
Chapitre 67
Les premiers rayons du soleil filtrent à travers le velux, dont nous avons oublié de baisser le store et me réveillent en douceur. Dès que mes yeux consentent à s'ouvrir, mon premier réflexe et de regarder si Yann est toujours là, ce qui n'est bien entendu, pas le cas...
Puis, le moment d'après, je repense à la façon dont il m'a pris dans ses bras au moment où nous nous sommes couchés, comme pour me dire « Rien de grave, il ne s'est rien passé ». Ensuite mon esprit vagabonde, me faisant me poser LA question. Est-ce que j'aurais voulus qu'il franchisse la limite, qu'il m'embrasse ?
Comme à chaque fois, ma seule réponse se limite à une liste de pour et de contre. Agacée, je relève la couette sur ma tête et soupire, essayant de chasser ces interrogations qui reviennent trop souvent ces derniers temps.
Finalement, je décide de me lever et de descendre pour me chercher quelque chose à grignoter. Je jette mon dévolue sur une pomme, me sers un verre de jus d'orange, puis saisit un plaid au passage, alors que je décide de rejoindre la terrasse surplombant la plage, pour m'installer sur l'un des transats.
Blottis sous la petite couverture, je me perds dans la beauté du paysage qui s'offre à moi et qui se révèle sous les premières lueurs du soleil, le déclinant ainsi en plusieurs teintes. Alors que je m'apprête à croquer dans mon fruit, je me fige, à la vue qui s'offre soudain à moi.
Yann apparaît à quelques mètres sur un petit terrain de street workout, s'exerçant à faire quelques tractions. Je lève les yeux au ciel. Faut-il vraiment qu'il soit torse nu ?
Je me concentre au mieux pour ne pas que mon regard ne glisse vers lui, mais c'est peine perdue. Inconsciemment, mes yeux finissent toujours par me trahir. Je me console en me disant que si Emilie était là, elle me dirait simplement : « Ma chérie, on a des yeux, c'est fait pour voir ! Profite ! » Je sourie doucement et me laisse convaincre.
Après un moment à s'être donné à fond sur la plupart des appareils mis à disposition, dont un plan incliné où il a enchaîné une série d'abdominaux, durant laquelle j'en ai perdu le compte, il se décide à revenir à petite foulées.
Lorsqu'il arrive à mes côtés, il est trempé de sueur, sa peau mate luit sous les rayons du soleil et ses cheveux laissent échapper quelques gouttes de sueur.
– Salut toi, lance-t-il en souriant.
– Salut, réponds-je, en essayant de rester concentrée sur son visage.
– Bien dormis ?
– Ouais, mais à te voir faire tous tes trucs, là, je suis déjà épuisée, blagué-je. Et toi bien dormis ?
Il laisse échapper un petit rire, puis prend un air légèrement contrarié.
– Pas vraiment, lance-t-il.
– Quoi ? J'ai encore parlé dans une langue inconnue toute la nuit ? demandé-je, sur le ton de la plaisanterie.
Il lève un sourcil, puis hoche la tête négativement, amusé.
– Nan, pas cette fois.
– Alors quoi ?
Son regard tombe étrangement sur ses baskets, comme pour chercher ses mots.
– Pour hier, je... c'était... Désolé, finit-il par lâcher dans un soupir.
– Il ne s'est rien passé, ça va, le rassuré-je, alors que je crie intérieurement.
Il plante son regard dans le mien, comme pour deviner mes pensées.
– C'était rien, ajouté-je.
– Ouais, lance-t-il, en passant la main dans ses cheveux et en se grattant ensuite l'arrière de la tête nerveusement.
À mon tour, je le scrute. Le fameux « Ouais » à double sens de Yann, que j'ai tant de mal à déchiffrer, vient de resurgir tout à coup.
– Je file à la douche, annonce-t-il, avant de disparaître sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit.
Je reste plantée là, mon regard perdu dans les vagues, essayant de comprendre le message qu'il vient de me faire passer. Que suis-je supposée déduire de ça ? « Ouais, t'as raison, je suis content que tu le vois de la même façon que moi » ou bien « Ouais, j'en suis pas si sûr, il s'est passé quelque chose, mais je préfère oublier et faire comme si de rien était »... Et merde !
Une question à laquelle je suis sûre je n'aurais pas de réponse, ou du moins pas maintenant.
Je me décide à passer à la salle de bain une fois qu'il a terminé et en ressort, sans que la douche n'ai pu faire disparaître les multitudes de déductions qui se sont encore suggérées à moi. J'ai jeté mon dévolue sur une petite robe de printemps blanche, le temps s'y prête, alors autant en profiter.
Je le rejoins, tandis qu'il est à la cuisine en train de se préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Il a le dos tourné et ne m'a pas encore remarqué. Toujours torse nu, il porte simplement un pantalon de jogging et une casquette à l'envers.
Je m'avance, m'appuis sur la tranche du plan de travail à côté de lui et saisis un des quartiers de la mandarine qu'il vient tout juste d'éplucher, sous son regard faussement outré.
– Y'a quoi au programme, aujourd'hui ? demandé-je.
Il glisse un regard vers moi, cette fois avec un sourire enfantin.
– Tu verras, mais j'te conseille de mettre un pantalon, lance-t-il.
Dans quoi va-t-il m'embarquer ? Pitié, pas de randonnée !!!
– Non pas que tu ne sois pas jolie, se défend-il très vite en me regardant de haut en bas, mais pour ce qu'on va faire...
– OK, j'ai compris, je vais me changer ! me résigné-je, alors qu'il engloutit les quartiers de mandarine un à un.
Lorsque je ressors, vêtue d'un jeans, d'un petit haut, manches trois quarts, bleu et de mes converses, je ne le vois nulle part.
– Yann ?!
– Devant ! répond-il.
Je le rejoins à côté de la Jeep et l'observe en train de descendre la motocross neuve, le long de la rampe qu'il a installée, appuyée contre le rebord de la remorque. Il est attentif et ses muscles sont tendus sous l'effet du poids de la bécane.
Une fois la moto descendue, il se dirige vers l'entrée de la maison en m'adressant au passage un sourire plein de suspense. Il ferme la porte à clé et attrape un petit sac à dos qu'il avait déposé contre la façade.
Il ouvre ensuite le coffre de la voiture, puis en sort deux casques de cross, avec des lunettes assorties et me tend l'un d'eux.
– Prête ?
– Oui, mais où on va ?
– Je t'emmène en ballade, répond-il, en enfilant son casque.
Je l'observe, curieuse puis passe le mien à mon tour.
– Il va juste falloir que tu prennes ça, souffle-t-il en me tendant le petit sac juste assez grand pour contenir la bouteille d'eau qu'il y a glissée et les clés de la maison.
Je m'exécute, le mettant sur mon dos, puis l'observe monter sur la moto et actionner le kick afin de la démarrer. Il accélère plusieurs fois, laissant ainsi échapper quelques nuages de fumées du pot d'échappement et une fois que tout est bon, il me fait signe de monter d'un signe de tête.
Je constate qu'il n'a même pas prit la peine de remettre un t-shirt et qu'il n'a pas l'air de s'en incommoder. Me blottir contre lui alors qu'il est torse nu lorsqu'il s'agit de dormir, ou bien lorsque nous somme sur le canapé ne me dérange pas. En temps normal, l'encercler de mes bras lorsqu'on fait de la moto non plus, il porte sa veste, mais le faire là, alors qu'il est devant moi, dans cette tenue et avec ce qu'il s'est passé hier... C'est comme-ci cela donnait une autre dimension à notre relation. Ce qui est complètement idiot !
Je dois avoir un grain... Tout ce qu'on fait en temps normal et qui semble ambiguë aux yeux de tout le monde ne me gêne absolument pas, pourtant, le simple fait de l'enlacer comme ça me gêne. Pourtant, il n'y a rien de plus que ce que l'on fait d'habitude. Je balaye mes pensées, me disant que c'est cause de ce qu'il s'est passé hier... ou plutôt de ce qu'il ne s'est pas passé ?
Je finis tout de même par me placer derrière lui, puis l'encercle de mes bras, sans trop le serrer, avant qu'il ne me demande pourquoi je ne monte pas.
