Mais Tout Avait Changé
En rentrant de cette fameuse sortie, on était toujours aussi insupportable, la prof d'espagnol nous avait même punit car on dérangeait le quartier. Je m'en fichais, j'étais bien là. En rentrant dans le collège, ton bras à sa place (sur mes épaules), on était tombé face à face avec Cécile. C'est toi qui l'a aperçut en premier. Moi j'étais toujours dans ma bulle de joie. Tu as retiré ton bras. Cécile m'avait regardé, et je ne saurait te dire ce qu'il y avait dans ses yeux.
Tu es parti la rattraper.
Tu étais rester avec elle toute la journée. Et la journée suivante. Tu n'appellait plus le soir alors j'ai commencé à m'inquiéter. On se croisait dans les couloirs, un silence de mort dans le cœur.
Finalement, le Vendredi, on avait étude de huit à neuf heures. Tu m'a intercepté avant que je ne rentre par le portail et tu m'a proposé de partir le temps de l'étude.
C'était la première fois que tu me parlais depuis la fin du concert. Je n'avais pas l'autorisation de passer l'heure dehors mais je t'ai suivie quand même.
On c'était installés au lavoir. Rien n'avait changé entre nous finalement.
On a ecouté de la musique et danser au millieu de la route comme des évadés d'asil. Puis tu m'a avoué que Cécile commençait a être jalouse qu'on passait autand de temps ensemble. Et là, dans tes yeux, j'ai compris que si tu devais faire un choix, c'est moi qui allait sauter.
Quand on est rentrée, j'avais les larmes aux yeux. Ça non plus, je ne te l'ai jamais dit.
C'est ce même Vendredi que j'avais pris ma décision. J'allais vous poser un ultimatum. Plus subtil que '' elle ou moi '' mais tout aussi ambitieux. Moi ou pas moi.
Ça passe ou ça casse.
Je vous ai esquivé les deux semaines suivantes. Je prenais des chemins différents pour aller en cours et je évitait ton regard un maximum. Je suis devenue amie avec tes amis. Ça te fesait du mal. J'en était consciente. Et ça m'en fesait aussi quand le téléphone sonnait jusqu'aux petites heures du matin.
Mais très vite,mon plan a fonctionné.
Cécile est revenue vers moi. J'eus envie de vomir quand elle m'a adressé un grand sourire, hypocrite, mais j'ai fais semblant que ça me faisait plaisir. Il le fallait.
Elle m'a donc expliqué de tu étais triste de ne plus me voir ni me parler. J'aurais jurée avoir vu de l'amusement dans ses yeux. Elle a ensuite rajouté que je lui manquait, à elle aussi.
J'étais donc venue te chercher et on c'était assis tout les trois sur le béton brûlant. Tu m'a lancé un regard mi-inquiet, mi-heureux que je vienne te parler. J'avais répèté ce que je devais vous dire peandant deux semaines. J'étais prête.
''Cécile, tu es indéniablement jalouse. (lancer un regard désolé a Alex, empathie.) Je ne veut pas pourrir votre relation. (regard triste) Du coup, j' ai réfléchi et je me suis dis que si je disparaissais tout irait mieux entre vous. (faire un sourire tremblant, faux) Vous êtes heureux là non ? (regarder Cécile dans les yeux, lui prouver que, moi aussi, je peux être hypocrite) "
Tout était parfait. Il c'est déroulé exactement comme prévu. J'étais soulagé mais il restait quand même un inconnu dans cette équation. Toi. Comment allais tu réagir ? Allais tu comprendre que c'était de la comédie pour que tu te rendes compte que tu tienne à moi ? Si oui, m'en voudrais tu ?
Ce qu'il c'est passé, je ne l'avais pas imaginer. Ce que tu as dis, jamais je ne l'oublierai. "-Je ne t'abandonnerai pas. Jamais." Ça m'a fait sourire. Mais intérieurement. Je devais tenir le masque d'Alice-qui-fait-ça-pour-votre-bien. C'est à ce moment précis que tu as fait une chose encore plus inattendue. Tu m'a attrapé la Main. Devant Cécile. Mais surtout comme tu lui tenais la main, à elle. Je n'ai pas eu le temps de réagir. Si j'avais pu, sache que je te l'aurais serré encore plus fort.
Mais Cécile c'était levée et, avec haine et hypocrisie dans la voix, avait répondu que c'était pareil pour elle. Deux secondes après elle te tirait loin de moi. J'ai appris ensuite par Sophie que vous aviez eu une grosse dispute.
J'avais réussi.
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