Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

- Chapitre 6 -

Après que Ran fut parti, Rindo se leva avant d'aller chercher un sac.

- On t'a ramener des vêtements et une brosse à cheveux. Parce que là, tu ressembles à rien, annonce t-il en revenant, le sac à la main.

Je le regarde de travers avant de me lever et de tenter une béquille qu'il esquiva en riant.

- Ta force est vraiment comparable à une mouche, se moque t-il.

- Et si tu te la fermais ? Proposais-je agacée par ses réflexions.

- Moh, j'ai vexée ma petite sœur chérie ?

Je plisse des yeux en me demandant comment Ran pouvait-il le supporter quasiment h24 avec lui.

- Pourquoi ta mère ne t'a pas abandonné dans une poubelle... Marmonnais-je en me pinçant l'arrête du nez.

- Eh ! C'est super méchant ça, s'exclame t-il en me regardant outré.

- J'm'en tape royalement. Aller passe moi mes affaires, râlais-je en tendant ma main vers lui.

- Vient les chercher alors, sourit-il malicieusement.

Il le fait exprès ou quoi ?

Je m'approche de lui et tente de récupérer mes vêtements mais ce con lève la main avec ce que je convoite pour que je ne puisse pas y atteindre.

Pourquoi il est aussi grand et moi aussi petite ?

- Tu fais chier Rin ! Rends moi mes affaires !

J'essaye de sauter pour y atteindre mais ce fourbe se laisse pas faire.

- Et aller on saute !

- Putain, je vais t'étrangler, dis-je entre mes dents.

Il pouffa de rire. Il me gave déjà alors que ça fait 10 minutes que je viens de me réveiller. Je lui donne un coup proche de ses parties ce qui le fit sursauter.
J'en profita pour sauter une dernière fois et récupérer mes habits.

- Mais ça va pas la tête !?

Il s'était plié en deux de frayeur.

- Ça va, j'suis sympa j'ai visé à côté. Tu pourrais me remercier.

- Mais même ! T'es complètement tarée ! Sale sorcière, s'indigne t-il en me regardant de travers.

- T'avais qu'à pas m'emmerder aussi, répondis-je en haussant les épaules.

- Je fais ce que je veux d'abord, c'est moi le plus grand ici, raille t-il en me regardant de haut.

- Non c'est moi le plus grand ici.

On sursauta à l'unisson en entendant sa voix. On se retourna et le vit nous regarder de haut en bas.

- J'avais pas dis "sans conneries" ?

- On a rien fait ! S'exclame t'ont ensemble en fusillant l'autre du regard.

Il plissa des yeux peu convaincu.

- En attendant t'es toujours pas habillée et lui , pointant son frère, il se tient les parties, lâche t-il en soupirant, épuisé de nos conneries.

- Il m'a chercher !

- Elle a faillit me les briser !

Il soupira de nouveau et me prit la main pour m'amener dans la salle de bain. Il m'aida ensuite à m'habiller et à me coiffer, il me fit deux tresses africaines. Je me regarde dans le petit miroir accroché dans la modeste salle de bain pour voir Ran sourire en me regardant.

On ressortit ensuite pour voir Rindo en train de dormir sur une chaise. Il était à moitié en train de tomber. Je m'avance vers lui et pousse légèrement la chaise ce qui le fit tomber.

- ÇA VA PAS ? M'hurle t-il en tenant sa poitrine.

- Ah si si, tout va bien, lui assurais-je dans un sourire.

- Mais j'vais te bouffer, cours si tu tiens à la vie bouffonne !

Je pouffa de rire avant d'aller me cacher derrière Ran. Mais il s'écarta quand Rindo arriva vers moi.

- Ran !

- Demerdez vous. Je veux pas être au milieu, rétorque t-il en s'éloignant vers la porte sans prêter attention à nous.

- Espèce de traitre, m'indignais-je.

- Tu vas souffrir Yuna. J'te le dis, commente Rindo en s'approchant dangereusement de moi.

- Je t'offre une gaufre et on est quitte ? Tentais-je en lui souriant.

Il se stopa dans sa course en me regardant méfiant malgré le petit sourire qui passait sur son visage.

- Promis ?

- Ouais promis, riais-je en voyant avec quelle facilité j'ai réussis à le convaincre de me laisser la vie sauve.

- Qu'est ce que tu ne ferais pas pour la bouffe toi, soupire Ran en souriant légèrement aussi.

- Il est comme moi ! M'exclamais-je en riant.

- Faut bien que tu y tiennes de quelqu'un aussi, me répond Rindo en me prenant par les épaules.

Je lui souris et on se dirigea dehors.

- On rentre en moto ?

- Ouais. Tient, me répondit Ran en me donnant sa veste que j'enfila avec joie.

