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Prologue


L'univers d'Harry Potter ne m'appartient pas. Ceci est la suite de Tenebrae I, qui prend place quelques années après que Severus Rogue ait fait transplaner Baekhyun et Chanyeol dans un pays étranger, a ce moment là vaincus de la guerre qu'ils avaient entrepris.


Bonne lecture ~


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Conversations altières et mélodie ridiculement pompeuse, se mêlaient avec une harmonie révérencieuses, si caractéristique des évènements mondains de la haute société magique. L'on aurait pu confondre les silhouettes guindées des invités avec les rangées de statues, situées de part et d'autre de la salle de réception, telle une armée de pierre rivalisant de postures grotesques. Les échanges de politesse, loin de désemplir, à l'image des coupes de champagne perpétuellement pleines, prolongeaient leur doucereuse hypocrisie dans un soucis du paraître affligeant. La politique au bout des lèvres, la fourberie emplissant les pupilles, chaque parole partagée se voulait calculée et préalablement mâchée, tel un petit papier tout droit sorti de la corbeille des idées déjà pensées. Nul dérapage, pas le moindre bafouillage, et moins encore d'hésitation. Chaque acte découlait d'une mécanique parfaitement rodée, si bien que la réception avait fini par prendre l'allure robotique d'un défilé d'automates bien huilés.

Les costumes noirs avaient envahi le marbre immaculé, dissimulant les dorures et la richesse prétentieuse, au profit de la conformité sévère du "dress-code" familier exigé pour ce type d'évènement. Chacun y était allé de sa petite fantaisie pour se démarquer de cet océan charbonneux, envahissant par vague la salle de réception. Monocles et montres à gousset, aux valeurs démesurées, ornaient fièrement les silhouettes masculines, tandis que la gente féminine, bien moins représentée, arborait des toilettes somptueuses, rivalisant de motifs et de tissus précieux. Tous étaient ridiculement chargés de pièces aux prix exorbitants, véritable enchère humaine, guidée par cette envie si puérile d'être celui qui aurait l'ensemble des regards réservé à son unique plaisir.

Pourtant, ce n'était ni la sublime Madame Coco*, ou encore le tout aussi splendide Monsieur Giorgio* qui faisaient l'objet de toute l'attention. Bavardages insipides et projets ambitieux avaient été brusquement mis de côté, balayés par une arrivée attendue, et si surprenante malgré tout.

Coco et Giorgio avaient cessé d'éblouir les invités de leur onéreuse présence, ne devenant que des symboles communs, perdus dans la rivière obsidienne de marques plus couteuses les unes que les autres. Face à elle, une silhouette gracile, si peu longue mais dominant pourtant l'assemblée, de bleu iniquement vêtue, avait posé sa démarche élégante sur le marbre désormais visible, libéré par la foule qui s'était éloignée pour pouvoir la contempler.

-Ce jeune homme, murmura un certain Louis, en direction du célèbre Hermes, qu'il côtoyait par simple intérêt, n'est-il pas le fiancé de notre hôte ?

L'homme plissa ses orbes oranges vermillon, contemplant plus attentivement le nouvel arrivant, balayant son costume satiné, d'un bleu royal, pour observer son faciès ravissant, figé en un masque séducteur. Il s'y perdit un instant, charmé par ces aigues-marines, maquillées de pourpre, surmontant deux pétales de rubis, esquissant un sourire malicieux, sur ce visage tapissé d'ivoire, sublimé par une chevelure enduite d'encre sombre.

Il remarqua finalement, au terme d'une lourde inspection, cette main gracile, enroulée autour d'un verre en cristal, dont l'un des doigts fuselés, à la délicatesse féminine, arborait une bague raffinée et symbolique.

-C'est ce qui se raconte, souffla-t-il finalement, son scepticisme mis à mal par la présence de le l'anneau, néanmoins nous savons tous deux à quel point le Parlement Magique est...Friand, de ce genre de ragot.

