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⍟ 𝐈𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐒𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥 𝐋𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭, 𝐂𝐥𝐚𝐮𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐞𝐭





















Tu penses que maman m'en veut ?

Tania et Jeongin étaient affalés dans le grand salon de l'appartement parisien. Crêpes sur la table, une série se jouait sur le grand écran de télévision, accroché au mur du salon.

A propos de ? Demanda Tania, sans quitter l'écran des yeux. De l'incident de la soirée ? Jeongin hocha doucement la tête. Honnêtement, je pense qu'elle doit sûrement avoir d'autre choses en tête. Elle t'a déjà passé un savon la dernière fois, et l'heure d'après elle était déjà dans un avion direction l'Amérique. Maman a beaucoup de choses à gérer, et elle doit sûrement penser que tu es assez grand pour réparer tes bêtises tout seul.

"Maman". Tania appelait la mère de Jeongin sa mère, et c'était la chose la plus normale du monde. Après tout, on pouvait considérer que la femme qui vous avait élevé, même si elle ne vous avez pas enfanté, pouvait devenir votre mère. Tania était une Yang, tout comme ses frères. La mère de famille avait tout fait pour que le jeune fille à la peau brune se sente comme un membre de sa famille, et avait mis un point d'honneur à ce que la petite fille qu'elle avait recueilli se sente comme son propre enfant.

Alors oui, Tania était la meilleure amie de Jeongin, mais également sa sœur, sa confidente, ou encore la seule personne qui pouvait le comprendre. Ils étaient inséparables, toujours fourrés ensemble. La jeune fille, d'apparence timide, était une personne respectueuse des règles, mais qui avait en fait un assez fort caractère, et Jeongin le savait plus que quiconque. Tania ne faisait jamais de bêtises, mais quand son frère en faisait, c'était la première à le réprimander.
Ça avait d'ailleurs été le cas, la semaine d'avant, lorsqu'elle avait ouvert le premier réseau sociale sur son mobile, et qu'elle était tombé sur son meilleur ami en train d'embrasser langoureusement un bel inconnu en plein milieu d'une soirée.

Mais, c'est que j'ai peur de la décevoir, reprit Jeongin. Je veux pas qu'elle pense que je suis le genre d'enfant qui fait n'importe quoi sous prétexte que j'ai un job qui paie bien ou une mère haut placé.

ㅡ  Elle te tuerait pour ça, acquiesça la brunette, d'un air moqueur.
Ce que madame Yang détestait par dessus, c'était l'orgueil. Pour elle, une personne qui avait la chance de recevoir des privilège devait être modeste, et non pas vaniteux. T'en fais pas va, elle dit en frappant doucement l'épaule de son ami. Bientôt, tout le monde oubliera et les rumeurs vont s'estomper, tu verras.

Les rumeurs ne s'étaient pas estompés. Pire, elles s'étaient multipliés.

Face au mustisme de Jeongin et a celui de sa maison de couture, les ragots avaient redoublés. Ceux-ci devenaient de plus en plus poussés et farfelus, et des centaines, si ce n'est des milliers, de suppositions tapissaient les murs de Twitter, en quête de savoir l'heureuse élu.

Parce que, oui, Jeongin était assez convoité. L'argent, la renommée, ça attirait pas mal de gens, et il avait rejeté  énormément de propositions de la part de femme, comme d'homme, qui voulait posséder son cœur.

Maintenant deux semaines que le drame s'était passé, et Jeongin voulait presque vomir en voyant son faciès partout sur les réseaux sociaux. Son visage ne l'avait jamais autant dégouté, et ça devenait presque une épreuve de se regarder dans le miroir.
Vous vous dites sûrement que, embrasser un inconnu n'était pas grand chose, ce n'était ni un drame ni une fatalité. Mais pour lorsque votre image se doit d'être impeccable, la moindre petite erreur peut devenir comme une tache sur du papier que l'on arriverais pas à effacer.

Le pire, c'était qu'il était dans l'ignorance d'une autre petite chose. Ce garçon, allait-il bien ? Peut-être Jeongin serait le seul à s'inquiéter pour la deuxième personne qui fait les tendances des réseaux sociaux, mais le fait de ne rien savoir sur la personne avec qui il avait partagé ce baiser le dérangeait un peu. Il n'avait même pas essayer de chercher qui ça pouvait être, ce qui était peut-être stupide, mais il ne savait pourquoi, il n'osait pas.

Il avait peut-être peur de s'immiscer dans la vie d'un inconnu, d'apprendre que par sa renommée, il avait ruiné la vie de quelqu'un, que cette personne vivait peut-être un calvaire à cause de lui. Parce que bien sûr, si Jeongin souffrait de ces rumeurs, ce beau blond qu'il avait embrassé devait sûrement être dans un cas similaire. Mais que voulez-vous, le bordeaux était trop effrayé à l'idée d'être coupable des malheurs des autres, qu'il préférait laisser couler, en priant le ciel pour que cette personne se porte bien.

"Problèmes de Riche" de Josman résonnait dans son casque, alors qu'il marchait jusqu'au métro.
Douze minutes de marche, métro douze, quatres arrêts, un mois que cette itinéraire était devenu une routine pour lui.

Il aimait voir les mêmes personnes chaque jour, croiser cet homme qui frôlait la cinquantaine faire son jogging journalier, saluer d'un bonjour cette petite dame toujours assise sur le même banc, nourissant les pigeons à sa portée. Prendre le même metro chaque jour, observer ceux qui prenait le même itinéraire que lui, s'imaginer leurs vies, inventer des histoires en analysant les visages fermés et fatigués que les utilisateurs des transports en commun affichait chaque matin.

Il ne voulait surtout pas perdre tout ça. Il avait l'impression d'avoir touché à son but, d'avoir réussi quelque chose pour une fois. Lui, l'incapable de la famille qui n'avait ni l'intelligence de son frère, ni la créativité de sa soeur. Au moins il avait eu l'avantage de naître avec un beau faciès et un joli corps, qu'il savait utilisé comme il le fallait. Il avait utilisé la seule chose pour laquelle les autres le félicitait, le seul élément qu'il pouvait contrôler et modeler à sa guise, qu'il pouvait exposer, cacher, sans que personne n'ait rien à redire.
Si Épictète avait pour thèse que l'être humain n'était créer que pour une seule chose, et qu'il ne devait s'éloigner du rôle que la nature lui avait assigné, Jeongin illustrait cette thèse à merveille. Il ne savait faire qu'une seule chose, être beau. Alors il avait suivi les pas de sa mère, dans le mannequinât, parce que là au moins, elle sera fier de lui.

Les bureaux de sa maison de couture se dessinait devant lui, alors qu'il sortait de la bouche de métro. Il entra rapidement, saluant les quelques personnes qui s'y trouvait aussi tôt dans la journée, alors que le soleil de novembre peinait à montrer le bout de son nez. Il n'avait pas de séances d'essayage, ou de shooting aujourd'hui, alors il venait pour autre chose. En fait, la vérité c'était qu'il avait été convoqué.

Comme on convoque un enfant dans le bureau du proviseur, Jeongin avait été convoqué dans le bureau du directeur marketing de sa maison de couture. Aussi tôt le matin, le bordeaux s'attendait à tout. Il avait la boule au ventre, et avait peur d'avoir des représailles du fait de son écart du mois d'octobre. Il s'était déjà rendu dans ce bureau pour se faire passer un savon, par cette femme aux allures austère qui dirigeait l'équipe marketing. Avec ses tailleurs qui semblaient l'étouffer, ses cheveux blonds parfaitement plaqué sur son crâne, et ses yeux gris qui vous électrisait sur place. Si d'apparence, elle avait l'air d'une aigreur sans nom, elle était étonnement sympathique, mais savait comment se faire respecter, et comment foutre la trouille à notre pauvre petit model.

Il toqua à la porte, trois coups, pas un de plus ou de moins. On lui intima d'entrer, et il retrouva le bureau dans lequel il avait été mort de honte alors qu'il venait de décevoir sa maison de couture, cela en à peine deux semaines. Mademoiselle Saint-Clair était assise derrière son ordinateur, alors qu'une tonne de paperasse s'étalait sur son bureau. Jeongin était bien content de ne pas avoir un rravail pareil, parce que lui, il aurait sûrement abandonné et serait reparti se coucher. C'était inhumain de travailler autant alors qu'il était à peine huit heure du matin, mais cette femme avait beaucoup de courage, et le mannequin se dit qu'il devrait bosser aussi dur qu'elle, à l'avenir.

Pile a l'heure, dites-moi. Elle désigna la chaise en fac d'elle, invitant le mannequin à s'y asseoir.

Je sais être ponctuelle quand la situation le demande, mademoiselle, répondit nerveusement Jeongin, tout en s'asseyeant sur la chaise blanche et froide.

En vérité, tout dans ce bureau avait l'air  aussi froid que les yeux de son hôte. Les murs étaient blancs, seulement décoré des quelques photos des mannequins de la maison, qui posaient dans des concept monochrome. Leur visage froid et leurs vêtements sans couleur même si il venait d'un grand créateur,  n'égalait pas vraiment la pièce. Aucune plante à l'horizon, si ce n'est un miniscule cactus posé au bord de la fenêtre, qui luttait pour ne pas tomber du rebord.

Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai beaucoup à faire. Jeongin hocha la tête, en se frottant les mains,  stressé, s'attendait à la pire des déclarations. Suite à l'engouement qu'à pris votre petite gaffe, si l'on peut la nommer ainsi, du mois d'octobre, le PDG et moi-même avons pris une décision concernant les rumeurs qui ne cessent de s'accroître.

Une décision, mais - Il se stoppa net lorsque son homologue leva un doigt pour le faire taire.

Votre image et celle de la société vont maintenant de paire, et je dois vous annoncer que celles-ci se dégradent par votre faute. Même si, honnêtement, nous savons tous que les réactions sont disproportionné face à cet événement qui concerne votre vie privée, la maison Jacquemus a pris une décision concernant votre futur avec nous.

Jacquemus. La maison de couture qui l'avait fait signé le contrat de ses rêves il y a quelques semaines avait pris une décision quant à son avenir avec eux. Jeongin tremblait. Il avait peur, peur que son rêve s'arrête ici, qu'après avoir embrassé un garçon au hasard, tout son avenir, le seul avenir qu'il pouvait avoir s'évapore. Il commençait à avoir du mal a respirer alors que mademoiselle Saint-Clair soupirait en enfilant ses lunettes carrés. Qu'allait-elle donc lui annoncer ? Était-il renvoyé ? Avait-il tout gâché ?

Elle finit par le regarder dans les yeux, croisant ses iris gris à ceux inquiet de Jeongin, et afficha un sourire qu'elle voulait rassurant.

Sortez avec ce garçon.

Pardon ?




"Rien n'est facile dans la cabine"
CABINE, Luidji.










régulière ou bien
coucou mes staaaars ‼️

chap 2, toujours aussi court, mais c'est nécessaire 😔🙏🏽

vous le saviez déjà mais du coup Jeongin est égérie Jacquemus 😋
Par contre, je voudrais être claire sur le fait que, la maison Jacquemus n'est absolument pas comme je vais le depeindre dans ma ff dans la réalité, et que ça reste du domaine de la fiction.
Aussi, je vais donner des allures assez "Le Diable s'habille en Prada" a la maison de couture donc vraiment, ça differe de la réalité !!

anyways, moi je vous fais des big kisses

a + mes stars
prenez soin de vous 🍒

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