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𝐓𝐄𝐍

Secouant négativement la tête, même dans l'incertitude la plus totale, Katsuki humecta ses lèvres en inspirant profondément par le nez, cherchant la manière d'exprimer le chemin parcouru dans son esprit pendant son week-end de fuite. 
Trouvant quelque part la force miraculeuse de planter son regard dans celui d'Izuku, jetant l'ancre dans ses iris pour s'y enfoncer silencieusement, il mâcha sa langue pendant plusieurs secondes, pesant chaque mot qui s'apprêtait à sortir de sa bouche avant de prononcer quoi que ce soit. 
Une pointe douloureuse dans la poitrine, à force de voir son souffle lui échapper et son cœur s'envoler à droite et à gauche entre ses côtes, il s'éclaircit la voix une dernière fois en redressant le menton. 

_ Tu as dis .. toi aussi ? interrogea t-il finalement avant toute chose, encore secoué par la surcharge émotionnelle sous laquelle il croulait littéralement. 

En y pensant, il revoyait ce baiser furieux contre la porte des vestiaires, ressentant encore la bouche d'Izuku presser la sienne, sa langue toucher son palais, et ses bras s'enrouler à son cou comme on s'accroche à une bouée. 
Vibrant de l'intérieur à ses propres souvenirs, il retrouvait les sensations mises de côtés, le frémissent de sa peau sous ses doigts, la chute douce de ses reins, et la chaleur agréable de ses lèvres contre les siennes. 
Il sentait à nouveau ce parfum si proche de lui, le gout de son palais et le contact de son torse, coincé entre lui et la porte pour toujours plus de proximité. 
Soudain, l'envie de recommencer bouillonnait à son ventre, soulevant un désir irrépressible de l'allonger sur le matelas pour embrasser son cou et la naissance de ses épaules, là où, peut-être, s'étalaient quelques tâches de rousseur. 

_ Oui, c'est vrai, j'ai dit ça. Parce que c'est la vérité. répondit doucement Izuku, coupant Katsuki dans ses réflexions frivoles. Je ne pouvais pas vraiment t'en parler, ni même savoir si je pouvais le faire, puisque tu ne voulais plus me parler .. 

_ Je sais. Enfin .. Je comprends. 

_ Et donc ..? Est-ce que tu as pu .. réfléchir pendant ton week-end ? interrogea alors Izuku, une pointe d'amertume dans la voix. 

_ Oui. commença t-il avant de se raviser, claquant sa langue à son palais pour se reprendre. Enfin non, pas vraiment en fait .. Mais je .. J'ai parlé avec mon coach aujourd'hui et .. c'est lui qui m'a fait entrer dans ton école. Il a dit qu'il est ami avec ton directeur. 

_ Sasaki a des amis ? s'étonna Izuku en redressant son dos de surprise, semblant complètement estomaqué à l'idée que son proviseur soit capable d'apprécier réellement des gens. 

Un léger rire traversa l'air, adoucissant légèrement l'atmosphère pendant une demi seconde et, se rattrapant immédiatement, Izuku secoua la tête pour rester concentré, cherchant à nouveau ses mots pour reprendre leur conversation. 

_ Quand tu es allé voir cette fille ce week-end .. J'imagine que tu essayais de .. de te convaincre de quelque chose, non ? 

_ Oui, un peu .. Mais je crois que ça n'a pas marché. souffla Katsuki, gardant son regard dans le sien. 

_ Tu crois ?  

_ Non, j'en suis sûr. C'était .. avec elle c'était comme-

_ Ca va, Katsuki. Je me passerais des détails tu sais. coupa Izuku en décroisant ses jambes, glissant sur le matelas pour descendre du lit et arpenter distraitement la pièce. 

Tournant en rond dans la chambre, il navigua aléatoirement entre le bureau et la commode, sa démarche toujours aussi délicate foulant le parquet sans jamais le faire grincer alors qu'il mordillait nerveusement ses ongles. 
La tête baissée, il sembla réfléchir un long moment, s'enfermant dans un inquiétant mutisme qui angoissait terriblement Katsuki, alors toujours assit sur son coin de draps à l'observer déambuler sans destination. 