Son compère acquiesça, reconnaissant la sagesse de son observation, bien qu'il ne put s'empêcher de rajouter :

-Il n'est pas le genre d'homme à laisser les rumeurs circuler à son sujet. Ne croyez-vous donc pas qu'il se serait empressé de démentir, ci tout cela n'était que racontars ?

L'homme ne put contenir un léger esclaffement qu'il s'empressa de dissimuler derrière sa main gantée de cuire acajou, raclant nerveusement sa gorge, tout en tentant de reprendre contenance.

-Voyons mon ami, le taquina-t-il d'un ton horriblement suffisant, êtes-vous si naïf ? Quel serait son l'intérêt à nier son affiliation à ce jeune homme ?

-Je dois avouer peiner à vous suivre, siffla son compère, le yeux plissés par l'agacement.

Ses épaules raides trahissaient sa crispation soudaine, posture suffisamment équivoque pour que Hermès comprenne qu'il menait la discussion, lui qui n'avait pas livré la moindre information à son adversaire. Dans ce genre d'évènement à l'esthétisme fêtard, l'on oubliait parfois les objectifs sous-jacents qui motivaient la soirée, si bien que les discussions faussement légères, trompaient parfois les invités, dévorés par ceux qui n'avaient pas oublié quel était le véritable sens d'une telle réception.

-Et vous dites faire de la politique, releva-t-il avec dédain, vous en oubliez pourtant les règles fondamentales. Ce que les autres ignorent, ou croient penser de vous, n'est autre que la clé de votre réussite. Jugez-vous qu'il aurait un quelconque avantage à tirer en prenant le temps de répondre à chaque interrogation que se posent ses adversaires à son sujet ? Nous ne parlons pas d'un pouilleux sans valeur politique, le jeune homme soupçonné d'être lié à lui est une véritable perle, convoitée par l'ensemble des partis qui composent le Parlement Magique. S'il s'avère qu'il est en effet son fiancé, cela représente une carte maîtresse qu'il se doit de conserver incertaine s'il n'en a pas encore l'utilité. S'il ne s'agit que de ragots, alors il tirera un avantage conséquent de ce coup de bluff. Dans les deux cas, c'est une arme mystère qui lui offre un coup d'avance sur ceux qui ignorent ce qu'il en est, il serait sot de ne pas en user.

La tirade se ponctuant d'un silence pesant entre les deux hommes, l'un paralysé par la cuisante humiliation, tandis que l'autre avait perdu le goût de la conversation, désintéressé face à un adversaire qu'il jugeait ne pas être à la hauteur.

C'était ainsi que fonctionnait leur monde, la naïveté et l'ignorance étaient des faiblesses à proscrire, si bien que les plus vulnérables, et les moins habiles dans l'art de la parole, se faisaient systématiquement dévorer. Se voir expliquer des manoeuvres ayant lieu dans son propre parti représentait la défaire ultime. Chacun était sommé d'analyser le jeu et d'en comprendre les règles et les stratégies mises en place, qu'espériez-vous accomplir si vous vous laissiez tromper à la première occasion ? Personne n'avait à vous dire comment cela fonctionnait, autrement, vous n'étiez qu'un simplet de plus, inutile au parti, le plus susceptible de se faire tromper par l'opposition.

Une cible facile.

Et cela, l'énigmatique jeune homme qui suscitait tant d'engouement en avait parfaitement conscience. Armé de son sourire enjôleur, il se laissa approcher par quelques députés en quête d'informations, ricanant face à leurs attaques déguisées, qu'il n'avait pourtant aucun mal à discerner. Il avait suffisamment oeuvré dans cette sphère pour en connaître les moindres ficelles, et ce visage renvoyant une douceur juvénile trompeuse, avait tout intérêt à cacher la sagesse terrifiante que ses orbes azures renfermaient. L'ironie résidait dans son statut connu de tous, et qui aurait du les alerter sur son habilité à les mener en bateau. Aucun invité, ce soir, ignorait qui il était et ce que son apparence renversante abritait : un esprit aiguisé, ayant fait de lui une carte convoitée par les plus grands noms de la scène politique.

