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Chapitre 39

Lorsque j'ouvre les yeux, réveillée par un léger bruit répétitif, je mets quelques secondes à reprendre mes esprits, puis je me rappelle la soirée. Je cligne plusieurs fois des paupières, puis me souviens que j'ai dormi chez Yann.

Je me retourne doucement et comprend que le son qui m'a réveillée n'est autre que son pendentif cognant sur le tapis au pied du lit, à chaque fois qu'il réalise une pompe. Une plaque militaire, très masculine, qu'il ne quitte jamais, avec la lettre « A » gravée sur le recto et une date sur le verso. Je me demande bien à quoi elle fait référence... Je lève les yeux sur le réveil posé sur la table de nuit, et les écarquillent lorsque je constate qu'il n'est que six heures du matin.

Il est sérieux ? On est quand même dimanche ! Il enchaîne les pompes comme si c'était facile, et moi, je profite du spectacle... Bah, quoi ? Qui n'en ferait pas autant ?

Il se relève tout à coup, et je referme automatiquement les yeux, faisant semblant de dormir.

- Je t'ai vu.

- Hein ? marmonné-je.

- Ça fait longtemps que t'es réveillée ?

- À l'instant, annoncé-je.

Il me regarde, amusé, avec un soupçon de provocation dans le regard.

- Le spectacle te plait ?

- Disons qu'il y a pire. Tu sais qu'on est dimanche ? demandé-je alors.

- Ouais, et ?

- Il est six heures !

- Désolé, question d'habitude.

- Attends, genre tu veux dire que tous les matins tu te lèves à six heures pour faire tous tes trucs là ?

- Non, à cinq heures trente.

- Encore mieux ! soupiré-je.

Je l'observe, curieusement, ce mec est un extraterrestre. Pendant que la majorité des adolescents du monde font la grasse matinée, lui, non, il se lève à cinq heures trente et est opérationnel. En plus, ce n'est pas comme si on s'était couché de bonne heure ! Il était tout de même trois heures du matin.

- Désolé si je t'ai réveillée, s'excuse-t-il sincèrement.

- Pas grave. T'as dormi que deux heures et demie t'es au courant ?

- Ouais, mais t'inquiètes je gère.

- Si tu l'dis...

- Ça te dérange pas si je continue ? me demande-t-il.

- Nan, j't'en prie, fait comme chez toi, plaisanté-je.

Il sourit à ma remarque, puis se tourne vers moi.

- Tu peux te rendormir si tu veux, ajoute-t-il.

- Ouais, ça me tente bien. C'est quoi ton programme ?

- J'ai soulevé un peu de poids, j'ai fait mes pompes, il me reste une série d'abdos, une de traction. Ensuite je cogne un peu dans le sac de frappes et je vais courir trente minutes, explique-t-il comme s'il s'agissait d'une formalité. Après, je rentre, petit-déj et douche.

- Je suis fatiguée rien qu'à écouter ton programme, soufflé-je tandis qu'il rigole. Au pire, tu sais quoi ? Réveille-moi pour le p'tit déj !

- OK, s'amuse-t-il.

Je me cale de nouveau comme il faut dans le lit, et l'observe du coin de l'œil... C'est plus fort que moi. J'ai beau avoir dit que je respecterais le fait qu'il ne veuille faire entrer personne dans sa vie pour le moment, cela n'empêche pas que je le trouve attirant... Tout chez lui me plaît, c'est indéniable.

Je finis par retrouver le sommeil, bercée par les coups qu'il donne dans le sac de frappes, que je perçois toujours en bruit de fond, mais qui ont un côté rassurant.

J'ouvre légèrement les yeux, au moment où il ferme la porte de la chambre derrière lui pour sortir courir et retombe dans un profond sommeil.

Mes paupières s'entrouvrent une seconde fois lorsque j'entends le bruit de l'eau dans la salle de bain, signe qu'il est rentré prendre sa douche, mais c'est plus fort que moi, le sommeil me rattrape.

