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𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 𝟏𝟏 ~ 𝑭𝒖𝒎𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆𝒔𝒔𝒆

Après avoir passé une heure à trouver un endroit assez abandonné pour garer la jolie Audi Quattro, Emilia, ses frères et Luka se retrouvèrent le soir-même dans le bar où travaillait Pierre, l'ami d'Audrey. Ce dernier était en plein service, et les jeunes avaient utilisé quelques unes de leurs dernières pièces afin de s'asseoir à une table et d'attendre la pause du garçon afin de lui demander de l'aide. Une émanation de sueur mélangée à une bonne odeur de dîner enveloppait la pièce principale du bistrot, ce qui n'arrangeait pas la faim des jeunes qui se retenaient de dépenser le seul argent qui leur restait. Mais alors qu'Eliott et Luka étaient encore tout excités par leur petite aventure de la journée, Aymerick se peinait à réfléchir à une solution qui pourrait les garder en vie jusqu'à leur retour vers le futur. De son côté, Emilia profitait de la bonne ambiance tamisée pour se détendre de la dure journée qu'elle avait eu. Ainsi, la jeune fille se perdait sous les sons de Everybody Wants to Rule the World... jusqu'à ce que soudainement, une voix la tira de ses pensées :

— On dirait que vous aimez bien cet endroit, lâcha Pierre qui était tout brillant et fatigué.

— Justement, on est venus pour toi... pour te demander de l'aide. Je suis vraiment désolé de t'embêter encore, mais on a plus un sou en poche et on a réellement besoin de trouver rapidement un travail, expliqua Aymerick avec un air gêné. Alors on voulait savoir si toi tu ne connaissais pas quelqu'un qui pourrait nous embaucher dans l'immédiat.

Le blondinet leva un sourcil, avant de répondre :

— Mais je croyais que vous étiez logés chez la grand-mère de je-ne-sais-plus-qui ?

Emilia et Luka échangèrent un regard paniqué.

— On a été virés, répondirent-ils en chœur.

Les frères d' Emilia comprirent rapidement à quand ce mensonge remontait. Eliott n'étant pas très content à l'idée que sa sœur ait passé une nuit entière seule avec un mec, il posa ses deux coudes sur la table et se concentra sur son aîné face à lui qui échangeait avec Pierre sur les conditions d'embauche. Emilia, elle, avait remarqué le changement d'humeur de son frère, et ça ne l'enchantait vraiment pas, au point où ses oreilles avaient rougi d'énervement. Elle avait envie de lui demander quel était son problème, de lui demander pourquoi lui il pouvait passer des nuits entières à coucher avec des filles différentes alors qu'elle était encore obligée l'autorisation de ses parents pour aller chez des amies... Encore des inégalités entre les filles et les mecs, pensa-t-elle. Mais pourtant, ce qu'elle ne savait pas, c'était que ses réactions étaient dues à ce qu'il savait de ses problèmes. Eliott ne voulait pas que quelconque personne n'abuse de sa petite protégée...

Après quelques instants de silence, Pierre revint avec des nouvelles :

— Mon père peut t'embaucher, Aymerick. Si tu acceptes, tu peux commencer dans trois jours... mais tu n'auras pas ta paye avant trois semaines.

— Je vois. C'est super sympa de ta part, merci, je vais y réfléchir. Et il n'y aurait vraiment pas d'autre solution en attendant ? demanda l'aîné avec désespoir.

Le jeune homme tourna la tête et regarda ailleurs tout en se mordillant la lèvre inférieure.

— Si, mais ce n'est vraiment pas une bonne idée.

— Comment ça ? intervint Eliott.

Le blondinet hésita pendant quelques instants, puis finit par expliquer quelle était la dernière option qu'il pouvait leur proposer. Alors, ce dernier commença à parler d'Audrey et ses contacts, puis il enchaîna sur ce type, Bruno. C'était un hispanique résidant dans un petit quartier à côté de là où ils se trouvaient. L'homme avait apparemment la trentaine, et n'était pas impliqué dans les activités les plus légales... Il possédait tout un petit business, et Audrey faisait parti de ses complices. Pierre savait pourquoi elle avait besoin d'argent. Et il avait par le passé plusieurs fois tenté de l'aider, sauf qu'elle n'avait pas voulu de cette aide. La jeune femme préférait se débrouiller seule, ce qui était à la fois courageux et stupide de sa part. Désormais, Emilia était intriguée. Elle se demandait quelle pouvait bien être la cause de ce besoin d'argent. Famille en difficulté ? Consommation excessive ? Il y avait plein de possibilités, et la jeune fille voulait découvrir laquelle d'entre elles cela pouvait bien être. Pendant ce temps, les garçons discutaient de quoi faire. Emilia ne voyant qu'une solution à leur problème, elle se mêla à la conversation et raisonna tout le monde en prétextant qu'il n'y avait pas d'autre choix. Ainsi, on l'écouta et Aymerick se mit d'accord avec Pierre afin qu'il les emmène jusqu'à l'appartement du fameux Bruno après son service. Ce dernier accepta, puis reprit son travail. Par conséquent, les jeunes restèrent assis encore quelques minutes sur les banquettes à se partager leurs craintes. Pas même Eliott ne s'était déjà embarqué dans de telles histoires... sauf que là, c'était une question de survie. Du moins, c'était l'argument qu'utilisaient les jeunes pour se rassurer.

