Visite [2/2].
PDV LUCY
Mira : tous les couples prévus sont enfin formés.
Wendy : et aussi ceux que tu avais prévu.
Mira : lesquels?
Levy : Erza et Jellal qui a intégré la guilde il n'y a pas longtemps...
Je souris innocemment à Mira.
Moi : puis Mira et Luxus. Je sais que tu es en couple avec lui.
Elle est clairement surprise que je sache cela.
Moi : tu pensais vraiment mettre les autres en couple et ne pas penser à toi?
Mira : euh...
Moi : désolée, mais j'ai tout prévu.
Igneel : tu es pire que Mira.
Moi : je sais.
Mira : tu sais, j'étais en couple avec lui depuis qu'on a commencé à s'entraîner à Kurīchā.
Je lâche ma totale surprise ainsi que les autres.
Moi : et c'est maintenant que tu me le dis?
Mira : désolée...
Moi : pas grave, ne t'inquiète pas.
Igneel : le mariage c'est pour quand?
Wendy : dans deux mois. On organisera deux mariage à la fois. Celui de Mira et le mien.
Nous les félicitons, et discutons ainsi jusqu'à ce que le soleil se couche, mais pas totalement. Il ne faudrait pas que les filles rentrent quand il fait nuit noir. D'ailleurs, après nous avoir dit au revoir, elles quittent notre domicile pour retourner à la guilde.
Layla : c'est l'heure de dormir pour les bébés. Tu dois les nourrir.
Moi : je sais maman.
Elle m'aide à les amener dans leur chambre.
Assises sur le canapé de la chambre, Hikari dans mes bras et mon téton dans sa bouche, je regarde ma mère qui semble hésiter à me dire quelque chose.
Moi : maman, dis moi ce que tu as à me dire.
Elle me regarde, un peu surprise.
Layla : je... Je devrai partir dès demain pour Hargeon.
Oh...
Moi : j-je croyais que tu resterais encore un peu...
Je baisse la tête, regardant ainsi mon ange. Il me regarde avec de l'incompréhension dans ses magnifiques petits yeux dorés, tout en mettant une pression minime sur mon sein avec ses petites mains.
Layla : mais je te promets de revenir vous voir de temps en temps.
Moi : et Weisslogia ?
Layla : et bien... La prochaine fois que je reviendrai, c'est-à-dire quand j'aurai fini mes projets, je lui dirai tout.
Et c'est une joie indescriptible qui s'empare de moi.
Moi : je suis impatiente qu'il devienne mon nouveau père, et le grand-père de mes enfants!
Elle rougit et regarde Astéria qui est dans ses bras.
Layla : tu vas un peu vite là. Il faudrait déjà que mes sentiments soient partagés.
Moi : et moi je suis sûre et certaine qu'ils le sont.
Layla : comment?
Moi : intuition féminine.
Après avoir fini de nourrir Hikari, qui est très gourmand, nous échangeons et je passe à ma petite Astéria.
Layla : j'y crois pas trop, à ton intuition.
Moi : tu devrais, crois moi. J'espère un petit frère.
Layla : Lucy!
Moi : quoi? Qu'ai-je dit de mal cette fois?
Elle soupire, et met un Hikari endormi dans le berceau.
Moi : il a roté?
Layla : bien sûr que oui. Pour qui tu me prends? Je suis mère, je te rappelle.
Moi : oui, je sais. Et tu vas l'être encore une fois.
Elle lève les yeux au ciel en souriant, et se rassoit près de moi.
La porte s'ouvre sur Igneel.
Layla : tu ne vois pas qu'elle est occupée, Igneel?
Comprenant où elle veut en venir, mon époux sourit, amusé, et réplique :
Igneel : j'ai déjà tout vu plusieurs fois, vous savez.
Moi : Igneel!
Je rougis jusqu'à la racine des cheveux, alors que le bon monsieur se met à rire.
Layla : je sais. Sinon, comment avoir vos enfants actuels et futurs?
Moi : maman...
Elle me désespère. Elle aggrave mon cas, là.
Igneel : tu n'as pas à être gênée, tu sais.
Moi : je ne suis pas toi... Comment tu fais pour ne pas l'être d'ailleurs?
Igneel : je suis comme ça. Même s'il y a des sujets sur lesquels je peux être gêné.
Moi : j'en connais un paquet.
Je souris.
Moi : aïe!
Layla et Igneel : qu'est-ce qu'il y a?
Moi : c'est juste la petite qui m'a mordue.
Ils soupirent de soulagement alors que je ris légèrement. Si pour ça ils s'inquiètent, je n'ose pas imaginer si j'arrivais à m'évanouir.
Une fois qu'Astéria a terminé, je range mon sein et la porte de manière à ce que sa tête soit sur mon épaule, mon bras gauche contre ses cuisses, et ma main droite se retrouvant à lui tapoter doucement le dos.
Elle émet un petit rot, et commence à s'agiter. Je la berce, et ses mouvements cessent petit à petit jusqu'à ce qu'elle s'endorme paisiblement quelques minutes plus tard.
Je la pose près de son frère, et me tourne vers mon mari et ma mère.
Moi : vous parlez de quoi?
Igneel : de tout et de rien.
Moi : les autres sont déjà rentrés?
Igneel : oui. Ils sont sûrement tombés de fatigue après le travail qu'ils ont dû abattre aujourd'hui.
Layla et moi : les pauvres...
Nous sortons de la chambre, et descendons à nouveau.
Layla : je vais faire le repas. Vous, vous vous reposez.
Igneel : elle, pas moi. Je vais vous aider.
Layla : non non, tu dois rester près d'elle quand tu es là.
Après quelques minutes à insister, tandis que je me suis assise et ai allumé la lacrima-visio, Igneel abandonne sous la menace de ma mère : « Tu restes près d'elle si tu ne veux pas recevoir des coups de spatule. Je suis ta belle-mère, je te rappelle. Alors obéis ». Ça m'a fait bien rire en tout cas.
Igneel : elle est autoritaire.
Moi : le roi d'un monde entier qui se fait menacer de coups de spatule par sa belle-mère. Qui l'eut cru.
J'explose de rire.
Igneel : c'est ça. Moque toi de moi.
Il se met à bouder comme un enfant à qui on a refusé une sucrerie, ce qui augmente mon rire. Je prends une grande inspiration pour me calmer.
Moi : allez Igneel, arrête de me bouder.
Il ne me répond pas, s'accoudant sur l'accoudoir du canapé à sa gauche.
Moi : tu vas faire ça jusqu'à quand? Le bébé et moi avons besoin de toi.
Il se mord la lèvre inférieure pour ne pas craquer alors que je me penche un peu vers lui, poitrine en avant. Je lui prends le bras, l'entourant avec les miens, le pressant contre cette dernière.
Il va craquer.
Igneel : si tu n'étais pas enceinte, sois sûre que tu n'aurais plus eu de vêtements en cet instant.
Je souris, alors qu'il m'embrasse.
Moi : désolée.
Igneel : pas grave.
Nous continuons à discuter, dans la même position, jusqu'à ce que ma mère nous crie :
Layla : le repas est prêt !
Mourant de faim, je me précipite dans la cuisine sous le rire de mon dragon... Ce rire que j'aime tant.
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