(Bon appétit Hajime)
~

Quatre jours.

C'est le nombre de jours qui se sont écoulés depuis que tu as étais kidnappée et enfermée ici. A chaque seconde de chaque jour à cette époque, tu as envie de devenir folle. Tu es torturée de la pire façon possible. Et non pas le genre physique mais le genre mental.

Maintenant que tu y réfléchis, tu subissais une torture physique n'importe quel jour que ce qu'ils ont fait ces quatre derniers jours.

Tu laisses échapper un soupir de soulagement alors que la salle de bain se transforme en silence. Ce moment de la journée où tu prends un bain est le seul moment où tu peu avoir l'esprit tranquille. Ta santé s'améliore lentement, mais ton pied et ton dos guérissent encore.

L'eau chaude remonte jusqu'à ton cou lorsque tu submerges ton corps tout en essayant de te détendre. L'eau qui sentait la rose a en quelque sorte rendu ton esprit libre et en paix, mais cela n'a pas duré longtemps quand tu as entendu une série de frappement à la porte.

Tes sourcils se froncent d'agacement lorsque tu ouvres les yeux.

"Bunny ? As-tu fini ? Je veux te montrer quelque chose !"

L'irritation a fleuri à l'intérieur de toi quand tu as entendu ce surnom ridicule sortir de la bouche de Sanzu.

Je pense que ça aurait été mieux si je m'étais noyé la dernière fois, au moins j'aurai eu la paix.

"Bunny" Sanzu chante tout en continuant à toquer.

"Ah !" Tu as submergé ta tête sous l'eau pour que sa voix se noie.

Tu as attendu quelques secondes jusqu'à ce que tu manques d'air avant de sortir ta tête de l'eau. Les coups et les chants constants de Sanzu ne se sont pas arrêtés et tu sais que cela ne s'arrêtera pas. Du moins pas tant que tu n'as pas fait ce qu'il voulait.

Tu sors de la baignoire avec colère et attrapes un peignoir tu l'enroules autour de ton corps et enveloppe tes cheveux dans une serviette. Tu traînés les pieds vers la porte pendant que tu attaches le peignoir autour de ton corps, en t'assurant qu'il ne s'ouvrira pas ou ne montrera aucune partie de ta peau.

"Quoi?" tu as demandé dès que tu as ouvert la porte. Le poing de Sanzu est suspendu en l'air alors que tu as interrompu sa série de coups.

Il sourit largement et baissa la main avant de s'appuyer sur le cadre de la porte. Ses yeux rayonnent alors qu'il parcourt ses yeux de ton visage jusqu'à ton corps. Tu enveloppes tes mains sur ta poitrine pour les croiser même si tu sais qu'il ne verra pas ta peau. Mais il semble que ce n'était pas suffisant parce que la luxure obscurcissait déjà ses yeux.

Une chose que tu as remarquée à propos de Sanzu pendant tes jours en enfers ici, c'est qu'il a tendance à être excité par n'importe quoi. Et tu veux vraiment dire. N'IMPORTE QUOI.

Il y a trois jours, tu mangeais un yaourt que Kakucho t'avait donné, tu mangeais comme les autres, mais il semble que ce n'était pas ce que Sanzu avait en tête. Il était assis sur le canapé en train de te regarder manger quand tu l'as remarqué avec un sourire espiègle avant de se lécher les lèvres. Et la bosse qui grandissait dans son pantalon tes yeux non pas pu la loupé étant donné qu'elle était énorme.

Tu n'as même pas pu finir ton repas à cause de cela. Sanzu a cependant pris les affaires en main. Littéralement. Il s'est dirigé vers ta salle de bain et s'est fait plaisir. Comment savais-tu? Eh bien, je suis sûr que la tache blanche sur le mur carrelé est une preuve suffisante de sa méchanceté.

Et il n'y a pas que lui. C'est tous. Ils
ont leur propre façon de t'irriter.

Tout comme Ran et Rindou l'autre jour. Ils ne t'ont pas laissé seule et sont toujours restés à tes côtés, ils font tout avec toi. De manger à dormir avec toi. Ils racontaient des histoires dont tu t'en fous puisqu'il s'agit de leur affaires de criminels.