L'expérience de la mort congelée m'a passé l'envie d'avoir froid. Je monte derrière lui et on rentra à la maison.

Ça faisait maintenant 3 jours que je n'étais pas sorti dehors. J'avais quasiment arrêté de vivre.

J'avais peur de le croiser, ou même de croiser les autres...

Je ruminais et broyait du noir. Je dormais quasiment pas et mes repas étaient constitué de glaces, de gâteaux et de chocolat chaud, le portrait parfait d'une adolescente au cœur brisé. Je passais mes journées dans un plaid, devant la télé à regarder des animés tout en mangeant de la glace.

Je me détestais à un point inimaginable. Je n'arrêtais pas de me demander ce qu'il faisait à cet instant précis. Il devait sans doute être dans le même état que moi, voir bien pire...

Dire que normalement à cette période, on restait ensemble devant la télé à regarder des films et à boire nos chocolats chauds spécials...

- YUNA ! S'exclame Rindo qui venait d'entrée en claquant la porte contre le mur.

- T'es encore sur le canapé ? Enchaîne Ran en enlevant ses chaussures.

- Laissez moi tranquille, marmonnais-je en me bouchant les oreilles.

Rindo se positionne devant moi ce qui m'empêcha de regarder la télé. On se fixe pendant un moment avant que je ne reprenne la parole.

- Dégage de la Rin, je vois plus la télé.

- Aller debout, réplique t-il en m'arrachant le plaid.

- REDONNE MOI ÇA, criais-je en me redressant à une vitesse fulgurante qui me surpris moi même étant donné que je n'avais pas bouger depuis des jours.

Ran s'approcha aussi et me prit sous les aisselles pour me lever.

- Je peux savoir ce qu'il se passe ? Ça fait 3 jours que t'es là, à broyer du noir, m'interroge Ran en plissant des yeux.

- On dirait presque que tu t'es fais recalée par un pelo, ajoute Rindo en se retenant de rire.

Ah... Si tu savais.

- J'vous ai rien fais donc laisser moi.

Ran soupira. Je crois que c'est sa marque de fabrique ça. Il passe son temps à soupirer, juste soupire, h24. Je suis même persuadé qu'il le fait en dormant... En même temps, entre moi et Rindo, je le comprends.

Il me prit en sac à patate pour m'amener dans ma chambre et finit par me jeter sur le lit.

- Ça va pas la tête ? Grognais-je en le fusillant du regard.

- T'as 5 minutes pour t'habiller. Si je reviens et que c'est pas fait, j'te fou à la porte, rétorque t-il dans un sourire assez sérieux.

Je grogne de nouveau et me leva pour faire ce qu'il m'a dit en le toisant.

- Dégage de là maintenant !

Il partit avec un sourire en coin. Qu'il m'énerve celui là. Je me prépare en me revêtant d'un ensemble de survêtement et descend pour les trouver sur le canapé.

- Bon et maintenant ? Demandais-je en posant mes mains sur ma taille.

Rindo se leva d'un coup et me prit par le poignet pour m'entraîner dehors.

- On va s'amuser ! Souria t-il en sautillant.

On passa donc la journée dans un parc d'attraction. Rindo et moi on s'éclatait à essayer tout les manèges en entraînant un Ran épuisé avec nous.

- Vous avez finit ? Demande Ran fatigué de se faire traîner à droite et à gauche.

- On a pas fait les mini fusées, m'exclamais-je en sautillant comme une gosse de trois ans. Les fusées c'était le meilleur des manèges !

- Sérieusement t'as quel âge Yuna ? Murmure Ran en tirant une tête dépitée.

- Aller vient ! Déclare Rindo qui me soutenait.

Je tire Ran avec nous jusqu'aux fusées. Il tire une drôle de tronche en montant à contre cœur dedans.

- Après ça on arrête, je vous le dis, annonce t-il en grognant.

- Non, il reste un dernier truc après, dis-je en frappant mes mains entre elle, pressée à l'idée de faire le dernier manège.

- Ah non ! Je veux pas faire l'ascenseur ! C'est mort ! S'exclame Rindo d'un air horrifié.

- Oh que si tu vas le faire, souriais-je malicieusement.

- Je le ferais pas non plus Yuna, soutient Ran.

- Moi je vous dis que si, affirmais-je bien décider à les embarquer avec moi.

- Essaye de me faire monter dedans même, réplique Rindo en me menaçant.

- Vous me sous estimez trop les gars.

On finit les fusées puis je leur pris directement le poignet jusqu'à courir à l'attraction que je voulais.

Après 5 minutes, on était tout les 3 dedans. Pour des personnes qui ne voulaient pas, c'était plutôt rapide. J'étais super fière de moi.

- Vous disiez ? Dis-je en souriant fièrement.

