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Chapitre 70

Nous sommes assis dans le parc, à attendre la réponse d'Echo sans dire un mot. Yann a les yeux fixés sur l'écran de son téléphone et je l'observe, tandis qu'il tente parfois de glisser son regard vers moi, sans vraiment oser le faire, comme s'il manquait de courage pour affronter le mien.

Finalement, le chef de gang nous envoie un message quelques minutes après le nôtre, pour nous préciser l'heure et l'endroit où le retrouver demain matin. Comme pour me rappeler pourquoi nous en sommes arrivés là, il nous donne rendez-vous dans ce fameux gymnase abandonné.

Au moment de quitter le parc, Yann se tourne vers moi, une lueur de regret dans le regard.

– Désolé, j'aurais pas dû te cacher ça, c'est juste qu'il s'agit d'Echo et puis il y a toi et...

– Je sais, j'ai simplement eu l'impression que tu faisais marche arrière et qu'on était reparti au point de départ quand tu me cachais tout. Mais, je... enfin, je pense que si les rôles avaient été inversés, j'aurais aussi certainement attendu avant de t'en parler.

– J'allais vraiment te le dire, faut que tu m'crois, mais je voulais essayer de gérer le truc avant, enfin tu vois quoi, c'est moi...

– Ouais, je sais, mais dans cette histoire on est deux, même si je sais que ça te plait pas.

– Tu m'en veux ? demande-t-il.

– Disons que je comprends pourquoi tu l'as fait... mais c'est pas pour ça que je suis d'accord avec la décision que t'as prise. Et puis tu m'as menti, tu m'as dit ne plus avoir de nouvelle de lui...

Il ne réplique rien et nous nous arrêtons à côté de sa moto où il met la clé sur le contact, puis se tourne vers moi.

– Tu viens à la maison ?

– Je sais pas...

Il m'adresse un regard plein de remords, que je tente de fuir, tandis que lui, cherche le mien.

– J'ai pas d'affaires, tenté-je de me défiler.

– Comme si jusque-là ça avait été un souci...

Mes iris s'accrochent aux siens et je me rends compte qu'il en a besoin. Il me tend son casque espérant que je cède et je finis par le saisir en lui adressant un léger sourire.

– Je préfère largement quand tu me souris, plutôt que quand tu me gueules dessus, lâche-t-il.

– Je gueule pas, m'indigné-je.

– Bah, voyons tu t'entends pas.

– Je m'exprime, c'est différent ! rectifié-je.

– C'est ça, joue sur les mots, si ça peut te faire plaisir.

Arrivés chez lui, Yann attrape le menu de notre pizzeria favorite, aimanté sur la porte du réfrigérateur, puis passe commande pour nous faire livrer.

Nous finissons par nous installer devant la télévision une fois les pizzas arrivées, sans évoquer ce qui nous attend demain. J'aurais bien des questions à lui poser, quant à ce qu'Echo pourrait vouloir me dire, mais Yann est assez tendu comme ça. Alors je préfère ne pas revenir sur le sujet. Nous aurons le temps d'en discuter avant d'aller le rejoindre.

Il commence à se faire tard et je décide d'aller prendre une douche avant de me coucher. Sous le jet d'eau chaude, mes pensées vagabondent. Bizarrement, de mon côté, je ne suis pas plus anxieuse que ça de devoir rencontrer ce type. En fait, il ne m'a jamais vraiment impressionnée, peut-être n'a-t-il pas cherché à le faire jusque-là ou bien s'il a essayé, cela n'a pas fonctionné.

Je ressors de la salle de bain avec une petite nuisette rose pâle appartenant à la cousine de Yann, qu'il a dénichée dans le dressing de la chambre d'amis. Je m'approche du canapé où il est toujours assis, en continuant de m'essuyer les cheveux avec ma serviette.

Il me regarde brièvement, puis détourne les yeux, avant de disparaître à son tour dans la salle de bain. Depuis ce qui a failli se passer sur la plage, il semble différent. Je ne dirais pas qu'il est distant, mais plutôt hésitant.

De mon côté, forcer les limites qu'il s'est imposées ne me tente pas, non pas que Yann ne me plaise pas, je me mentirais à moi-même de dire le contraire, il m'attire. Mais, si je venais à forcer les choses, j'ai la sensation qu'il pourrait bien, à ce moment-là, faire marche arrière pour de bon... Et j'aurais l'impression de l'obliger à faire quelque chose qu'il ne désire pas forcément.

S'il devait se passer plus entre nous, je souhaite qu'il le veuille vraiment, et pour de bonne raisons. Je sais ce que vous vous dîtes ! Avec ses limites, on n'est pas près d'avancer... Peut-être, mais au moins si un jour il les franchit, ce sera lui qui l'aura voulu. Depuis ce moment sur la plage, j'ai réfléchi et je me dis que si on ne tente pas on ne saura jamais. Pour l'instant, il n'en est pas au même point que moi, donc, j'attends...