Il y avait, dans sa manière de ne rien dire, tout une palette d'émotions qui s'évadaient par chaque parcelle de son corps, dans sa façon de faire demi tour quand il atteignait un mur par exemple, ou lorsqu'il s'arrêtait une seconde pour se mettre sur la pointe des pieds, comme si ses chevilles quémandait une danse pour soulager son stress. 
Il avait l'air de s'être évadé quelque part dans ses pensées, triant toutes les informations unes par unes pour essayer de faire le point sur la situation. 

Et dans ce long silence, aussi interminable que son cœur battait vite, Katsuki céda au vrombissement interne qui secouait son impatience, se redressant sur ses jambes pour rejoindre sa hauteur. 
Sa plantant derrière lui, observant de là où il se trouvait la courbe insinuée de son dos et de ses hanches, il arrêta finalement son regard sur les lignes douces de sa nuque, là où trainaient quelques cheveux désinvoltes. 

_ Je t'ai vu danser tout à l'heure. 

Sans se retourner, levant simplement la tête pour signifier qu'il l'écoutait, Izuku se lui répondit rien, semblant simplement attendre qu'il poursuive. 

_ J'aime te regarder danser. continua t-il à voix basse, murmurant près de lui sans hausser le ton pour mieux laisser parler sa poitrine. T'es beau quand tu danses.  Et t'es doué. Au début, je voulais pas croire que je ressentais des choses pour toi, ça m'est jamais arrivé d'être amoureux de .. Alors je voulais faire comme si c'était pas vrai, parce que je croyais que ça passerait. 

_ Et ça passe pas ? susurra Izuku, toujours dos à lui et désormais totalement immobile. 

_ Ca passe pas. J'arrivais plus à être au même endroit que toi, parce que c'était trop .. fort ? Et toi tu .. Tu continuais d'afficher ton sourire alors que je faisais tout ce que je pouvais pour être désagréable. Quand t'es venu me parler, dans les vestiaires, je savais juste plus comment faire .. 

S'approchant d'un pas supplémentaire, réduisant la distance creuse qui les séparait, il pouvait presque toucher son cou s'il tendait le bras, poser sa main sur les lignes de sa mâchoire en sentir la peau de son visage sous sa main. 
Du reste, il en rêvait réellement, baladant encore et toujours son regard sur ce petit carré de nuque, imaginant la texture qu'il pourrait découvrir ici en y collant ses lèvres. 

_ Et je t'ai embrassé. ajouta t-il, un grésillement fragile dans la voix. Et j'aime aussi t'embrasser.

_ Moi aussi, j'aime bien quand tu m'embrasses. 

Le feu s'ouvrant à nouveau dans sa gorge, il cligna deux fois des paupières pour rester serein, tentant de contenir du mieux possible la course folle de ses envies à travers ses os. 
Il voyait son corps, juste là, se dessiner à la lumière des rayons du soleil à travers la fenêtre, et chaque cellule de tout son organisme le suppliait d'aller l'enlacer, de le serrer contre lui et de poser sa bouche contre sa joue. 

_ Je peux pas m'empêcher d'être amoureux de toi. J'ai essayé mais ça sert à rien. Alors .. 

S'approchant à nouveau d'un pas, puis d'un second pour détruire les dernières particules d'air qui s'imposaient entre eux, il se tenait suffisamment près pour ressentir ses ondes corporelles se mélanger à lui, fusionnant avec l'écho de sa respiration. 
Par instinct plus qu'en y réfléchissant vraiment, il osa poser le bout de ses doigts contre sa hanche gauche, effleurant le tissu de ses vêtements en avalant nerveusement sa salive. 
Les pulsations de son cœur cognant jusque dans ses lèvres, il s'attarda d'encore plus près sur la naissance de son épaule, suivant sa courbe du regard alors que sa poitrine se chargeait d'une vibration sourde.
Puis, le voyant réagir presque imperceptiblement à son contact discret, le simple tressautement d'une veine à son cou le trahissant, il pressa plus franchement la paume de sa main dans le creux de son rein, sentant sa chaleur parcourir tout son avant bras à travers le tissu. 