*

Emilia, ses frères et Luka se retrouvèrent ainsi dans un appartement rempli de fumée. Le pesant parfum de la sueur se mélangeait à de fortes odeurs de tabac et de cannabis. L'endroit devait faire pas loin de cent-dix mètres carrés, et était bondé de monde. De plus, le brouhaha de la foule n'arrangeait rien à l'assourdissante musique qui résonnait dans toute la demeure. Pierre était en tête de file, puis il était suivi par Aymerick, Luca, Emilia et Eliott. Tous les cinq tentaient tant bien que mal de se frayer un petit chemin au milieu des buveurs, des fumeurs, et des drogués. Eliott, lui, veillait à laisser une main sur l'épaule de sa sœur afin de ne pas la perdre de vue. Il savait très bien que dans ces soirées, un seul petit écart pouvait conduire à l'illégal. De son côté, la jeune fille était agacée par ce comportement. Elle détestait qu'on la prenne pour une enfant, mais au fond, savait qu'elle en était encore une. Et puis, cette dernière préférait éviter un énième conflit avec son frère, alors elle ne dit rien. Mais alors qu'elle continuait de suivre la file, l'adolescente tourna soudainement la tête et croisa le regard vide d'une jeune femme. C'était Delphine, et elle avait tant bien que mal tenté de sourire lorsqu'elle avait aperçu le jeune homme derrière Emilia qui ne lui avait même pas prêté attention. Cette dernière avait le contour des yeux rougis, ce qui donnait l'impression qu'elle avait pleuré. Toute maigre, les traits tirés, les joues creusées... Tout portait à croire qu'elle était en pleine détresse. Assise par terre contre le mur, cette dernière avait encore des traces de poudre blanche dans les mains. Alors, Emilia tenta d'aller la voir, mais fut vite tirée en arrière par son frère. Eliott, pensa-t-elle. La jeune fille en avait complètement oublié son existence. Ce dernier se contenta de la remettre sur le droit chemin avec que les cinq jeunes n'arrivent devant une porte. Ainsi, pierre toqua, et on vint lui ouvrir. C'était Audrey, et elle était habillée des mêmes vêtements que la veille. Elle prévint l'homme qui se trouvait à l'intérieur, puis laissa son ami passer. Par conséquent, tout le monde entra dans la petite pièce isolée.

À l'intérieur de la petite pièce se trouvait un simple bureau avec beaucoup de bazar sur les côtés. Sur la chaise du bureau était assis un latino assez baraqué couvert de tatouages un peu partout. Derrière lui, une fenêtre donnait sur le joli ciel étoilé de cette très chaude nuit d'été. Audrey vint bientôt s'asseoir sur l'une des cuisses de l'homme qui avait une position digne d'Al Pacino dans son célèbre rôle de Tony Montana dans Scarface. Par conséquent, le sombre trentenaire à moitié éclairé scruta les visages des jeunes qui accompagnaient Pierre, puis se décida enfin à parler.

— Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il de sa voix rauque.

— Ces gens veulent t'aider, Bruno, répondit le blondinet d'une voix pas très assurée.

Le latino se mit à sourire d'une manière inquiétante, tant dis qu'Audrey suivait l'échange avec attention, tel un félin en pleine observation.

— Vous tombez très bien ! lança ce dernier avec un léger accent. Mon entreprise ne fait que de grandir, et mes hommes ne suivent plus. Il y a trop de marchandise pour trop de commandes ! J'ai besoin d'agrandir mon équipage. Et vous, vous ferez l'affaire pour ces histoires. Et je suis gentil, je vous fais cadeau de vingt-cinq pour-cent de la vente. Alors, qui prend quoi ?

— Déjà, elle ne participera pas, lâcha Eliott avec un ton ferme tout en pointant sa sœur du doigt.

— Eh ! Comment ça ? s'indigna la jeune fille. On a besoin d'argent, je vous rappelle.

— Ouais mais il a raison, on peut pas te laisser participer à ça, surtout si t'es toute seule. Tu sais très bien que c'est trop risqué, ajouta Aymerick.

Mais alors que cette dernière s'apprêtait à répondre, Audrey se leva de sa chaise tout en les coupant :

— J'irai avec elle si vous voulez. Je connais tous les endroits où vous devez aller, et elle sera plus en danger avec vous ou ici plutôt qu'avec moi là où on va.