Koko par contre semble aimer te couvrir de dons matériels. Même bien que tu n'en ai pas besoin.

Il t'a apporté du maquillage, des soins de la peau et d'autres nécessités dont tu as besoin. Il y a des vêtements, des vêtements d'extérieur, décontractés, de maison aux vêtements de fête et bien sûr des vêtements de nuit qui incluent de la lingerie. Bien que Kakucho semble être la seule personne normale dans cette maison, il a tendance à être collant avec toi. Quand les autres gars ne dormaient pas avec toi, il te nourrissait à la cuillère quand il t'apportait de la nourriture et posait toujours des questions sur ta santé.

Une seule personne n'a pas fait part de sa présence. Mikey. Depuis quatre jours
il ne t'a pas montré son visage, même pas
son ombre. Tu as essayé de demander aux autres gars à ce sujet, mais ils ont tous dit la même chose. Il est occupé. Oui en effet. C'est lui qui t'a apporté ici et il te laisse seule. Ça te fait peur pour être honnête. C'est comme le calme avant la tempête.

Tu as entendu un sifflement qui t'a fait sortir de tes souvenirs. "Wow, t/P. Si j'avais su que tu prenais un bain, je t'aurais rejoint." La voix de Ran résonna derrière Sanzu.

Toi et Sanzu regardiez derrière lui et
vit Ran sourire alors qu'il agitait ses sourcils. "As-tu fini ou m'attends-tu?"

Tu as roulé des yeux. "Dans tes rêves Ran"

"Oh, crois-moi, nous avons fait plus que prendre un bain ensemble dans mes rêves" dit-il. "Si tu vois ce que je veux dire" il fait un clin d'œil et rit.

Bon...

"Tu veux pas simplement fermer ta gueule?!" Sanzu grogna à Ran.

"Tu voudrais pas juste mourir ?" Ran répliqua brusquement.

"Je suis venu ici en premier pour t/P ! Alors, va te faire foutre, Ran !"

"Je ne savais pas que nous avions des horaires pour parler à t/P, Sanzu "

"Maintenant, tu le sais. Va te faire foutre!"

"Pourquoi tu ne vas pas te faire foutre!"

"Non, va te faire foutre!"

"Non toi!"

"Toi"

Voilà. C'est ce que tu veux dire par torture. Au cours des quatre derniers jours, c'est ce dont tu étais témoin et observes. Non seulement ils s'embrouille avec toi, mais ils s'embrouille aussi entre eux devant toi.

Tu as soupiré profondément en sachant ce qui allait se passer ensuite quand ils ont commencé à se bousculer et à se pousser. Donc, au lieu de les regarder se battre, tu as juste fermé la porte de la salle de bain et tu t'es habillé. Au moment où tu as entendu des choses tomber et s'écraser à l'extérieur, tu sais que le combat a déjà commencé. Au début, tu les regardais se battre pour te divertir, mais maintenant, cela commence à devenir ennuyeux.

Tu n'es là que depuis quatre jours, pourtant j'ai l'impression que ça fait quatre ans. Tu te sens de plus en plus stressée au fil du temps, tu veux simplement te fracasser la tête contre le mur et, espérons-le, tomber dans le coma. Au moins tu feras de beaux rêves.

Après t'être habillé, tu t'es regardé une dernière fois dans le miroir avant de quitter la salle de bain. Tu n'as même pas épargné un coup d'œil aux objets tombés et cassés sur le sol et continues simplement à marcher vers le lit. C'est une des choses que tu peux tolérer ici dans cette maison, c'est doux et gros et c'est ton seul et unique compagnon depuis quatre jours puisque tu n'as jamais été autorisé à quitter ta chambre.

La première personne que tu remarques est Sanzu allongée sur le lit avec des ecchymoses sur le visage puis à Ran qui est allongé sur le canapé avec sa tête dans ses mains en te regardant il souris.

"Pourquoi tu t'habilles comme ça? Je penses que tu veux me faire un show, t/P ?" taquina-t-il. Tu ne lui as pas répondu et tu as continué à marché vers Sanzu qui a un air renfrogné sur son visage.

Il a probablement perdu.

"Qu'est-ce que tu voulais me montrer ?" Tu lui as demandé.

Sanzu te regarda avec des lèvres boudeuses et ses bras croisés sur sa poitrine. "Tss..." dit-il et il détourna le regard.

Que diable? Boude-t-il en ce moment ?

"Sanzu" tu as appelé son nom mais il ne t'a même pas regardé.

En toute honnêteté, tu ne te souciais pas vraiment si il boude ou est en colère, mais parce qu'il est allongé sur ton lit, tu dois au moins faire quelque chose pour qu'il en sorte.

Tu as roulé des yeux cherchant mentalement quelle approche tu devais faire pour qu'il arrête de se comporter comme un gamin. Tu as fermé les yeux et pris une profonde inspiration pendant que tu jetais ta dignité restante de côté.

"Sanzu ~" tu as appelé son nom gentiment avec un doigt sur son épaule.

Tuez-moi.

Il te regarde mais il regarde toujours
assez énervé. "Pourquoi es-tu en colère ? Ai-je fait quelque chose ?" Tu as demandé en enfonçant toujours un doigt dans son épaule. Ses sourcils se froncèrent en te regardant. Cela t'a en quelque sorte rappelé un chiot en colère.

Tu as arrêté un rire sortant de ta bouche en mordant ta lèvre inférieure.

"Si j'ai fait quelque chose de mal, je suis désolée, d'accord ?"

Tu as essayé de le consoler. Tu déplaces tes doigts dans ses cheveux et les ébouriffe. Il se penche immédiatement dans ta main et cherche ton touché.

S'il y a une chose que tu as remarquée
Sanzu pendant ton séjour ici autre que lui étant un pervers, c'est qu'il aime être touché et soigné. Il veut de l'affection de ta part spécialement quand il est dans son mode boudeur.

Tu t'es assise sur le lit et continues à lui caresser la tête avant qu'il ne colle sa joue dans ta paume pendant que tu lui caressais avec ton pouce.

"Merde, t/P. Fais-le pour moi aussi" tu as entendu Ran depuis le canapé.

"Va te faire foutre, elle est à moi" Lui grommela Sanzu.

"Non, elle ne l'est pas"

Sanzu lui lança un regard noir et se déplaça comme s'il était prêt à le plaquer au sol. Mais avant qu'il ne puisse bouger, tu l'as arrêté en saisissant ses deux joues.

Merde, je veux lui tordre le cou.

"Arrête, Sanzu. Je pensais que tu voulais me montrer quelque chose"

Tu ne te souciais pas vraiment s'ils se battent à nouveau, mais parce que tu avais déjà assez de stress, tu ne peux pas vraiment gérer un autre combat entre eux.

Il lança un dernier regard à Ran avant de s'adoucir à ton contact. "D'accord, je ne le combattrai pas" dit-il en se frottant le visage entre tes mains

"Bon garçon" tu as dit. Ses yeux ont immédiatement brillé de joie à cause de ce que tu as dit.

Il s'avère qu'il aime aussi être complimenté.

Il est comme un chien. Un chien enragé.

"Autant je veux voir Sanzu être un animal, autant je dois y aller" Ran a attiré ton attention quand il s'est levé. Il s'avança vers toi et déposa un baiser sur ta joue. "Je te verrai ce soir, d'accord ?"

Tu as hoché la tête et le regardes sortir par la porte. Dès que la porte s'est refermée, tu as ressenti deux mains fortes s'enroulées autour de ta taille et te serra dans ses bras.

"Tu m'as manqué" marmonna Sanzu alors qu'il te serra plus fort.

Tu lui a manqué ? Comment puis-je lui manquer alors qu'il ne m'a même pas quitté depuis des jours !

"Et toi, je t'ai manqué ?" Il a demandé.

"O-oh, oui... tu m'as manqué" tu as essayé de dire avec douceur, mais tu peux toujours entendre la sécheresse de ta réponse.

"Alors, qu'est-ce que tu voulais me montrer ?" Tu as demandé et le pousse loin de toi. Il été là te serrant dans ses bras depuis quelques minutes maintenant et ça te rend mal à l'aise.