_ Alors ? demanda Izuku après un moment, le souffle court et profond, pour l'inciter à reprendre son discours. 

_ Alors, j'espère que tu me laisseras recommencer. Du coup. 

L'ambiance se gonflant de deux ou trois degrés supplémentaires, Katsuki mordit doucement dans sa propre lèvre inférieure, maitrisant la course de ses gestes alors qu'il vint enlacer Izuku dans ses deux bras. 
Refermant ses mains sous son sternum, il planta son front sur son épaule pour inspirer son odeur, ressentant le contact fiévreux de son dos contre son torse et celui de son ventre sous ses poignets. 

_ Tu veux m'embrasser ..? 

_ Ouais .. Plein de fois .. souffla t-il près de son cou en fermant les yeux. 

_ Et tu vas t'enfuir après ? murmura Izuku en basculant la tête en arrière pour tenter de capter son regard.    

_ Non. 

Cette fois, Katsuki était certain de ce qu'il affirmait, convaincu qu'il ne pourrait plus s'éloigner de lui une nouvelle fois, pas alors qu'il devinait les reliefs de sa colonne vertébrale contre son buste. 
Pas alors que son odeur se mélangeait à la sienne comme une nouvelle fragrance parfaite.
Et surtout pas alors qu'il tenait l'opportunité de mettre sa langue sur sa peau pour en chercher les saveurs secrètes. 

_ Et ensuite ? Tu me demanderas de garder le secret ? On sera quoi, toi et moi ? 

_ Je veux être avec toi et .. Je sais pas comment j'en parlerai à mes parents mais je .. je ferai pas de secret. 

_ Alors je pense que tu peux m'embrasser. conclut Izuku en se tournant de trois quart, gardant son corps plaqué au sien sans lui faire complètement face. 

Tout à coup, alors que son regard rencontrait le sien d'aussi près qu'il était possible de le faire, Katsuki se sentit perdre pieds, le sol s'écroulant en dessous de lui dans un immense tremblement de sentiments. 
Un glissement de terrain agitant les émotions folles de sa poitrine, le feu se déclara sous son diaphragme, prenant une ampleur démesurée et incontrôlée le long de son sternum, s'étalant à ses côtes pour les calciner, et sa gorge pour la consumer. 
Son souffle désormais capable de se mêler au sien, il admira les détails si proches de son visage, parcourant les tâches de rousseur à ses joues et l'arrête de son nez, les voyant s'échapper jusqu'en dessous du tissu de ses vêtements. 
Admirant les contours de ses lèvres aussi, sa respiration lui échappa, déréglant le tempo de son cœur qui n'en pouvait plus de dérailler continuellement. 

Puis, parce que chaque atome de lui ne tenait plus en place, sa peau se couvrant déjà de frissons rien qu'en l'imaginant, il brisa la dernière barrière de l'air encore présente entre eux. 
Fermant les yeux pour mieux sentir le contact, il pressa doucement sa bouche contre la sienne, découvrant pour la deuxième fois sa texture délicate et irrésistiblement délicieuse. 
Ses lèvres appuyées aux siennes sans les écraser, il y posait un baiser simple, aussi doux qu'il pouvait l'être pour prendre le temps de trouver toutes les saveurs qui y trainaient. 
Octroyant une pause d'une demi seconde à ses émotions en pagaille pour s'en remettre, il inspira doucement son parfum avant de l'embrasser à nouveau, arpentant cette nouvelle sensation plus délicate, alors qu'il ne le plaquait pas contre une porte pour voler un baiser sauvage. 