— Elle a raison, je mords, ajouta Bruno avec un sourire sinistre.

Les frères d'Emilia s'échangèrent un long regard, avant de tout simplement accepter la proposition d'Audrey. D'après ce que leur sœur leur avait raconté sur elle et ce qu'ils avaient pu observer, les jeunes hommes savaient qu'ils pouvaient lui faire confiance. Cette adolescente n'était pas comme la plupart des filles de son âge. Elle n'attendait pas que l'on vienne la sauver, elle se défendait. Et puis, elle savait prendre les choses en mains. Cette dernière n'était pas du genre à se laisser faire. Et ça, tout le monde l'avait remarqué. Cela était d'ailleurs la raison de pourquoi elle était la petite préférée de Bruno. Lui, comme beaucoup d'autres hommes, aimait les femmes de caractère. Par conséquent, après une mise en garde de quelques minutes de la part de ses frères, Emilia se retrouva sous le clair de la lune, accompagnée de son amie Audrey. Elle portait un sac à dos prêté par l'homme tatoué dans lequel se trouvait la marchandise. De son côté, Luka, avait été envoyé livrer avec un autre type présent dans la soirée.

— Tu as de la chance de les avoir, tes frères, lâcha la jeune femme entre deux bouffées de cigarette tout en marchant en direction d'un vieux quartier.

— Pas du tout, ils sont toujours sur mon dos à me soûler pour le moindre des trucs... J'te jure, j'en ai marre, répliqua la jeune fille avec un air dépité.

La fumeuse haussa des épaules.

— Moi, j'aurais aimé avoir cette chance.

— T'es fille unique ? lui demanda Emilia.

— Malheureusement, répondit cette dernière avant de jeter sa clope et de prendre sa batte de baseball dans les deux mains.

Lorsque les deux adolescentes tournèrent à droite et changèrent de rue, elle se retrouvèrent au beau milieu d'un quartier défavorisé. Les bâtiments, tous alignés, étaient tous vieux et dégarnis. Des cris, des musiques, des radios, et des rires tous entremêlés s'y faisaient entendre depuis l'extérieur. De plus, plusieurs jeunes d'origines différentes assez mal vêtus se promenaient dehors malgré la nuit bien tardive. On pouvait voir ces personnes boire, fumer, s'embrouiller et se battre. Ainsi, lorsque les filles traversèrent la petite cité afin de rejoindre l'un des bâtiments, plusieurs regards se posèrent sur elles. Des regards méfiants, des regards désireux, des regards hostiles... Des regards qu'Audrey avait l'habitude de recevoir. De ce fait, elle n'était pas intimidée, contrairement à la petite Emilia qui restait bien collée à elle. Quelques secondes plus tard, ces dernières pénétrèrent dans le sinistre bâtiment mal éclairé. Alors, la brunette suivit son amie qui tenait fermement sa batte de baseball jusqu'à ce qu'elles se retrouvent à l'étage supérieur.

— Vas-y, c'est le numéro onze. Moi je t'attends là, déclara Audrey à la jeune fille.

— Quoi ? Mais-

— Vas-y je te dis, la coupa la jeune femme. T'en fais pas il te fera rien, je connais le type. Ne te laisse pas faire, c'est tout.

Emilia se mordilla la lèvre inférieur avant d'acquiescer. Ainsi, le cœur battant, elle s'approcha passivement du fameux numéro onze avant de se retourner et de jeter un regard inquiet à l'adolescente. Cette dernière lui fit un signe de tête l'incitant à poursuivre, alors c'est ce qu'elle fit. La jeune fille toqua à la porte, et aussitôt un homme de la vingtaine vint lui ouvrir. Celui-ci était assez maigre, grand, et avait un air fatigué sur son visage. Ses yeux étaient rouges, et lorsqu'il souriait, ses dents jaunies manquaient de tomber de sa mâchoire. De plus, l'homme était visiblement accro. Cela se voyait à ses tics nerveux et à ses reniflements constants. L'adolescente était impressionnée, mais tentait malgré tout de ne pas le laisser paraître. À l'intérieur du vieil appartement, les quelques notes de Stairway to Heaven résonnaient mélodieusement. Alors, le jeune homme aux allures de psychopathe invita son interlocutrice à entrer. Dans un premier temps, Emilia refusa, mais l'homme insista en disant qu'elle devait faire les décomptes avec lui. La jeune fille jeta un regard derrière elle avant de découvrir qu'Audrey n'était plus là. Par conséquent, elle déglutit avant d'entrer dans l'appartement. L'intérieur était aussi désordonné que le quartier où il vivait, et l'espace était assez petit. Et puis, le seul éclairage de la pièce où ils se trouvaient était une vieille ampoule qui éclairait très mal. Cela rendait l'ambiance encore plus tendue et pesante pour l'adolescente, mais elle réussit à contrôler sa panique et à ne laisser paraître qu'un air martial sur son visage. De son côté, le camé était allé chercher l'argent qu'il devait à Emilia en échange de la marchandise. Lorsqu'il revint l'argent à la main, ce dernier s'approcha dangereusement de la jeune fille tout en souriant. Cette dernière se força à ne pas reculer et à maintenir le regard, ce qui agrandit le sourire pervers du jeune homme. Son seul objectif était de récupérer les dizaines de billets de cinq-cent francs que tenait le drogué.

