Elle avait ce quelque chose de brisée mais pas dans son regard.
Lui criait à l'espoir.
Même quand tout disait le contraire.

Sans raison soudainement, ou plutôt une dispute de trop :
Elle avait pleuré comme jamais.
Elle avait pleurée, sanglotée, hurlée.
La musique lui déchirant les oreilles, elle avait tremblé, suffoque, étouffé,
Cherchant quelque chose auquel se raccrocher.
Elle avait eu envie de vomir, avait eu envie de se goinfrer, de découper sa chair pour enlever les kilos en trop, de prendre ces médicaments par dizaines.
Elle avait les yeux rouges et le visage qui lui brûlait dû aux larmes amers qui avait presque creusée un sillon sur son visage.

Elle n'avait jamais été comme ça. Elle avait plusieurs formes de tristesses.
Celle à la mort de son grand-père, elle avait pleuré, elle avait acceptée, elle le voulait encore à ses côtés. Elle se répétait ses derniers mots. Et elle pleurait. La dernière fois qu'elle l'avait vu.
Sa famille ne voulait pas qu'elle voit son corps.
Effondrée aux alentours de 5h du matin elle patientait dans le couloir
Mais elle avait voulu le voir
Il était beau. Son visage était pour une fois détendue. Elle ne l'avait vu aussi apaisée.
Elle ne retena que le parfum entêtant sur son corps.
Et un enterrement qu'elle n'avait jamais pu voir

Celle de sa grand-mère, elle avait tout nié. Aucune larme n'avait coulée. Elle avair agit comme si de rien été.
Il n'avait rien d'autre à expliquer.

Mais la vie avait repris son cours de suite.

Alors cette fois-ci, oui, elle s'était effondrée longtemps. C'était la première fois à vrai dire.
Elle ne saurait pu dire combien de temp ça avait duré.
Plus d'une heure en tout cas, le temps que ses parents l'appellent pour s'énerver.

Oui elle avait laissé sortir tout cela pendant longtemps. Mais pas assez pour tout exprimer.

Elle ne le pourrait probablement jamais. Même la nuit ne lui permettait pas de trouver refuge.

Elle n'avait sa place ni dans le jour ni dans la nuit, ni dans la lumiere, ni dans l'obscurité.