Lentement, alors qu'il insinuait calmement sa langue entre ses lèvres entrouvertes spécialement pour lui, sa main droite vint s'immiscer discrètement sous le tissu fin de son t-shirt, invitant le bout de ses doigts à caresser le relief de ses abdominaux. 
Chatouillant la peau qu'il trouvait ici, il parcourut lentement le dessin de ses muscles finement tracés, remontant la courbe outrageuse de son ventre jusqu'à atteindre la zone de son sternum. 
Palpant cette plage de son corps sous sa paume, il distinguait les courbes plates de sa poitrine d'homme, sentant ses pectoraux tout en rêvant finalement de les voir d'encore plus près. 
Parce que ses traits masculins l'attiraient. 
Et parce que, aussi, ils l'excitaient un peu. 
Beaucoup. 

Beaucoup trop. 

Dans la chambre, l'air se consuma sur lui-même, embrasant l'atmosphère et les lattes du parquet pour ne plus laisser que l'écho de leurs souffles mélangés, et celui des baisers échangés. 
Sous le t-shirt, Katsuki continua d'explorer son nouveau point de naufrage, soulevant les frissons au passage de ses doigts sur sa peau, venant réveiller un téton caché ici en y pressant la pulpe de son index pour en chercher une réaction. 
Découvrant une anatomie qu'il n'avait pas coutume de provoquer, il examinait les réactions au fur et à mesure, agissant finalement à l'instinct en espérant ne commettre aucune erreur. 
Mais, en caressant la peau tendue, la sentant se contracter sous ses gestes, il devinait l'effet de son petit jeu, et la respiration soudain plus franche d'Izuku sous sa main l'encourageait à chercher toujours plus de soupirs dans sa gorge. 

Il voulait le sentir gémir entre ses dents. 

Alors, pour obtenir ce qu'il rêvait de voir et d'entendre, il accentua sa caresse fiévreuse, tournant outrageusement autour de ce téton excité pour rendre son propriétaire doucement dingue, dévorant littéralement chacune de ses réactions. 
Sortant finalement sa langue de sa bouche, il lécha ses lèvres pour les éponger légèrement, prenant quelques centimètres de recul pour mieux admirer les rougeurs sur les joues d'Izuku. 
Voyant le désir se peindre dans ses iris, reflétant des nuances plus profondes et avides, il sentit l'envie lui tordre le ventre, rampant comme une bête affamée sous ses abdominaux. 

_ Ca aussi t'aimes bien ? souffla t-il près de ses lèvres, un sourire insolant collé à la bouche. 

_ Ca aussi tu peux continuer. 

Vibrante, la voix d'Izuku résonnait de toutes les sensations qui excitaient sa peau, augmentant toujours plus la température ambiante de la chambre autant que celle qui explosait le mercure en dessous de la ceinture de Katsuki. 
Alors, pour ne rien louper, il revint immédiatement à la charge de sa bouche pour la percuter, quémandant un nouveau baiser en ouvrant l'espace entre ses dents. 

Contre lui, Katsuki déraillait finalement presque plus que lui, ressentant le plaisir à travers les réactions qu'il provoquait à son corps, et ses oreilles se mirent à bourdonner bruyamment. 
Il perdait la tête et le fil de ses pensées en touchant sa peau et en embrassant sa bouche, désireux de le découvrir toujours plus, de plus près encore. 
Encore un peu plus. 
Toujours un peu plus. 

Ainsi, déplaçant sa main libre pour s'échouer sur d'autres plages, il tâtonna à la recherche de la ceinture de son jean, cherchant les reliefs d'une érection qu'il devinait en dessous de l'épais tissu. 
Pour la première fois, il touchait une excitation proéminente autre que la sienne et, s'il en ressentit une légère surprise, il en retiendra surtout le soupir d'Izuku entre ses dents. 
Celui qu'il voulait entendre, étouffé à la jonction de leurs bouches pour s'échouer contre son palais. 
Ici, il entreprit de masser doucement le sexe caché sous les vêtements, imitant des gestes insinués de masturbation pour alourdir encore le désir contenu là. 
Sous sa paume, le plaisir se gonflait excessivement à chacun de ses mouvements, provoquant sa propre avidité alors qu'il voulait le toucher pour de vrai, passer sa main en dessous de la ceinture de tissu, et découvrir de nouvelles caresses à donner. 