Sans oublier que tu pouvais sentir son érection contre ta cuisse.

Ses yeux s'écarquillent. "Bien ! Je suis
censé te le montrer. Attends ici une seconde", il se leva précipitamment et sortit de ta chambre. Pas même une minute plus tard, il courut vers toi en fermant la porte avec un bruit sourd.

Il t'a tiré vers le canapé et t'a laissé t'assoir, tu l'as ensuite regardé placer une grande boîte rectangulaire sur la table basse.

"Qu'est-ce que c'est?"

"Vois par toi-même. Ouvre-la"

Tu l'as regardé lui et la boîte avec méfiance mais tu l'ouvres quand même. Tes sourcils se froncent de confusion lorsque tu as sorti une robe blanche à épaules dénudées. Tes yeux sont passés du tissu à Sanzu qui rayonne. "Une robe?" As-tu demandé et examines la robe. Sa texture est douce et on peut dire que c'est la plus haute qualité. Ce n'est pas si long et finira probablement à mi-cuisse.

Sanzu s'est assis à côté de toi et a hoché la tête.

"Ouais ! Nous organisons un dîner ce soir
en bas, juste nous et toi. Mikey a commandé pour te trouver une robe à porter pour ce soir"

"Attends, un dîner ? Pourquoi faites-vous un dîner ?"

Il attrape tes mains et la met en cage avec les siennes alors qu'il souriait. "C'est en fait pour toi. Ta fête de bienvenue !"

Ma fête de bienvenue ? Ils plaisentent j'espère?

Ta bouche est grande ouverte alors que tu le regardes abasourdi alors qu'il continue de te raconter des histoires sur la façon dont ils se sont préparés pour la soi-disant fête de bienvenue. Il n'arrêtait pas de radoter sur le fait que c'était lui qui avait choisi la robe et qu'il en avait commandé d'autres pour toi.

Tu ne sais pas comment Sanzu est parti ou quand, parce qu'il n'y en a qu'une chose qui tourne à l'intérieur de ton esprit. Tu es maintenant allongée sur ton lit, en train de tourner tes pouces pendant que tu penses à ce qui va arriver ce soir.

Tu es sûr de te comporter gentiment comme quelqu'un qui a été kidnappé puisque c'est ce que tu visais. Tu as essayé de te mettre de leur côté en les écoutant et en leur obéissant, même s'il y a des moments où tu ne l'as pas fait parce que c'etait trop pour toi. Pas comme si cela leur dérangeait. Ils veulent même parfois que tu agisses d'une manière grincheuse et colérique. Bizarres.

La fête de bienvenue de ce soir t'a rendue excitée et en même temps anxieuse. Excitée puisque finalement tu sais que tes actes les traverse et qu'ils s'ouvrent enfin à toi petit à petit. Anxieuse parce que ce sera la première fois, que tu vas rencontrer à nouveau Mikey depuis quatre jours et la chose à propos de toute cette fête qui te rend anxieuse.

Tu passes ton temps de repas à ne rien faire car aucun des gars étaient présents dans la maison et faisaient quelques affaires. Comment le sais-tu? Ils te l'ont dit bien sûr, mais ils se sont assurés de placer un garde devant ta porte pour des raisons de sécurité.

Sécurité? Oui en effet.

Après avoir mangé ton déjeuner, tu as fait quelques exercices pour ton pied, ton dos et ton épaule. Tu tournes lentement ton épaule dans le sens des aiguilles d'une montre puis après quelques séries tu le fais dans l'autre sens, idem avec ton pied mais tu y vas doucement et fais attention à ne pas en faire trop. La douleur diminue lentement et tu en es très reconnaissante.

Les deux heures suivantes, tu les as consacrées à te détendre. Oui, te relaxer. Tu as pris le temps d'être seule pour pouvoir au moins être prête pour la bataille plus tard. Ce qui te rappelle que tu n'as que trois heures avant la fête.