Ainsi, de son haleine fétide, il demanda à l'adolescente :

— C'est quoi ton p'tit nom ?

— Je m'appelle Audrey, mentit-elle.

— C'est aussi beau que ton p'tit corps... dit le jeune homme avant de laisser couler sa main le long du bras de la jeune fille.

Emilia recula brusquement d'un pas avant de prendre son sac à dos entre ses mains avec un air indigné.

— Écoute, commença-t-elle avant de sortir un sachet rempli de poudre blanche, je suis venue ici pour te vendre la coke, pas pour te vendre mon corps. Alors, soit tu me paies, soit je m'en vais avec.

— Hé, cool, relax ! plaisanta le camé en levant les mains en l'air. Tiens, prends ton argent.

L'adolescente prit rapidement les billets et lui donna le sachet en retour. Elle ne prit même pas la peine de compter la somme qui lui était due et se dirigea immédiatement vers la porte de sortie. Mais alors qu'elle s'apprêtait à appuyer sur la poignée, soudain le jeune homme arriva et mit sa main sur celle de la jeune fille afin de la bloquer. Par conséquent, son rythme cardiaque s'accéléra et elle se figea. Mais soudainement, l'image pleine de confiance d'Audrey lui revint en tête et cette dernière se retourna brusquement vers son adversaire. Avant même qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Emilia le plaqua contre le mur et lui mit un violent coup de genou dans l'entrejambe. Le drogué se plia sur lui-même tant dis qu'elle se précipitait hors de l'appartement. Une fois sortie, l'adolescente dévala les escaliers avant de percuter quelqu'un. C'était Audrey.

— Tu disais n'importe quoi, ce type est taré ! s'exclama-t-elle avec essoufflement. Et d'ailleurs, pourquoi t'es pas restée !?

La jeune femme laissa échapper un léger petit rire avant de répondre :

— Si tu savais, ce n'est rien comparé aux types à qui j'ai déjà eu à faire. Et puis, il faut bien que tu apprennes à te défendre.

— C'est pas sympa, t'aurais pu venir quand même...

— Hé, t'es vivante oui ou non ?

— Bah oui, mais...

— Alors voilà, de quoi tu te plains ? l'interrompit Audrey avec un petit sourire moqueur avant de poser sa batte sur son épaule et de se diriger vers la sortie.

Ainsi, Emilia la suivit jusqu'à se retrouver à nouveau dehors, au milieu de la fraîche nuit d'été qui recouvrait le quartier. Cette fois-ci, elle ne se mit non pas derrière, mais à côté de son amie, avec un air plus digne que lors de son premier passage. Par conséquent, les deux filles tracèrent leur route en regardant droit devant elles et en ignorant tous les regards, avant de regagner le chemin retour de l'appartement de Bruno. Sur le trajet, la plus jeune donna l'acompte à la jeune femme qui se chargea de vérifier la somme. L'homme était peut-être une ordure, mais au moins il était honnête. Le compte y était. Alors, après quelques minutes de marche, les adolescentes se retrouvèrent à nouveau au milieu de la soirée remplie de fumée.

Mais alors qu'elle était en train de se frayer un passage à travers de la foule, Audrey aperçut son amie Delphine qui était toujours assise par terre et l'interpella :

— Lève-toi, on va bientôt pouvoir s'amuser !

— T'as fait une livraison ? lui demanda la blonde encore défoncée.

— Ouais, et le centre commercial ouvre dans sept heures, lui déclara Audrey pendant que toutes les trois marchaient en direction du bureau de Bruno. Alors après tout ça tu vas rentrer chez toi, prendre une bonne douche, dormir un peu, puis on repartira pour la journée.

Une amie comme elle, c'est rare, pensa Emilia. Mais alors que les filles ouvrirent la porte qui menait à la pièce où se trouvait le latino, les frères de l'adolescente se retournèrent vers elles. L'un avait le nez en sang, et l'autre avait une ecchymose remontant de sa joue gauche jusqu'à son œil. Mais le plus important, c'était qu'il manquait quelqu'un. Et ce quelqu'un était Luka... Alors si les deux garçons étaient rentrés aussi amochés, que lui était-il arrivé, à lui ?

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