Le nouveau né.
Ellipse de huit mois et demi.
PDV LUCY
Voilà, nous sommes à mon neuvième mois de grossesse. Je me demande tous les jours, depuis le début de ce mois, quand il va arriver. J'ai eu un peu peur, mais Grey est resté à mes côtés. Il n'est plus parti en mission depuis le début du mois. Avant celui-ci, quand il s'absentait, il demandait toujours à quelqu'un de rester avec moi. Il est surprotecteur et ça ne me dérange pas.
Je caresse mon ventre arrondi avec le temps, tout en écoutant Jubia.
Jubia : tu crois qu'il m'aime bien?
Moi : oui, j'en suis sûre. Il te le montre chaque jour. Tu étais tellement focalisée sur Grey à cette époque. Je te conseille d'aller le voir et de lui dire. Léon est parfait pour toi.
Jubia : tu as peut-être raison...
Je sens une douleur au niveau du ventre, douleur qui s'évapore directement après.
Jubia : qu'est-ce qu'il y a? Je t'ai vue grimacer.
Moi : une petite douleur, mais elle est vite partie.
J'aurais dû me taire.
Une nouvelle se fait ressentir et cette fois, elle reste. Je crois que...
Moi : il arrive!
Mira laisse tout de suite ce qu'elle faisait pour venir vers moi et m'aider à me relever ainsi que Jubia tandis que je serre les dents pour ne pas hurler et attirer l'attention. J'attends d'être à l'étage, dans l'infirmerie, pour me libérer.
Jubia : calme toi et respire. Grey arrive bientôt. Il doit avoir senti que tu vas accoucher.
Moi : je n'imaginais pas que la douleur pourrait être pareille.
Mira m'allonge tandis que je suis les instructions de Jubia à la lettre. J'inspire et expire jusqu'à entendre la porte voler en éclat.
Wendy : calme toi un peu. Elle est entre de bonnes mains.
Je vois une touffe rose s'approcher et demander à tout le monde de s'écarter. Polyussica.
Polyussica : gamin, prends lui la main et ne la lâche pas. Même si elle doit la broyer.
Il s'exécute, aussi nerveux que moi. Je me demande parfois qui de nous deux porte l'enfant, parce qu'il est pire que moi.
Je crie à nouveau, n'en pouvant plus. Heureusement pour moi, Polyussica me demande de pousser, ce que je fais. Je serre encore plus la main de Grey dans la mienne en serrant les dents. Je m'arrête pour reprendre mon souffle et continue ainsi jusqu'à entendre les premiers pleurs.
Grey : il est enfin là.
Moi : c'est à moi de dire ça.
Ma respiration, autre fois saccadée, redevient normale. Wendy nettoie les dernières gouttes de sueurs sur mon front et va regarder le petit qui se trouve encore dans les bras de Polyussica.
Wendy : il est adorable!
La vieille femme aux cheveux roses s'approche de moi et me donne doucement l'enfant qui n'a pas encore arrêté de pleurer.
Moi : allez, ça va, maman est là.
Je laisse des larmes de joie rouler le long de mes joues en serrant ce petit être fragile dans mes bras. Nous sommes très vite entourés de deux bras puissants appartenant à son père.
Grey : je suis le plus heureux des hommes.
Après quelques minutes, Wendy me prend l'enfant des bras.
Wendy : tu devrais aller prendre une douche et te reposer. Je vais nettoyer le petit pendant ce temps.
Je hoche la tête et me lève après quelques minutes. Je vais à la salle de bains de l'infirmerie, côté femme, et prends une douche chaude. Je n'en ressors qu'après une heure, complètement prête. Mais je suis fatiguée. C'était tellement éprouvant, mais j'ai tout de suite oublié la douleur en entendant les pleurs de mon petit garçon.
Je me laisse tomber sur le lit d'infirmerie en regardant Grey qui tient notre bébé dans ses bras un peu maladroitement en essayant de suivre les conseils de Mira et Jubia. Polyussica est déjà partie. Dommage, j'aurais voulu la remercier.
Mira : soutiens bien la tête, c'est important.
Grey : comme ça?
Jubia : oui. Là, c'est parfait.
Je souris doucement en les regardant.
Wendy : vous avez choisi un nom pour ce bout de chou?
Moi : oui. Éden.
Mira : c'est un très beau prénom.
Moi : c'est Grey qui en a eu l'idée.
Je sens mes paupières s'alourdir, forçant mes yeux à se fermer petit à petit.
Jubia : venez, on devrait les laisser tous les trois.
Elles sortent à pas de loups tandis que Grey s'assoit sur la chaise en face de moi.
Grey : repose toi bien, Amor.
Je m'endors paisiblement.
Ellipse de quelques heures.
Je me réveille, entendant des pleurs d'enfant. J'ouvre les yeux et me lève et vois Grey qui essaie de calmer Éden.
Moi : tu ne sais vraiment pas t'y prendre.
Grey : c'est la première fois, je te rappelle.
Je souris.
Moi : je t'apprendrai, d'accord?
Grey : ce n'est pas de refus.
Je lui prends l'enfant des bras et lui demande de sortir.
Grey : pourquoi?
Moi : il a faim, alors je dois le nourrir.
Grey : où est le problème si je reste?
Moi : nulle part, mais... J'abandonne, reste si tu veux.
Après près de quinze minutes à nourrir Éden, nous sortons de l'infirmerie et allons tout d'abord dans le bureau du maître.
Makarov : oh Lucy! Grey! Vous voilà enfin! Comment vas-tu Lucy? Pas trop fatiguée, j'espère?
Moi : je vais bien maître.
Mavis : oh! Qu'est-ce qu'il est mignon tout plein!
Grey : merci premier maître.
Je m'approche du maître et lui tends Éden.
Moi : vous voulez le prendre?
Makarov : je peux?
Je hoche la tête tandis qu'il prend l'enfant, les larmes aux yeux.
Mavis : il est aussi petit que Makarov quand il était bébé.
Nous conversons de tout et de rien, mais principalement d'Éden. Le maître lui a déjà mis la marque de la guilde à la clavicule gauche en noir. Puis, nous sommes descendus. Il tenait absolument à présenter le nouveau membre de la guilde à tout le monde.
Makarov : mes enfants, c'est un honneur pour moi de vous présenter Éden, un nouveau membre de notre grande famille!
Tout le monde siffle et crie de joie. Surtout Mira, même si elle a été l'une des premières à voir Éden.
Grey me prend soudainement dans ses bras et me chuchote doucement à l'oreille :
Grey : je t'aime, Lucy.
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