Quand il ne te reste plus que deux heures, tu as commencé à te préparer. Tu n'as pas pris la peine de prendre une douche à nouveau puisque tu en as déjà pris une, alors tu sautes cette partie et vas directement à la coiffure et au maquillage. Maintenant, c'est sur cette étape que tu dois te concentrer car ces choses seront ton armure et tes armes pour ce soir. Tu ne t'es pas trop maquillé et opté pour un style nude naturel, mais tu t'es assuré qu'il soit beau et magnifique. Pour les cheveux que tu as décidé de simplement les peigner en arrière et de les coiffer un peu avec quelques ornements pour les cheveux, tu as également pris le temps de t'assurer que ton cou et ton décolté sont en vue.

Un peu de peau peut certainement les rendre fou et c'est ce que tu voulais, suffisamment pour qu'ils te fassent confiance.

Tu t'es regardé dans le miroir après t'être préparé, maintenant c'est l'heure de la robe. La robe choisie par Sanzu est magnifique mais il y a un petit défaut à ce sujet. C'est un peu transparent. Si tu la portes avec tes sous-vêtements quotidiens, cela aurait l'air gênant. Donc, à la place, tu te diriges vers ton placard et choisis une lingerie que tu devras porter.

Je ne vais pas mentir mais ce jeu auquel tu joues commence à grandir en toi et à t'exciter. C'est comme un de ces moments où tu regardes un film d'horreur, ça te fait peur mais tu ne peux pas détourner le regard. Cela te rend étourdie et nerveuse en même temps. Tes yeux errent dans le placard en choisissant la meilleure paire de lingerie à porter. Tu croises les bras et places un doigt sur tes lèvres et les tapotes pendant que tu penses.

Rouge? Non, trop flashy. Blanc? Hmm, non, déteste ça.

Le noir?

Tu penches la tête avant qu'un sourire ne se dessine sur tes lèvres. Parfait.

Tu sors la paire de sous-vêtements noire de ton placard. C'est un soutien-gorge push-up en dentelle noire brodée et une culotte à lacets croisés. C'est l'un des ensembles que Koko a achetés pour toi, il n'a pas l'air bon marché mais à la place il avait l'air élégant et très sexy. Tu n'as pas perdu plus de temps et as décidé d'essayer, tu as enlevé le peignoir que tu portais et attrapes la lingerie. Au début, tu as eu du mal à le porter mais après quelques minutes, tu as réussi.

Tu marches vers le miroir en pied qui te donnes une vue de ce que tu portais. Au moment où tu t'es vu, tu es restée bouche bée. "Putain de merde..." tu as dit en voyant ce que tu portes. La dentelle épouse parfaitement ton corps de tes seins à ta taille.

Tu te retournes pour voir à quoi ça ressemble de dos et tu t'es senti devenir rouge.

Oh mon dieu, c'en est trop. Beaucoup trop putain.

Tu étais occupé à réfléchir si tu devais le changer ou non, mais tu as ensuite été interrompu par la rotation de la poignée de la porte. Ton esprit s'est mis en pause pendant quelques secondes avant d'enregistrer que quelqu'un entre. Et tu es en sous-vêtements !!

Tu as couru vers le lit et étais sur le point d'attraper le peignoir, mais il semble que l'univers se fout vraiment de toi. Tu as trébuché alors que ta cheville douloureuse tremblait de douleur lorsque tu l'as cognée sur le coin du lit.

"Putain" tu gémis en t'asseyant sur le
sol et en même temps la porte s'ouvrit lorsque Koko est entré. Tu ne sais pas s'il faut attraper le peignoir ou s'occuper de ta cheville mais cette pensée s'est évanouie quand tu vis l'expression de Koko.

"Hey, t/P.Tu as fini-" ses mots sont suspendus dans les air alors que ses yeux se posaient sur toi sur le sol presque nu. Il porte une chemise marron et un manteau noir et un pantalon, même sa cravate est noire. Ses cheveux argentés sont librement suspendu à son dos et à ses épaules.

Tu sais quoi? Vas te faire foutre l'univers, je te baise, je te déteste!

« Hey... » Tu as dit maladroitement et fait un signe de la main. Ses yeux ne t'ont pas quitté alors qu'il fermait la porte fermée et la verrouillée. Ton cœur tambourine ta poitrine quand tu réalise ce qu'il a fait.

