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Chapitre XII

Les Cieux

Sweerias étudia, au bord du désespoir, les ombres de Xi et Phoe lovées l'une contre l'autre. Même en ne discernant qu'à peine leurs corps, elle savait qu'elles s'enlaçaient comme si leur vie en dépendait.

Son Arbre à Paroles frétilla lorsqu'elle tenta de se dresser au-dessus du rebord de la fenêtre. Mais rien n'y fit : seuls les pieds entremêlés des deux jeunes femmes s'offraient à elle. Alors, elle abandonna, s'extirpa de sa pauvre plante, et retourna sans grande conviction dans son petit monde.

La lumière du Paradis trancha tant avec la nuit de laquelle elle s'échappait qu'elle cligna de l'œil un instant, la prunelle brûlante. Elle retrouva sa petite maison de pierres, inondée par un soleil éternel ; dans sa chaise à bascule était assis Haydus, son camarade au crâne chauve et à la barbe grisâtre.

Il plongeait son nez barré d'une cicatrice dans un bouquin de pâtisseries, et trouva pourtant le moyen de la pointer du doigt.

— Sweerias, dit-il de sa voix rocailleuse. Ta tresse est de traviole. Ton cache-œil glisse, resserre-le. Ta chemise à frous-frous, tu l'as tachée de thé quand tu es allée jouer à la voyeuse. Bon courage pour la laver et l'étendre : c'est pas pour rien que je te dis, tous les jours, d'en choisir des plus simples.

— J'aime les frous-frous, d'accord ? soupira-t-elle.

— C'est esthétique quand c'est bien utilisé. Toi, tu les portes de façon complètement aléatoire.

Elle abandonna la partie d'avance : Haydus, lorsqu'il était lancé dans des reproches d'esthétisme, se transformait en moulin à paroles. Alors, elle suivit ses conseils, comme elle le faisait depuis son arrivée au Paradis près de quatre cents ans plus tôt.

Quatre cents ans de foutues remontrances sur son apparence « négligée » – un jour, elle allait casser les dents de son ami !

Mais à sa grande surprise, celui-ci ne continua pas de la scander.

— Quoi de neuf, avec la nana enragée et la nana lesbienne ?

— Elles ont des prénoms, bon sang, le corrigea-t-elle avec exaspération. Après qu'elles aient assommé le Canard Spirituel, notre intervention par les Arbres à Paroles a échoué : Xi va sûrement continuer son chemin, et Phoe tente toujours de l'arrêter.

Il secoua la main.

— Tu n'as pas d'autres détails, mondaine comme tu es ? abrégea-t-il.

— C'est leur vie privée.

Il ferma son livre de recettes d'un geste sec, pour poser ses deux petites pupilles perçantes sur elle. Sa face forte se peignit de méfiance.

Qu'un mortel comme Xi veuille abattre un immortel avec tant de hargne, cela ne courait pas les rues, tant et si bien que les Dieux Aînés avaient décidé de mener l'enquête.

Sweerias était la Déesse de la Piraterie, et peu de pirates circulaient, ces temps-ci. Haydus était un sous-Dieu de la Mer de Aran, celle longeant les Empires de Hanâ et de Thoûl, bien au sud ; il n'y avait pas plus d'activité là-bas. Pour éviter de se retrouver au chômage, la Déesse Suprême actuelle les avait mis sur l'affaire.

Les parcours passés, présents, et programmés de Xi et Phoe, s'avéraient inquiétants. Déjà souhaitaient-ils protéger Xi, et éviter quelques catastrophes naturelles si elle en venait à combattre une entité immortelle. Ensuite la seconde éveillait-elle bien des suspicions : son aura était étrange, son comportement était étrange, son existence même était étrange.

Sweerias se demandait parfois si elle était immortelle, elle aussi. Cependant, elle n'était classée nulle-part chez les êtres éternels. La Déesse de la Piraterie s'arrachait les cheveux toutes les heures pour tenter de trouver une quelconque origine au sentiment peu agréable que lui procurait cette fichue Phoe.

Elle n'était pas une Déesse ou une sous-Déesse ou une sous-sous-Déesse ou que savait-elle. Elle n'était pas une Démone non plus.

— Je ne sais toujours pas..., grogna Sweerias. Haydus, au lieu de lire tes livres de recettes, tu pourrais utiliser de toi-même les Arbres à Paroles ! Ou mes Canards Spirituels, comme Phoe en a ramassé un...

— Tes inventions diaboliques ? Jamais.

— Ils sont adorables, contra-t-elle. Toujours est-il que tu te tournes les pouces !

Il haussa un sourcil, dubitatif, et désigna la table à manger de Sweerias. Des sablés dorés s'empilaient sur un plateau : là seulement sentit-elle l'odeur appétissante flottant dans sa cuisine. Elle eut beau foudroyer son collègue du regard, sa gourmandise était trop forte.

