Chapitre 8 : Harmonie Solaire
*𝓟𝓓𝓥 𝓛𝓲𝓿𝓪𝓲̈*
https://youtu.be/pcJi71cttnA
{ J'ai écrit ce chapitre tout en écoutant cette musique, je vous la mets si jamais vous souhaitez l'écouté pendant le récit. Faîtes un clique droit et sélectionner "lire en boucle" pour ne pas qu'elle se coupe en plein milieu, bonne lecture à vous}
De nombreux grains de sable passe dans mon champs de vision. Il n'y a que ce mystérieux désert, entourant la route. J'ai répondu positivement à la proposition d'Eren. J'ai donc encore laissé mon oncle et ma cousine tout seuls. Nous sommes partis de Louxor il y a 2 heures à peu prêt. Encore 2 heures de routes pour arriver à destination. Le brun était venu me chercher à l'hôtel, j'étais vraiment heureux de le revoir. Je pense que lui aussi, du moins je l'espère. Le trajet est animé, le temps semble passer bien plus rapidement. On le passe à papoter, encore, surtout de sujets sérieux. Le phénix m'a fait part de sa peine face à la forêt amazonienne qui brûle de plus en plus. À la lente destruction de la Terre. Elle mourra bientôt avec tout ce que l'humanité lui fait subir. Les humains mourront avec elle. C'est mérité, nous sommes un peu comme les dinosaures, notre espèce s'éteindra elle aussi à un moment. La seul différence est que ces êtres de la préhistoire respectaient la nature contrairement à nous.
-Quand ce jour arrivera, beaucoup de dieu mourront eux aussi, déclare le phénix.
-Comment ça ?
-Les humains les ont crée, peut importe leurs origines. En découvrant les difficultés que la vie peut apporter, ils avaient besoin d'être rassurés. Ils se sont imaginé que quelqu'un, ou quelques chose, quelques part pourrait entendre leurs plaintes. Leur apporter de l'aide. À force d'y croire, les dieux ont fini par réellement exister, et ils sont nées des paroles et des croyances des humains. L'homme est le créateur des dieux, ce qui est drôle c'est que beaucoup pensent le contraire.
-Ça a été le même processus pour les démons ? Demandai-je.
-D'une certaine façon. La noirceur que contenaient certains humains les a fait naître. En revanche ce n'était pas forcément voulu, mais c'est fait maintenant. Ça me fait d'ailleurs penser à la diabolisation de la femme et de son corps dans la société.
-Soumise à l'homme. Un être "inférieur" qui doit se taire. Un beau bijoux qui ne sert que d'objet sexuel, de bonniche et de mère. Le simple fait de m'imaginer que c'est normal pour certaines personnes me rend dingue, balançai-je.
-Le problème est surtout que c'est quelques chose qui a été mis dans la tête de certaines femmes elles-mêmes. La société proclame qu'elles sont attirantes par leurs courbes mais en même temps "sale" à cause de leur règles, leur pilosité ou même l'odeur de leur sexe.
-Comme si elles étaient sales, tant de stupidité. Le sexe d'une femme n'est pas sale, elles sentent juste l'humain. Et si l'odeur ne plaît pas c'est tout simplement que sexuellement ce n'est pas compatible. Après ma relation avec Yelena, j'ai eu des coups d'un soir avec des gars. J'ai pas été plus loin parfois. Certains ont vraiment une hygiène à revoir. C'était pas des odeurs corporel mais vraiment de la saleté. Et ça ne semble pas déranger grand monde car ce sont des hommes.
-Tu as déjà vu des produits d'hygiène intime masculine ?
-Non jamais, déclarai-je.
-Moi non plus. Il est proclamer que les femmes ne doivent que sentir le parfum, chose qui ne les représente pas naturellement. On veut leur apprendre à avoir honte d'elles- mêmes. Elles ne sont même pas traiter comme des êtres humains parfois. Sans parler de l'excision. Alors que ce sont pourtant des sœurs de race.
-Les mentalités changent.
-Oui, mais beaucoup trop lentement, ajoute Eren.
-Je te l'accorde, j'ai parfois l'impression que les gens oublient être sorties d'une femme.
-Ils l'oublient quand ça les arrange. Je suis content de savoir que nous avons la même vision des choses à ce sujet, même si là on parlait du cas poussé à l'extrême, m'avoue le phénix, un petit sourire prenant place sur son visage.
Je lui souris en retour et nos sujets de discussion deviennent plus léger.
-Je ne savais pas que tu jouais du piano, s'exclame Eren tout en regardant la route.
-Normal je viens seulement de te le dire idiot.
-Idiot toi même !
-Haha, j'en fais depuis 4 ans maintenant. Mon amie Petra en avait un chez elle, puis un jour j'ai voulu essayer.
-Ça a été le coup de foudre avec l'instrument j'imagine.
-Tu imagines bien !
-Il y a un morceau que tu aimes jouer en particulier ? Me demande Eren, l'air vraiment intéressé par le sujet.
-Oui, j'aime beaucoup reprendre au piano"Red Swan" de Yoshiki et Hyde. J'ai eu un gros coup de cœur en l'écoutant pour la première fois. Je trouve que beaucoup de nostalgie s'y dégage. C'est un peu la claque qu'on peut se prendre quand on découvre le vrai monde tel qu'il est. Pas toujours beau. Puis on se rappelle de notre enfance, quand on pouvait penser que tout était plus simple...Bien évidemment quand je dis ça je parle surtout des personnes qui ont eu une enfance sans complication ou peu.
-Tu m'as donné envie de l'écouter. J'espère pouvoir t'entendre la jouer un jour.