Alors oui, bien sûr, j'ai toujours cette petite voix dans ma tête qui me dit : «Ce serait une bêtise ! Ne fais surtout pas ça !» Mais il y en a aussi une autre, qui me chuchote : «Tu désires plus que de l'amitié, c'est évident, il t'attire ! C'est inévitable !»... Elle ne peut pas se taire celle-là !

Je m'allonge sur le canapé, relève le plaid sur moi et me laisse aller à toutes mes réflexions, devant un reportage ennuyant. Sans m'en rendre compte, et à force de lutter, je finis par m'endormir.

Je suis tirée de mon sommeil, lorsque je sens mon corps quitter l'endroit confortable sur lequel j'étais étendue. J'entrouvre les yeux avec difficulté et je constate que Yann m'a soulevée et me porte contre lui. Il m'adresse un petit sourire, tandis qu'instinctivement, je passe mes bras autour de son cou en ronchonnant.

Il me dépose avec douceur sur le lit, puis remonte la couette sur moi.

– T'aurais dû me réveiller, marmonné-je la voix à moitié endormie.

– On ne réveille pas une princesse qui dort, réplique-t-il, un sourire adorable aux lèvres, tandis que j'enfouis mon visage dans l'oreiller.

– Je n'ai rien d'une princesse, grommelé-je.

Il sourit, éteint la télévision, puis s'allonge à mes côtés, avant de se tourner vers moi.

– Ça va ? me questionne-t-il, avec une certaine inquiétude.

– Oui, ne t'en fais pas pour moi.

Il laisse échapper un soupir.

– Comme si c'était possible, souffle-t-il d'une voix plus grave.

Je m'avance vers lui, me blottis contre son corps chaud et parfait, puis il ne tarde pas à m'enlacer, comme s'il avait peur que je disparaisse. Yann a une façon bien à lui de m'étreindre. À chaque fois, il donne l'impression, qu'il le fait pour la dernière fois, comme si, en un câlin, il voulait en mémoriser la moindre seconde, la moindre sensation. C'est tellement intense, que j'en ressens toutes ses émotions.

Alors que la fatigue m'a rattrapée, je suis tirée de mon sommeil à plusieurs reprises, en sentant Yann bouger. C'est bien la première fois depuis que je dors avec lui, qu'il a du mal à s'endormir.

Finalement, après de longues minutes, il finit par ne plus gigoter et sa respiration prend un rythme régulier, signe qu'il a enfin sombré. Je me détends alors à mon tour, bercée par la douce mélodie de ses battements de cœur, qui deviennent presque indispensables pour que je puisse m'endormir.

En pleine nuit, vers quatre heures du matin, il sursaute soudainement, ce qui me tire de mon sommeil. Sa respiration est saccadée et je me demande ce qu'il se passe. Aurait-il entendu un bruit ? Un cauchemar ?

Je me redresse, me penche au-dessus de lui, frôlant son corps bouillant et trempé de sueur, puis allume la lampe.

– Qu'est-ce qui t'arrive ?

– Rien, un rêve idiot, souffle-t-il d'un air qui se veut rassurant, mais que son expression trahit.

– Tu veux en parler ?

– Non, t'inquiètes, c'est rien.

Je l'observe, inquiètes, mais il m'encercle de ses bras et je cale ma tête sur son torse. Son rythme cardiaque est rapide et fort, il a clairement dû rêver de quelque chose qui lui a fait peur. Il saisit ma main, que j'ai posée sur lui, puis nous retrouvons le sommeil, la lumière allumée.

Au petit matin, alors que le soleil se lève à peine, j'ouvre les yeux. Yann n'est plus à côté de moi et j'en déduis qu'il est sorti courir. J'avale un verre de jus d'orange, puis décide de me préparer.

J'enfile mon jean clair et un haut gris foncé, assez ample, qui laisse une de mes épaules dénudées. Je relève mes cheveux en un chignon assez sauvage, laissant échapper quelques mèches rebelles.

Lorsque je sors de la salle de bain, Yann est en train de se défouler sur son sac de frappes. Cela fait un moment que je l'entends le heurter avec rage, et il n'a pas l'air d'être rassasié des coups qu'il lui porte.

– Tu comptes le cogner jusqu'à ce que tu n'en puisses plus ?

– J'te rappelle qu'on va voir Echo, réplique-il, essoufflé, si je me défoule pas avant, un rien pourrait me mettre hors de moi.

– Promets-moi d'être raisonnable.

– Je fais jamais de promesse que je pourrais pas tenir, lâche-t-il.

– C'est dans notre intérêt à tous les deux que je te demande ça.

– Et c'est dans son intérêt à lui qu'il me mette pas en rogne.

Je soupire, puis m'avance vers lui, alors qu'il se défoule toujours avec autant de hargne.

– Je peux aussi y aller toute seule...

Il arrête le sac de frappes entre ses mains, puis m'adresse un regard dur.

– T'as pas l'air de réaliser, réplique-t-il sèchement.

– Si, mais je dis juste que ça se passerait peut-être mieux si j'y allais seule.

– T'as oublié de qui on parle là ?

– Bien sûr que non !

– Je sais pas, t'as pas l'air d'en avoir peur.

– Parce qu'il ne me fait pas peur...

– Putain, t'es vraiment inconsciente ! Echo, c'est un dealer, il a d'jà fait de la tôle, il a plusieurs gars qui lui obéissent comme des chiens et a plusieurs règlements de compte à son actif, dont un qui a mal tourné ! Il n'y est pas pour rien dans la mort d'Antho !

Il se plante devant moi, l'air grave et son regard me transperce.

– Donc, si tu penses ne serait-ce qu'une seconde, que je te laisserais y aller toute seule, c'est que t'as pas compris quel genre de mec je suis.

Je plante à mon tour mes yeux dans les siens.

– Ho si, j'ai pigé, crois moi ! Et c'est justement parce que je sais qu'il ne te faut pas grand-chose pour que ça parte en couille, que je te propose cette solution.

– Ouais, bah ton idée, on l'oublie, c'est une vraie connerie ! grogne-t-il.

Il disparaît ensuite dans la salle de bain en claquant la porte et je me laisse tomber sur le lit. Il est à cran et il n'y a pas besoin d'être devin pour s'en rendre compte. Ça ne me dit rien qui vaille.

Lorsqu'il ressort, il saisit son téléphone, pour prévenir Kévin de ce que nous avons prévu de faire. Je l'imagine d'ici râler et dire qu'il devrait nous accompagner au cas où. Bien sûr, Yann refuse, il ne manquerait plus que ça qu'il soit impliqué lui aussi.

Nous montons dans la Jeep, alors que les lampadaires de la ruelle s'éteignent. Echo est matinal, il règle ses affaires à l'aube, pendant que les Blocks sont encore endormis.

Alors que nous roulons dans un silence de plomb, je tourne la tête vers lui. Il y a une question que je me pose et j'aimerais qu'il m'éclaire.

– Pourquoi, quand t'es arrivé dans le terrain vague t'as pris ma main ? Pourquoi c'est mieux qu'il nous pense ensemble ?

Comme s'il s'attendait à cette question, il y répond sereinement, sans réfléchir.

– Parce que si tout le monde aux Blocks pense que t'es ma copine, t'as moins de chance d'avoir des ennuis, explique-t-il, j'y ai des ennemis, mais j'y ai beaucoup plus d'amis. Si t'es avec moi et que t'as des problèmes un jour où je suis pas là, ils chercheront pas à comprendre ils répondront présents, on fonctionne comme ça.

Je ne réplique rien et mon regard se perd sur l'horizon. Je me rends compte que dans cet univers où baigne Yann, il y a certaines valeurs, certaines «règles». Et je me rends compte aussi que je ne sais même pas sur quels amis il peut compter, mis à part Kévin que je connais, bien entendu, il n'y a aucun doute possible là-dessus.

Il lui arrive bien sûr lorsque nous y sommes, d'adresser de petits signes discrets à des mecs que nous croisons, mais je n'ai jamais eu l'occasion de les rencontrer.

Yann gare la voiture sur le parking du gymnase, puis nous descendons. Il me saisit la main et entrelace ses doigts aux miens. Alors que nous sommes face à la porte métallique, il se tourne vers moi.

– Laisse-moi parler et mets ton caractère explosif en veilleuse cinq minutes, me suggère-t-il, très sérieusement.

– T'es sérieux là, c'est toi qui dis ça ?

– J'déconne pas.

– Bah moi non plus, on se demande qui de nous deux a le caractère le plus explosif, lâché-je en le regardant en biais.

Il pose la main sur la poignée et soupire.

– Tu m'fatigues, souffle-t-il en ouvrant, tandis que ses doigts serrent les miens un peu plus fort.


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Hello tout le monde ! 

J'espère que vous allez bien ^^.

Tout d'abord, je voulez vous remerciez pour vos lectures et vos vote. D'être aussi nombreux à suivre les aventures de Nine et Yann ^^.

Je suis moins présente sur Wattpad en ce moment et je m'en excuse. Je voudrais répondre à tout vos commentaires, mais en ce moment, le temps me manque cruellement. Pour cause, je suis inscrite au concours Fyctia New romance avec mon histoire "No Serious !", qui pour le moment est 7ème sur presque 300 participants. Je dois écrire un chapitre par jour pour tenir le rythme ! XD Ca parait pas grand chose comme ça, mais c'est énorme !

Alors je continue de poster les chapitres de Together Forever, mais forcément, il est beaucoup plus difficile pour moi d'être sur Wattpad autant que je l'étais avant. Ca ira mieux lorsque le concours sera terminé :)

Je vous invite également à venir me rejoindre sur Fyctia, j'aurais énormément besoin de votre soutient, chaque vote compte et vous pourriez y découvrir mon histoire. Vous pouvez m'y trouver en tapant directement mon pseudo dans la barre de recherche sur le site, où bien trouver le lien de mon compte dans ma bio Wattpad.

A bientôt !

Bisous.

IDY


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