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Chapitre 17

Cela fait maintenant une vingtaine de minutes que je suis assise, et Yann n'arrête pas de me scruter d'un air interrogateur. Je suis tout aussi étonnée de le voir ici. Je tapote l'épaule de Nico sous le regard de Yann, lui tendant le même petit morceau de papier qu'il m'a fait passer en cour un peu plus tôt et qui contient ma réponse pour la course de karting.

Bien entendu que je serais présente ! Je ne vais pas manquer une occasion de le voir râler une nouvelle fois. Il se retourne, m'adresse un clin d'œil suivit d'un sourire malicieux, tout en me renvoyant d'une pichenette le morceau de papier formant maintenant une petite boulette. Celle-ci fini sa course sur ma table. Mon regard croise encore une fois celui de Yann, qui, à ce moment, tourne la tête rapidement vers la feuille posée devant lui. Fait pas genre, je t'ai vu !

Je me mets à griffonner comme à mon habitude, quand tout à coup une sonnerie me sort de mon occupation. Le surveillant attrape son téléphone et répond. Quelques secondes après, il se lève, et nous observe avec sérieux.

- OK, je m'absente dix minutes, je veux pas vous voir bouger.

Tous les étudiants présents acquiescent, tandis que j'aperçois Yann, lever un sourcil surprit. comme si ce n'était pas son genre de ne pas écouter ce qu'on lui demande. Pierre, le surveillant remarque l'attitude de Yann et le pointe du doigt.

- C'est valable pour toi aussi, le prévient-il.

- Ouais t'inquiètes j'bouge pas, répond Yann innocemment.

J'entends Pierre marmonner un truc du genre « Comme si c'était possible » avant d'ouvrir la porte et de disparaître. Trois secondes plus tard, celle-ci s'ouvre de nouveau très rapidement, ce qui a pour effet de sortir tout le monde de son occupation dans un sursaut. Le surveillant passe la tête furtivement dans l'encadrement, pour tous nous observer.

- OK, c'est bien, continuez comme ça, lance-t-il avant de disparaître encore une fois.

Je me concentre de nouveau sur mon dessin qui prend forme lentement, lorsque tout à coup la chaise à côté de moi est tirée en arrière très bruyamment. Yann y prend place, et je l'observe étonnée, tandis qu'il pose son sac sur la table, prêt à détaler. Je me remet a griffonner, sous son regard curieux.

- Qu'est-ce que tu fais là ? m'interroge-t-il.

- Et toi ? le questionné-je à mon tour, plantant mes yeux dans les siens.

- Rien de spécial, répond-il.

- Bah, tu vois pareil pour moi, rétorqué-je.

Il m'observe l'air exaspéré, puis soupire.

- J'suis collé, lance-t-il.

- Non sans blague...

Il regarde devant lui, comme s'il cherchait comment m'expliquer, et je me demande ce qu'il a bien encore pu faire ? Puis, il se tourne à nouveau vers moi .

- C'est à cause de l'histoire avec Raphaël, annonce-t-il.

- T'as pas déjà était renvoyé pour ça ?

- Si, mais c'était pas assez faut croire, j'suis collé tous les jeudis aprèm pendant l'heure que j'ai de libre d'habitude.

Je soupire, et culpabilise un peu. Il ne manque pas à ce moment de remarquer ma gêne.

- T'inquiètes pas pour ça c'est rien, dit-il en affichant un sourire en coin, qui fait ainsi ressortir la petite fossette sur sa joue.

Je reste les yeux fixés sur ce petit détail super sexy sans m'en rendre compte, jusqu'à ce que mon subconscient me rappelle a l'ordre.

- Jusque quand ? demandé-je.

- Jusqu'aux vacances de Noël. Et toi pourquoi t'es là ?

Je décide de l'embêter et de ne pas lui dire tout de suite la vraie raison de ma présence ici. Moi aussi je peux être mystérieuse après tout !

- J'me suis bagarrée pendant la pause.

Ne s'attendant pas à cette réponse, il m'observe l'air étonné. Voyant sa tête, je décide d'en rajouter.

- Quoi, y'a pas que les mecs qui ont le droit de se battre si ?

Il me fixe, en fronçant les sourcils, et scrute mon regard pour voir s'il doit me croire ou pas. Je décide alors de lui dire la vérité.

- J'déconne, je me suis juste fait renvoyer de cours avec Nico à cause d'un mot qu'on s'est passé.

- OK, dit-il en détachant son regard du mien, pour jeter brièvement un coup d'œil a son téléphone.

Il m'observe de nouveau curieusement et je me demande pourquoi.

- Quoi ?