Oh mon Dieu. Il l'a verrouillée.

Tu as essayé de te lever et de t'équilibrer sur une jambe ce que tu as réussi, heureusement. Tu sautes sur ton bon pied et tu as essayé d'attraper la robe mais avant que ta main puisse la toucher, tu as été bloqué par la silhouette de Koko. Tu étais choqué par sa soudaine intrusion qui t'a fait trébucher.

Ses mains serpentent sur ta taille alors qu'il te rapproche de lui. Tu halètes à cause de son mouvement pendant que tu agrippes le manteau de son costume pour le soutien.

"Putain qu'est-ce que tu portes ?" Sa voix semblait peinée alors qu'il chuchotait.

Tu l'as regardé et tu as avalé.

"Je-j'essayais juste si ça m'allait mais tu as soudainement fait irruption et..." tu as marmonné.

Il t'a regardé comme un faucon qui attend pour manger sa proie. "Et merci putain j'ai fait..." dit-il à voix basse. "Koko" tu as appelé son nom alors que tu essayais de mettre de la distance entre vous. La pièce devient de plus en plus chaude et cela t'a rendu nerveuse. Il penche sa tête sur le côté de ton visage pendant qu'il renifle ton cou. "Baise-moi. Si tu m'appelles en portant ce putain d'ensemble, je pense que je ne pourrai pas m'arrêter, t/P"

"Tu m'as acheté ça" raisonnas-tu.

"Je sais et je suis content de l'avoir fait parce que putain..."

Ses mains agrippaient ta taille pendant qu'il marchait vers un mur pour que tu soit de dos à celui-ci. "Tu as l'air si putain de délicieuse dedans, ça me donne juste envie de te manger et te baiser en même temps" Tes yeux s'écarquillent à ses gros mots. "K-Koko, tu ne devrais pas. Nous avons une fête à laquelle nous devons allé". ta voix tremblait, tu as essayé de le convaincre mais il semble qu'il n'a aucune intention d'écouter. Ses mains sur ta taille se sont levées jusqu'à ce qu'elles atteignent le dessous de tes seins, ton cœur bat plus vite à mesure que son visage se rapproche de toi.

"Veux-tu que je te fasse te sentir bien, t/P?"

Je suis désolée... Qu'a-t-il dit ?

"Donnes-moi ta permission et je t'emmenerais au paradis" murmura-t-il alors que ses lèvres planait sur les tiennes.

"Mais nous avons-"

"Ne t'occupe pas du dîner, t/P. Pense juste
à propos de ça..." Son pouce frotte sur ton mamelon à travers le tissu. "Pense à nous, d'accord ?"

Putain de merde.....

"Mais..."

Il met un doigt sur tes lèvres. "Chut... pas de mais, ne pense à rien d'autre et te demande juste toi-même si tu veux ça"

Est-ce que je veux ça ? Est ce que je le veux ?

Ton objectif est qu'ils s'adoucissent, mais ce genre d'intimité est tout simplement trop et trop rapide. Bien sûr, tu veux les séduire mais juste un peu! C'est juste....

"Je m'impatiente ici, t/P. Si tu me fais attendre plus longtemps, je pense que je vais mourir" dit-il en caressant ta joue.

"Ne t'inquiète pas, je ne te baiserai pas ce soir" déclara-t-il. Tes yeux se tournent vers lui à cause de ce qu'il a dit.

"Q-qu'est-ce que tu veux dire ?"

"Si j'ai l'intention de te baiser, nous allons avoir besoin de beaucoup plus que quelques minutes, t/P. Je veux savourer notre première fois et cela prendra du temps. Un long moment. Je vais te baiser longtemps et fort, mon amour, jusqu'à ce que tu ne puisses plus bouger ni marcher"

"Alors qu'est-ce que tu veux me faire maintenant?" Tu as demandé même si tu as commencé à avoir chaud.

Un sourire narquois plaqué sur ses lèvres alors que sa main qui frotte ton sein descend de ton ventre, à ton abdomen jusqu'à ce qu'il atteigne ta chatte habillée. Ses yeux s'échauffaient de luxure alors qu'il posait ses lèvres sur ton oreille.