-Ça sera avec plaisir, dis-je.
-J'espère bien ! Haha manquerait plus que tu me dises que c'est une contrainte.
-Bah écoute j'osais pas te le dire mais...
-Non ne dis rien ! S'exclame le brun.
-Ah oui ? Sinon quoi ? Demandai-je.
-Je chante héhé.
-Oh non...
-Oh si !
-Oh non !
-Oh si !
-Oh non !
-Bah dis que je chante mal pendant que t'y es !
-Tu chantes mal, balançai-je.
-D'accord merci ça me fait plaisir.
-De rien j'aime bien te faire plaisir, balançai-je.
Eren lève un sourcil à ma réponse. Lui il a du pensé à quelques chose de licencieux...
-Dans quel sens dis-moi ?
-Ça dépend, j'ai pas tout essayé encore...répondais-je malicieusement.
-T'auras peut-être l'occasion alors...
-Hum tu crois ?
-Seul le destin nous le diras...
Une trentaine de minutes plus tard, Hurghada se dessine devant nos yeux. Je trouve le paysage vraiment joli. Eren m'explique que cette grande ville est divisée en 3 secteurs : au nord, quartier traditionnels, petits restaurants et hôtels, souks...Au centre, la partie la plus animée, port et aéroport, bars, cinémas, centres commerciaux...Et au sud, se trouve les hôtels de 4/5 étoiles, la zone des riches en soi.
-Ça te dérange de faire un tour à la plage avant de rentrer au logement ? Demandai-je, malgré que le soleil ne vas pas tarder à se coucher.
-Non, j'allai même te le proposer ! En plus comme les vacances d'été se terminent bientôt il y a moins de monde. Avec un peu de chance on sera seul.
Eren se gare quelques instants après. Nous sortons de son véhicule et nous nous dirigeons vers le sable. J'aime tellement la sensation de marcher dedans. Quelques personnes sortent de l'eau, des bateaux flottent au loin. Le phénix se laisse soudainement tomber dans le sable, l'air heureux. Je fais de même et m'installe donc à ses cotés. Nous regardons le ciel sans prononcer un seul mot. Nous admirons les teintes oranges et dorées qui commencent à apparaître.
-Wow, Rê est en forme aujourd'hui, déclare le brun.
-Je te l'accorde, dommage que les couchés de soleils ne durent pas plus longtemps.
Soudainement mes paupières commencent à se fermer. La fatigue s'empare de moi et la beauté du ciel se fait remplacé par le noir total. Je me réveille quelques minutes plus tard, du moins je pense. L'heure n'est pas en ma compagnie. Je remarque qu'Eren ne se trouve plus près de moi. Je me relève vivement sous cette constatation. Et je le vois enfin. Nu dans la mer, s'imprégnant de l'horizon. Les reflets citrine et améthyste se pose sur sa peau. Il est de dos, les cheveux lâchés, bercés par la brise. L' image qui s'offre à moi m'hypnotise. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau, le crépuscule prend place. Je n'ai qu'une envie, le rejoindre. Moi qui le désire depuis notre rencontre. Je retire ce qui habille ma peau et avance. J'ai l'impression d'entendre l'univers chanter à cet instant. Mes pas me guident jusqu'à l'eau, jusqu'à lui. Le phénix ne bouge pas, on dirait qu'il m'attend. Je m'approche, ne dis rien, ne pense presque plus ; et pose mes mains sur ses hanches. Me colle tout entier contre lui . Je lui embrasse l'épaule, je sens le corps d'Eren s'électriser ardemment à mon contact. Il se retourne, son désire se fait ressentir sans qu'il ne parle. Sa bouche rencontre la mienne avec avidité. Il pose ses mains sur mon dos et les fait descendre sur mes fesses qu'il attrape avec une gourmandise déconcertante. Le phénix cesse de faire danser nos bouches à l'unisson pour ne dire qu'une phrase.
-J'ai envie de te faire l'amour ce soir.
__________________________________________________________
Lexique :
Excision : C'est une pratique dangereuse et interdite. Elle consiste à retirer le clitoris, qui est pour les personnes qui ne le savent pas le seul organes procurant du plaisir sexuel à une femme. C'est une mutilation génital, rabaissant la femme à l'état de soumise, qui n'a pas le droit au plaisir contrairement à l'homme. Cette pratique notamment présente en Afrique (mais pas que) est en baisse. Notamment elle est toujours présente. Si vous avez été victime d'excision, parlez-en, même si ce n'est pas simple. Personne n'a le droit de vous faire du mal.
"PS : J'ai parlé en début de chapitre du feu qui brûle la forêt amazonienne. Je ne l'ai pas inventé, car en ce moment même elle brûle belle et bien encore. De nombreux hectares ont été décimés. De nombreux animaux meurent, ainsi que les personnes vivant dans la forêt tout en la respectant. C'est plutôt ironique de savoir que pour la réparation de Notre Dame de Paris, autrement dit pour un morceau de bois, le nombre d'argent qui a été récolté. Par contre pour sauver la planète, il n'y a plus personne. On ne parle pas de cela à la télévision, je demande pourquoi ? L'humain compte t-il parler de choses importantes quand il sera trop tard. Nous tuons la Terre, peut-être que dans quelques années nous devrons partager l'oxygène. Dont seul les riches auront accès. Si nous ne faisons rien, si nous ne nous faisons pas entendre, un monde apocalyptique nous attendras. Et la destruction de notre espèce suivra. Parlez-en, et respectez la Terre. Elle est bien trop douce avec nous malgré ce que nous lui faisons endurer."
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro