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Yann #26

* Point de vue Yann *

Je suis planté face à elle et elle n'a aucune réaction. Son regard semble lointain et ça me fait flipper. Elle vient de voir cette part sombre de moi que je ne voulais pas qu'elle connaisse. C'est sûr, elle me déteste ! Rien qu'à cette pensée, une vague de frissons dévale le long de mon dos.

La voix de Kév résonne tout à coup et me fait enfin réagir, lorsqu'il me dit qu'il faut qu'on bouge en désignant Echo du menton. Sans réfléchir, n'ayant que pour seul objectif de la faire sortir de là au plus vite, je lui attrape le bras et la tire derrière moi pour rejoindre la sortie, tandis que mon pote nous suit.

- Yann ! aboie Echo, quelques mètres derrière nous.

Putain de merde ! Je me fige et, par réflexe, glisse ma main dans la sienne. La dernière fois que j'ai vu Echo, je lui ai balancé qu'elle et moi ça n'avait rien donné, mais il faut qu'il pense le contraire. S'il est persuadé qu'elle est avec moi, alors peut-être qu'il ne dira rien, peut-être qu'il la laissera tranquille et l'oubliera. La fraîcheur de sa peau contre la mienne et son contacte, fait battre l'autre abruti encore une fois plus fort.

Je ne me retourne pas. Si je vois ne serait-ce qu'un regard de sa part sur elle qui ne me plait pas, je pourrais lui sauter dessus et me déchaîner sur lui. Alors, je regarde droit devant.

- Elle est pas censée être là ! grogne-t-il.

Comme si j'le savais pas, putain !

Je serre sa main un peu plus fort dans la mienne, comme s'il s'agissait de mon ancrage. Celui qui me permet de prendre sur moi et de ne pas céder à la tentation de le défoncer.

- Va falloir régler ça, menace-t-il.

Régler ça ? Bordel, qu'est-ce qu'il veut que je fasse ? C'est trop tard, elle a tout vu... Et il le sait. Je tourne légèrement la tête de côté, pour réussir à l'apercevoir du coin de l'œil, alors que ma mâchoire se crispe et lève la main à son attention, pour lui faire comprendre que je m'en occupe... Même si je n'ai aucune putain d'idée de ce que je vais faire.

Sans perdre un instant, je la traîne dehors et vérifie que la voie est libre avant de me planter une nouvelle fois face à elle, sans la lâcher.

- Tu comptes m'expliquer, bordel ! m'emporté-je.

Mon ton est froid, je suis en colère. Contre moi-même, mais aussi contre elle. Kévin, lui, est sur ses gardes et vérifie les alentours, nerveux.

- Je... J'ai fini par tout découvrir, finit-elle par prononcer.

- Bordel, sifflé-je, entre mes dents.

Je me tourne vers mon pote, pour lui annoncer que nous partons et lui demande de surveiller nos arrières, le temps d'être sûr que nous ne sommes pas suivis. Il acquiesce et me propose de nous laisser sa caisse.

- Nan, c'est bon, on va prendre un bus, affirmé-je.

- Comme tu veux, mais faites gaffe, c'est pas bon là...

Il faut lui aussi qu'il se magne de rentrer, on ne sait jamais. Je lui adresse un hochement de tête, puis tenant toujours la main de Nine, je la tire derrière moi.

J'avance rapidement, essayant de mettre au plus vite une distance raisonnable entre elle et cet endroit. Je tourne dans une petite ruelle sombre, qui n'est pas très recommandée, mais qui nous permettra d'arriver à l'arrêt de bus plus vite.

Je sens son regard sur moi, tandis que mon cerveau file à cent à l'heure, envisageant toutes les possibilités, tout ce qu'Echo pourrait bien vouloir en échange d'oublier qu'elle s'est pointée dans ce foutu gymnase. Et bordel, j'ai beau réfléchir, on est dans la merde !

Comment elle a eu les putains d'infos qui lui ont permis de tout découvrir ? Je lui avais pourtant demandé d'oublier tout ça, de laisser tomber... A croire que ça l'a amusée. Noir de colère et sachant ce qui nous pend au nez, je m'arrête tout à coup, lâche sa main et me tourne vers elle.

- C'était quoi le but du jeu ? lâché-je, sèchement.

Elle fronce les sourcils et un éclair de tristesse traverse ses iris verts, bien plus sombres que d'habitude. Rah, putain, j'ai horreur de lui parler comme ça !

- C'est pas un jeu, je voulais juste...

- Quoi, tout savoir ? Mettre ton nez où il ne fallait pas ? la coupé-je, au bord de l'explosion.

Elle plante son regard dans le mien, bien plus dur cette fois.

- Parce que tu crois que ça m'a amusée ? me demande-t-elle, étonnée.

Mes poings se serrent bien plus fort qu'ils ne l'étaient déjà et les muscles de ma mâchoire tressautent. Ne contrôlant plus cette rage, qui tente de me submerger depuis que je l'ai laissé filer dans le couloir du bahut, j'avance vers une petite boutique et mes poings s'abattent encore et encore sur le rideau en fer face à moi.

- Putain de bordel de merde !

Ces mots sortent, en même temps que je pousse cette colère qui m'assaille à sortir. Je sens mes phalanges s'abîmer sous les coups que je donne tous plus violents les uns que les autres. La douleur est présente, mais c'est le dernier de mes soucis.

- Yann, arrête !

Ce n'est que lorsqu'elle crie, que je m'aperçois que sa main est posée sur mon bras et que ses yeux sont emplis de larmes. Je m'arrête alors tout à coup, le regard fixé sur mon défouloir de fortune, mais comme des aimants, mes yeux trouvent ensuite les siens, la voir comme ça me tue. Je serre les dents, puis enfonce mes mains dans mes poches afin qu'elle ne voit pas les dégâts. Elle serait encore capable de culpabiliser...

Je me remet en route, gardant une certaine distance avec elle. Dans ses moments-là, je suis carrément flippant et la dernière chose que je veux c'est qu'elle ait peur de moi. En fait, c'est quelque chose que je redoute et que je ne supporterais pas.

Elle qui a toujours un truc à dire reste silencieuse et de mon côté, je préfère fermer ma gueule. Je serais capable de sortir des conneries bien plus grosses que moi et des choses que je ne penserais pas, pour le regretter la seconde d'après. Au lieu de ça, je donne un coup de pied violent dans la première poubelle que je croise. J'aperçois Nine sursauter du coin de l'œil, tandis que le cylindre métallique atterrit au milieu de la route, brisant le silence.

Nous attrapons le bus qui passe au dernier moment et prenons place sur la banquette du fond. Son regard s'arrête sur mes poings abîmés et elle fronce les sourcils, semblant inquiète, alors que franchement, il n'y a pas de quoi. Elle dévie le regard et ses yeux se perdent sur les rangées de sièges, tandis que je sors mon téléphone pour envoyer un premier message à Kévin afin de savoir s'il est bien rentré et si tout va bien. J'envoie un second SMS à un pote, qui pourra me tenir informé des agissements d'Echo pour ce soir, puis glisse mon portable dans ma poche, redoutant qu'il soit en rogne et me cherche. Il serait capable de débarquer en pleine nuit chez moi pour régler ses comptes.

Soudain, je percute que c'est l'endroit où je compte l'emmener, elle. Putain, et s'il se pointait et qu'elle était là ?

Le bus nous dépose à l'arrêt le plus proche de chez moi, puis nous effectuons le reste du trajet à pied, alors que la pluie commence à tomber. Je franchis la porte avec elle et, dans la foulée, vérifie que tout est bien verrouillé en faisant rapidement le tour de toutes les pièces sous son regard inquiet. Je serais seul, je ne me ferai pas chier à faire ce genre de truc, mais le fait est qu'elle est là est...En fait, je flippe comme un malade.

Je ne lui adresse pas un mot et monte dans ma chambre, tandis qu'elle me suit, hésitante. Je file vers la salle de bain et me plante devant la vasque où je m'appuie pour observer mon reflet dans le miroir. Franchement, je vois pas pourquoi elle s'obstine à en découvrir plus sur un mec comme moi... Je pue les embrouilles et les complications ! S'en est tellement pathétique, que j'esquisse un rictus de dégoût face à l'image que j'observe. Je finis par allumer le robinet, puis me passe de l'eau fraîche sur le visage et les cheveux. Comme si ça allait suffire à me remettre les idées en place, alors que dans mon esprit, c'est le Chaos.

Je ressors, enlève ma chemise et la balance sur la chaise de bureau avant de passer à côté d'elle qui n'a pas bougé depuis qu'elle est entrée dans la pièce. J'attrape un t-shirt noir, dans mon dressing, l'enfile et commence à faire les cent pas, nerveux. Le pote à qui j'ai envoyé le message pour savoir ce que compte faire Echo ne m'a pas répondu et ça me rend dingue. Elle m'observe faire mes vas et vient, sans un mot, tandis que je jette un coup d'œil toutes les dix secondes à mon putain de téléphone.

- T'imagine même pas dans quoi tu viens de te fourrer !

Je la fais sursauter pour la deuxième fois de la soirée et je serre les dents. Elle m'observe, puis plante ses pupilles dans les miennes avant d'ouvrir la bouche. J'ai l'impression que si elle prononce un seul mot, je pourrais oublier le fait qu'elle s'est foutue dans la merde. Que j'y sois moi, j'en ai rien à foutre, mais... Putain ! Je m'étais juré de ne pas l'entraîner là- dedans. Alors je ne lui laisse pas le temps de répondre.

- Pourquoi tu fais tout ça ? Pourquoi t'a pas lâché l'affaire, hein ? ... C'était pourtant pas compliqué.

J'aurais pas dû dire ça... Pourquoi j'ai balancé cette connerie ! Maintenant, elle va devoir se justifier et... Fais chier !

- Parce que t'en vaux la peine... Et parce que même si tu penses ne pas être un mec bien, moi je sais que c'est faux, prononce-t-elle, faiblement.

Bordel, mais bien sûr que non ! Nico en vaut la peine, c'est un mec bien ! Kév à la rigueur, il à des emmerdes, mais pas le même genre que moi ! Moi, je suis dans une merde noire, putain !

Je fais quelques pas vers elle et sonde son regard, essayant de deviner ce qu'elle pense. Jusque là, j'y arrivais à peu près, mais là, c'est une catastrophe, je devine que dalle. Je fais un pas de plus et l'observe cette fois avec douceur... Pourquoi ce foutu palpitant prend toujours le dessus ? Je tend une main vers elle, sans que je ne puisse encore une fois rien contrôler et ma mâchoire se crispe, témoignant du combat que je mène contre moi-même. Finalement, je fronce les sourcils et me recule aussitôt. Il ne faut pas...

Je me remet à faire mes allées et venues, surveillant mon portable, jusqu'à ce qu'il vibre dans ma main. Je lis le message que je viens de recevoir et soupire intérieurement, puis lève les yeux sur elle.

- Echo est rentré chez lui, il ne fera rien de plus, annoncé-je.

Mes muscles se détendent et je laisse tomber mon téléphone sur mon lit.

- Y'a rien à craindre pour ce soir, soufflé-je. J'irai le voir demain, j'vais arranger ça.

Elle relève la tête vers moi, comme si elle sortait de ses pensées, puis approche légèrement pour soudain s'arrêter à une certaine distance. Jusque là, elle n'avait jamais hésité à me rejoindre, mais je suppose que je lui ai donné matière à ne pas savoir quoi faire.

- Tu comptes faire quoi ? me demande-t-elle.

- Ça, crois moi, ça ne te regarde pas ! T'en sais déjà beaucoup trop. J'aurais de la chance si je trouve un arrangement avec lui.

- Tu pourrais lui dire que je ne parlerais de ça à personne, il a pas besoin d'exiger quoi que ce soit de toi ou je ne sais quoi.

- Putain, mais je lui dirai rien du tout qui vienne de toi ! m'énervé-je, en plantant mon regard dans le sien.

Je recule, mettant ainsi un peu plus de distance entre nous, passe une main nerveuse dans mes cheveux et les croise derrière ma nuque. Putain, mais pourquoi elle fuit pas ! Je me déteste pour ce que je lui ai fait jusque là, mais pour ce que je m'apprête à lui dire, je vais me haïr.

Echo pourrait très bien débarquer en pleine nuit et cette idée ne me quitte pas. Alors il faut qu'elle bouge. Il sait où je vis et à la différence, il ne connaît pas son adresse. J'ai la rage, ça me bouffe. Je lui en veut aussi de ne pas avoir abandonné... Pourquoi elle n'a pas lâché l'affaire, bordel !

- Le mieux c'est que t'y ailles, lâché-je.

Ma respiration se bloque. Mon cœur fait un bond douloureux dans ma cage thoracique et ma mâchoire se serre. Ok, t'as fais le plus dur, maintenant il faut t'y tenir mec...

- Tu...

- J't'ai dit de rentrer chez toi ! aboyé-je, en lui lançant un regard froid.

Putain, c'est plus dur que je ne le pensais... Si je la laisse me dire ce qu'elle veut, je tiendrai pas, c'est clair. Je viens de lui balancer ça sans laisser transparaître la moindre émotion et l'expression sur son visage m'a envoyé une décharge électrique en plein cœur. Je préfère lui tourner le dos et ne pas en voir plus, parce que si je laisse plonger mon regard dans ses iris, je n'y arriverai pas, ce sera plus fort que moi. Je l'entend s'éloigner et mes poings se serrent de façon à pouvoir garder le contrôle pour ne pas me tourner vers elle, alors qu'intérieurement chaque partie de moi hurle. Puis elle referme la porte derrière elle.

Putain d'merde ! Elle n'a même pas discuté, elle n'a même pas essayé de me faire changer d'avis... Mec, c'est c'que tu voulais, alors quoi ? Le truc, c'est que si je ne fais rien, je la perd... Vraiment. Rah merde !

Je fais les cent pas nerveusement dans ma chambre, ma main crispée dans mes cheveux et les dents serrées. Est-ce que je suis prêt à ne plus la voir ? A ne plus lui parler ? Bordel, non !

Maintenant qu'elle a découvert ça, il suffit que je lui balance tout, que je lui demande de rester à l'écart et que je la protège de tout ça... Je l'aurai à mes côtés, c'est ce que je veux, et je pourrai constamment avoir un œil sur elle... Mais, alors pourquoi j'hésite ? Au fond, je le sais. J'ai la trouille de savoir ce qu'elle pense de moi après ça. Et si elle me détestait ? Si malgré tout je la perdais ? Putain, c'est la merde ! Puis, y a aussi le fait que je bataille pour ne pas m'attacher et c'est vraiment plus fort que moi, plus fort que tout le reste.

Il y a deux façons de perdre les personnes qu'on aime... Parce qu'elles finissent par s'éloigner, pour une raison ou une autre, où parce qu'elles disparaissent vraiment, contre leur volonté, ou encore en le décidant, parce que la vie leur semble trop dure à affronter. Depuis ce putain de soir où j'ai vu le sang se répandre autour de moi, sans rien pouvoir y faire, cette peur ne me quitte plus. Alors, c'était plus facile pour moi depuis ce jour là, de décider de ne plus m'attacher à personne... Une décision sur laquelle j'ai du mal à revenir et qui me bouffe de l'intérieur. Surtout en ce qui la concerne elle, parce que ça fait un mal de chien de lutter , d'en avoir envie, mais d'avoir la trouille et de se dire qu'à tout moment ça pourrait s'arrêter.

Putain, qu'est-ce que je veux ! De quoi j'ai vraiment besoin ? Je me fige au milieu de la pièce, puis, tout à coup, c'est comme une évidence. Peu importe la façon dont je la perds, je le supporterai pas... Alors ok, je ne la ferais pas entrer dans ma vie comme elle le souhaiterait peut-être, mais je peux être là pour elle et elle sera là pour moi, comme elle me l'a proposé dès le départ... Rien de compliqué.

Je dévale les escaliers, puis sans prendre la peine de mettre une veste, trace sous la pluie battante aussi vite que mes jambes me le permettent, espérant qu'elle soit encore là, qu'il n'est pas trop tard. Je tourne au coin de la rue et alors que je cours toujours et que mon cœur bat à tout rompre, il semble s'arrêter quand je l'aperçois, un pied sur la première marche, prête à monter dans son bus.