Soudain, j'entends une voix lointaine, j'ai la sensation qu'elle résonne dans mon rêve, puis elle devient plus claire.

- Princesse...

Je bougonne, gentiment, puis ouvre légèrement les yeux. Le visage de Yann se trouve au-dessus du mien, à quelques centimètres.

- Princesse, répète-t-il, le p'tit déj est prêt.

Je l'observe, tout en ronchonnant un peu. Ses cheveux sont encore trempés suite à la douche qu'il vient de prendre, et quelques gouttes glacées tombent sur ma joue.

- C'est froid, râlais-je.

Il me regarde soudain avec une lueur de malice dans les yeux et pose ses mains de part et d'autre de mes épaules pour se placer au-dessus de moi. Son visage se trouve à une distance encore plus réduite du mien et secoue ses cheveux, m'aspergeant ainsi d'une multitude de gouttes d'eau gelées. Pour un réveil, c'est un réveil ! Il se moque et rigole lorsqu'il voit ma tête ahurie.

- Comment tu peux oser me faire ça à moi ?

- Désolé, j'étais obligé, se justifie-t-il.

- Mouais... Bah, pour le coup, je suis réveillée.

- Tant mieux, le p'tit déj' attend, annonce-t-il.

Je l'observe, septique... Aurait-il préparé le petit déjeuner ? En tout cas, c'est ce qu'il laisse entendre. Je me décide à sortir du lit, curieuse, puis commence à le suivre dans les escaliers avec précaution. Le matin, il ne faut pas trop m'en demander, et je pourrais vite perdre l'équilibre en les descendant... La gravité et moi ça fait deux, je suis plutôt une fille maladroite, à qui il arrive tout un tas de truc improbable et qui attire les ennuis... Oui, je sais, ça fait beaucoup.

Arrivée à la cuisine, je reste bouche bée, si c'est lui qui a préparé tout ça, je me demande quelle surprise il réserve encore. Un vrai petit déjeuner à l'américaine ! Des œufs, du bacon, des céréales, des fruits et des pancakes... Rien que ça. Il remarque mon étonnement, puis me souris, tout en tirant l'un des tabourets de bar disposés autour de l'îlot central.

- Je sais pas trop c'que tu manges alors... se justifie-t-il.

- Pas tout ça en tout cas...

- Prends c'que tu veux t'en fais pas pour le reste, je m'en charge, lance-t-il.

- OK, merci, réponds-je en lui souriant.

Tandis que je me contente d'un bol de céréales, et me décide à goûter à ses pancakes, lui s'engouffre tout ce qui est à portée de ses mains. Vu comme il se dépense, cela ne m'étonne pas plus que ça.

- Ça fait bizarre, lance-t-il alors.

- Quoi donc ?

- Toi ici, ou tout simplement d'avoir quelqu'un avec moi.

- Tes parents sont pas là ?

- Rarement, ils sont pas mal pris par leur taff.

- Ouais, je connais ça aussi.

- Non pas que je leur reproche, ils passent des moments avec moi dès qu'ils peuvent, ils sont super, m'explique-t-il.

Yann a l'air ouvert au dialogue, mais cette fois je ne compte pas parler ni l'interroger sur toutes les questions que je me pose. Je préfère profiter de l'instant, un moment simple, entre amis où on discute de tout et de rien. Il ne m'a encore jamais parlé de sa famille, et j'aimerais en savoir plus, alors je décide de suivre le conseil de Kévin et de le lui demander directement.

- Ils travaillent dans quoi ?

Il m'observe, étonné, comme si personne ne s'était jamais vraiment intéressé à lui.

- Ma mère est avocate et mon père chirurgien. Ils sont beaucoup en voyage aux États-Unis. Ils ont un poste ici et un là-bas.

- OK, je comprends pourquoi ils sont souvent absents.

- Ouais, leur taff les passionne beaucoup, ajoute-t-il.