Alors, elle s'assit en face des petits gâteaux, et en croqua un au hasard. Ils sont bons. Mais je ne lui dirai pas, bouda-t-elle.

— Ce qui m'inquiète, commença-t-il enfin, c'est que nos ennemis ont possédé nos Arbres à Paroles. On était sur le bon chemin pour faire fuir Xi et Phoe. Évoquer cette Liz et prédire des morts aurait pu fonctionner, si nos foutus ennemis n'étaient pas intervenus.

Il plaqua le livre sur le rebord de la fenêtre de la Déesse, le regard noir.

— Je leur démonterai la mâchoire, promit-elle de nouveau.

— Ce fichu groupe d'humains t'a déjà entendue le dire : ne daigne pas les engager dans cette excuse de duel ! « Demain, à l'aube » ? « Les Diables sont pires » ?

— Ça aurait pu les effrayer, un dialogue entre nos deux mondes ! protesta-t-elle.

Elle croisa les bras.

— Peu importe, trancha-t-elle. On ne peut pas les tuer, seulement les blesser... Mais si Phoe est immortelle, elle n'aura peur de rien, et éradiquera tout de même tes pantins. Ils n'ont pas été très efficaces, à se déguiser en brigands et taper comme des apprentis. Phoe et Xi les ont balayés en deux-deux.

— Je sais, je ne le referai pas, maugréa-t-il. Brigands, Arbres à Paroles, ça n'a pas fonctionné. Donc, tu veux encore les suivre avec ton Canard Spirituel ?

— Exact, et voir quand est-ce qu'on pourra intervenir. Il faut aussi qu'on cerne Phoe.

— Bien, plan accepté. Maintenant, comment nos ennemis ont fait pour taire nos Arbres à Paroles ? Ils ne sont pas censés avoir le pouvoir dessus. Il y a un traître, au Paradis ?

Le cerveau de Sweerias chauffa de nouveau sous mille et une réflexions.

— Qu'ils réussissent à parler au travers des Arbres peut se faire. Qu'il les désactive, cela relève d'un autre niveau. Soit le chef d'en face est plus puissant encore que ses prédécesseurs...

Haydus l'arrêta derechef. Une règle absolue régissait la nature des immortels : les nouvelles générations étaient toujours plus faibles que leurs ancêtres. Si un Dieu ou une Déesse naissait ce jour-ci, ses pouvoirs allaient être réduits, par rapport à ses aînés.

Il en était de même dans le camp adverse : alors, si les prédécesseurs de leur guide actuel avait été incapable de taire les Arbres à Paroles, l'affaire était impossible pour leur chef actuel. La troisième personne susceptible de pouvoir nous taire...

— Ça peut être Phoe, laissa tomber Sweerias.

Haydus arqua un sourcil : il semblait bien peu convaincu.

— On ne sait pas de quoi elle est capable, élabora-t-elle donc. On dirait qu'elle est apparue de nulle-part ! Alors, si ni nous, ni nos ennemis les ont désactivés, ça ne peut être qu'elle !

— Ou le « Neeh » qu'ils ont mentionné, lâcha le sous-Dieu.

— C'est le chef adverse, Haydus. Revois tes données !

Alors, il tira de sa robe extérieure un petit papier. Carré, rêche, et si griffonné que Sweerias le confondait bien souvent avec une tache. L'écriture du sous-Dieu avait beau être soigneuse, la façon dont il remplissait le moindre centimètre de ce pauvre mémo effrayait sa collègue.

Elle en profita pour avaler un second gâteau. Si Phoe est immortelle, ou peut vivre bien plus longtemps qu'un humain classique, cela veut dire qu'elle fait partie d'une sous-branche d'humains jusque-là inconnue. Si, en plus, elle peut défier les Cieux en coupant nos pouvoirs, elle devra être classée comme « menace pour le Monde ». Nous défier, elle semble prête à le faire pour protéger Xi. Et elle ne parlait pas de la souffrance que Phoe semblait se traîner chaque jour, depuis des années : cela aussi pouvait dérégler ses actions.

Sweerias devait-elle se résigner à contacter les Diables ? Peut-être Phoe était-elle dans leurs archives. Mais il faudrait déjà qu'elle soit une ennemie commune, si on doit s'allier... Néanmoins, la seule idée de coopérer avec eux dégoûtait la Déesse. Ils étaient en guerre depuis mille près de mille huit cents ans : joindre leurs forces était absurde. Il était encore heureux que leurs conflits se résument à des disputes ou des coups bas, pensa-t-elle...

Puis, un violent séisme l'expulsa de sa chaise.

— Quoi, maintenant ?! gronda Haydus.