Peut-être un peu maladroitement, il tira doucement sur l'attache du bouton de cuivre, puis sur le curseur métallique pour ouvrir la fermeture éclair, libérant un peu d'espace à l'érection coincée dans le jean pour mieux l'appréhender. 
Puis, cherchant à l'aveuglette l'élastique du boxer planqué en dessous, il aventura ses doigts directement sur sa peau, effleurant d'abord le gland mouillé en tressautant de l'intérieur. 
Jamais de sa vie Katsuki n'avait senti une autre excitation que la sienne s'imbriquer dans sa paume mais, en refermant sa main autour de celle ci, sa poitrine vibra d'un nouveau désir, dense et envahissant. 
Serrant doucement sans la compresser de trop, il devinait les reliefs de ses veines chargées et gonflées sous ses phalanges, masturbant lentement la verge dressée et humide en espérant qu'Izuku soupirerait à nouveau dans sa bouche. 

_ Attend Katsuki, l'interrompit finalement son "colocataire" en éloignant sa bouche de la sienne, les lèvres brillantes de salive. Viens. 

Pivotant enfin complètement, il vint plaquer son torse au sien, posant une court baiser sur sa bouche en enroulant ses bras autour de son cou pour s'accrocher à lui. 
Puis, le poussant à reculer à l'aveuglette, il le guida jusqu'au lit deux places un peu plus loin, l'incitant à se laisser basculer dans le matelas pour s'allonger sur les draps encore faits. 

Contrôlant sa chute en arrière pour ne pas tomber complètement, Katsuki prit silencieusement place au centre des couvertures, s'installant sur la longueur comme s'il entrait banalement dans son propre lit. 
La gorge brûlante et la poitrine alourdie d'envie, il regarda Izuku le rejoindre, son pantalon ouvert sur son boxer descendu, l'érection folle libérée à sa vue pour mieux l'admirer complètement. 
Le rejoignant à ses côtés, se couchant sur son flan en l'incitant à lui faire face, Izuku l'embrassa une seconde fois sans inviter sa langue dans sa bouche.
Puis, fixant son regard dans le sien, il perquisitionna à son tour la ceinture élastique de son survêtement. 
Dégageant tous les tissus gênants pour s'ouvrir l'accès, il invita ses caresses juste en dessous de la ligne de son gland pour le toucher allègrement. 

Les sensations soudaines agitant un spasme à son diaphragme, Katsuki serra les dents pour contenir le soupir libérateur du fond de sa gorge, contractant tous les muscles de son corps pour supporter la décharge électrique qui coulait sous sa peau comme une douce attaque. 
Joignant ses gestes à ceux de son nouvel amant, il revint à la charge de sa peau pour se toucher réciproquement, allongés sur leurs flancs pour mieux plaquer leurs fronts l'un à l'autre et s'échanger quelques baisers furtifs au gré d'un frisson ou d'un gémissement ravalé. 
Pressant les mouvements, accentuant le rythme pour le calquer à celui de leurs cœurs déchainés, la chambre se remplissait d'écho de souffles sourds et de bouches capturées à la volée. 

Les doigts précis de son colocataire excitant toujours un peu plus les plaisirs en jouant sur le tempo, le dos de leurs mains s'entrechoquant par moment et leurs températures internes grimpant au delà de tous les records déjà calculés, Katsuki oublia jusqu'à son prénom, perdu et enseveli dans ses propres émotions brûlantes. 
Tout en bas de son ventre, une vague infernale s'agita sous sa peau pour faire vibrer les muscles de ses jambes, entrainant une réaction en chaine à travers son corps. 
Il voulait jouir contre lui, se presser à son torse et y fusionner, mettre sa langue tout au fond de sa bouche et, surtout, vraiment jouir contre lui. 
Alors, parce que tout s'emballait soudain si vite, il cambra le bas de son dos pour se rapprocher autant qu'il le pouvait, sentant son gland toucher le sien à lui en faire perdre la tête une seconde fois, et braqua ses lèvres sur les siennes comme s'il risquait de mourir d'une seconde à l'autre. 