"Et si je te mangeais putain"

"Je..." Tu ouvres la bouche en essayant de dire quelque chose, "hein?" demanda-t-il à bout de souffle.

Tu n'y arrive pas même marmonner un seul mot.

"Il semble que tu sois à court de mots" il
gloussa sombrement. "Que dirais-tu de cela, tu secoues la tête si tu ne veux pas et hoche la tête si tu veux"

Ta respiration s'accélère comme tu le pensais à propos de ça. Faut-il hocher la tête ou pas ? Tu es contente qu'ils te soient enfin ouverts, mais ce genre de choses est tout simplement trop. Tu ne vas pas mentir, ils ont un effet sur toi, je veux dire qui ne le serait pas. Ces mecs sont super beaux et attirants mais ils sont fou dans leurs têtes. Lorsque tu ne savais pas qu'ils étaient une bande de criminels, tu te sentais attiré par eux, mais c'était, maintenant c'est différent.

Est-ce vraiment bien que cela se produise ? Bien sûr, il ne va pas me baiser mais me manger? Putain de merde...

Tu as senti ta chatte se serrer à cette pensée.

Tu te sens déjà chaude à propos de cette tension entre vous deux et tu fais de ton mieux pour la couper, mais il semble qu'elle soit plus épaisse que ce à quoi tu t'attendais. Ses sales propos et ses mains errantes ont eu le meilleur et le pire de toi.

"Pourrais-tu répondre plus rapidement ?"
Tu reviens de tes pensées a cause de la voix de Koko. Tes yeux ont rencontré les siens et tu pouvais sentir l'étincelle de la luxure s'enflammer entre vous deux.

Tu sais quoi? Putain. Je suis sûr que cela arrivera dans un avenir proche, alors pourquoi le prolonger ? Et si je veux vraiment gagner leur confiance, je dois aller jusqu'au bout et en profiter pendant que je le peux.

Au lieu de hocher la tête, tu glisses tes mains à l'arrière de sa tête et l'attires plus près de toi. Au moment où tes deux lèvres ont touché les siennes, tu es tombée en enfer. Le désir brûle dans ton corps alors que ses lèvres t'embrassent hardiment, vos dents se heurtent et les langues se battent alors que vous vous embrassez avidement.

"Bon Dieu, t/P" a prononcé Koko lorsque tu t'es éloignée pendant une seconde, puis t'a embrassé à nouveau. Sa main remonte jusqu'à ta culotte en dentelle et dessine des cercles sur ton clitoris à travers le matériau doux.

Un gémissement s'échappa de tes lèvres mais il avala les sons que tu faisais alors qu'il te poussait le dos contre le mur. Ses baisers ont également commencé à ramper alors qu'il embrassait ta joue jusqu'à ta clavicule et jusqu'à la vallée de tes seins. Il a utilisé son autre main pour te pincer le mamelon qui t'a fait gémir de douleur. Il laisse échapper un petit rire quand il t'a entendu puis il a embrassé ton ventre jusqu'à ce qu'il soit complètement à genoux sur toi.

Tes yeux étaient lourds alors qu'il te regardait avec un sourire narquois. « Tu es prête ? » Il a demandé. Parce que ta gorge est maintenant sèche, la seule réponse que tu puisses lui donner est un hochement de tête. Ses doigts agrippaient les côtés de ta culotte et la tire vers le bas jusqu'à tes pieds.

« Putain de merde, tu es mouillé » marmonna-t-il avant de rire amusé.

Ton visage rougit de ce que tu as entendu. Son souffle chaud souffle dans ta chatte humide alors qu'il se penche et lui donne un baiser. Tu mordis ta lèvre inférieure en essayant d'étouffer tes gémissements. Au début, Koko embrasse ta chatte comme pour te taquiner, mais quand il arrive à ton clitoris, il le suce soudainement fort sans aucun avertissement.

"Merde!" Tu cries, tu t'accroches immédiatement à sa tête .

Ses mains agrippèrent tes cuisses pour te rapprocher de sa bouche. Sa langue glisse d'avant en arrière et d'un côté à l'autre pendant qu'il suce ton clitoris. Tes jambes tremblent lorsque tu saisis une poignée de ses cheveux comme support et pour t'aider à le broyer.

"Putain... oui, mon amour... Juste comme ça, putain frotte ta chatte contre mon visage..." dit-il entre ses succions.

Ses mots sales t'ont fait gémir alors que tu agrippais fermement ses cheveux. Sa bouche vibra contre ta chatte alors qu'il riait, il s'écarta une seconde avant de soulever ton pied avec la cheville enflée et de t'accrocher à son épaule. La position lui a donné plus d'accès pour te manger et en même temps te baiser avec ses doigts.

Il a d'abord taquiné ton entrée avec son
doigt du milieu mais après s'être assuré que tu es suffisamment mouillée, il l'a glissé en toi valant un long gémissement de ta part. Il a commencé lentement mais il l'a bougé plus vite alors que tu obtiens le rythme de son doigt et de sa langue. Ton abdomen a commencé à trembler et à se contracter alors que tu te sens venir.

"Putain... Koko, je vais jouir" as-tu dit tout en continuant à frotter tes hanches contre lui. Tu sens ses lèvres se contracter alors qu'il souriait. "Putain, viens, mon amour. Viens dans ma bouche"

Ton autre main a griffé le mur derrière toi alors que l'autre est toujours dans ses cheveux. Tes jambes ont tremblé lorsque l'orgasme t'a frappé d'un coup. Pendant que tu es toujours en train de broyer tes hanches, Koko est toujours occupée à sucer tout ton jus alors qu'il coulait sur ta cuisse. Tu étais sur le point de t'effondrer sur le sol, mais il t'a atteint avant toi. Ses mains agrippèrent ta taille alors qu'il te faisait tenir tes jambes sur ses hanches. Il te pousse plus fort contre le mur et t'embrasse, tu te goûtes sur ses lèvres mais ça ne t'empêche pas de lui répondre. Ses mains attrapent ton cul alors que c'est à son tour de broyer son énorme érection sur ton clitoris gonflé.

Un gémissement s'échappe de ses lèvres alors que sa poussée et ses frottements deviennent plus rapides et plus durs. Il porte toujours son pantalon mais cela ne lui a pas posé de problème pour se frotter sur toi. Sa bite chaude et lancinante continue de se frotter sur toi alors que vous vous embrassez toujours. Toi et Koko avez laissé échapper quelques gémissements  alors qu'il atteignait presque son propre point culminant alors que tu en étais déjà à ton deuxième.

"Ugh... putain" gémit-il alors que tu sentais une sensation chaude contre son pantalon. Tu n'avais pas besoin regarder en bas pour voir ce que c'était.

Tu poses ton front contre le sien tout en reprenant ton souffle. Ton corps est devenu mou d'épuisement alors qu'il essayait de marcher vers le lit avec toi toujours attaché à ses hanches. Au moment où ton dos s'est effondré sur le
lit, tu pousses un profond soupir.

« Comment te sens-tu, mon amour ? » a demandé Koko en s'asseyant à côté de toi.

« Vidée » as-tu répondu. Il gloussa doucement et passa son pouce sur tes joues. "Aww... Suis-je trop pour toi?"

Tu as roulé des yeux vers lui. "Ferme-la"

Il rit cette fois avant de t'embrasser sur les lèvres. Tu pensais qu'il allait s'allonger avec toi mais à la place il se leva et se dirigea vers la porte. "Le dîner va commencer dans dix minutes, tu devrais t'habiller et te soigner"

"Où vas-tu?" Tu as demandé.

"Tu ne peux pas t'attendre à ce que j'y assiste avec mon pantalon couvert de ta cyprine et de mon sperme, n'est-ce pas ? J'ai aussi besoin de me changer, je te rejoindrais après, d'accord ?"

Tu hoches la tête. "D'accord"

Il a souri avant de sortir de ta chambre
et fermer la porte. Dès que tu t'es assurée qu'il est parti, tu t'effondres sur le lit avec un long soupir.

Maintenant, comment suis-je censée sortir de la fête après ce qui s'est passé ? Merde.