- J'te jure que j'te hais ! Réplique Rindo en se cramponnant au siège comme si il allait mourir.

- Oula pauvre chou, t'as peur c'est ça ?

- Je vais te buter Yuna, s'exclame Ran à son tour en s'agrippant au siège lui aussi.

- Mais quoi ? Vous vous prenez des coups de la mort en vous battant mais ça, ça passe pas ?

- C'est pas pareil ! S'emporte Rindo en écarquillant les yeux en voyant le monsieur sortir de la pièce.

- La on-

Ran n'eut pas le temp de finir qu'on nous lâcha dans le vide. Je les entendaient hurler à mort pendant que j'me foutais de leur gueule, leurs yeux sortaient de leurs orbites. J'entendais Rindo prier à côté de moi et Ran me répéter qu'il allait me buter. À la sortie, ils avaient tout les deux gerber dans l'herbe pendant que je pouffais de rire.

- Bande de faiblards, rajoutais-je pendant qu'ils tournaient la tête vers moi, une envie de mettre se lisant dans leurs yeux.

- Je vais te faire avaler mon vomis, réplique t-il d'agacement.

Il s'approche dangereusement de moi pendant que moi, je courais pour tenir à ma vie. Après 15 minutes à courir partout, on sortit du parc d'attraction pour aller manger. La course m'avait crevé et je mourrais de faim.

- Dites les gars ?

- Hum ?

- J'vous aime bande d'abrutis. Merci pour aujourd'hui

Ils me fixes surpris, en clignant dans yeux à répétition comme si ils avaient mal entendu.

- T'es malade ? S'inquiéta tout de suite Rindo.

- Ça y est, je vous dis que j'vous aime et c'est pas normal ? Demandais-je vexée par leurs réactions.

- On t'aime aussi p'tite sœur, me répondit Ran en me tirant vers lui par la taille.

Il dépose un baiser sur ma tempe avant que Rindo me prenne dans ses bras.

- On peut savoir ce qui t'a mis dans cet état ? Me demande Rindo qui profite de ce petit moment de calme.

- Un simple coup de mou, répondis-je en haussant les épaules. Les hormones sans doute.

- T'as pas passé l'âge ? Me fit remarquer Rindo en plissant des yeux, peu convaincu par ma raison.

- Je suis en plein dedans...

Il lâche un « ah » avant de sourire en haussant les épaules. Les voir sourire me rappela à quel point voir heureux les personnes que j'aime, est indispensable à mon bonheur.

J'avais passé une merveilleuse journée. Et maintenant, j'étais déterminée à protéger Mikey et le Toman.

Ce soir là, je m'étais fais la promesse de les protéger peu importe ce qu'il m'en coûterai.

Même si je devais leur donner ma vie.

.
.

Une fois ma clope finit, je descendis du rebord de ma fenêtre avant de prendre un chewing-gum pêche framboise, mes préférés.

Repenser à ce soir là, me faisais toujours autant pleurer, comme si ça c'était passé hier. Ça m'a tellement marqué, que je me souvenais des moindres petits détails. Ça en était terrifiant.

Je m'allonge dans mon lit en fixant le plafond.
Maintenant que Kisaki est si près de moi, je vais devoir faire attention. Je ne sais pas si il a deviné que c'était moi qui cherchait à l'arrêter mais si c'est le cas, je suis dans la grosse merde.

J'entendis toquer à la porte avant que celle ci ne s'ouvre sur Rindo. Je tourne la tête vers lui, attendant de savoir ce qu'il voulait.

- Je peux entrer ?

J'hoche la tête en tapotant le lit à côté de moi. Il referme la porte et vient s'allonger doucement à mes côtés. Quand à moi, je me contenta de te fixer le plafond.

- Honnêtement, ça va Yu ?

- Moui ça va.

- Tu tiens beaucoup à eux hein ? Me questionne t-il alors que j'avais déjà l'impression qu'il en savait la réponse.

Je tourne la tête vers lui. Il fixait le plafond et semblait dans ses pensées.

- Oui...

- C'est grâce à eux que tu souriais de nouveau quand t'étais petite alors ? Continue t-il en nouant ses mains ensemble derrière sa tête.

Je souris en repensant à tout ce qu'ils avaient fait pour moi sans même le savoir. Malgré l'enfance désastreuse que j'ai eu, j'avais été un rayon de soleil, je souriais tout le temps et ça, c'était bien grâce à eux.

- Oui, ils sont géniaux, souriais-je en repensant à chacun d'entre eux.

- Pourquoi tu les fuis alors ? Me demande t-il perplexe une fois qu'il eu tourné la tête vers moi.

- C'est compliqué...

- T'es amoureuse de l'un d'entre eux et c'est pas réciproque ? Avance t-il en attendant que je confirme ou pas sa théorie.