- Ça aurait pu être vrai, lance-t-il.

- De ?

- Que tu te sois battue, précise-t-il.

- Qui sait, dis-je en haussant les épaules.

- J'le sais de source sûre, ajoute-t-il.

- Comment tu sais ça ?

- J'ai mes sources, répond-il en m'adressant un clin d'œil.

Je sais bien que lorsque nous nous sommes retrouvés dans le bureau du directeur, Yann a appris que ce n'était pas la première fois que j'étais impliquée dans une bagarre. Mais cela ne veut pas dire que je me suis déjà battue. Qui a bien pu le lui dire ? Si ça se trouve, il m'a déjà vu... Bref. De toute façon, ce n'est pas un secret, tout le monde le sait, je suis... assez impulsive, et je n'ai besoin de personne pour me défendre... Enfin ça c'est ce que je me dis, mais le fait est que bien souvent Nico m'a sauvé la mise parce que je me retrouvais vite débordée par la situation.

- Je peux savoir quelles sont tes sources ? le questionné-je.

- Pourquoi tu comptes nier ?

Je ne réponds pas et à ce moment Nico qui nous écoute discrètement depuis tout à l'heure se retourne vers nous.

- C'est une vraie furie ! lâche-t-il.

- Merci Nico, super ! lui balancé-je exaspérée.

- De rien, réplique-t-il en m'adressant un clin d'œil avant de pivoter de nouveau sur sa chaise.

Yann sourit content de lui suite à l'intervention de Nico, avant de reprendre un air sérieux.

- Tu devrais pas te battre, me conseille-t-il très sérieusement.

Je laisse échapper un petit rire moqueur.

- C'est toi qui dis ça ? D'ailleurs, il faut qu'on parle de ce qui s'est passé avec Raphaël et du fait que t'étais blessé quand t'es revenu à la fête l'autre soir.

Il observe son téléphone une seconde fois, saisit son sac, puis se lève rapidement.

- Pas le temps princesse furie, désolé, se défile-t-il en levant les mains en signe d'excuses.

Puis il disparaît par la fenêtre ouverte, et je le vois détaler dans la cour pour ne pas se faire repérer. Il arrive très vite face au portail réservé pour l'intervention des secours, saute par-dessus avec agilité et rejoins sa moto.

Tout le monde dans la salle m'observe comme pour me demander où il est allé, ou comme si je l'avais fait fuir, tandis que je préfère retourner à mon griffonnage. Ce mec est vraiment imprévisible, il va encore avoir des ennuis...

Environ cinq minutes après le départ de Yann, la porte s'ouvre et le surveillant réapparaît. Bah, voilà, qu'est-ce que je disais, il va se faire chopper. Il nous observe un à un puis arrête son regard à la place où se trouvait Yann.

- Il est où ? soupire-t-il exaspéré.

Personne ne répond, tandis que de mon côté je cherche une bonne excuse à lui fournir. Yann m'a sauvé la mise plusieurs fois sans que je lui demande, et si je peux faire en sorte qu'il n'ait pas d'ennuis je le ferais. Je regarde l'heure, et constate que la sonnerie va retentir dans moins de trois minutes. Le surveillant s'impatiente, et réitère une nouvelle fois sa question.

- Aux toilettes, lancé-je alors que tout le monde se tourne vers.

Pierre me scrute, l'air septique.

- Vous n'étiez pas là pour qu'il vous demande la permission... expliqué-je.

Il passe en revue la table de Yann une nouvelle fois.

- Pourquoi son sac n'est plus là ?

Merde, vite trouve une idée...

- Il a pas voulu le laisser, il a ses clés de moto, son iPod et tout...

Le surveillant fronce les sourcils, puis la sonnerie retentit. Ouf... Sauvée. Tout le monde se lève et il ne prête alors plus attention à notre discussion. J'attrape mon sac et me dirige avec Nico vers la sortie, lorsqu'il m'interpelle au moment où nous passons à côté de lui.

- J'espère que tu ne le couvre pas, tu n'as rien à y gagner.

Je fronce les sourcils à son intention.

- Je vois pas de quoi vous parlez, m'étonné-je.

Pierre fronce à son tour les sourcils, puis je lui tourne le dos pour rejoindre Nico qui m'attend. Nous nous mettons en route pour notre prochain cours, et je vois Nico qui m'observe du coin de l'œil alors que nous marchons.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Si tu commences à le couvrir comme ça, tu vas avoir de sacrés problèmes.

Je lui adresse alors un regard qui en dit long, et nous entrons dans la salle de cours sans qu'il ne rajoute quoi que ce soit.

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