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🏃‍♂️ Chapitre 1 🏃‍♂️

Ils ne savaient plus depuis combien de temps ils couraient, ils savaient simplement qu'ils ne pouvaient pas s'arrêter. La bande qui les poursuivaient ne s'arrêterait pas avant de les avoir tous deux tués. Or, il n'était pas dans les projets du duo de mourir aujourd'hui.

Alors ils couraient, encore et encore et encore, sans prendre la peine de s'arrêter. Ils ne pouvaient de toute façon pas, car prendre une pause signifierait la fin de leurs existences. Alors, même si leurs jambes hurlaient de douleur, même si leurs poumons peinaient à se gonfler d'oxygène, même si quelques larmes solitaires s'échappaient de leurs paupières, même si les encombrants sur la route ne cessaient de les faire trébucher, il fallait qu'ils continuent de courir.

Parce qu'ils s'étaient jurés de survivre.

Dans ce monde tout droit sorti d'une série de Science-Fiction, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Bien sûr, ils n'avaient pas toujours été que deux, leur groupe était très soudé et très courageux lorsque le Cataclysme s'était répandu dans le pays, mais au fur et à mesure des mois, des confinements, des attaques et des fuites, leur sympathique compagnie s'était peu à peu amenuie. Et depuis qu'ils avaient perdu Kuroo, 2 mois avant, la descente aux enfers n'en était devenu que plus raide.

Mais Akaashi et Bokuto n'avaient pas encore baissé les bras, et se battaient toujours. Enfin, ils n'avaient pas réellement le choix. C'était soit ça, soit rien du tout, et ils préféraient encore courir à en cracher du sang que de laisser le désespoir les vaincre. Malheureusement, fuir était leur unique échappatoire. Ils n'avaient pas d'autres solution, et ils savaient tous deux qu'ils ne pourraient pas tenir éternellement. Ils essayaient de ne pas y penser. Rester en vie était leur priorité absolue.

- A droite ! hurla le noiraud en tirant son camarade par le bras.

Ils bifurquèrent dans une ruelle sombre et encombrée de divers déchets auxquels ils ne prêtèrent aucunement attention. Le second garçon, plus athlétique -bien qu'il ait perdu beaucoup de sa forme depuis l'époque du lycée- sauta par-dessus les obstacles comme s'ils n'existaient pas. Derrière lui, Keiji avait plus de mal à tenir le rythme, mais il ne ralentissait pas pour autant.

- Tu crois qu'on les as semé ? demanda l'argenté sans trop y croire.

Des gémissements sinistres résonnèrent non loin d'eux, répondant à la question du plus âgé. L'autre jura silencieusement, épuisé. Quand est-ce que ce cauchemar se terminera-t-il ? Il n'en pouvait plus de fuir. Mais il fallait qu'il continue. Il ne pouvait pas se laisser rattraper.

Ils slalomèrent ainsi entre les ruelles pendant un moment, jetant régulièrement des regards derrière eux pour voir où en étaient leurs poursuivants. Ils s'arrêtaient de temps en temps pour voir si la voie était libre, mais ils ne restaient jamais sur place bien longtemps. Bokuto tentait d'ouvrir des portes au hasard, et au bout de la septième tentative, il en trouva une qui n'était pas verrouillée. Ils s'engouffrèrent tous deux dans le bâtiment et cherchèrent immédiatement de quoi bloquer l'entrée.

L'endroit semblait vide de toute vie, ce qui rassura un peu les deux hommes. Ils se permirent de souffler un peu, ils étaient tous deux hors d'haleine après tout. Ils n'avaient jamais le droit à beaucoup de repos, alors chaque seconde accordée était une véritable bouffée d'air frais qu'ils ne pouvaient pas se permettre de négliger.

Mais les monstres n'étaient jamais très loin, ils pouvaient encore surgir d'un instant à l'autre.

Akaashi s'adossa à un mur et respira longuement, mais difficilement. D'énormes cernes avaient pris place sous ses yeux noirs qui, malgré la désolation actuelle de leur monde, brillaient encore d'une lueur déterminée.

Il avait beaucoup changé. En fait, ils avaient tous changé. Impossible de rester les adolescents insouciants qu'ils étaient à l'époque où leurs vies tournaient autour du volley-ball. Cette époque semblait d'ailleurs extrêmement lointaine . . .
En fermant les yeux, le noiraud pouvait encore s'en rappeler : l'éclat dans les yeux de Bokuto dès qu'il voyait une balle, son insistance pour frapper les passes du plus jeune en toute circonstance, ses moments de faiblesse lorsqu'il faisait une faute qu'il jugeait impardonnable, son sourire immense lorsque ses smashes leur faisaient gagner un point, son engouement enfantin lorsqu'il se trouvait dans un gymnase...
Keiji avait toujours été très proche de l'argenté, bien qu'il fut d'une année son cadet. Ils étaient tellement complémentaires, autant sur le terrain quand dans la vie. Il adorait ça, leur complicité. Il adorait leur relation.

