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Yann #19

* Point de vue Yann *

Je me réveille en sursaut et glisse un regard vers elle. Toujours blottie contre moi, elle se mord la lèvre inférieure, embêtée. Nous avons dormi toute la nuit l'un contre l'autre et putain même si j'étais pas super bien installé, ça faisait longtemps que j'avais pas aussi bien dormi ! Je passe une main sur mon visage, puis me redresse doucement, pour lui laisser le temps de faire pareil, sans la brusquer. Elle se décale, puis s'assoit en tailleur à côté de moi.

Je scrute son regard, à la recherche d'une étincelle différente de celles qui ont traversées ses iris à plusieurs reprises hier durant la soirée, mais j'abandonne, lorsque je n'y perçois que du doute et de l'interrogation.

- Bonjour, toi, lancé-je.

- Salut, répond-elle, gênée.

Je m'assois sur le bord du canapé, les coudes appuyés sur mes genoux, puis mon regard tombe sur son téléphone par terre. C'était donc ça, le bruit qui m'a réveillé... Nous nous observons ensuite brièvement, mais alors que jusque-là, j'aurais donné n'importe quoi pour perdre mon regard dans le sien, cette fois, je le fuis.

- Tu te souviens de rien, pas vrai ?

- Bah, ça tombe bien que t'abordes le sujet parce que... Ouais, nan, en fait j'me souviens pas de grand-chose, grimace-t-elle.

- C'est pas plus mal.

- À ce point ?

Je tente de la rassurer en lui disant qu'il ne s'est rien passé de grave, puis me lève. Elle en profite pour ramasser son téléphone, puis le consulte et je vois du coin de l'œil qu'elle soupire. Immédiatement, je fronce les sourcils. Elle attendait un message ? De qui ?

- Comment on s'est retrouvés sur le canapé à dormir ? demande-t-elle, ce qui me sort de mes pensées.

Je lui explique qu'elle a insisté pour rester à côté de moi afin de regarder la télé, puisqu'elle a fini par s'endormir et que j'ai pas voulus la réveiller. Tout à coup, elle semble encore plus gênée.

- Nous deux on n'a pas... Il s'est rien passé ?

Je lève un sourcil, étonné. On peut me reprocher pas mal de chose, mais sur ce point... Je suis pas le genre de mec qui pourrait profiter de la situation.

- J'ai une tête à profiter d'une fille qui a bu, sérieux ?

- Je t'accuse pas de quoi que ce soit, je cherche juste à combler les vides.

Savoir qu'elle pense que j'aurais pu... Bordel, pourquoi je ressens ce pincement dans ma cage thoracique ?

- J'ai pas été cool avec toi, lâche-t-elle.

Elle y va direct, sans tourner autour du pot et ça ne m'étonne même pas. Elle est de ce genre de personne qui dit les choses, peu importe qui se trouve en face et les circonstances... Et, j'aime ça... Ouais encore quelque chose que j'aime.

- Je croyais que tu te souvenais pas.

- J'ai eu quelques flashs en me réveillant, grimace-t-elle.

Je me rassois, passe nerveusement une main dans mes cheveux, tout en l'observant.

- Tu m'expliques la réflexion que tu m'as faite par rapport aux messages ?

Je suis aussi du genre à balancer ce qui me passe par la tête, même si là, avec elle, je sais que c'est le genre de chose qui pourrait faire que la situation s'envenime. C'est un peu comme mettre deux lions dans la même cage, ça peut vite partir en couille. Bizarrement, avec elle, il y a certaine chose que je n'arrive pas à dire... Peut-être parce que moi-même, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe.

Elle me sort une excuse comme quoi elle est pas parfaite et qu'il lui arrive de déconner, puis ajoute qu'elle balance parfois des choses qu'elle ne pense pas et sans raisons particulières, mais je suis pas con... Je sais qu'il y a autre chose.

- Mais encore ? Il y a bien une raison qui fait que tu m'as sorti ça comme ça.

- Bah le truc, c'est que tu fais la morale, mais en attendant, tous les jeudis, tu continu de recevoir des messages bizarres. Tellement bizarre que quand on t'en parle, c'est limite si tu fuis pas en courant, explique-t-elle.

Outch, touché. Pourtant, je suis plutôt du genre à affronter, mais avec elle, c'est la seule parade que j'ai trouvé pour éviter ses mauvaises questions.

- J'ai l'air de fuir là ?

Bon ok, je pourrais... Mais pas cette fois.

- Non...

Je soupire, pour tenter de rester calme, mais la façon qu'elle a de se comporter avec moi, me déstabilise et sa réflexion, concernant les messages que je reçois...

- Il aurait fallu que je fasse quoi ? Te laisser boire, encore et encore, jusqu'à ce que tu t'écroules sur la piste ? lancé-je, froidement.