Pourtant, il se plaisait à jouer de cette apparence gracile pour le leur faire oublier. Il étai si aisé, après tout, de leur adresser quelques sourires séducteurs pour abaisser leurs barrières, il aurait pu gommer son identité d'un coup d'oeil bien placé, leur faisant négliger sa dangerosité en un mouvement de hanche contrôlé. Il avait toujours apprécié ce pouvoir indécent qu'il détenait, que ce soit lors de sa scolarité où il avait aimé se prouver à lui-même son influence, ou lors de son entrée dans le monde adulte, lorsqu'il avait compris que même son physique se devait d'être joué tel un atout.

Tous les moyens étaient bons pour gagner.

"Baekhyun".

Ce prénom était sur toutes les lèvres, passant de bouche en bouche, convoité, et si inaccessible à la fois. Un simple mot, dépourvu de nom de famille, une vague information que personne n'avait été capable d'exploiter, et pourtant ce n'était pas les tentatives qui avaient manqué.

Le concerné les avait entendu répéter ce vague vestige de sa vie passée sans réagir, habitué à ce que ses entrées suscitent un tel enthousiasme. Il était, après tout, le jeune homme désiré et aux idées inconnues, que l'on voyait apparaître de temps en temps dans ce genre de réception, sans pour autant qu'il ne manifeste son soutien à un quelconque parti politique. Sa présence était semblable à celle d'un client observant calmement les propositions qu'il avait à sa disposition, analysant sans jamais se prononcer, si bien que l'on en était venu à attendre son arrivée dans l'espoir de le voir se rallier à une cause, l'invitant à chaque évènement, ne lésinant guère sur les moyens pour l'amadouer, sans qu'il ne réponde présent.

Il était tel un fantôme que l'on ne cessait d'invoquer : ici et nul part à la fois.

-Baekhyun ! Je ne m'attendais pas à vous croiser ici.

Le noiraud haussa un sourcil en direction de son nouvel interlocuteur, son regard méfiant parcourant le visage familier d'un homme qui détonnait étonnement avec le décors.

-L'espionnage politique n'est pas très apprécié, rétorqua-il d'une voix neutre, c'est plutôt moi qui suis surpris de vous voir ici, monsieur Park.

Prononcer ce nom pour désigner une autre personne que lui, lui laissait toujours un goût étrange en bouche. Néanmoins, il avait eu le temps de constater qu'il était incroyablement commun, en Corée du Sud.

Pourtant, ce monsieur Park n'avait rien de banal. L'écusson qu'il arborait fièrement sur sa poitrine clamait avec fierté son appartenance à un mouvement politique extérieur à celui qui avait organisé la réception et, pour être plus précis, il ne s'agissait ni plus ni moins que du leader officieux de la principale force d'opposition.

Autant dire qu'il n'avait rien à faire ici.

-Oh je suis certain que mon futur adversaire ne verra pas d'inconvénient à ce que je sois là pour le féliciter personnellement, répondit-il avec avec une légèreté qui ne le trompa pas.

Son regard se posa un instant sur la bague qui enserrait l'annulaire gauche du noiraud, un sourire moqueur s'emparant de ses lèvres pulpeuses.

-Ou devrais-je dire votre fiancé ?

Baekhyun se contenta de lui renvoyer une oeillade ennuyée, conscient qu'il n'avait aucun intérêt à rentrer dans son jeu. Monsieur Park était connu par sa manière de faire particulièrement sournoise. L'homme profitait de la moindre de vos faiblesses pour venir à bout de vos nerfs, vous forçant à la faute, attendant que vous vous détruisiez vous-même avant de porter le coup final. Ils étaient l'opposé l'un de l'autre. Si Baekhyun jouait sur la subtilité, abusant de la confiance que son apparence imposait pour briser avec douceur ses adversaires, Park, lui, s'enfonçait brutalement dans la moindre brèche, détruisant de l'intérieur ses opposants. Il était imprévisible, et particulièrement vicieux, lui laisser l'accès à votre esprit signerait votre arrêt de mort.