Mais depuis qu'ils avaient commencé à fuir pour leurs vies, rien n'était pareil. Bien sûr ils passaient toujours leur temps ensemble, et ils étaient d'ailleurs encore plus proches qu'avant, mais Akaashi ne savait pas s'il pouvait en être heureux ou non, étant donné les circonstances. Il savourait chaque instant passé aux côtés de son aîné, mais il aurait préféré que les choses se déroulent différemment. La plupart du temps, il était trop occupé à assurer sa survie pour se soucier de si ses sentiments étaient réciproques ou non.

Enfin, Akaashi se rappelait aussi du reste de leur équipe : Konoha. Sarukui. Komi. Onaga. Wahio. Et les managers, Suzumeda et Shirofuku. Le coach. Et puis les adversaires aussi. L'équipe de Nekoma avec Kuroo et Kenma qu'ils voyaient parfois en dehors des matches... Karasuno et son duo étincelant avec Kageyama et Hinata, sans bien sûr mettre de côté tout le reste de l'équipe des corbeaux qui n'avaient rien à envier aux deux premières années... Et les camps d'entraînements . . . La tête de mule de Tsukishima . . . Les difficultés de Lev . . .

Il se souvenait de la sensation du ballon qui rebondissait sur ses doigts souples. De l'ambiance tendue lorsque l'échange se prolongeait. Du crissement des baskets sur le parquet. Des hurlements des spectateurs venus les soutenir. Du bruissement du filet à chaque action. De l'impact de la balle sur le sol après un smash gagnant. De l'enthousiasme bruyant de ses partenaires. Et encore et toujours le rire éclatant de Bokuto.

C'était l'extase, de jouer. Il avait toujours adoré ça, bien qu'il n'eut jamais été très expressif, il ressentait tellement de liberté, sur le terrain... Ses sempais lui avaient toujours donné l'impression qu'il était indispensable, et il ne s'en laissait pas. Il adorait jouer avec eux. Il adorait le volley-ball. Et tout ceci lui manquait terriblement.

Depuis combien de temps n'avait-il pas eu l'occasion de faire une passe ?

Mais il ne pouvait pas y penser maintenant, il fallait qu'il continue de cacher et de fuir.
Il fallait qu'il continue de survivre.

Cela faisait maintenant sept semaines que Keiji et Kotaro arpentaient seuls les rues désertées. Ils avaient dû abandonner leur ancienne planque car ils étaient venus à cours de vivre et, déconcerté par la fatigue, le plus jeune avait manqué de vigilance en allant chercher de quoi les approvisionner. Il s'était fait suivre, et ils avaient été découverts. Ce qui avait sans douté été une bande de motard dans le passé avait débarqué dans leur foyer improvisé, les ayant obligé à partir.

Lors de leur fuite, Bokuto avait réussi à en supprimer deux et à ralentir une bonne partie, mais ces types, même étant semi-morts, étaient coriaces. A chaque fois que les deux volleyeurs croyaient les avoir semé, la horde avide de sang les retrouvait. Ca n'en finissait pas.

- Hey, Akaashi, est-ce que ça va ? demanda celui surnommé "la chouette" d'une voix inquiète.

- Ouais... Ouais, ça va, mentit l'homme à la chevelure ébène. T'as trouvé quelque chose ?

- Ca a l'air plutôt calme, mais restons sur nos gardes.

Le noiraud hocha la tête et se détacha du mur pour se redresser. C'est alors qu'un bruit sourd se fit entendre du côté de la porte barricadée. Les deux amis s'échangèrent un regard.

Un nouveau cognement, plus fort que le précédent, résonna. Puis un autre. Et encore un autre. Comme si quelqu'un essayait d'abattre la porte à coups d'épaules. Derrière la barricade tremblante et grinçante, les deux camarades pouvaient entendre des grondements inhumains tout à fait inquiétants.

Akaashi tira le pull du bicolore en marchant lentement à reculons. Il fallait qu'ils trouvent une autre issue, la barricade ne tiendrait plus d'une dizaine de secondes. Ils retenaient leurs souffles sans quitter la porte des yeux. Et ce fut seulement lorsque cette dernière céda qu'ils firent volte-face comme un seul homme pour se remettre à courir.

Le bois moisi s'effondra pour laisser place à d'horribles humanoïdes dont la chair flétrie avait pris une teinte pâle à verdâtre. Certains avaient la peau ouverte par endroit, mais aucun sang n'en coulait —comment pourraient-ils saigner alors qu'ils étaient déjà morts ?— et leurs yeux globuleux ressemblaient à des œufs pourris. Ils étaient tous plus où moins entiers, il manquait peut-être une main à deux d'entre eux, preuve qu'ils étaient ainsi que depuis peu.