- J'ai pas dit ça...

- Alors quoi ? Non, parce que là je sais plus moi, m'énervé-je.

- T'es excessif ! C'est vrai, je commande un verre, on dirait que c'est la fin du monde et y'a pas que ça, pour tout t'es comme ça !

Elle n'a pas tord, mais...

- J'ai mes raisons, répliqué-je.

- Ouais, raisons que je ne connais pas...

- Ça n'a rien à voir avec toi !

- Bien sûr que si ! Tu ne me dis rien, on dirait que tu me fais pas confiance.

Putain, mais bien sûr que j'ai confiance ! C'est juste que...

- Parce qu'il n'y a rien à savoir.

Cette conversation part carrément en couille. Je sens qu'elle commence à se braquer et me concernant la colère monte... Pas contre elle, non, contre ce que je suis et ce qui m'empêche d'être... Celui que je voudrais être avec elle. Mes mains se crispent tandis qu'elles sont jointes entre elles devant moi... Parce que je sais que ça ne mènera à rien de bon.

- S'il n'y a rien à savoir, alors pourquoi tu caches les messages que tu reçois ? s'agace-t-elle.

Je me lève, nerveux.

- Tu vas quand même pas revenir là-dessus ?

Elle peut pas oublier ça, bordel ?

- Pourquoi pas ? insiste-t-elle.

- Parce que c'est comme ça, c'est tout.

- Si tu veux pas que je fasse partie de ton monde, il suffit de le dire, souffle-t-elle, en se levant à son tour.

Ma respiration se coupe. C'est comme si je venais de recevoir un coup violent. Mon cœur se serre dans la foulée et j'essaye d'encaisser.

- Putain, c'est pas ça, bordel !

- Bah, c'est quoi alors ? Tu voudrais tout connaître de moi, mais il ne faut surtout pas je sache quoi que ce soit sur toi !

Elle lâche ça en même temps qu'elle ramasse ses affaires et dans ma tête, c'est un putain de bordel.

- Tu veux savoir quoi ?

Je sais pas pourquoi je lui sors ça, parce que c'est évident que je ne répondrai pas...

- Explique-moi, simplement, je suis pas conne, je peux comprendre, soupire-t-elle, en jetant un œil vers moi, comme pour me donner une dernière chance.

Je sais que si je ne lui dis rien elle va passer cette porte, elle m'en voudra encore plus et sera encore plus distante que ces derniers jours. Est-ce que c'est ce que je veux ? Bordel, bien sûr que non ! Mais...

- Je peux pas....

- Alors, dans ce cas, ne cherche plus à apprendre quoi que ce soit sur moi.

Mon cœur rate un battement. Je suis pas d'accord avec ça... Mais, en même temps, est-ce que je peux lui en vouloir ?

- T'es sérieuse ?

- Ouais, affirme-t-elle.

Elle file vers la porte et je ne peux m'empêcher de la rejoindre puis, mon regard plonge dans ses iris qui ont perdu tout ce que j'avais pu y découvrir dernièrement.

- Tu vas où ? demandé-je.

- Je rentre !

- On est dimanche, y'a un bus toutes les trois heures.

- Bah, je vais rentrer à pied.

Quoi ? Elle est dingue, il lui faudrait au moins deux heures pour rentrer à pied !

- N'importe quoi !

J'attrape la veste qu'elle tient, mais elle me l'arrache des mains en retour. Dans la foulée, je me glisse entre elle et la porte pour faire barrage. Bordel, j'ai l'impression d'être un de ces putains de clichés dans les films et les livres que toutes les filles lisent !

- Tu veux vraiment qu'on se dispute ? me questionne-t-elle.

Bien sûr que non, c'est la dernière chose dont j'ai envie...

- Pas vraiment...

- Alors, laisse-moi aller prendre l'air.

Je sonde ses iris et j'ai l'impression que si je la laisse franchir cette putain de porte, tout va changer entre nous. Elle me demande alors de la laisser passer, en expliquant que si on ne se calme pas l'un comme l'autre, cette dispute risque de s'aggraver... Et, elle n'a pas tord. Je finis par me pousser à contre-cœur, pour la laisser partir. Au moment où elle s'apprête à ouvrir et sans que je ne contrôle rien, ma main se pose sur la porte pour la bloquer et je l'observe cette fois sans cacher mon inquiétude. Rien à foutre si je ressemble à ces putains de mec qui les font toutes rêver...

Elle tente de me rassurer en me disant qu'elle sort juste marcher, mais c'est loin d'avoir l'effet qu'elle souhaite. Je laisse tomber mon bras qui retient la porte le long de mon corps, puis elle l'ouvre. Avant qu'elle ne disparaisse, je lui demande si elle est sûre que ça ira et elle m'affirme que oui... Alors que moi, je ne suis plus sûr de rien.

