Deep Water
NDA : Alléluia je poste enfin ! J'ai beaucoup de choses à vous dire mes hiboux mais je le ferai sans doute dans une annonce dans quelques temps ! Je vous rassure je continue d'écrire ! Lentement mais sûrement (surtout une ou deux nouvelles fictions...)
Cet os est tellement ancien ! Au départ il était censé constituer les premiers chapitres d'une histoire mais j'ai changé d'avis en voyant que mon inspiration diminuait et est décidé d'en faire un chapitre unique ! J'espère que cela vous plaira tout de même 🦉
* * *
En cette glaciale nuit d''hiver, le capitaine John H. Watson, célèbre navigateur britannique, sillonnait l'océan Pacifique depuis maintenant trois semaines.
Son but n'était pas de découvrir de nouvelles contrés digne d'un Eldorado, ni de trouver un trésor inestimable sur une île remplie de péripéties.
Oh non, son objectif était bien plus simple et beaucoup plus humain.
Il souhaitait aider les populations dans le besoin en leur apportant de la nourriture, des soins ou même en construisant des habitations plus solides.
Critiqué pour être trop généreux et naïf, John faisait la sourde oreille à toutes les personnes sans gênes qui osaient le contrarier dans sa mission.
Mais majoritairement, le capitaine était aimé par les citoyens, adoré par les enfants pour son courage indescriptible, sans faille et pour son sourire angélique.
John voulait passer le reste de sa vie à aider ceux qui le réclamaient et surtout, fuir la ville où chaque jour un nouveau drame se faisait entendre. Où des politiciens, tous plus fourbes et cyniques les uns que les autres, se chamaillent pour un rien, tandis que dehors des centaines de civils hurlaient leur désespoir ou croulaient sous les dettes, la famine ou encore restaient juste ignorant envers tout cela.
De plus, Watson était un ancien militaire, il savait mieux que quiconque ce que les humains étaient capables de se faire entre eux.
Il savait également que la guerre pouvait déshumaniser n'importe qui, même le plus gentil et innocent petit garçon.
Provoquer la perte de milliers de soldats, d'hommes, de pères de familles, d'époux.
Le blond avait été confronté à cela, il avait vu les pires horreurs, perçu les plaintes les plus stridentes, perdus des amis.
Son assignation avait été celui de médecin de guerre mais lorsque les temps étaient durs, les généraux ne faisaient pas la différence entre soigneurs et combattants.
John avait croisé de nombreuses fois les portes de la mort et malheureusement, il les a ouverte pour quelques uns de ses ennemis, dans l'obligation de faire son devoir patriotique.
Une pression minime, une seconde. C'est tout ce qui lui avait fallu pour ôter la vie d'un homme.
Et depuis, aucune de ses nuits n'oubliaient de le lui faire souvenir.
John devait désormais vivre avec cette culpabilité, ces regrets amers qui lui faisait hurler de terreur dans ses cauchemars les plus violents.
Enfin, tout cela faisait parti du passé. Comme le disait très souvent le capitaine « Il faut avancer dans la vie » et c'est ce qu'il tentait désespérément de faire.
Muni de son planisphère, le blond commença à compter le nombres de semaines qui resta à l'équipage avant d'arriver au Sud de l'Amérique.
Au bout d'une minute ou deux, il conclu qu'il leur faudrait à peu près une vingtaine de jours encore avant d'accoster à bon port.
Au sein du bateau, John cohabitait avec une dizaine de marins dont il était très proche. Tout d'abord il y avait son second du nom de Gregory Lestrade puis Mary et Molly qui étaient chargées de fournir les soins médicaux aux habitants.
Chaque moussaillons se voyait attribuer à une fonction qui lui était propre, cela formait une cohésion et une unité du groupe plus forte.
John le répétait souvent mais il était si fier et honoré de voyager avec eux, tous étant animé de la même volonté que leur supérieur, travaillant pour les autres et non pour leurs propres personnes ce qui de nos jours, était très rare, voir quasi impossible.
Leur prochaine destination était située dans une petite ville brésilienne qui subissait les méfaits des catastrophes naturelles.
Watson se rendit à la cave, comme chaque soir, pour vérifier que leur cargaison était toujours en bon état. L'équipage devait se réapprovisionner après chaque intervention et cela demandait pour le commandant une organisation des plus stricte.
Toutefois, très rigoureux dans ce qu'il entreprenait John parvint à surmonter tous les obstacles avec facilité et cela depuis sa première mission, quelques années auparavant.
Après avoir fait son inventaire quotidien, le blond remonta sur le pont où son ami Gregory sembla l'attendre.
Gregory : John tu es enfin là ! Nous t'attendions pour dîner, il commençait à se faire tard et je me demandais si tu allais venir ou encore partir te coucher le ventre vide...
John : Je sais je ne devrai pas faire ça... Mais j'ai toujours quelque chose à vérifier je...
Gregory : Arrête de penser au travail et viens donc manger...
Souriant un peu face à ces réprimandes amicale John laissa faire Lestrade et le suivit dans la salle commune afin de rejoindre les autres pour festoyer.
* * *
Quelques heures plus tard :
Malgré les conseils de son ami, John était incapable de dormir plus de deux, trois heures par nuit.
Il ne pouvait surmonter encore une fois un de ses songes remplis de violence, c'était au dessus de ses forces.
Tandis que tout l'équipage dormait d'un sommeil profond, John sorti de sa cabine et marcha un peu à l'air libre. Le froid lui glaça le sang mais il a besoin de ça pour rester éveillé.
Se dirigeant vers le rebord du navire, le blond posa ses mains sur la barrière en bois, séparant le capitaine de l'océan bleu nuit.
Pour s'apaiser, Watson venait très souvent ici de nuit, chaque soirs presque pour observer le ciel étoilé où le reflet de la lune argenté était visible sur l'eau sombre.
Des fines vagues faisaient tanguer légèrement le bateau et cela procurait une sensation rassurante au capitaine. Pour lui, cela était équivalant à une caresse ou une berceuse utilisée pour détendre l'enfant avant le coucher.
Cependant, John secoua la tête et se força à se concentrer pour ne pas sombrer dans les bras de Morphée. Regardant au loin, le jeune homme perçu de doux bruissements, des clapotis venant sans doute de poissons près de la surface.
L’insomniaque ne pouvait le nier. Il est épuisé. Depuis un temps indéterminé, il travaillait de jour comme de nuit, trouvant toujours une occupation à effectuer, n'importe laquelle.
Si cela ne le menait pas au bord de la folie, il s'écroulerait de fatigue dans deux jours au grand maximum.
Soupirant un peu, le navigateur se perdit dans ses pensées quand soudain, une forme sembla émerger au loin, se former face à lui telle une image flou.
Dû sûrement à son épuisement il ne distingua pas très bien ce qu'il vit au milieu de l'eau trouble.
Il cligna alors plusieurs fois des paupières et fixa la source de ses visions qui était perdu dans un méandre brumeux.
Aussi incongru que cela puisse paraître, John aperçu un homme au beau milieu de l'immensité d'eau salée.
Plus il l'observa attentivement et plus de petits détails lui sautèrent aux yeux, tout devint alors plus net.
Il examina avec soin sa peau pâle et immaculée, ses cheveux bruns bouclés plaqués contre sa nuque encore trempés. L'individu nagea timidement jusqu'à lui et aucun son ne pût sortir de la bouche de John, tant sa stupeur était importante.
Et que pourrait-il dire dans ce genre de situation ?
Il resta donc stoïque puis continua de le regarder et vice versa, dans le mutisme le plus totale.
Il scruta ses yeux azuréens aussi profonds que les abîmes, sa peau nue sans imperfection, son visage fin, si... Magnifique. Tellement envoûtant.
Tout son être était attiré par lui, chaque cellule de son corps ne voulaient qu'une chose : le rejoindre.
Le brun lui lança un petit sourire quand tout à coup un puissant cri retentit et lorsque John se retourna, Gregory était entrain de courir vers lui, haletant, la voix saccadée.
Gregory : Éloigne toi du bord vite !
Ce fût à contre cœur que Watson l'écouta et l'homme aux cheveux argentés le mena directement à sa cabine et ferma la porte.
John : Mais enfin que se passe-t-il ?
Hésitant, Lestrade ne savait pas comment annoncer les faits. Il se passa donc d’amorce et alla directement à l'essentiel.
Gregory : Je... Un de nos camarades est... S'est jeté à l'eau...