– Heu... il va falloir t'accrocher plus que ça, Princesse, c'est pas une ballade en sportive, là, c'est de la cross, lance-t-il amusé.
Je m'avance vers lui, collant ma poitrine contre son dos et joint mes mains sur ses abdominaux en entrelaçant mes doigts.
– Bordel, t'as les mains gelées !
– Désolée, m'excusé-je, assez fort, pour qu'il m'entende à travers le casque.
Il devrait pourtant avoir l'habitude, la plupart du temps, j'ai les mains froides.
La chaleur de sa peau sous la paume de mes mains est agréable... Et le reste aussi... Elle ne peut pas la mettre en veilleuse cette petite voix ! Contrairement à moi, il a toujours la peau chaude, une vraie bouillotte. Cette comparaison entre lui et moi à propos du feu et de la glace, n'est pas qu'une image, elle ne reflète pas que notre tempérament à chacun.
Il met les gazs, puis nous longeons le petit sentier de terre, que nous avons emprunté pour venir jusqu'à la maison et qui a l'air de se perdre dans le paysage qui s'offrent à nous. Ce dernier est magnifique et plein de relief, se déclinant sous différentes couleurs.
Nous roulons pendant une bonne trentaine de minutes, tantôt dans des champs sauvages, tantôt en bordure de falaise, ce qui nous offre une vue imprenable sur l'océan. Il finit par nous faire gravir une montée plus pentue que les autres et s'y arrête une fois au sommet.
Il coupe le moteur, nous descendons, puis nous nous mettons à contempler la vue. Cette falaise domine toutes les autres et la maison où nous nous trouvions tout à l'heure nous apparaît au loin, paraissant minuscule.
Curieuse, je m'approche du bord, pour regarder en contrebas, mais Yann arrive vite à mes côtés, plaçant son bras devant moi.
– Fais gaffe, le bord n'est pas stable, explique-t-il.
Je recule un peu. Il ne manquerait plus que ça que je glisse...
– C'est pourquoi les petites marches ? demandé-je en pointant du doigt une sorte d'escalier taillé étroitement dans la roche, qui part du bas et monte jusqu'ici.
Il m'adresse un sourire en coin, comme s'il préparait quelque chose de louche et je l'observe, curieuse.
– Certains, viennent ici pour sauter de la falaise et ça, lance-t-il en désignant l'escalier, c'est pour pouvoir remonter.
– Ils sont complètement tarés, marmonné-je, alors qu'il se recule vers la moto et que j'imagine la sensation que cela procure de sauter d'aussi haut.
Il ne répond rien. Intriguée, je me retourne pour voir où il est passé et remarque qu'il a enlevé son pantalon de jogging et porte un short de bain.
– Attends, me dit pas que...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, qu'il se met à courir pour sauter et disparaître dans le vide, en poussant un cri qui me semble être à première vue, un cri de joie.
Ma parole, ce mec est complètement malade !
Je m'approche avec précaution du bord et le voit refaire surface parmi les vagues.
– C'est génial ! cri-t-il depuis le bas.
– Si tu l'dit ! T'aurais au moins pu me prévenir, que je me prépare psychologiquement ! râlé-je, pendant qu'il rejoint le bord de l'escalier en contrebas.
En peu de temps, il se trouve de nouveau à côté de moi et m'adresse un sourire triomphant. Il passe sa main dans ses cheveux trempés, tandis que j'effectue des va-et-vient avec mon regard, entre l'endroit où il s'est mis à courir à celui où il a pris son impulsion pour sauter.
Yann qui ne manque pas de le remarquer, lève un sourcil tout d'abord curieux, puis les fronce la seconde d'après.
– Oublis, me lance-t-il.
– J'ai rien dit.
– Pas besoin, je sais ce que t'as en tête.
– Et pourquoi je pourrais pas ? demandé-je.
– T'as pas la tenue appropriée.
– Ça peut s'arranger, je te rappelle que je porte un soutien-gorge et une culotte, c'est pas très loin d'un maillot de bain deux pièces.
– C'est mort, lâche-t-il très sérieusement.
– Je sais nager.
– Peut-être, mais avec le bol que t'as, tu risquerais encore de couler à pic.
Je hausse les épaules en guise de réponse et ne préfère rien ajouter. Il n'a apparemment pas encore dépassé cette peur qui le poursuit de perdre les personnes qu'il aime.
Nous nous allongeons dans l'herbe, sous les doux rayons du soleil, côte à côte, puis, je me tourne sur le côté, pour l'observer, m'appuyant sur mon coude.
– Tu viens souvent ici ?
– Dès que je peux, disons que... C'est l'endroit qui me permet de me poser quand j'en ai besoin, quand le sport ne réussit pas à résoudre ce que je voudrais qu'il résolve, m'explique-t-il en joignant ses mains derrière sa tête.
– T'as eu peur de sauter la première fois ?
– Non, j'ai déjà fait du saut en parachute, à l'élastique...
– Pourquoi tu fais tout ça ?
– C'est dans ces moments que j'me sens le plus vivant, la vie passe en un éclair, j'veux faire tout ce qui m'est possible de faire.
Je me remets sur le dos, songeant à ce qu'il vient de dire, puis tourne la tête vers lui.
– Promets-moi qu'un jour, tu me laisseras sauter.
Il tourne immédiatement la tête vers moi, scrutant mon regard, tandis que les muscles de sa mâchoire se crispent. Je sais qu'il mène encore un combat contre lui-même, mais je voudrais qu'il dépasse cette peur. Il ne pourra pas toujours veiller sur moi, même s'il est persuadé que si.
Son regard se perd sur le ciel et il enlève une main de derrière sa tête, pour saisir la mienne qui est posée dans l'herbe, le long de mon corps, tandis que sa mâchoire tressaute.
– D'accord, prononce-t-il, avec énormément de mal tout en serrant ma main dans la sienne, mais on sautera à deux.
– Ça me va.
En début d'après-midi, nous décidons de regagner la maison, de manger un bout et d'aller profiter du soleil sur la plage. Je m'installe sur un transat que Yann a pris la peine de descendre, tandis que lui, ne sachant pas rester en place, se dirige vers la maison en courant sans rien me dire, alors que je l'observe s'éloigner.
Il réapparaît peu de temps après, vêtue d'une combinaison et d'une planche de surf passant à côté de moi, sous mon regard curieux, puis m'adresse un sourire, avant de courir avec sa planche sous le bras vers l'océan. Je l'observe ensuite survoler les vagues, plus ou moins hautes, avec dextérité et assurance.
Ce n'est pas moi qui serais capable de faire ça, l'équilibre et moi, ça fait deux.
Il se décide à me rejoindre au bout d'une trentaine de minutes, qui m'ont parue filer à toute vitesse. Je pense qu'on ne peut pas vraiment se lasser de le regarder, tout ce qu'il fait, il le fait avec passion et détermination, il me donnerait presque envie d'apprendre.
Il arrive à mes côtés, puis plante sa planche dans le sable.
– Il faudra que je tente de tenir là-dessus un de ces quatre, lancé-je.
Il m'adresse un sourire, tout en baissant la fermeture éclair de sa combinaison, puis attrape la serviette posée sur le dossier du transat.
– Je t'apprendrai si tu veux, affirme-t-il en passant la serviette sur ses cheveux et sur son torse.
– C'est pas gagné ! m'exclamé-je, mais ouais pourquoi pas.
Alors que je me lève, je vois à son regard qu'une idée est en train de germer dans sa tête.
– Attend moi là, annonce-t-il.
Il replie le transat, le fourre sous son bras, puis agrippe la planche de son autre bras et se dirige vers la maison une nouvelle fois.
J'enlève mes baskets, puis marche le long de la plage, attendant qu'il me rejoigne. Le soleil ne va pas tarder à se coucher et offre une déclinaison de couleurs encore différente de celle de ce matin. Il fait moins chaud et je commence à frissonner.
Soudain, je me retourne lorsque j'entends le bruit d'un moteur arriver au loin. Yann a passé un tee-shirt sans manche blanc et se dirige vers moi sur la cross.