- Pourquoi tu penses toujours que c'est une peine d'amour ? Demandais-je sérieusement en souriant tout de même.

- C'est de ton âge, dit-il naturellement en haussant des épaules.

Pour moi, l'amour n'a pas d'âge. Tu peux très bien tomber fou amoureux de quelqu'un quand t'as 10 ans autant que quand t'en as 30 ans.

L'amour est quelque chose d'incroyablement compliqué, mais qui vaut largement la peine d'être vécu au moins une fois. Surtout quand c'est d'une façon forte et indescriptible.

- T'es déjà tombé amoureux toi ?

- Nope jamais, donc toi si ? Reprend t-il directement.

- Peut-être, mais pour toi je ne sais pas pourquoi je demande... Y'a que le cul qui t'intéresse, riais-je doucement avant qu'il ne rit avec moi.

- C'est même pas vrai ! Se défend t-il quand même en mimant une mine outrée qui me fit pouffer de rire.

- Tu vas me dire que t'as déjà eu une vraie relation peut-être ?

- Non... Mais même...

- Espèce de charo va, le taquinais-je pendant qu'il m'assassinait du regard en tentant de rester sérieux.

- Et toi alors ? Qui est l'heureux élu ?

- Mikey ?

Il s'étouffa avec sa salive pendant que je pouffais de rire. Sa tête était incroyablement drôle.

- Mikey ? Répète t-il pour être sûr d'avoir bien entendu.

- Je rigole va, meurs pas, le rassurais-je en tapotant son dos.

- Tu m'as fais peur là, avoue t-il en reprenant son souffle.

- Dans tout les cas, ça va pas vous plaire, répondis-je en soupirant.

- Ouais mais bon, je suis curieux t'en qu'à faire, avoue t-il en me souriant. Autant savoir qui fait tourner la tête de ma sœurette.

- J'ai jamais compris pourquoi Izana et vous tous, le détestez autant. C'est un gars en or.

- De mémoire pour Izana c'est à cause de son passé. Et puis pour nous, c'est parce que c'est le chef dans gang adverse reconnu, explique t-il en haussant les épaules.

- Vous et vos histoires...

- Donc qui c'est ? Me redemande t-il en tournant la tête vers moi, un sourire en coin.

- Chifuyu... Murmurais-je en évitant son regard.

- C'est pas le vice capitaine d'une division ?

- Si, il est vice capitaine de la première division, répondis-je.

- Ah mais c'est le pote de Baji ça non ?

- Exact

- C'est pas le plus beau hein, sourit-il en me taquinant.

Je lui donne un coup dans les côtes.

- Ferme la Rin, il est même plus beau que toi, rétorquais-je.

-Pardon ? Personne n'est plus beau que moi, s'indigne t-il en mimant sa fameuse tête outrée.

- T'es irrécupérable, soupirais-je.

- N'empêche que j'te fais sourire, rit-il en m'ébouriffant les cheveux. Je le toise et lui pouffe de rire.

- Encore heureux, soufflais-je en remettant mes cheveux normalement.

- Et c'est quoi du coup le problème avec ton prince charmant ? Me questionne t-il de nouveau sérieux et curieux.

- Arrête d'essayer d'avoir des réponses Rin, j'te dirais rien de plus.

- Aller ! Ça m'intéresse moi maintenant ! Soit sympas un peu, s'exclame t-il en me suppliant presque.

- Bien sûr et mon cul c'est du poulet ?

- Peut-être, réplique t-il en se pinçant les lèvres.

- Franchement tu fais pas 19 ans, soupirais-je excédée par son comportement.

- Mais bien sûr que si, affirme t-il en me sortant tout les arguments aussi pourries les uns des autres.

- Non. T'as 3 ans d'âge mental, tranchais-je.

- Comme toi. De quoi tu te plains ?

Je pouffe doucement de rire avant de bailler. Il m'épuisais plus qu'autre chose et me chamailler avec lui m'avait prit le peu d'énergie qu'il me restait.

- Aller vient dormir, t'es crevée, me sourit-il en m'ouvrant ses bras. Je me pose pas plus de questions et me faufile à l'intérieur.

Je pose ma tête sur son torse et il referma ses bras sur moi.

- Ça te plaît toujours autant, ria t-il en me remettant une mèche en place.

- Je dors bien avec toi et puis tu sens bon.

- Mais quel mec parfait, dit-il fièrement.

Je lui frappe le crâne avant de me caler comme il faut. Il nous couvrit d'un plaid et me caressa doucement le dos, ce qui me fit tomber rapidement dans les bras de Morphée.

----⎺⎻⎺⎻⎺⎻꧁᯽꧂⎺⎻⎺⎻⎺⎻----

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro