Chapitre 21.
PDV AKEMI
Tandis que Kazuko me rejoint à l'extérieur de la maison, j'entends un vrombissement de voiture.
Kazuko : ça doit être Sasaki qui est rentrée.
Moi : oui... Et j'ai un mauvais pressentiment, tout d'un coup.
La concernée sort de son véhicule et me regarde de haut avant d'entrer dans le chalet.
Kazuko : elle n'a toujours pas retenu la leçon à ce que je vois.
Moi : peu importe. C'est son problème.
Kazuko : bon, alors, pourquoi m'as-tu appelée?
Moi : j'aimerais bien que tu m'accompagnes à Via Serlas.
Kazuko : pour?
Moi : il faut que je puisse offrir des cadeaux à tout le monde demain, je te rappelle. Et toi aussi. Profites-en.
Misaki : et on ne nous invite pas?
Moi : vous avez déjà les vôtres, non?
Misaki : non, pas encore.
Moi : bon, d'accord. Où est Keiko?
Keiko : me voici!
Elle s'approche de nous, et nous dit qu'elle a déjà mis tout le monde au courant de notre petite sortie.
Keiko : on devrait y aller maintenant, et rentrer avant qu'il ne soit 20h.
Nous quittons la propriété privée, direction Via Serlas !
Après plusieurs heures à gambader joyeusement parmi les boutiques, nous voici avec des sacs d'achat plein les bras.
Misaki : éloignons nous un peu pour pouvoir conserver tout ceci dans nos inventaires.
Nous acquiesçons et faisons comme prévu. Une fois le tout fait, nous quittons la rue principale en direction de notre chalet tout en discutant.
Misaki : je me demande s'ils resteront toujours avec nous.
Moi : pourquoi dis-tu cela?
Misaki : je ne sais pas... Peut-être qu'un jour, en se rendant véritablement compte du danger qu'ils courent en restant avec nous... Ils partiront.
Keiko : je dois avouer que cette perspective m'effraie énormément. Je n'ai pas envie de perdre Katsumi. C'est la première fois que je m'attache autant à quelqu'un... Que je ressens de l'amour envers une personne.
Kazuko : je n'ose pas imaginer à quel point on souffrirait.
Elles soupirent toutes les trois, inquiètes.
Misaki : et toi, Aka?
Moi : je dois avouer que je ressens la même chose. Mais...
Je porte ma main au niveau de mon cœur et souris doucement.
Moi : j'ai confiance en Yuki. C'est vrai qu'il y aura des haut et des bas dans notre relation, mais je sais qu'il m'aime réellement. Et moi aussi, je l'aime. On arrivera à tout supporter ensemble.
Kazuko : j'avais raison! C'est l'amour fou entre vous!
Moi : oui, si tu veux.
Nous arrivons rapidement au chalet et trouvons les enfants en train de dévorer les biscuits et gâteaux que nous avons fait en début d'après-midi.
Keiko : *sourit* bande de petits monstres.
Kazuko : ne dévorez pas tout, hein.
Ils acquiescent et prennent chacun un dernier petit gâteau, avant de s'éloigner.
Moi : qu'est-ce qu'ils sont adorables.
Misaki : comme tes futurs enfants?
Moi : je n'ai jamais dit ça! Et puis, je préfère prendre mon temps pour ce genre de chose. Dans tous les cas, maman a déteint sur vous. En parlant d'elle, elle n'est pas encore réveillée? Ça fait longtemps, quand même.
Keiko : c'est compréhensible. Je te rappelle qu'elle a su toute la vérité sur ces tentatives d'homicide.
Moi : je vais aller la voir.
Je me dirige à l'étage et prends le chemin qui mène vers la chambre de mes parents. Une fois en face de la porte, je toque, et entre après avoir entendu un léger "entrez".
Moi : comment vas-tu, maman?
Yüna : ça va beaucoup mieux, ne t'en fais pas.
Je m'assois près d'elle, et lui prends la main entre les miennes.
Moi : je suis désolée d'avoir dit ça devant toi. J'aurais pu me taire, mais... Elle m'a tellement énervée. Elle a détruit le seul souvenir matériel qu'il me restait de ma mère biologique.
Elle secoue négativement la tête, mettant sa deuxième main sur les miennes.
Yüna : c'est à moi de m'excuser. Si j'avais été plus prudente, ces tentatives d'assassinat n'auraient jamais eu lieu. C'est aussi à cause de moi, tout ça. Si je ne lui avais pas laissé croire qu'elle pouvait tout faire, elle ne serait sûrement pas aussi capricieuse et méchante envers les filles et toi.
Elle éclate en sanglot, me faisant me sentir mal à l'aise. Je la prends instinctivement dans mes bras et la calme du mieux que je peux.
Moi : ce n'est pas de ta faute. Et même Ichiro l'a dit. C'est à elle de se rendre compte du fait que son comportement ne lui apportera rien de bon. Tu as tout fait pour bien t'occuper d'elle, tu t'es battue pour qu'elle ait un avenir, mais c'est elle qui a tout gâché. Alors, ne culpabilise pas, et continue d'avancer. Nous ne t'en voulons pas. Tu es une mère merveilleuse.
Après quelques autres sanglots, elle arrive enfin à se calmer.
Yüna : merci beaucoup Arisa.
Moi : c'était sincère.
Elle se sépare de moi avant de me sourire.
Yüna : bon! Et si on allait fêter ce réveillon de Noël avec les autres?
Moi : on ne commence pas les festivités à 21h d'habitude?
Yüna : tu perds déjà la notion du temps ou quoi?
Je regarde l'heure sur mon portable, et effectivement, il est déjà plus de 21h !
Moi : mais... Ça veut dire que ça fait plus d'une heure qu'on est ici.
Je soupire, désespérée de moi-même.
Moi : allons-y avant de perdre plus de temps.
Nous sortons de la chambre, et rejoignons rapidement les autres.
Kiyo : vous en avez mis du temps.
Yüna : nous ne l'avons pas vu passer, désolée.
Sakura : *crie* fini!
Moi : qu'est-ce qui est fini?
Riku : suis moi. Mais d'abord, ferme les yeux.
J'hésite un peu avant de fermer les yeux comme il me l'a demandé. Il me prend la main et me tire vers l'extérieur.
Riku : ouvre les yeux!
Je m'exécute et vois un gigantesque sapin de Noël magnifiquement décoré.
Riku : tu penses quoi de notre décoration?
Je m'accroupis pour être à sa hauteur et lui ébouriffe les cheveux en souriant.
Moi : c'est encore plus beau que ceux que mes sœurs et moi décorions dans notre enfance.
Kazuko : tu exagères, là.
Moi : non, c'est vrai.
Sakura : joyeux réveillon de Noël!
Nous suivons son exemple et crions tous en chœur :
Tous : joyeux réveillon de Noël!
C'est le tout premier réveillon de Noël que je passe joyeusement sans ma mère à mes côtés.
Je sens des bras se faufiler autour de ma taille par l'arrière et un baiser être déposé sur le sommet de mon crâne.
Yuki : joyeux réveillon princesse.
Je pose mes mains sur les siennes en souriant.
Moi : joyeux réveillon, mon amour.
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