Il s'arrête à ma hauteur, puis me tend l'un de ses sweats à capuche, que je ne tarde pas à enfiler. L'odeur de son parfum y est imprégnée, une fragrance d'un mélange de musc et d'épices, qui enivrerait n'importe quelle fille.
– Merci, je commençais à avoir froid.
– Je m'en suis douté ! Allez grimpe ! Je vais te montrer une des choses que je préfère faire.
Je m'exécute sans poser de questions, étonnée qu'il ne porte pas de casque et qu'il ne m'en ai pas donné un à moi non plus, mais je lui fais totalement confiance.
Une fois installée derrière lui, nous nous élançons à toute vitesse le long de la plage, faisant s'envoler ici et là quelques mouettes qui s'étaient regroupées sur le sable. Cette sensation est vraiment unique, c'est encore différent de toutes les balades en sportive que j'ai faite avec lui. La liberté semble encore plus grande, mes cheveux volent au vent, l'eau nous éclabousse parfois, mais c'est tellement grisant que je n'y prête pas attention.
Alors qu'il ralentit légèrement, je me risque à lâcher prise autour de sa taille et à tendre les bras de chaque côté. Yann me jette un coup d'œil par-dessus son épaule, pour s'assurer que tout va bien et observer ce que je fais. Il esquisse un sourire lorsque qu'il se rend compte que comme lui, je profite à fond du moment.
Je l'enlace à nouveau, puis il amorce un demi-tour assez large pour ensuite revenir au ras de l'eau et accélérer de plus belle.
– OK, accroche-toi le plus fort possible et ancre bien tes pieds sur les cales pieds, me conseille-t-il tout à coup.
Je lui fais comprendre que j'ai compris en m'exécutant et en resserrant mes bras autour de lui.
Il met alors à ce moment-là un coup d'accélérateur à laquelle je ne m'attendais pas vraiment, puis redresse l'avant de la moto, exécutant une roue arrière alors que je lâche un cri, surprise avant de rire, grisée par la sensation. Nous avançons ainsi pendant une centaine de mètres, puis il finit par me déposer en bordure de plage, non loin de la maison.
Je m'assois sur le sable, tandis qu'il disparaît à toute vitesse, ne formant plus qu'un point à l'horizon. Il effectue un demi-tour et revient, en exécutant une roue arrière, puis avant d'arriver à ma hauteur, il repose la roue avant, et passe à une vitesse folle devant moi.
Les fines gouttes d'eau, propulsées dans les airs par le pneu arrière, forme un arc de cercle et prennent une teinte, passant de l'orange, au rouge. C'est magnifique.
Il s'arrête à mes côtés, ravie que le spectacle m'ait plus, descend de la moto, puis nous retournons vers la maison en marchant l'un à côté de l'autre, alors qu'il pousse sa bécane.
– Merci, pour ce week-end, lancé-je.
– On en avait besoin, je suis content que tu sois venue.
Durant ces deux jours, plus rien n'avait d'importance. Nos soucis étaient loin de nous, et pour ma part, je les avais même oubliés.
Mais, tout a une fin et demain il en sera surement autrement, nous devons rentrer, reprendre le cours de notre vie, nos habitudes et... affronter le reste.
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Coucou à tous/toutes ! ^^
J'espère que ce chapitre vous a plu :)
Si vous souhaitez plus d'infos et de bonus sur Together Forever, je vous invite à me rejoindre sur mon compte Instagram : the_idylyne_feather (lien dans ma bio).
Je participe également à un concours sur Fyctia avec une autre histoire : "No Serious !" , dont vous pouvez avoir un aperçu des deux premiers chapitres, ainsi que des extraits des chapitres suivants, ici sur mon compte Wattpad. Si cela vous en dit et que vous voulez venir soutenir Waylon et Lola dans leurs aventures, c'est avec plaisir que je vous y retrouverez ! Chaque vote compte et peut faire la différence. Ils me permettent également de débloquer plus de chapitres. :)
Vous pourrez me trouver sur Fyctia sous le pseudo : Idylyne (lien dans ma bio).
Si vous aimez ToFo, je suis sur que No serious vous séduira également ^^
A bientôt.
IDY
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