Il s'avança à grands pas vers la fenêtre, pour se figer net. Sweerias le rejoignit aussitôt : de vastes ombres dévoraient lentement les collines parsemées de bâtisses laiteuses du Paradis. Elle béa à s'en décrocher la mâchoire.

Au-dessus de leur ciel si pur, des nuages gris s'étalaient à une vitesse vertigineuse. Jamais la Déesse n'avait-elle vu telle spectacle, en quatre cents ans. Neeh n'avait tout de même pas pris son « demain, à l'aube » au sérieux ? On va m'éradiquer pour l'avoir défié sans l'aval de la déesse Suprême ! Rien que son évocation du « Diable » lui avait valu une punition : le bout des doigts de sa main gauche avait noirci, car cela se résumait à braver les règles bien strictes des Cieux.

Si cette nécrose atteignait son coude, elle pouvait dire adieu à son bras ; qu'elle frôle son cœur, et elle était fichue. L'immortalité n'était pas éternelle : même aux Cieux, tous pouvaient rencontrer leur fin. Cependant, pour rien au monde Sweerias allait-elle accepter un décès prématuré.

Alors, l'horreur la dévora jusqu'à l'os lorsqu'elle vit d'autres Dieux, sous-Dieux, ou sous-fifres, débarquer sur leur palier.

— Ça doit être le Dieu de la météo qui fait ça ! s'esclaffa-t-elle nerveusement. Une bonne blague, n'est-ce pas ? N'est-ce pas, Haydus ?!

— Tais-toi, siffla-t-il. Et jette un œil là-haut !

Elle prit donc son courage à demain, et suivit le regard de son camarade. Des silhouettes se mouvaient, dans le brouillard ; de faibles éclairs illuminèrent ensuite des visages complètement inconnus. Les yeux de la Déesse manquèrent de sortir de leurs orbites.

— Les Enfers ne sont pas montés, quand même... ? murmura-t-elle. Ils n'ont pas pris ma phrase au sérieux ? Y a même une nana qui a dit à Neeh qu'il exagérait...

— Ça doit être son bras-droit : elle n'a pas beaucoup de pouvoirs sur lui. Ils ne connaissent que le sang, la haine, et la tyrannie...

Du haut d'une haute montagne naquit alors une puissante lumière. Même de son pauvre cottage, Sweerias voyait la Déesse Suprême franchir la porte du Parlement. Des Anges immaculés surgirent autour d'elle, arcs tendus et sabres dressés.

Ils possédaient des noms ; du reste, tout chez eux était identique. Chignons blancs, corps blanc, armure blanche, prunelles blanches. Ils pouvaient en aveugler plus d'un, et étaient les meilleurs pions du Paradis. Sweerias, à son arrivée, avait trouvé leur statut dérisoire : lorsqu'elle parlait de « pions », elle pesait ses mots. La Déesse Suprême les invoquait à sa guise, et ils ne servaient qu'à combattre.

La pirate ne savait pas même qui était qui, et en venait à penser que leur attribuer un prénom ne servait qu'à donner une couverture éthique à leur création. Du reste, ces êtres restaient des armes, vouées à obéir au doigt et à l'œil, sous peine d'être détruits.

Alors, lorsque la Déesse Suprême leur ordonna de foncer vers leurs ennemis, ils déployèrent leurs ailes, et filèrent dans les airs en un claquement de doigt. Néanmoins, ils s'arrêtèrent à mi-chemin : Sweerias contracta convulsivement son poings sur sa chemise. Sa nervosité était à son paroxysme.

Excusez-moi, s'éleva soudain un timbre grave.

Elle fit affreusement écho autour des divinités : leur monde même se figea. Les Anges se mirent sur leurs gardes, et leur cheffe dressa sa lourde fourche, l'œil acéré.

Navré pour le désagrément, continua-t-on, dans les ombres. Simplement, nous voulions vous prévenir qu'une jeune humaine est en route pour nous casser les genoux. Et par « nous », j'entends le Paradis comme les Enfers. On a fait de notre mieux pour les retenir...

— Qui êtes-vous ? s'éleva la voix puissante de la Déesse Suprême.

Oh. Neeh. Et vous ?

Une vague de murmures rebondit aussitôt sur les vallées. Le comportement du Diable – non, son apparition seule – les estomaquait tous. Et il avait le culot de demander le nom de la Déesse Suprême ! Elle ne se laissera pas faire...

— Yllias, répondit-elle pourtant.

Sweerias s'étouffa avec sa salive. Yllias ? L'ancienne Déesse de l'agriculture ?!

Des hoquets choqués s'élevèrent ici et là, mais Yllias ne flancha pas. D'un geste sec, elle ordonna à ses Anges d'encercler la source de la voix de Neeh. Le sol trembla une seconde fois : Sweerias se retint de justesse au rebord de sa fenêtre ; sa vaisselle, derrière, éclata sur son plancher.