Je comprends mieux aussi le pourquoi du comment de la maison luxueuse, et de tout ce qui va avec. Mais, à vrai dire, Yann vivrait dans un appartement, que, pour moi, ce serait la même chose. C'est sa personne qui m'intéresse, lui et seulement lui.

- T'as pas de frère ou sœur ?

- Non, j'aurais bien aimé, je me serais senti un peu moins seul, c'est grand ici, confit-il avec une certaine tristesse.

- Je vais vite combler le vide, lâché-je sur le ton de la plaisanterie pour le faire sourire, je n'aime pas le voir avec cet air triste.

- Ça me va, répond-il le plus sérieusement du monde.

Je lui adresse un sourire entendu. S'il n'y a que ça pour qu'il sourie un peu plus, pourquoi pas, de toute façon, plutôt que d'être seule aussi de mon côté chez moi, on se tiendra compagnie de temps en temps.

- Comment s'appellent tes parents ? le questionné-je.

- Marco et Solenn.

- C'est joli !

- Origine italienne pour mon père et Bretonne pour ma mère.

- Pas mal le mélange, y'a qu'à voir le résultat, lâché-je, pour le flatter et le mettre dans l'embarra.

Il semble un peu gêné sur le coup, mais m'adresse un sourire en coin.

- J'ai des origines celtes et vikings aussi d'après ma grand-mère, je suis un putain de guerrier !

- Ouais, j'ai pu voir ça, rigolé-je.

- T'as rien vu du tout, affirme-t-il.

- Faut que je te rappelle à quoi j'ai assisté ? On se connaît pas depuis longtemps et pourtant y'a déjà eu pas mal de bastons !

- Tout ça ? Pfff, c'est rien ça, t'as rien vu, lance-t-il d'un naturel déstabilisant.

- Rassurant...

- Et tu ne le verras jamais, ajoute-t-il.

- Pourquoi parce que t'as décidé de t'assagir ?

Il m'observe à ce moment comme si je venais de dire une bêtise.

- Tu m'as bien regardé ? Non, pour ça je suis pas encore prêt... Mais, hors de question que je t'entraîne dans cette partie de ma vie, explique-t-il très sérieusement.

Je l'observe alors, non pas que je ne suis pas convaincue de ce qu'il dit, mais du fait que moi-même je ne suis pas certaine de pouvoir rester à l'écart. Voyant que je ne réponds pas, il tourne son visage vers le mien.

- Je suis sérieux, précise-t-il.

- J'en doute pas !

Après un moment à parler de tout et de rien, nous commençons à débarrasser et ranger les restes de notre passage à la cuisine. Il coulisse l'immense baie vitrée afin d'aérer, qui donne sur l'arrière de la villa ainsi que sur l'énorme piscine, et à ce moment de l'air frais s'engouffre dans la maison. Je frissonne en sentant le froid sur mes bras. Je suis très frileuse, pour moi, la meilleure période de l'année, c'est l'été, là où il fait tellement chaud qu'on ne sait plus trop comment faire pour se rafraîchir.

Yann remarque les frissons qui parcourent mes bras nus, et se dirige vers le grand placard de l'entrée, pour en sortir un sweat qu'il se dépêche de m'apporter.

- Tiens, enfile ça avant d'attraper froid, suggère-t-il en me le tendant.

- Merci, lancé-je tandis que je commence à le passer.

Comme les draps de son lit, son sweat est aussi imprégné de son parfum. Il est un peu grand pour moi, mais je me sens bien dedans.

- Ça va mieux ? me demande-t-il.

- Oui, j'ai déjà plus chaud.

Il m'adresse un sourire, satisfait. Malgré l'image qu'il reflète, il est tellement prévenant que c'en est perturbant. Peu de personnes connaissent ce côté-là de lui, et c'est bien dommage.

Tout en mettant la vaisselle dans le lave-vaisselle, nous continuons à discuter.