Un concurrent menaçant, sans le moindre doute.

-Je vous trouve bien assuré pour un homme qui s'est vu subtiliser la majorité des sièges du Parlement Magique par son opposant principal. Vous êtes en minorité, souligna-t-il, plus par attaque gratuite que par réelle nécessité.

Et, bien que monsieur Park se soit légèrement raidi face à sa remarque, celui-ci retrouva rapidement la maitrise de ses gestes, lui laissant à peine entrapercevoir une faille.

Lui le prenait au sérieux, et c'était ce qui faisait de lui un ennemi bien plus remarquable que la majorité des députés présents dans cette salle.

-Vous êtes sévère, souligna-il avec une complicité feinte, peut-être aurai-je touché une corde sensible ?

Baekhyun ne l'appréciait pas.

-Ne vous souciez pas de mon hypothétique sensibilité, mes préoccupations sont bien loins ce soir.

-Il est évident, concéda l'homme en lui offrant un sourire affable, que le briseur de sort, stratège et conseiller principal du Président de la Magie, a bien plus urgent en tête que les rumeurs qui courent à son sujet.

Subitement, ses doigts volèrent vers son menton qu'ils capturèrent avec une brutalité mesurée, tandis que sa main libre se faufilait vers sa taille, l'obligeant à combler les quelques centimètres qui les séparaient jusqu'alors.

-Je sais, souffla-t-il dangereusement, que vous êtes lié à lui. Je vous ai bien observé Baekhyun, vos yeux brillent lorsque vous l'apercevez.

Son sourire devint subitement moqueur, arrachant au plus petit un froncement de sourcils incontrôlé.

-C'est plutôt mignon.

Baekhyun retient à la dernière seconde son mouvement de recul, la colère faisant bouillir ses veines d'une envie viscérale de gifler ce visage un peu trop parfait à son goût. L'homme était d'une beauté saisissante, et dérangeante, comme s'il avait été créé de toute pièce pour le tourmenter, lui qui avait pourtant déjà trouvé la paire idéale. Sa prise autour de ses hanches, assurée, presque conquérante, lui renvoyait l'impression agaçante qu'il le considérait comme une pièce de collection acquise d'avance, ou du moins, dont il ne doutait pas de la future appropriation.

Il commençait à être lassé de cette tendance un peu trop en vogue à son gout, à le considérer comme une proie facile que l'on pouvait apprivoiser, puis exhiber avec fierté. Le dernier qui avait essayé s'était fait prendre à son propre jeu, et le posséder lui, et personne d'autre, lui suffisait amplement.

-Vous devriez cesser vos approches, Monsieur Park, l'avertit-il calmement, mon fiancé est un homme possessif, et je le suis tout autant envers lui.

Profitant de leur position pour reprendre l'avantage, car conscient d'un atout que Monsieur Park avait trop longuement négligé par orgueil, Baekhyun se mit sur la pointe des pieds, ses lèvres frôlant celles de son adversaire, tandis que son regard aguicheur détruisait sans ménagement le masque du plus grand.

Cet imbécile avait commis l'erreur de le désirer, une faiblesse qu'il n'allait pas se priver d'exploiter.

-Qui plus est, tu apprendras que je suis indépendant et que je déteste qu'on me force la main comme tu te plais à le faire depuis une durée indécente. J'accorde mon soutien à qui bon me semble, et l'accès à mon lit à celui que je décide de choisir.

Sa main attrapa brusquement les doigts pressés contre sa taille, les tordant sans douceur, tandis que son regard, dorénavant rouge écarlate, le défiait de trouver quelque chose à redire.

-Alors, chéri, fais donc ton petit repérage pathétique pour tenter de recueillir des informations sur un adversaire plus malin que toi, mais garde tes mains et tes yeux loins de moi, avant que je ne devienne...Agressif.

Monsieur Park fut repoussé par une légère vague de magie, mais suffisamment cuisante pour le dissuader de réitérer ses approches. L'aura sombre de Baekhyun disparut aussi vite qu'elle s'était manifestée, laissant place à un sourire poli, tandis qu'il levait, hypocrite, son verre dans sa direction, concluant avec nonchalance :

-En vous souhaitant une agréable fin de soirée.

Le mage disparut dans la foule sans se douter un instant de ce qu'il venait de déclencher, guidé par la seule envie de gagner l'étage et de s'enfermer dans l'une des innombrables pièces du manoir, désireux d'en finir avec cette soirée interminable.

Derrière lui, figé, Monsieur Park avait suivi sa progression, son regard calculateur ne quittant sa silhouette que lorsqu'une ombre plus imposante s'était dessinée au balcon surplombant la salle, prête à entendre son discours.

La chasse était lancée.



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Baekhyun n'esquissa pas le moindre geste lorsque des lèvres avides virent grignoter sa cou, le bruit de la porte qui se referme dans un grincement bruyant, effleurant à peine ses oreilles bouchées par le souffle lourd du nouvel arrivant.

-Ont-ils apprécié le discours ? S'enquit-il simplement, ses paupières papillonnant, tandis qu'il penchait légèrement sa tête sur le côté, appréciant la progression voluptueuse sur sa chair déjà marquée.

Les mains rugueuses quittèrent le dossier de son fauteuil, s'aventurant sous sa veste de costume, déboutonnant habilement sa chemise tandis qu'il conservait sa position initiale : jambe croisées, et bras posés sur les accoudoirs.

-Tu aurais du les voir, s'amusa l'autre entre deux baisers, le visage béat d'admiration, buvant chacune de mes mots, comme s'il s'agissait de la parole divine.

-N'est-ce pas ce que tu es ? Souffla le plus petit en fermant les yeux avec délice. L'homme divin qui a proposé à tous ces incapables une nouvelle alternative ? Un nouveau parti politique en qui croire, une révolution ?

Ses lèvres furent picorées avec tendresse et possessivité mêlées, lui indiquant que son fiancé n'avait pas manqué d'observer ses interactions lors de la soirée.

Baekhyun laissa un sourire amusé étirer ses pétales malmenés, se faisant la réflexion que son amant n'évoluerait jamais de ce coté là, ce qui n'était pas pour lui déplaire, en fin de compte.

-Je l'ai vu, lui confia-t-il, comme il s'y était attendu, pavaner dans la salle et tenter à nouveau de te courtiser. Tu n'imagines pas à quel point le désir de l'attraper et de-

-Connerie, claqua le noiraud après avoir mordu plus fort que nécessaire la lèvre du plus grand, qu'aurais-tu fait au juste ? Tu l'aurais défié en duel, frappé, tué ?

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, quittant brutalement sa position pour se mettre à genoux sur le fauteuil, ses coudes appuyants sur le dossier alors qu'il saisissait entre ses mains le visage enragé de son partenaire.

-On sait très bien ce qu'il cherchait en venant ce soir, à la réception du parti politique opposé au sien. Ta réception, donné en ton honneur, pour fêter ta victoire aux élections, et annoncer ta candidature au poste de Président du Parlement Magique.

Baekhyun caressa la joue de son amant, son regard brulant étudiant avec envie les traits séduisants, sans pour autant se laisser amadouer par ce faciès qu'il adulait tant.

-Que crois-tu qu'il cherchait à faire en se baladant sur ton territoire ? En te narguant le jour de ta victoire ?

Il marqua un temps de pause, ses dents saisissant nerveusement sa lèvre inférieure, comme chamboulé face à ce qu'il s'apprêtait à livrer.