Plongeant dans sa bouche, cherchant sa langue pour jouer avec, un tressautement bancal serra brutalement ses côtes quand il se sentit éjaculer n'importe où et n'importe comment, ignorant les tâches qu'il faudrait nettoyer plus tard un peu partout. 
Le cœur battant jusqu'au bout des doigts, un vertige agréable lui monta à la tête, faisant tourner la pièce autour de lui l'espace de quelques secondes, assombrissant le décor et étouffant les sons environnants pour ne plus laisser que les pulsations sourdes derrière ses tympans. 
Puis, puisant dans ce qu'il lui restait de force malgré l'euphorie qui ramollissait ses mouvements, il continua de bouger sa main près de la ceinture d'Izuku pour l'inviter à se joindre à lui, l'emmenant jusqu'à un état similaire pour terminer de bousiller les draps. 

Enfin, et sur un soupir de satisfaction incomparable, il distingua la texture si singulière du sperme ruisselant à ses doigts, percevant les battements du sang à travers la verge entre ses phalanges et le dernier souffle doucement rauque d'Izuku en face de lui. 
Relâchant sa prise sans prêter attention à la pauvre couverture déjà bien assiégée, il éloigna finalement son visage pour avaler sa salive, reprenant son souffle égaré et malmené pour tenter d'articuler quelque chose, n'importe quoi. 
Jetant son regard dans celui de son colocataire-amant, il sourit instinctivement en voyant les rougeurs tapissées sous ses tâches de rousseur, admirant l'effet qu'il avait eu sur lui, tout en devinant qu'il ne devait pas en mener plus large. 

Sur le lit, il embrassa une dernière fois sa bouche avant de se tourner doucement sur le dos, parcourant le plafond des yeux en mordillant sa lèvre inférieure, s'imaginant déjà la prochaine fois, celle d'encore après, et puis toutes les autres aussi. 
Rêvant de partager ses nuits et ses réveils, se figurant des instants doux au moment d'aller se coucher ensemble, ou le simple fait de ne plus séparer leurs étagères dans le réfrigérateur, il échappa un rire discret en secouant la tête pour décoller les mèches de ses cheveux englués à la transpiration.   
Puis, fermant ses paupières, il écouta les murmures de sa poitrine, le crépitement délicat entre ses côtes et, enfin, il entendait son cœur lui parler. 

_ Je peux te dire que je t'aime ? souffla t-il tout en tournant à nouveau la tête vers Izuku, captant son regard et son sourire en même temps.  

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. La tête et le cœur.

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Hey ! 

Que dire à propos de cette histoire, si ce n'est que j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire ! 
J'ai charbonné dessus comme une dingue pour la finir dans les délais, c'était fatigant et éreintant, des nuits d'écriture jusqu'à 5h du matin et mon petit dos tout cassé de rester penchée sur mon clavier pendant des heures, mais j'ai adoré travailler sur cette fiction ! 

J'espère sincèrement qu'elle vous a plu autant que j'ai aimé la composer ! 
Je suis vraiment heureuse de la poster celle là ! 

Je vais me permettre une petite question : 
J'ai glissé une métaphore avec la touche 8 du digicode, comme j'avais pu le faire avec le cendrier de SMA, j'aimerai connaitre vos interprétations à ce sujet dans les commentaires 🥰

Je vous souhaite une superbe fin d'année, et de bien profiter de vos fêtes ! 

Mille et un bisous sur vos bouilles d'amour ! 😘
Je vous aime 💕

Prenez soin de vous ❤

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