Abasourdi, John mis un certain temps avant d'assimiler la phrase qu'il vint d'entendre.
John : Mais... Comment ? Et pourquoi ?
Gregory : Un de ses amis, venu le secourir avec quelques secondes de retard, nous a dit qu'il avait perçu un « chant » juste avant que son collègue ne tombe... Tu ne peux pas savoir à quel point il s'en veut...
Ne voulant pas faire de conclusion hâtives, le capitaine tenta d'être rationnel.
John : C'était un accident sans doute... Il a du...
Gregory : Écoute... Qu'importe ce qui est arrivé... Si tu as vu quoi que ce soit de...bizarre... Je dois en être informé pour le bien de tous.
Pendant quelques instants, le blond se mut dans le silence. Il ne souhaitait pas créer une hystérie collective à cause d'un de ses mirages. De plus, se serait saugrenu que de penser qu'un homme faisait un bain de minuit au milieu de nulle part !
Tout en étant d'une beauté extraordinaire et d'une attirance indescriptible...
Il sorti de sa transe et répondit d'une voix affirmée à son second.
John : Je n'ai rien vu d’intrigant Gregory... Mais ce qu'il faut faire c'est rassurer les troupes sur cet incident et... Espérer que cela ne se reproduise pas...
* * *
Le lendemain au aurores, John émergea de son lit dans lequel il n'avait dormi que trois heures. Après les événements de la veille, il lui fût impossible de trouver le sommeil.
Il été convaincu de deux choses désormais. D'une part, la scène à laquelle il avait assisté hier soir n'était rien de plus qu'une illusion, sorti de son esprit fatigué.
Secondement, un de ses moussaillons, qui avait sans doute dû boire un peu plus que d'habitude et donc, ne cessait de vaciller, était malencontreusement tombé du navire.
Il était arrivé à cette conclusion et se forçait, obligeait son cerveau à l'accepter.
Une fois lavé et habillé, le capitaine sorti de sa chambre et parti à la rencontre des marins, tous dépités par la nouvelle mortuaire annoncé par le lieutenant Gregory ce matin.
Après avoir confirmé ses propos sur la cause de l'accident, John tenta de remonter le moral des troupes jusqu'à la fin de l'après-midi, sans réel succès.
Lestrade quant à lui, voyait bien que quelque chose clochait chez Watson. Il semblait ailleurs, comme perturbé par ce qui était arrivé dans la nuit.
N’aimant pas voir son ami comme cela, Lestrade parti vers lui et posa une main contre son épaule.
Gregory : Écoute John, tu devrais prendre ta journée... Tu a l'air vraiment à fleur de peau, ce qui est tout à fait normal, mais j'insiste... Repose toi...
Soupirant, le blond regarda le ciel avec une mine désapprobatrice.
John : Je ne peux pas, mon rôle est de veiller sur ce navire et ses occupants jusqu'à la fin de notre voyage et je...
Gregory : John je sais la vérité.
Surprit, Watson se ravisa et cessa de parler tout à coup. Lestrade savait ? Mais comment ? Il l'a donc observé sans qu'il le sache...
Mais bon, pour l'ancien militaire, il valait mieux jouer sur la carte de la prudence.
John : Quelle vérité ?
Gregory : Tu passes tes nuits à bosser. Sans arrêt.
Mi-soulagé mi-anxieux, le commandant détourna le visage des yeux perçant de son interlocuteur.
John : Tu ne peux pas comprendre...
Gregory : Peut-être pas, mais moi aussi j'ai vécu une vie difficile...
Le navigateur se mordit la lèvre, il se sentait tellement égoïste... Bien sûr que Lestrade avait déjà connu des moments compliqués, comme tout le monde.
John : Je sais... Mais...
Ne le laissant pas finir, le second au cheveux argentés baissa un peu la tête en poursuivant sa réplique.
Gregory : Avant de venir sur ton bateau, j'étais commissaire à Scotland Yard, et j'ai vu l'horreur John. Et ce mot n'est qu'un euphémisme. Dans ce métier, il n'y a pas que la gloire et la réussite mais aussi la douleur et la peine d'être intervenu trop tard. J'ai dis à des mères désemparées que leur enfants étaient morts de la main d'un inconnu, j'ai vu des scènes de crimes sanglantes et d'une violence acharnée extrême, j'ai vu la peur dans les yeux de jeunes enfants lorsque je devais les interroger après la disparition de leur parents, j'ai dû tuer John.