- J'ai vu tes trophées dans la chambre, ça fait longtemps que tu fais du karaté ?

- Ouais, depuis l'âge de cinq ans, c'est une passion qu'on a mon père et moi, il donne des cours bénévolement à des gosses du quartier pendant son temps libre.

- C'est sympa que vous fassiez ça tous les deux. Et, pour la motocross ?

- Pareil, depuis que j'ai cinq ans.

- Ça me paraît jeune non ?

- Pas quand t'as ça dans le sang ! lâche-t-il.

- Je peux comprendre, alors donc, cross et karaté... C'est de l'occupation tout ça !

Il m'observe, surpris, et je vois son air hésitant.

- Quoi ?

- Y'a aussi, la mécanique, la musculation, le surf, le roller, le skate et encore pas mal de trucs, lance-t-il.

- Rien que ça !

- Ouais, j'arrive pas rester sans rien faire et la vie est trop courte, autant que je fasse le maximum que je peux faire, se justifie-t-il.

- T'as raison, et si en plus t'aimes tout c'que tu fais, pourquoi s'en priver.

- C'est ça, acquiesce-t-il un peu surpris que je comprenne son point de vue.

Je suppose que beaucoup de monde jugerait que c'est trop, mais il a l'air d'aimer tout ce qu'il fait et quand on aime, on a du mal à s'en passer. Je connais bien ce sentiment, car même si je ne pratique que le karting, je n'envisage pas devoir m'en priver.

Il lance le programme du lave-vaisselle, puis se tourne vers moi.

- Suis-moi, je vais te montrer quelque chose, annonce-t-il.

Je m'exécute et lui emboîte le pas, sans poser de questions. Il ouvre une porte qui donne sur un escalier, et nous le descendons, jusqu'à nous trouver face à un panneau coulissant style japonais.

Lorsque j'entre dans la pièce, je ne m'attendais pas à découvrir ce genre d'endroit dans un sous-sol. Il s'agit d'un immense dojo, il fait au moins la moitié de la surface de la maison. La majeure partit du sol est recouvert de tatami, puis sur la gauche, tout un coin avec divers appareils de musculation, dont des sacs de frappes.

- Ah oui quand même !

- Ouais, j'avoue, on fait pas les choses à moitié mon père et moi, lance-t-il tout en se grattant l'arrière de la tête, visiblement gêné.

- Non, c'est sûr, mais c'est la classe, vous avez tout sur place.

Il me sourit timidement, puis s'avance au centre de la pièce. Je le suis, et remarque, les étagères accrochées tout le long du mur derrière lui, rempli de trophées et médailles.

- C'est toi tout ça ? m'étonné-je.

- Pour la plupart, mais quelques-unes, sont à mon père.

- Tu dois en faire des compètes !

- Pas mal, ouais.

Alors que je ne m'y attends pas, il se met en position de garde.

- Allez viens, montre-moi c'que tu sais faire ! me défit-il.

- T'es sûr, je serais toi je ferais gaffe.

Il rigole de bon cœur, tandis que je m'approche, et que je me jette sur lui, pour essayer de le faire tomber. Sans grande surprise, il me maîtrise et me soulève du sol avec une facilité déconcertante. Nous nous chamaillons un moment, laissant place même à quelques fous rires, puis alors que je tente de lui faire perdre l'équilibre une dernière fois, nous le perdons tous les deux. Avant de nous écrouler par terre, je ne sais pas comment il se débrouille, mais il amortit ma chute et je me retrouve sur lui au moment de l'impact.

Je lève la tête, qui se trouve à ce moment-là sur son torse pour m'assurer qu'il va bien, et il relève la sienne du sol au même moment pour m'observer. Son corps, ferme, sous le mien, ne me laisse pas indifférente.

- Ça va ? demandons-nous en même temps.

- Ouais, et toi ?

- Il m'en faut beaucoup plus que ça, affirme-t-il.

