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🍒﹒ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 23﹕◡̈


 𐔌 ㅤ 🌹ㅤㅤ ࣪ 𓈒

Qui aurait cru que les paroles qui font le plus réfléchir peuvent parfois être fausses ? J'y avais vraiment cru quand Heeseung m'a assuré qu'on ne se reparlerait pas de sitôt. Mais sincèrement, j'étais heureuse que ça ne soit qu'un mensonge, même s'il en racontait beaucoup et souvent.

En ouvrant mes volets, j'avais découvert un grand idiot, un panier de cerises à la main, une petite poche sur l'autre bras. C'était une manière originale de dire bonjour, mais j'acceptais. On ne me l'avait jamais faite. Il s'amusait à balancer des cerises contre la vitre de ma fenêtre. J'étais à moitié convaincue, pour être honnête. En fait, je n'appréciais pas le fait qu'il gaspille ces fruits de la sorte, mais mon cœur l'avait emporté sur ma raison. Cette situation tout à fait absurde me faisait rire. 

Sans attendre, j'avais ouvert ma fenêtre pour le faire arrêter. Cependant, j'avais oublié un petit détail. Je venais de me lever, les cheveux en bataille, le visage encore barbouillé du maquillage de la veille et j'étais toujours en pyjama. Ça n'était pas passé inaperçu pour Heeseung. Celui-ci ricanait presque à gorge déployée.

❝ — Je savais pas que j'allais me faire saluer par un panda sortant du lit. Original. 

Balança mon collègue en continuant de se moquer de moi. 

Je ne l'avais pas trop mal pris, me contentant simplement de renchérir :

Je savais pas que j'allais me faire réveiller par un guignol qui balance des cerises à ma fenêtre. Très original, à vrai dire. ❞

Heeseung avait secoué la tête en levant les yeux au ciel. Aucun de nous deux ne semblait mentionner le fait que nous ne devions pas nous revoir. C'était presque comme si cette retrouvaille au petit matin était normale. 

L'ébène avait enfin repris son sérieux, se remettant à parler. 

❝ — Blague à part, est-ce que je peux rentrer ? 

Avait-il demandé, tout à coup plus hésitant et moins sûr de lui. Je lui répondis d'un hochement de tête. 

Oui, mais par la porte d'entrée, si tu veux bien. Ça serait plus pratique. ❞

Rétorquais-je, un rictus sur les lèvres. 

Suite à cela, je suis rapidement allée à l'entrée pour déverrouiller la porte. Heeseung avait donc fait le tour pour pouvoir rentrer, toujours son panier de cerises et sa petite poche dans les mains. 

❝ — Je suis venu apporter le petit-déjeuner. Ça fait toujours du bien, un lendemain de soirée. 

C'était comme si mon collègue avait changé complètement d'identité en une soirée. Il est passé du gars relou et collant au gentleman prêt à tout pour satisfaire. Mais je n'allais pas m'en plaindre, ça me touchait beaucoup. 

Merci, c'est vraiment sympa. Tu peux tout poser dans la cuisine, le temps que j'aille me préparer. ❞

Sur ces mots, j'étais partie dans ma chambre pour récupérer quelques vêtements, avant d'aller dans la salle de bain. Après m'être démaquillée, coiffée et habillée, me revoilà à la cuisine où Heeseung attendait. 

M'asseyant en face de lui, je lui avais adressé un sourire, mon regard se portant ensuite sur ce qu'il avait apporté. Ce dernier reprit la parole. 

❝ — J'ai amené des viennoiseries et.. quelques cerises. Je savais que ça te ferait plaisir. 

Effectivement, ça me faisait chaud au cœur, mais je n'avais pas précisé que ce qui me faisait encore plus plaisir, c'était de le retrouver, même si nous nous étions déjà vus la veille.  

Ça me démangeait de reparler de ce sujet, de lui demander pourquoi il était là. Heureusement, ce ne fut pas à moi de le faire. 

Je sais que j'ai dû te surprendre un peu, surtout alors que tu te réveillais. ❞

Sans dire un mot, j'acquiesçai en attrapant un croissant de la petite poche posée sur la table, attendant qu'il poursuive.  

❝ — Ce que je t'ai proposé hier, c'était juste stupide. Enfin, pour moi, ça l'est. Mais j'ai réalisé que c'était peut-être la même chose de ton côté.

Relevant la tête vers lui, je l'observais en mangeant un bout de mon croissant. Après avoir terminé ma bouchée, un soupir s'était échappé de mes lèvres. 

Je dois avouer que je ne voulais pas trop que tu partes non plus. ❞

Lançais-je, toujours en regardant le jeune homme.

Il s'était tout à coup penché un peu vers moi, ses yeux dans les miens. J'avais raison, il était vraiment différent. Il avait l'air réellement sincère. 

❝ — Cherry, on s'est souvent chamaillé, mais je voudrais qu'on essaie. Ça te plairait de rester à mes côtés ? 

Sa question était plutôt rhétorique, il fallait l'avouer. Mais je n'avais même pas eu le temps de répondre. Heeseung s'était encore approché, se levant doucement de sa chaise afin d'avoir son visage à ma hauteur. 

Cherry, voudrais-tu être ma copine ? ❞

Mes mots venaient difficilement. Ils avaient bien du mal à sortir. Alors, au lieu de lui répondre verbalement, je m'étais rapprochée aussi, posant lentement mes lèvres sur les siennes. C'était le baiser dont j'avais rêvé toute la nuit, mais j'étais bien éveillée cette fois-ci. 

Inconsciemment, j'avais fermé les yeux, tandis que mes doigts s'étaient glissés dans ses cheveux. Mon cœur faisait des loopings dans ma poitrine, des papillons battaient des ailes dans mon ventre, j'avais chaud, mais je m'en fichais. Tout allait bien. Rien ne pourrait nous arriver. J'étais déjà certaine que cet amour serait solide. Assez solide pour me faire tenir et me rendre heureuse. 

Mais je n'y connaissais rien. C'était ma vraie première histoire. 

Je ne savais pas que l'amour pouvait briser, rendre malade, tuer. 

Je ne savais pas que l'amour pouvait parfois impacter à vie, comme une maladie incurable. Et quand le seul remède est l'autre personne, il arrive souvent des complications. 

Je m'étais dit qu'avec Heeseung, c'était plutôt comme une renaissance. Mon cœur encore jeune fleurissait et grandissait. J'espérais alors qu'au fil du temps, il deviendrait comme un arbre en fleurs. 

Après un certain moment collée à ses lèvres, je m'étais reculée, toujours en le regardant dans les yeux. Je n'aurais pas pensé qu'un moment comme celui-ci arriverait un jour, mais j'étais heureuse en ce moment même et c'était le plus important. 

Un sourire en coin étira les lèvres du noiraud tandis qu'il m'observait. Toujours aussi près de mon visage, il avait finalement murmuré : 

❝ — Je t'aime. 

Et avec ces mots, plus rien ne comptait pour moi maintenant. Que ce soit mon travail qui pouvait parfois être pénible et épuisant, ce que les autres pouvaient bien penser de moi, ou même ce petit bout de croissant que j'avais oublié et abandonné sur la table. 

Il n'y avait plus que lui. 

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