Tu as placé l'Americano glacé sur le plateau avant de le servir à un client.

« Bon appétit, monsieur » dis-tu avec un sourire alors qu'il attrapait le plateau. Il a souri poliment avant de se diriger vers un siège vacant, ton sourire s'est lentement estompé lorsque tu as toussé. Tu t'es couvert la bouche en te détournant du comptoir pour en laisser sortir quelques-uns de plus. Après quelques minutes, tu as inspiré profondément avant de boire de l'eau tiède, tu as entendu quelqu'un s'avancer vers toi et vu Ichiro tenant une serpillière.

« Patronne, ça va ? » demanda-t-il en plaçant la serpillière sur le comptoir.

Tu as hoché la tête avant de lui sourire.

"Ouais, je vais bien, c'est juste une toux" Les sourcils d'Ichiro se froncèrent alors qu'il te regardait avec méfiance. « Êtes-vous malade, patronne ? » demanda-t-il avant de s'approcher de toi.

Tu as poussé un rire forcé et tu as détourné les yeux vers lui. "Quoi ? Moi ? Malade ?" tu t'es faite remarquer. "Non, je ne le suis pas. Je suis en bonne santé comme un cheval Ichi. Alors, juste... ne t'en fais pas et retourne au travail" tu as essayé de la jouer cool.

Tu sursauta quand Ichiro posa une main sur ton front pour vérifier ta température et ses yeux s'écarquillèrent. « Patronne ! Vous êtes brûlante ! » s'est-il excalmé. Tu as essayé de couvrir sa bouche lorsque tu as remarqué que quelques clients regardaient dans votre direction, tu leur fais un sourire poli avant de tirer Ichiro dans un coin.

Tu as regardé Ichiro. « Chut ! Ne crie pas pour l'amour de Dieu ! » lui as-tu chuchoté.

"Mais vous êtes-"

"Je sais, d'accord ? Je sais" lui as-tu dit avant de lui lâcher sa main. "J'essaie juste de finir de travailler avant de rentrer à la maison et de me reposer"

Ichiro a essayé d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais tu l'as encore regardé pour le faire taire. « Je vais me reposer et rentrer chez moi après le travail, d'accord ? Alors, ne t'inquiètes pas et retournes au travail, tout ira bien. Nous n'avons que quatre heures avant la fermeture et je sais que je peux gérer jusque-là. » lui as-tu expliqué avant de le repousser à son travail. Ichiro avait l'air de ne pas vouloir mais il n'avait pas d'autre choix que d'obéir.

Tu secoues la tête en le voyant continuer à éponger le sol et à nettoyer les tables. Tu te diriges vers le comptoir et étais sur le point d'assister le client qui attendait lorsque tu t'es senti partir. Tu t'es agrippé au comptoir de la cuisine avant de prendre quelques grandes respirations et de te détendre.

C'est pourquoi je déteste tomber malade.

Après quelques secondes de repos, tu salues le client avec le sourire avant de prendre ses commandes, tu prépares ses boissons et places sa nourriture sur un plateau avant de la lui servir.

Je vais bien, je suis sûr que je vais aller mieux avec le temps surtout parce que j'ai déjà pris un médicament plus tôt ce matin. Bien sûr, après quelques heures, ce rhume et ce mal de tête auront disparu.

Donc, pour les prochaines heures. Tu fais ton travail comme d'habitude, tu souris à chaque client et  discutes parfois avec t'es habitués.

« Merde » as-tu murmuré alors que ta tête palpitait de douleur, tu t'es assise sur une chaise dans ton bureau avant de te la masser un peu pour au moins l'aider à soulager la douleur, mais ce n'est pas le cas. Ta boutique est maintenant fermée et tu es juste là pour te reposer un moment, tu as levé la tête lorsque tu as entendu un coup suivi d'une voix.

"Patronne?" tu as entendu Ichiro avant que la porte ne s'ouvre.

Il mit ses mains dans ses poches alors que son visage avait l'air un peu inquiet et troublé. "Patronne... le truc c'est que ma mère a été transportée d'urgence à l'hôpital et je me demandais si je pouvais quitter le travail plus tôt"

Tu as écarquillé sous le choc. "Bien sûr, que tu peux, Ichi ! Oh mon Dieu, tu aurais dû me le dire plus tôt"

"Je suis désolé, je viens de recevoir l'appel de mon frère tout à l'heure"

"C'est bon. Tu peux y aller maintenant, je serai la pour verrouiller la boutique donc, ne t'en fais pas pour ça et c'est bon" lui dis-tu inquiéte pour lui.

"Mais tu es malade" dit-il.