Euh... Nous ne sommes pas là pour nous battre ? hésita Neeh.

— Partez.

On vient pour vous informer ! C'est pas vrai, ça. Faites comme vous le voulez, alors...

Mais le Diable s'étrangla soudain. Un court silence pesa sur les Cieux : tous attendirent, à fleur de peau, qu'il reprenne la parole.

Ne vous étonnez pas, si elle meurt, conclut-il.

Son ton tourna si brutalement au neutre que Yllias recula d'un pas, les genoux fléchis. Sweerias la vit tout juste raffermir sa prise sur sa fourche.

— Vous comptez tuer une mortelle ? posa-t-elle.

Auto-défense.

— Vous pourriez simplement lui casser les bras.

Vous êtes donc au courant de sa dangerosité ?

La déesse Suprême ne répondit pas : Neeh soupira donc.

Soit.

Suivit un petit bruissement. Sweerias se tendit de pied en cap ; les Anges se mirent en garde ; des éclairs crépitèrent autour d'Yllias. Les secondes se transformèrent en heures, tant la pression était insoutenable. Bien des ombres continuaient de se mouvoir, là-haut : Neeh possédait-il une armée similaire à celle du Paradis ?

Mais à la grande stupeur de tous, seul surgit un petit bout de papier, qui voleta tel un moineau en direction de la Déesse Suprême. Un soldat l'intercepta bien avant, pour sursauter au premier toucher avec la missive. Une tache sombre s'étala sur son bras : bientôt son corps se tordit-il dans des angles hideux, alors qu'il ouvrait la bouche sous une souffrance extrême.

Cependant, aucun cri n'en sortit. Il n'avait pas été autorisé à parler : alors, sa douleur, il ne put pas l'hurler. Il endura en silence, à brûler à petit feu, tout recourbé puis étiré puis déchiré puis détruit.

L'Ange éclata en mille morceau, puis disparut dans les airs.

C'est une blague... Mais malgré l'horreur de cette mort-ci, Yllias n'était pas bouleversée le moins du monde. Cela était-il arrivé, dans le passé ? Sweerias n'était pas la seule apprentie à béer. Toutefois, les Dieux âgés de plus de mille ans, les vétérans, froncèrent tout juste le nez, ou détournèrent le visage d'un air sombre. Sans plus, car ils avaient dû vivre des combats sans pareils.

— Qu'est-ce ? jeta Yllias.

Mince, je ne pensais pas que ça allait blesser votre Ange. Le nom de l'humaine, expliqua donc Neeh. Mais on dirait que la confidentialité n'est pas votre fort, n'est-ce pas ?

Il toussota un instant.

Tant pis. Elle se fait appeler Phoe. C'est tout ce qu'on sait.

Ils n'ont pas remarqué Xi... ? Sweerias échangea une œillade interloquée avec Haydus. Les Enfers traquaient-il la mauvaise personne ? Xi était fascinée par les Diables, et leur trancher la tête était son but ultime ; Phoe tentait de l'arrêter de ton son saoul. Qu'avait découvert Neeh, pour se pencher bien plus sur la seconde que sur la première ?

Enfin, nos données sont minces, dit-il d'ailleurs. On aime bien les humains, nous aussi. Si quelqu'un vient nous déranger, cela soulèvera le monde, et il y aura des morts.

Il ment, repéra aussitôt Sweerias. Si Xi vient, ça ne créera pas une telle boucherie chez les humains. Seulement quelques désagréments. Elle savait déceler les tromperies, en tant que Déesse de la Piraterie. Elle-même avait été pirate, et avait marchandé bien des fois. Elle avait enchaîné échecs sur échecs avant d'apprendre à traquer le moindre bout de supercherie. Même Neeh ne pouvait pas lui échapper.

Je vais devoir rapporter ça à la Déesse Suprême. Mais, pour l'instant, je vais rester dans mon coin..., grimaça-t-elle.

— Soit, trancha Yllias. Désormais, vous avez trois secondes pour partir.

Cela sonna bien plus comme une menace qu'un avertissement. Elle était prête à égorger du démon, conclut Sweerias avec effroi. Ces trois secondes, il fallait que Neeh les prenne au pied de la lettre, ou le Paradis et les Enfers allaient de nouveau se heurter.

Alors, Sweerias implora en silence qu'il s'y plie. Elle n'y croyait qu'à moitié : Neeh était le Diable, pourquoi écouter son ennemie numéro un ? Cependant, l'espoir faisait vivre. Elle ne voulait pas qu'une catastrophe éclate. Des tremblements de terre étaient déjà bien suffisants. Les trois secondes suivantes se firent bien prier ; finalement, à défaut de partir, Neeh reprit de nouveau la parole.

Quelle erreur, quelle diabolique erreur, tant et si bien que Sweerias crut qu'elle allait vivre le début de la fin.

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