Son ami se figea et resta de marbre face à cette révélation. Gergory ne s'était jamais confié sur son ancienne vie à son ami au contrario de lui-même.
Gregory : J'ai certes ôté la vie de quelques criminels mais là n'est pas le pire... Le plus affreux, c'est sans aucun doute de devoir abrégé les souffrance d'une innocente victime car je suis arrivé trop tard. Car je n'ai pas été assez rapide. Car ses blessures étaient trop profondes et surtout, car elle m'implorait d'en finir. Alors oui, je n'ai peut-être pas connu la guerre mais j'ai connu quelque chose qui y ressemblait...
Une larme coulant sur sa joue, Greg garda ses yeux rivés au sol, restant maintenant interdit. Il ne savait pas pourquoi il avait tout déballé comme ça, sur un coup de tête mais apparemment il en avait grandement besoin.
Sans crier garde, John vint le prendre dans ses bras pour le réconforter, ne pouvant pas laisser son second dans cet état.
John : Je suis navré, je... Je me sens si égocentrique...
Lâchant un petit rire et séchant ses larmes, Lestrade se laissa faire.
Gregory : Tu es trop dévoué aux autres pour l'être... Et ne t'en fais pas pour moi... C'est du passé...
John sourit et ferma doucement ses paupières.
John : Oui. Du passé.
* * *
Quelques jours plus tard :
À moitié allongé contre son bureau, John parcourait de ses yeux différents ouvrages sur un thème qu'il n'aurait jamais cru lire un jour.
Bien que ces pensées furent plutôt calme, le commandant n'arrêtait pas de se ressasser l'étrange vision dont l'image tournait en boucle dans son esprit. Il pensait perdre la raison, c'était comme si que le blond avait été ensorcelé par une magie inexplicable.
Le souvenir de l'homme aux cheveux bouclés rendait son être fébrile, faisait battre son cœur frénétiquement, augmentait la chaleur de son corps, transformant chacune de ses pensées en un désir ardent qui allait le consumer.
En effet, plus les jours passaient, plus la mémoire de John se focalisait sur un seul souvenir : celui du brun nageant dans l'océan.
Il secoua vivement la tête, chassant ses sensations qu'ils croyait passagères et se remit à sa lecture.
« Musicien.nes doté.es d’un talent exceptionnel, les sirènes séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques, de leurs lyres et flûtes, perdaient le sens de l’orientation, fracassant leur bateau sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteux.resses. Les sirènes vivent sur leur île, tout près des détroits où sévissent Charybde et Scylla. Leur chant est si mélodieux que le marin qui les entend s'arrête sans pouvoir repartir. Le sol de l'île est jonché des os blanchis des marins : ce sont leurs victimes, qui ont fait naufrage sur les rochers. Selon une prophétie, si un navire réussissait à longer leur île sans succomber, les Sirènes se précipiteraient dans la mer pour s'y noyer. »
La marin changea rapidement de chapitre en se pinçant les lèvres, une boule se formant au creux de son ventre.
« D'illustres navigateurs ont dit avoir rencontré des sirènes : Christophe Colomb, en 1493, en aurait vu trois près des côtes de Saint- Domingue, " mais elles n'étaient pas aussi belles qu'on les décrit... " Un avis qui n'est pas partagé par les marins d'un navire américain qui ont observé, vers 1850, près des îles Sandwich, une sirène " d'une grande beauté qui ne cédait en rien aux plus belles femmes ". Ces sirènes sont certainement des mammifères marins, tels les lamantins et les dugongs, qui vivent dans les eaux peu profondes des archipels, des lagunes et estuaires. »
Refermant son ouvrage du revers de la main, Watson soupira une énième fois, exaspéré. Il ne savait décidément plus comment aborder sa vision, ni comment l'analyser. Qui devait-il croire ? Son bon sens dictée par sa raison ou ses émotions dirigée par son cœur ?
Ses réflexions furent soudainement coupées par une symphonie de cris provenant du pont. Sans perdre plus de temps, John se releva et courra jusqu'à sa destination où il vit ses hommes se réunir au centre du navire ou partir dans leur cabines.