- Nine, attends ! crié-je.

Avec le bruit incessant de cette pluie, mêlé à celui du moteur du bus, j'ai peur qu'elle ne m'est pas entendu... Qu'elle s'engouffre dans ce satané car, puis qu'elle ne s'éloigne, sans que je ne puisse rien y faire.

Elle descend son pied de la marche et recule pour se pencher en arrière, croisant alors mon regard. Elle détourne les yeux, reportant son attention vers le chauffeur et semble hésiter un instant. Elle fait à nouveau un pas vers le bus, semblant vouloir abandonner cette fois.

Putain, non !

- Attends ! hurlé-je, désespéré, alors que j'ai l'impression que la distance qui nous sépare est interminable.

Elle adresse un mot au conducteur, puis recule, laissant ses bras tomber le long de son corps et regarde le véhicule s'éloigner. Soulagé, je ralentis la cadence. Je n'ai jamais couru aussi vite, pourtant je me pousse à fond à chaque fois et bordel, j'ai l'impression que l'autre con bat tellement fort et va finir par jaillir hors de ma poitrine.

Je me plante face à elle, essoufflé, et lorsque mon regard s'accroche au sien, l'autre commence à jouer sur un rythme différent. Il pleut toujours autant et son visage est au moins aussi trempé que le mien. Pourtant, je peux voir qu'elle a pleuré. Bordel, je suis vraiment con ! Elle fronce les sourcils, inquiète et je l'imagine déjà en train de se faire tout un tas de films.

Je suis encore en colère et je me demande comment je vais me démerder pour faire face à tout ce qui nous attend, mais j'essaye de la regarder avec douceur, affichant un air qui se veut rassurant. Bordel, je ne vais lui apporter que des emmerdes...

- Tu te trompes sur toute la ligne, je suis pas quelqu'un de bien et je vais t'apporter que des ennuis, prononcé-je, pour la mettre en garde, encore essoufflé.

Elle s'avance légèrement, mais comme tout à l'heure, elle hésite à s'approcher. Et c'est dingue comme ça me tue !

- Moi je suis sûr du contraire et comme pour le reste tu ne me feras pas changer d'avis, réplique-t-elle.

- Tu sais pas dans quoi je viens de t'embarquer, soupiré-je, en fuyant son regard.

- Peu importe, j'ai confiance en toi, tu seras là, lance-t-elle, sans hésiter une seconde.

Comment lutter contre ça ? Franchement, je vois pas... Plus personne ne m'avait dit ce genre de choses depuis un moment, depuis... Et putain, ouais je serai là ! Et je ne laisserai rien lui arriver...

J'avance vers elle, réduisant à néant cette distance qu'elle semblait hésiter à combler, jusqu'à me trouver à quelques centimètre de son visage, mes yeux se perdant dans les siens, si... Captivants. Sans pouvoir contrôler quoi que ce soit, mes bras l'encerclent, pour la serrer contre moi, comme un besoin vital et instantanément, mon cœur semble renaître de ses cendres. Elle est complètement gelée et je m'en veux de l'avoir poussé à sortir sous cette pluie.

Elle lève son nez vers moi, puis m'observe en me souriant. Ce sourire... Mon sourire. Bordel, il m'avait manqué, c'est dingue ! Quelques gouttes, qui s'échappent de mes cheveux trempés, tombent sur son visage, tandis que je n'arrive pas à quitter les cercles hypnotisants de ses iris. J'imagine encore une fois mes lèvres sur les siennes et... Putain d'merde ! Ca va être compliqué de ne pas la faire entrer dans ma vie comme moi j'en ai vraiment envie...

Je m'écarte légèrement, saisis sa capuche pour la remonter sur sa tête, même si ça ne changera pas grand-chose et que mon geste paraît très certainement con, mais au moins elle sera un peu à l'abri, le temps qu'on rentre.

- Allez, viens, on rentre.

Elle enlace mon bras, comme si rien ne c'était passé, puis l'autre abruti semble faire la danse de la joie...

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