Lorsque le battant se referme derrière elle, toute la colère que j'ai retenue jusque-là me submerge. Comme ces derniers mois, à chaque fois que je ressens ça, je fonce sur mon sac de frappe et y déverse toute ma rage en une seule fois, en un seul coup.

J'avance ensuite vers la fenêtre de ma chambre et comme si ce n'était pas assez dur, je la vois s'éloigner et l'observe jusqu'à ce que je la perde de vue. Pourquoi j'ai l'impression que ce qu'il se passe entre elle et moi, aura plus de chance d'avoir ma peau, que les putains d'emmerdes que je me traîne ?

Alors que je suis en train de malmener mon défouloir, un coup retentit à ma porte. Mon palpitant, déjà mis à rude épreuve, rate un battement, espérant que ce soit elle, mais Kév entre et son sourire s'efface en me voyant en train de cogner comme un dingue. Il faut dire que la façon que j'ai de taper dans mon sac est différente selon mon état d'esprit. Et, là, il voit clairement que c'est la rage qui parle.

- Il t'arrive quoi ? me questionne-t-il, en se laissant tomber sur le canapé.

Ce mec a tellement l'habitude de me voir dans des humeurs différentes, qu'il sait quand quelque chose a merdé. Mais, je ne réponds rien et préfère continuer à cogner.

- Elle est où ?

Je donne un coup plus fort.

- Partie.

- Pourquoi ?

- Parce que je suis un putain de connard qui assume que dalle !

Mon pote se redresse sur le canapé, puis lève un sourcil, amusé.

- Putain, je me demandais quand t'allais me la sortir celle-là ! Pourquoi elle s'est barrée ? Qu'est-ce que tu lui as dit encore ?

Je serre les dents, tandis que j'enchaîne les coups.

- Justement, je lui ai rien dit, c'est ça le problème !

Kévin soupire, puis s'assoit sur le bord du canapé.

- Elle voulait savoir quoi cette fois ?

- Putain, c'est un interrogatoire ?

- Wow, calme-toi, j'essaye juste de t'aider mec, au pire j'me casse, t'as vu !

Kév en prend plein la gueule à chaque fois et je comprends pas pourquoi il s'obstine à rester.

- Elle m'a demandé de lui expliquer... Pour les messages... Fin toute cette merde quoi...

- Et ?

- Et c'est mort ! Je dirais rien, cherche pas !

Il soupire, sachant que de toute façon, je suis buté et ne changerai pas d'avis.

- Et elle est partie où ?

- Faire un tour, elle doit pas être très loin... Fin de ce qu'elle a dit.

- C'est vrai que c'est le genre de fille à rester sagement dans le coin !

- Ta gueule, putain, t'arranges rien là !

Plongé dans les enchaînements que je donne à mon défouloir, je n'ai pas le temps de réagir lorsqu'il porte son téléphone à son oreille. Elle répond au bout de la deuxième sonnerie et je lui adresse un regard en biais qui le fait sourire, et amusé, il enclenche le haut parleur, en me faisant signe de la fermer.

Elle est étonnée qu'il l'appelle. Putain, d'ailleurs depuis quand il a son numéro ?

- Kév ?

- Ouais, il se passe quoi, la furie ? T'as fait des tiennes ?

Je lui adresse un regard noir, mais il n'en tient pas compte.

- Pourquoi ? demande-t-elle.

- Je suis passé chez Yann pour voir comment t'allais après la soirée d'hier et je l'ai trouvé en train de péter un câble sur son sac de frappe, explique-t-il.

- Yann c'est ton pote, nan ? Il t'a rien dit ?

- Vite fait, que vous vous êtes pris la tête. Mais pourquoi ?

- Tu devrais lui poser la question à lui directement, lance-t-elle.

- OK... T'es où ?

Elle annonce qu'elle est dans le bus et ma mâchoire se crispe.

- Bordel de merde, grogné-je, entre mes dents.

Kév lui demande où elle va et lorsqu'elle répond qu'elle est en route vers la piste de Kart, pour faire une course, j'arrête mon sac entre mes mains.

- T'as une sacrée façon de te vider la tête, s'amuse Kévin.

- J'en connais bien qui tape dans des sacs de frappes, réplique-t-elle.

Ok, à ce moment là, je suis clairement visé... Mais, y a une différence entre se défouler en donnant des coups dans un sac de frappe et le faire sur un engin qui vous propulse et vous fait enchaîner les virages. Putain de merde, à quoi elle joue !

- OK, tu sais quoi ? J'te rejoins.

Comment ça, il la rejoint ?

- Je vois pas à quoi...

Il lui raccroche au nez, puis se tourne vers moi.

- Deux choix : Soit tu restes là, soit tu viens, mais viens pas te plaindre si elle et moi... Fin, tu vois quoi, je suis plus ouvert, tout ça...

