Chapitre 35.
PDV AKEMI
Sakura et Riku : c'est le nouvel an demain!
Ils sautent sur les parents en riant, tandis que ceux-ci sourient tendrement.
Kazuko : ouais mais pour l'instant, venez nous aider à porter tout ça.
Sakura et Riku : d'accord!
Ils laissent les parents pour suivre Kazuko dans la cuisine.
Imeji : toujours aussi énergétiques.
Yüna : tu ne l'étais pas quand tu étais jeune?
Imeji : je ne suis pas si vieux que ça, si?
Je rigole doucement en m'éloignant. Il est 22h donc, il fait nuit. Trois jours sont passés, et nous sommes le 31 décembre. À minuit, c'est le nouvel an. C'est pour cela que les enfants sont aussi excités aujourd'hui.
Bon, il faut que je sorte. Histoire de prendre l'air et d'attendre Yuki. Je me suis réveillée sans lui aujourd'hui, et lorsque nous avons discuté par le lien, il m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'il reviendrait avant minuit. Et il m'a en plus assuré sur le fait qu'il était avec ses frères.
Maintenant, il doit être en train de rentrer. C'est pour cela que je suis dehors, avec mon manteau serré autour de moi. Je n'ai plus aussi froid que la première fois que je suis arrivée ici et tant mieux. C'est un signe que j'ai presque tout, mais absolument tout récupérer. Quelque chose est manquant pour que je retrouve mes dernières facultés, mais bon. Je suppose que je le trouverai bien vite.
Je sens les odeurs des Akira s'approcher, et quelques minutes plus tard, je les vois.
Moi : bonsoir!
Kiyo : salut!
Ichiro : bonsoir.
Katsumi : bonsoir.
Yuki m'embrasse la joue pour me saluer, et je demande :
Moi : vous étiez où?
Yuki : un peu partout, profitant d'un moment entre frères.
Moi : vous auriez pu nous prévenir ou laisser un mot avant de partir...
Katsumi : désolés.
Moi : pas grave.
Nous entrons à l'intérieur, et ils s'exclament devant le banquet qui se dresse devant eux.
Kiyo : c'est sûr qu'on ne risque pas d'avoir faim.
Moi : c'est pour les enfants. Ils ont tendance à beaucoup manger pendant les fêtes de nouvel an.
Keiko et Kazuko nous rejoignent avec les derniers plateaux de nourriture qu'elles déposent sur la grande table avec les autres.
Kazuko : that's it! We have done with it.
Kiyo : depuis quand tu t'exprimes en anglais?
Kazuko : depuis toujours!
Misaki : vous étiez passés où?
Après leur avoir expliqué, ils prennent un verre en compagnie de mon père, discutant ensemble.
Sakura : Aka.
Moi : oui?
Elle me fait signe de me mettre à sa hauteur, ce que je fait en m'accroupissant.
Moi : qu'y a-t-il ?
Elle se penche légèrement pour mettre sa bouche au niveau de mon oreille, et me dis en chuchotant.
Sakura : quand vous vous marierez, est-ce que tu partiras pour toujours?
Mes joues deviennent rouges, mais je lui réponds quand même.
Moi : eh bien, non. Je viendrai souvent vous voir, le plus possible.
Sakura : tu ne nous oublieras pas alors...
Moi : bien sûr que non, je ne vous oublierai pas. Comment le pourrai-je?
Sakura : ça sera pareil pour Keiko, Kazu' et Misa'?
Moi : *sourit* oui.
Elle vient dans mes bras en souriant.
Sakura : on pourra souvent venir passer les vacances avec vous?
Moi : bien sûr.
Sakura : cool! Et on sortira pour s'acheter de nouveaux vêtements. Ensuite, on ira au parc d'attraction. Après, on mangera des glaces, hein?
Moi : tu as déjà fait tout un programme, à ce que je vois.
Sakura : oui! Dis grande sœur.
Moi : oui?
Sakura : j'ai l'impression qu'il manque quelqu'un depuis le 26 de ce mois.
Oh... Pardon?!
Keiko la regarde, les yeux ronds, ainsi que Kazuko.
Keiko : eh bien, ça ne doit qu'être une impression, comme tu l'as dit.
Sakura : hmm.
Moi : ne t'inquiète pas. Je suis sûre qu'elle partira bientôt. Peut-être que ta meilleure amie te manque tellement que tu aimerais l'avoir ici. C'est pour ça que tu penses qu'il manque quelqu'un.
Sakura : tu as peut-être raison...
Après quelques secondes, elle s'exclame :
Sakura : les feux d'artifice!
Moi : ils n'ont pas encore commencé.
Sakura : on pourrait en faire?
Misaki : ce n'est pas une mauvaise idée.
Keiko : je suis partante!
Kazuko : idem.
Moi : bon, puisque tout le monde est d'accord...
Kazuko se porte volontaire pour aller en acheter rapidement, et Misaki propose de l'accompagner. Les deux quittent la maison, et Sakura commence un jeu avec Riku. Moi, je sors et reste à l'extérieur pendant je ne sais combien de temps, jusqu'à ce que Keiko me rejoigne.
Keiko : tu as l'air triste, ça va?
Moi : oui... Un peu.
Keiko : qu'est-ce qu'il y a?
Je pousse un long soupir, retenant difficilement les larmes qui menacent de s'échapper de les yeux.
Moi : demain... Ça sera l'anniversaire de la mort de maman.
Keiko baisse la tête, aussi triste que moi.
Une heure trente plus tard, où personne d'entre nous n'a pipé mot, Kazuko et Misaki rentrent, les bras chargés de fusées.
Misaki : nous avons été chanceuses. Les marchands fermaient leurs boutiques quand nous sommes arrivées. Nous avons passé quarante-cinq minutes pour en trouver un. Et heureusement, on a pu avoir des fusées avant qu'il ne ferme.
Nous les aidons à porter tout cela à l'arrière.
Kazuko : plus que vingt minutes, et c'est le nouvel an!
Keiko : on dirait une enfant.
Moi : peut-être parce qu'elle l'est encore dans l'âme.
Les minutes passent. Je prends une gorgée de mon jus de raisin en contemplant le ciel étoilé. Mais soudainement, Kazuko me surprend en me sautant dessus.
Kazuko : prête pour le compte à rebours?
Moi : hein? Déjà?
J'entends les autres commencer, et les suis immédiatement.
10... 09... 08... 07... 06... 05... 04... 03... 02... 01... 00!
Tous ensemble : bonne année!
Les fusées, dont les mèches ont sûrement dû être allumées par Misaki ou Keiko, se dirigent tout droit vers le ciel avant d'exploser. Les enfants regardent le feu d'artifice avec des étoiles dans les yeux tandis que je souris, attendrie. Soudainement, je vois Yuki sortir une petite boîte de sa poche, et mettre un genou au sol. Tout le monde s'arrête, et se tourne vers nous.
Yuki : Arisa, tu sais que je t'aime, mais les mots ne suffisent et ne suffiront sûrement jamais assez pour exprimer ce que je ressens pour toi. Tu es la seule qui compte pour moi et je veux passer le restant de ma vie avec toi. Alors... Accepterais-tu de m'épouser?
Je mets ma main sur ma bouche, et fonds silencieusement en larme. J'aimerais tellement lui dire que j'accepte, mais... Au lieu de cela, je me retourne et cours dans le maison. Je traverse le salon à toute vitesse, et vais dans ma chambre. Je m'écroule sur mon lit, et laisse ma tristesse s'exprimer.
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