Tu soupiras lourdement avant de le regarder doucement. « Je vais bien. Je vais juste me reposer quelques minutes avant de partir, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, d'accord ? »

Ichiro avait toujours l'air troublé. "Je te promets que tout ira bien, Ichi. Alors vas-y et sois avec ta mère » tu te leves et le conduisit vers la porte. « Si tu as  besoin d'aide, appeles-moi, d'accord ? »

Ichiro t'a regardé avant de hocher la tête. Tu lui souris doucement en le regardant sortir du magasin, quand il était hors de ta vue, tu retournes immédiatement dans ton bureau quand tu commencé à avoir du mal à te tenir debout et avoir des vertiges.

Putain de merde. Je pensais que j'irais mieux après avoir pris des médicaments mais j'avais tort, je pense que c'est devenu pire.

Tu as posé ta tête sur ton bureau pendant que tu respires profondément pour soulager ton mal de tête. Au bout de quelques minutes, tu as senti tes paupières s'alourdir et la somnolence t'envahir.

Peut-être que quelques minutes de sieste m'aideront à soulager ce mal de tête. Juste quelques minutes.

Alors, juste comme ça, tu te laisses succomber par la somnolence.

Tes sourcils se sont contractés lorsque tu as entendu ta sonnerie jouer pendant que tu dormais, tu lèves la tête et saisis ton téléphone qui sonne avant de répondre sans regarder l'appelant.

"Bonjour?" as-tu salué d'une voix rauque. « Bonjour T/p ?! Où es-tu ? » tu as entendu une voix paniquée familière sur l'autre bout de la ligne.

Tu plissais les yeux pendant que tu regardais de qui s'agissait-il et tu as vu qu'il s'agissait d'un numéro non enregistré. Tu as passé ta main dans tes cheveux et tu t'es penché de retour droit dans la chaise, toujours un peu somnolente. « Je suis désolée, qui est-ce ? » tu demanda alors que tu poussais un bâillement.

"C'est Sanzu"

Tes yeux s'écarquillent lorsque tu entends son nom. « Oh, Sanzu, hé. Pourquoi as-tu appelé ? »

"Je veux juste te demander où es-tu maintenant"

« Euh… pourquoi ? »

"Parce que tu n'es pas à la maison et il est minuit passé"

Ton visage se tordit de surprise et de confusion. « Je suis dans ma boutique en ce moment mais Sanzu... comment as-tu su que je n'étais pas à la maison ? »

Tu as entendu quelques bruissements et des voix qui parlaient à l'autre bout de la ligne comme s'ils juraient avant qu'il ne te réponde. " Euh... Mikey a dit qu'il euh... il a essayé de te rendre visite à ton appartement pour dîner ensemble mais tu n'as pas répondu alors il euh... il... il m'a demandé de t'appeler où es-tu..." expliqua-t-il.

"Ohh..." tu as hoché la tête alors que tu comprends ce qu'il dit même s'il ne peut pas te voir. « Je suis dans ma boutique en ce moment, je faisais juste une sieste pendant quelques minutes...  » tu regardes l'horloge murale de ton bureau avant de lancer un juron aigu.

« Putain de merde ! Il est déjà une heure du matin ?! » tu as appris que tu ne dormais pas que depuis quelques minutes mais depuis déjà quatre heures !

Tu as entendu une autre série de bruissements et de voix ; il semble qu'ils se disputent à propos de quelque chose, mais cela s'est calmé à nouveau avant que tu n'entendes une autre voix. « Attends, tu es toujours dans ta boutique en ce moment ? » tes sourcils se sont froncés lorsque tu as entendu une autre voix familière.

« Rindou ? Est-ce Rindou ? »

« Oui, c'est moi. Alors, tu es toujours dans ta boutique ? »

« Ouais... je le suis », as-tu répondu en te massant la tête lorsque tu as à nouveau senti ta tête tournée.

Je suppose que la « sieste » n'a pas aidé.

« Qu'est-ce que tu fais encore là-bas à cette heure ? » demanda Rindou avec inquiétude.

Tu soupires lourdement. "Je me sentais un peu malade plus tôt et j'avais mal à la tête alors j'ai fait une sieste mais ensuite je suppose que je me suis endormi plus longtemps que prévu"

"Tu es malade?!" tu as entendu Sanzu en arrière-plan puis un bruit sourd.

"Ouais... mais je me sens beaucoup mieux maintenant et était sur le point de rentrer chez moi"

Non, tu ne l'es pas. Tu te sens comme de la merde.

« Attends, alors tu me dis que tu vas rentrer à pied tout de suite ? Toute seule ? » demanda Rindou.

"Ouais!" tu as essayé d'avoir l'air joyeuse comme tu as rangé tes affaires pour te préparer à marcher jusqu'à ton appart.

"Non, tu ne le fais pas"

Tu t'es arrêté de verrouiller ton bureau lorsque tu as entendu la voix sévère de Rindou dire cela. « Qu-que veux-tu dire, par je ne le fais pas ? »

"Tu ne rentres pas chez toi au milieu de la nuit toute seule" dit-il sérieusement avant de l'entendre parler à quelqu'un d'autre mais c'était inaudible.

Au bout d'une minute tu l'as entendu
de nouveau. "Quelqu'un viendra te chercher dans un quelques minutes, alors attends, d'accord ?"

Tes yeux s'écarquillent en entendant ce qu'il a dit.

« Quoi ? Tu vas me chercher ? »

Rindou soupira. "Non, pas moi malheureusement, nous sommes en voyage d'affaires"

À cette heure?

"Alors, qui c'est?" as-tu demandé alors que tu te dirigea vers la porte d'entrée.

"Ce sont quelques-uns de nos amis, ils sont dans ton quartier pour des affaires en ce moment et je leur ai demandé de venir te chercher ce sur quoi ils étaient d'accord"

Tu t'es assise à l'une des tables vides près de la porte alors que tu avais l'air troublé par ses suggestions et que tu sentais également ton mal de tête devenir plus fort. "Ecoute, Rindou. J'apprécie vraiment l'offre mais je dois refuser"

« Quoi ? Pourquoi ? » il a l'air choqué.

"Eh bien... c'est juste... je ne connais pas tes amis et je ne veux pas non plus les déranger" dis-tu en te levant et en sortant pour verrouiller ta boutique.

Tu as entendu Rindou soupirer. "Tu ne les dérange pas T/p et c'est aussi
dangereux de marcher seule la nuit"

Dès que tu es sorti de ta boutique, tu as senti le froid s'enrouler autour de ton corps et cela ne fait que donner encore plus mal à la tête."Encore une fois, Rindou, je suis reconnaissante pour ton inquiétude mais je..." tu t'es dit quand tu as senti ta tête palpiter. "Je.... Je dois vraiment y aller Rindou, bye" tu mets fin à l'appel même si tu l'entends toujours parler mais devoir parler avec quelqu'un au téléphone te donne le vertige. Tu sais que c'est impoli, mais la douleur du au mal de tête que tu ressents en ce moment est tout simplement trop forte.

Donc, après avoir fermé ta boutique, tu as commencé à rentrer chez toi. T'es pas étaient de plus lents et plus petits parce que tu ne parvenais pas à te concentrer pour marcher, tu t'es fermement agrippé à ton sac lorsque tu as de nouveau senti ta tête palpiter. Tu as même entendu ton téléphone sonner mais tu n'as pas pris la peine d'y répondre à nouveau.

Alors que tu n'étais qu'à un pâté de maisons du magasin, tu as entendu un moteur de voiture tourner derrière toi. Ton corps tremble maintenant de froid, tu as laissé échapper une série de toux qui ont aggravé ton mal de tête, tu t'es senti déséquilibré et tu as essayé d'attraper le poteau près de toi lorsque ta tête a commencé à tourner et tu t'es évanoui.

Tu te préparais à tomber sur le sol froid et dur lorsqu'une paire de gros bras te rattrape à temps.

"Woah... fait attention, mon amour" dit une voix masculine alors que ses bras s'enroulaient autour de ta taille pour supporter ton poids. Tu as levé les yeux vers l'homme qui t'as attrapé.

« Koko ? » as-tu demandé quand tu as vu le homme aux cheveux d'argent te regarde avec un sourire.

« Le seul et unique » a-t-il dit en  t'aidant à te tenir debout, mais à cause de ton corps affaibli, tu as eu du mal à te lever.

Ses bras sur ta taille se resserrent et tu pousses un cri perçant lorsqu'il te porte à la manière d'une mariée, tu as immédiatement enroulé tes bras autour de son cou par peur de tomber.

Koko a ri en voyant ton visage effrayé et choqué. "Ne t'inquiète pas, je t'ai, mon amour. Je ne te laisserai pas tomber"

"P-quoi... comment es-tu ici ?" tu
l'interrogea alors qu'il se dirigeait vers une voiture noire.

« Est-ce que Rindou ne t'a pas dit qu'on te ramènerait chez toi ? » il a ensuite ouvert la banquette arrière de la voiture pour te laisser entrer. Il t'a soigneusement placé dans une position confortable.

« Attends, c'était toi ? »

"Ouais, Rindou nous a demandé si nous pouvions reconduire son amie chez elle"

Attends, nous ?

Tu as regardé devant la voiture et avez vu Kakucho assis sur le siège avant tout en te regardant.

"Hey, T/p. Ça fait longtemps" te salua-t-il avec un sourire.

"Kakucho..." tu as murmuré son nom encore choqué de les revoir. Après ce qui s'est passé dans le centre commercial l'autre jour, tu ne t'attendais plus à les revoir, tu pensais que ce n'était qu'une rencontre unique. Et pourtant, les voici.

Après que Koko se soit assuré que tu sois bien à l'aise à l'arrière, il a fermé la porte et s'est dirigé vers le siège conducteur pour te ramener à ton appartement. En chemin, ils ne t'ont pas vraiment beaucoup parlé, ils ont juste demandé où était ton appartement et c'est tout, c'est probablement parce qu'ils ont remarqué à quel point tu as mal à cause de maux de tête.

Tu as enroulé tes bras autour de toi et tu as frissonné quand tu as senti le froid envelopper ton corps, tes dents claquer alors que tu te frottait les épaules pour te réchauffer. Tu as fermé les yeux et tu étais sur le point de t'endormir lorsque tu as senti un tissu chaud se placé sur tes épaules.

Tu as ouvert les yeux et vu Kakucho, penché son corps juste pour t'envelopper son manteau sur tes épaules.

« Oh désolé, je t'ai réveillé ? » demanda-t-il prudemment en fixant toujours la veste sur tes épaules.

Tu secoues légèrement la tête. "Non, je ne dormais pas" ta voix est maintenant petite et rauque à cause de la toux.

Tu as jeté un coup d'œil par la fenêtre lorsque tu as remarqué que la voiture s'était arrêtée. Nous devons être arrivés à mon complexe d'appartements.

Tu as essayé de descendre de la voiture quand Kakucho tient tes épaules pour t'arrêter.

"Laisse-moi" dit-il avant de sortir
et t'as ouvert ta porte. Tu sorts et essayez de te lever lorsque tes genoux s'affaiblissent et que tu t'effondres presque sur le sol en béton. Kakucho attrape tes bras et te soutient puis tu vois Koko s'avancer vers vous.

Koko t'a regardé de la tête aux pieds
alors qu'il s'approche de toi. "Tu ne peux pas marcher correctement", a-t-il déclaré.

Tu as détourné ton regard de lui et de Kakucho. "Je vais bien, c'est juste que je me lève trop vite et que j'ai eu des vertiges pendant un moment" as-tu menti. Ta tête a l'impression d'être martelée en morceaux et ton corps est si froid que tu veux te brûler.

Les sourcils de Koko se froncèrent alors qu'il regardait ton état. "Non, tu ne l'es pas. Tu peux à peine tenir debout"

"Ecoute, je vais bien vraiment, je peux gérer Agh!" tu pousses un cri quand il
t'a soudainement porté à nouveau en mariée.

« Accroches toi bien, je ne voudrais pas que tu tombes » ordonna-t-il en commençant. à marcher vers l'immeuble. Tu as regardé en arrière et as vu Kakucho marcher à côté de vous et a placé son manteau sur ton corps.

Même si tu te sent toujours un
peu timide et choquée à cause de ce qui c'est passe, tu as toujours tes bras autour de koko pour ne pas tomber.

« À quel étage se trouve ton appartement ? »

Kakucho a demandé quand vous êtes entré dans l'ascenseur.

« Cinquième étage » as-tu timidement dit, puis Kakucho a appuyé sur le chiffre « 5 ».

Lorsque l'ascenseur a commencé à bouger, tu as eu envie de vomir à cause de ton mal de tête et de la force de l'ascenseur, tu as serré les bras fermement sur le cou de Koko lorsque tu as senti l'acide dans t'a gorge vouloir sortir.

Ne vomis pas. Ne vomis pas. Ne vomis pas.

Tu as fermé les yeux fermement pendant que chanter t'as mantra « Ne vomis pas » quand tu as senti les bras de Koko autour de toi, le corps se resserre et t'a attiré plus près de lui, si près que tu as senti son eau de Cologne. Tu as ouvert les yeux et tu étais sur le point de le regarder quand sa bouche s'est approché de ton oreilles et son souffle chaud éventé sur tes oreilles sensibles.

« Si tu veux vomir, tu peux. Tu n'es pas obligé de le garder » murmura-t-il alors qu'il sortait de l'ascenseur lorsqu'il s'arrêta au cinquième étage.

Tu ne sais pas si c'est à cause de ton mal de tête atroce ou ce sont ses mots mais quand tu es enfin à la porte de ton appartement. Tu as senti ton estomac se nouer et ta gorge a commencé à s'étouffer, puis tu as vomi sur sa chemise. Après avoir eu l'impression de jeter vers le haut tous tes organes, tu réalises ce que tu viens de faire.

Merde...