Il y en avait au moins 6, tous plus laids les uns que les autres, et tout à fait effrayant. Le plus horrible dans leur apparence n'était pas leur côté monstrueux, mais au contraire le fait que l'on pourrait très bien les confondre avec de véritables êtres humains, de loin. Lorsqu'on les observait, il n'était pas difficile de deviner qu'ils avaient un jour été des personnes à part entière. Ces traits si particuliers qui rendaient quelqu'un unique, ils les avaient gardé. C'était sans doute ce qu'il y avait de plus cruel, avec la Maladie : personne ne pouvait oublier que les morts étaient un jour vivants.

Car oui, aussi invraisemblable cela puisse-t-il paraître, voilà la réalité dans laquelle ils vivaient, dorénavant. Des Zombies. C'était le nom fantaisiste mais bien réel de leurs poursuivants. Des cadavres ambulants qui se nourrissaient de cervelle fraîche. C'étaient ces monstres que Akaashi et Bokuto fuyaient depuis tant de mois.

D'ailleurs, ces deux-là avaient repris leur course effrénée. Le plus vieux jetait tout ce qui lui tombait sous la main -c'est-à-dire, pas grand chose- sur les créatures derrière eux dans une tentative vaine de les ralentir. Au bout d'un couloir qui semblait interminable, ils débouchèrent sur une salle qui avait peut-être tenu autrefois le rôle d'entrepôt, mais qui était aujourd'hui aussi abandonnée que tout le reste du monde.

Des tables retournées, des objets éparpillés au sol, des feuilles déchirées... C'était comme si une tornade avait ravagée la ville. Sauf que ce n'étaient pas des vents violents, c'était une maladie mortelle et contagieuse.

Kotaro ramassa un pied de chaise brisé par terre. Ce n'était pas grand chose, mais c'était mieux que rien. Il avait perdu son arme le matin même, or il était hautement risqué de se promener mains nues au milieu de ce monde envahi par les morts-vivants. Akaashi, de son côté, trouva une paire de ciseaux un peu émoussée. Il la ramassa de sa main tremblante et la montra à son compagnon de survie. Ils scotchèrent l'objet au baton de bois plein d'écharde à l'aide d'un morceau de ruban adhésif qui traînait. L'argenté agita sa lance de fortune pour vérifié que le scotch tienne bien, et fut rassuré de voir que c'était le cas.

Cependant, son soulagement ne dura pas longtemps car la bande à leurs trousses n'en avait pas finit avec eux.

- Par la fenêtre ! s'écria le plus vieux.

Keiji jeta un coup d'œil à l'encadrement tapis de verre brisé, et n'y réfléchit pas à 2 fois avant de s'élancer dans cette direction. Ils n'étaient qu'au rez-de-chaussée, c'était une option tout à fait envisageable. Enfin, ils n'avaient pas vraiment le choix, de toute façon.

- LAISSEZ NOUS TRANQUILLE BON SANG DE BONSOIR !!! hurla le bicolore en assénant un coup de ciseaux à l'une des créatures.

Il se débattit tout en reculant, laissant le temps au noiraud de virer les débris de verre afin de pouvoir passer au travers de l'encadrure sans trop de problème. Mais avec son arme pitoyable, l'ancien capitaine ne tiendrait pas longtemps. Et Akaashi en avait parfaitement conscience.

- Bokuto, ne reste pas là !

Il puisa dans ses dernières ressources d'énergies afin d'avoir la force de pousser une table sur la horde de chair pétrifiée. L'argenté l'évita de justesse, et couru à la fenêtre. Il aida l'ébène à passer par dessus aussi, puis il enfonça sa lance dans l'œil d'un de leur poursuivant. Malheureusement, lorsqu'il la retira, la lame du ciseau était restée dans le globe oculaire du cadavre ambulant. Mais les deux ne s'attardèrent pas plus que ça, et reprirent immédiatement leur fuite.

- Tu peux courir ? demanda le noiraud à son aîné.

- Est-ce que j'ai le choix ? répondit au tac-au-tac celui aux yeux dorés.

Il s'était ouvert la main en sautant par la fenêtre, mais il ne laissa pas sa blessure le ralentir. Il serra les poings et les dents, se concentrant sur tout sauf sa douleur. Il fallait qu'ils continuent d'avancer.


»»——☠——«  𝖆̀  𝖘𝖚𝖎𝖛𝖗𝖊 »——☠——«« 𝖊́   

Bienvenue dans ma nouvelle fanfiction ! Quoi ? Comment ça j'en ai déjà 3 en cours et aucune de terminée ?Hein ? Je m'éparpille ? Non je vois pas de quoi vous parler... Je ne vous entends pas ! J'VOUS ENTENDS PAAAAAS

Bref, j'espère que le premier chapitre vous a bien mis dans le bain ^^

N'hésitez pas à corriger si vous voyez des fautes !

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Cho.

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