Nous rigolons un bref instant, ne nous souciant pas de la position dans laquelle nous nous trouvons et qui de l'extérieur peut paraître assez ambiguë. Ce n'est qu'au moment où nous arrêtons de rire, que nous nous en apercevons.

Je me racle la gorge doucement, pose mes mains sur son torse pour m'aider à me relever, puis il se redresse à son tour. Je m'attendais à ce que nous soyons un peu plus gênés que ça, mais il n'en est rien, comme tout le reste, c'est naturel et nous passons à autre chose sans l'être le moins du monde.

- Quoi de prévu aujourd'hui ? lui demandé-je au moment où nous quittons la pièce.

Il reste silencieux un bref instant, puis se tourne vers moi.

- Je passe la journée avec toi, annonce-t-il alors que je ne m'y attends pas.

Je l'observe, prenant le temps d'analyser ce qu'il vient de dire.

- T'as peut-être quelque chose de prévu de ton côté.

- Non rien, mais c'est vraiment ce dont tu as envie ?

- Ouais, tu vas peut-être trouver ça débile, mais je me sens bien avec toi. J'ai envie d'autres choses aujourd'hui, mettre les Blocks de côté et tout ça.

Je lui souris, ce qu'il vient de dire me touche énormément, il ne s'en rend apparemment pas compte, mais c'est le cas. Il semble enfin me faire un minimum confiance, et je lui donne envie d'autre chose que de traîner dans un endroit que lui-même me déconseille, mais dans lequel il se rend pourtant sans hésiter. Pour moi, c'est une petite victoire, et je me dis que j'ai bien fait de ne pas renoncer à vouloir mieux le connaître.

- Alors, qu'est-ce que t'en penses ?

- J'en dis que c'est une bonne idée.

Il me sourit, content de ma réponse, puis nous montons les escaliers.

- C'est quoi le programme ? demandé-je curieuse.

- Tu joues à la console ?

- Ouais, carrément !

- Alors prépare-toi, tu vas perdre !

- Je serais toi, je serais pas si sûr ! rigolé-je.

Il se tourne vers moi, le même air de défi dans le regard que lorsqu'il m'a demandé de l'attaquer dans le dojo.

- Si ça donne la même chose qu'en bas, ça promet, se moque-t-il.

Nous avons passé l'après-midi à jouer, et nous ne l'avons pas vu défiler. Nous avons ri, et nous nous sommes chamaillés comme jamais encore. Il m'a lancé quelque regard en biais, lorsque je l'ai battu, apparemment surpris que je me débrouille aussi bien que lui à la console. J'ai pu le temps de cette journée découvrir une facette de lui très différente de ce que tout le monde a l'habitude de voir. Même si je ne suis pas surprise, car je le savais déjà.

Alors que je me lève, et lui annonce que je dois rentrer, il me regarde, déçu.

- T'es pas obligé de partir, lance-t-il.

- Faut bien que je rentre me changer et vérifier que tout va bien chez moi, je suis responsable de la maison, mes parents ne sont pas là, expliqué-je.

Il soupire légèrement, et je vois à son air qu'il aurait vraiment aimé que je reste. Je dois dire que d'un côté, je serais bien restée aussi. Une idée me vient, et je me lance.

- Je peux revenir après, enfin si tu veux...

Il lève la tête vers moi, et plante son regard dans le mien comme pour voir si je ne me moque pas de lui.

- OK, mais je passe te chercher, tu prends pas le bus, il va faire noir et tout...

- Tu sais que je suis pas en sucre ?

- Je sais, soupire-t-il, mais enfin voilà quoi...

- OK, ça marche, on dit vingt heures trente ?

- Ouais, on se commandera des pizzas.

J'acquiesce d'un mouvement de tête, récupère mes affaires, puis rejoins mon arrêt de bus accompagné de Yann. Nous nous saluons rapidement lorsque le bus arrive, puis je le regarde s'éloigner pour rentrer chez lui depuis la vitre.

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