulait, ne pas avoir réagi plus tôt et tant et tant d'autres choses encore.

Mais ça faisait trop mal, elle ne pouvait plus tenir. D'un geste bref la fine lame pénétra dans sa chair, la déchirant en une seconde. Cela ne faisait pas aussi mal qu'elle ne l'aurait pensée.
La (c/c) le fit à de nombreuses reprises jusqu'à ce que la vue de son bras en sang la répugne.

Après ça, elle lâcha l'arme et prit son carnet de sa main encore utilisable. Elle voulait le garder au près d'elle jusqu'à la fin. Le journal restait près de son cœur qui battait très vite.
Elle avait peur de mourir mais c'était aussi ce qu'elle voulait.

Ses yeux (c/y) se concentrèrent sur une chose, les étoiles. Au fil du temps, son corps refroidissait et son coeur se calmait. Ses paupières devinrent lourdes tout à coup et ses membres presque impossible à bouger.

Le froid prenait possession de son corps et sans lutter contre, (t/p) laissa ses paupières se refermer définitivement.

Enfin, la fin.
Enfin la liberté.
Je regrette que tout ce soit finit ainsi, j'aurais vraiment aimé qu'il en soit autrement.

Je suis désolée mais celui que j'aimais ne reviendra jamais.

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