Lestrade aida des femmes à repartir en lieu sûr soutenu par Mary tandis que le commandant se dirigea au rebord du navire, observant l'horizon, étonné de ne rien y voir de suspect.
Plus un son ne se faisait entendre, tous les matelots étaient rentrés en sécurité, seul le commandant était présent dans ce lieu qui, il y a quelques instants à peine, était teinté par la terreur.
Mais la terreur de quoi ?
Il baissa ses iris et senti son organe interne rater un battement lorsqu'il le vit, en contrebas du navire.
La source de ses fantasmes semblait encore plus belle que le dernière fois, comme si un tel miracle était possible. Watson s'approcha encore plus et le contempla, admirant ses orbes éclatantes, les courbes délicates de son corps élancé, ses doigts agiles posés contre son menton.
Il lâcha un petit sourire en écoutant le frétillement de l'eau, là où sa queue de poisson étant visible.
Alors ce n'était pas un mirage.
Les deux hommes étaient le reflet de l'autre, tous deux s’observait, s'analysait sans dire aucun mot, sans bouger.
John se senti comme happé par une sensation de plaisir intense lorsqu'il croisa le regard du brun et ne pu s'empêcher de se rapprocher encore dangereusement de la limite de son bateau. Il n'en pouvait plus, il avait attendu trop longtemps, patienter bien trop d'heures, penser à cet être surnaturel bien trop souvent.
Tout son corps lui hurlait de le rejoindre et il n'allait pas s'arrêter cette fois-ci, il voulait atteindre son but. Le blond grimpa alors contre le rebord en bois, ses pupilles ne quittant plus celles de celui qui volé son cœur. Il inspira profondément et se jeta immédiatement dans le vide, sans réfléchir, sans se poser plus de question. Il devait franchir ce pas, il devait y aller, il devait être près de lui.
La chute sembla sans fin et avant qu'il ne perdre connaissance en entrant en contact avec les vagues tumultueuses, le blond laissa échapper dans un soupir.
« J'arrive mon amour... »
* * *
? : John... ?
Le dénommé ouvra difficilement ses paupières et gémit de douleur en retombant directement sur son dos en tentant de se relever.
? : Ne bouge pas pour le moment tu es encore très faible...
Le commandant lança un regard à Gregory qui l'examina une nouvelle fois, prenant son pouls.
John : Que... Que s'est-il passé ?
Gregory : Tu ne te souviens de rien ? Il y a quelques jours un collègue et moi-même t'avons retrouvé inanimé en pleine nuit sur le pont... Juste après qu'un de nos marins se soit jeté à l'eau sans raison...
Le blond se mis en position assise avec beaucoup de complications et soupira un peu.
John : Non rien ne me reviens...
Gregory : Ce n'est pas grave, tu sors de quatre jours de coma, la mémoire te reviendra dans quelques temps... Pour le moment, repose toi encore un peu, je m'occupe de tout...
Malgré les oppositions de son supérieur, John resta dans son lit par obligation et senti ses yeux se refermer de nouveau, encore très affaibli.
Il s'endormit rapidement sans savoir qu'à quelques mètres de lui, quelqu'un continuait de le protéger.
Proche de la surface de l'eau, Sherlock nageait au même rythme que le navire, repensant encore au blond qu'il avait croisé sur le pont.
Il avait dès lors était subjugué par sa beauté et son charisme, néanmoins, contrôlant sa nature même, le brun ne souhaitait pas que le commandant commette une erreur en se noyant par sa faute. Il s'était alors contenu et avait usé de son chant pour lui faire perdre connaissance et ainsi, supprimer tous souvenir le concernant de sa mémoire.
L'être surnaturel souffrait, il se rendit désormais compte qu'il n'allait plus jamais pouvoir le revoir, ni avoir un jour une chance de lui parler.
Mais qu'importe, il avait sauvé John de lui-même et de ses congénères, certains n'hésitant pas à obliger les humains à venir vers eux pour contribué à leur fins tragiques afin de s'amuser avec eux.
Sherlock n'était pas réduit à ce bas niveau, il ne voulait qu'une chose, protéger son John.
Même sans le revoir, il allait le suivre jusqu'au dénouement de son trajet pour s'assurer de son bien-être.
Et puis, qui sait, peut-être qu'un miracle pourrait se produire.
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