-En touchant à ce qui t'appartient ?

Les mains jusqu'alors tremblantes du géant descendirent avec plus d'assurance le long de sa colonne vertébrale, lui arrachant un frisson d'anticipation.

-Me tourner au ridicule, consentit-il finalement à reconnaître, me décrédibiliser. Ternir mon image.

Lorsque ses doigts effleurèrent les fesses du plus petit, ils surent tous deux qu'ils ne se contenteraient pas de quelques caresses ce soir.

-Il est désespéré, il voit que tu as la majorité des sièges et donc toutes les chances de remporter cette élection. Il comprend qu'il est en position de faiblesse, et que sa seule chance est de rompre la confiance que ton parti place en toi.

Baekhyun attrapa la main aventureuse de son amant, plaçant leurs doigts entrelacés face au visage apaisé de son vis-à-vis, leurs bagues se frottant l'une à l'autre dans un tintement métallique.

-Et surtout, rajouta-t-il d'une voix suave, l'envie faisant vaciller sa fermeté, il a compris que tu m'avais moi.

Un sourire hautain s'empara alors des lèvres de son fiancé, renforçant son désir de les croquer sans plus attendre.

-Sais-tu comme ils sont tous désireux de savoir si l'insaisissable briseur de sort indépendant, a lié sa vie au politicien craint que je suis ?

Le rire que lui offrit Baekhyun, d'une clarté saisissante, et si mélodieuse, fut plus satisfaisant qu'une réponse explicitement formulée.

-Oh mon cher, répondit-il, faussement dramatique, sont-ils seulement prêts à saisir l'ampleur de notre complicité ?

Le gémissement qui fendit ses lèvres, lorsque la main du plus grand saisit avec fermeté l'une de ses fesses, acheva de les faire basculer vers la partie la plus intime de la soirée.

-S'ils savaient, ils regretteraient de nous avoir laissé gravir si haut dans leur hiérarchie.

Baekhyun se laissa entrainer sur le lit ayant patiemment attendu leur étreinte passionnée, son rire envoutant recouvrant les froissements de leurs vêtements, retirés avec précipitation.

-Fort heureusement, ils ne savent rien, murmura-il, les yeux perdus sur le torse puissant de son amant, attendant impatiemment de l'érafler de ses ongles, désireux d'y apposer ses tendres lacérations.

Lorsqu'il le hissa sur ses cuisses, l'autorisant, comme à l'accoutumée, à mener la danse, Baekhyun prit plaisir à se laisser glisser langoureusement sur sa virilité, l'accueillant avec une facilité qui trahissait l'habitude.

-Alors détruisons-les, Chanyeol.


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*Personnification des marques de luxe, Chanel et Armani. Le texte fait aussi référence à Louis Vuitton, et Hermès.


Comme d'habitude mon prologue a pas la taille d'un prologue, mais vous êtes habitués je pense. x)

C'est une entrée en matière bien différente du tome I, n'est-ce pas ? L'excitation en rédigeant ce prologue était grisante, vous n'avez pas idée de mon impatience à l'idée de m'attaquer à cette partie de Tenebrae. J'aime les jeux d'esprits, et j'espère que c'est aussi votre cas car ce deuxième tome mettra à l'honneur cet aspect là des personnages (mais pas que :3).

Je suis anxieuse je crois, peut-être même terrifiée à l'idée de vous présenter ce projet, car je connais l'estime que vous avez du tome I et je veux être à la hauteur. Alors, s'il vous plait, n'hésitez pas à vous manifester, c'est très important de savoir si j'avance dans la bonne direction, ou pas !

La suite arrivera lorsque mon concours sera passé, soit après le 25 juin. Je termine toujours mes projets, et croyez-bien que je m'impatiente de retrouver une liberté vis-à-vis de ma fréquence de publication !

A bientôt, les aventures de Chanyeol et Baekhyun dans cet univers sont loins d'être terminées ~

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