- T'es vraiment un enfoiré !

- Ouais, grave !

J'enfile un t-shirt, attrape les clés de ma bécane pour le suivre et nous dépassons rapidement son bus puis finalement, nous arrivons avant elle à l'arrêt où elle est censée descendre.

Lorsqu'elle descend du car et qu'elle arrive à notre hauteur, elle ne s'arrête pas et continue son chemin. Kév lui propose de monter derrière lui, pour l'approcher du circuit, mais elle refuse. Quant à moi, savoir qu'elle pourrait monter derrière lui et enlacer quelqu'un d'autre, me fous carrément en rogne.

Elle entre dans le circuit, sans nous attendre et le temps de garer nos motos et de rejoindre l'accueil, qu'elle a déjà disparu. Cette fille est un putain de ninja !

Nous rejoignons les gradins et je ne l'aperçois nulle part. Je remarque que son entraîneur et plusieurs gars sont installés dans leurs Karts et je suppose qu'ils l'attendent. Déjà la dernière fois, c'était la seule fille à courir. Elle était vraiment obligée de choisir un passe-temps comme celui-là ? Ça me fout les boules... Nan sérieux, elle se rend pas compte... Il pourrait arriver n'importe quoi !

Soudain, Kév s'éloigne en trottinant.

- J'vais la voir dans les vestiaires !

Je lève un sourcil, puis les fronces aussi sec.

- Mec, tu peux pas débarquer comme ça dans les vestiaires des meufs !

Il m'adresse un sourire diabolique, suivit d'un regard de défi.

- De toute façon, y aura surement qu'elle !

Putain de merde, l'enfoiré...

Puis, qu'est-ce qu'il pense, qu'il va pouvoir la faire changer d'avis ? C'est pas faute d'avoir essayé... Si ça se trouve il va se pointer et elle sera en train de se déshabiller... Bordel ! Elle va le foutre dehors ou lui balancer son casque en pleine gueule, il va rien comprendre ! Ouais, enfin, ça, c'est que je me répète, histoire de me rassurer...

Au bout d'une dizaine de minutes, elle passe la porte qui donne sur le circuit, sur les nerfs, Kév sur ses talons. Il lui dit quelque chose et elle lui répond en criant, semblant en colère, mais je n'arrive pas à entendre, le bruit des moteurs, couvrant leurs voix. Son regard croise le mien, alors que je suis accoudé à la barrière et elle se détourne rapidement.

Elle trottine vers son karting, me lance un dernier regard, lourd de sens, enfile son casque, puis s'attache, tandis que Kévin me rejoint et se place juste à côté de moi. Elle lève le pouce, pour avertir les autres qu'elle est prête puis, ils se rangent sur la ligne de départ.

- Elle avait l'air... en rogne, affirmé-je.

- Cette fille est... Putain, j'la kiffe, mais elle est casse-couille ! râle-t-il.

J'esquisse un sourire en coin.

- Tu lui as dit quoi ?

Il fronce les sourcils, puis semble embêté, tandis que le départ est lancé et qu'elle accélère comme une malade.

- Rien de spécial, j'ai tenté de lui faire comprendre qu'elle devrait laisser tomber.

- Et ? demandé-je sans pouvoir quitter son kart des yeux.

- À ton avis ? Putain, quand elle a une idée en tête, c'est la misère, j'te plains, mec !

Je hausse les épaules, puis me concentre sur la course. La dernière fois que je suis venu la voir piloter, j'ai failli faire une crise cardiaque... Mais, là, c'est encore pire, elle roule, énervée et ça se voit... Elle fait n'importe quoi.

Elle enchaîne les premiers tours jusqu'à se trouver au coude à coude avec son coach et je suis nerveux. Je sais qu'elle ne pilote pas dans de bonnes conditions. Putain, pourquoi il a fallu qu'elle vienne ici ?

Soudain, elle se positionne de façon à pouvoir le doubler dans le virage qui approche et elle ne ralentit pas une seconde, alors que son entraîneur freine pour pouvoir l'aborder. La roue avant de son kart, se prend dans celle de celui de devant et conscient de ce qu'il va se passer, je pose mon pied sur le barreau du bas, prêt à franchir la barrière, mes mains se crispant sur celui où j'étais accoudé.

Son karting décolle, puis se retourne dans les airs. Putain d'merde, non pas ça ! J'ai l'impression que la scène se joue au ralenti devant mes yeux. Je retiens mon souffle, tandis que mon cœur se serre tout à coup alors que sans perdre une seconde, je saute par-dessus la barrière et cours en direction de la piste. Son Kart s'écrase à l'envers, glisse sur plusieurs mètres et va s'encastrer dans la pile de pneus qui délimite la piste sous mes yeux.

Non, pas encore...

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