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𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 𝟏𝟎 ~ 𝑼𝒏𝒆 𝒑𝒖𝒕𝒂𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝑨𝒖𝒅𝒊 𝑸𝒖𝒂𝒕𝒕𝒓𝒐

     Emilia, ses frères et Luka se retrouvèrent avec une terrible gueule de bois au milieu du parc où ils avaient atterri. Personne ne parlait, tout le monde était dans ses pensées. De plus, chacun avait un peu honte de ses actions la veille. Même Eliott, qui d'habitude n'en avait rien à faire. Ainsi, le groupe de jeune se dirigea vers le portail, en silence. Mais lorsqu'ils furent arrivés dans le petit endroit où ils avaient atterri, toujours rien. Pas la moindre trace du portail. À cet instant, les frères d'Emilia commencèrent à désespérer. Ils voulaient retrouver leur vie. Mais pas Luka... Ni Emilia. Les deux adolescents ne s'étaient jamais autant senti vivre depuis des années. Peut-être que la cause en était la morosité de l'adolescence... Ou peut-être était-ce juste l'œil qu'ils portaient sur le monde qui était trop mauvais.

— On est foutus, souffla Eliott qui avait mis les mains derrière sa tête.

     Pendant ce temps, Aymerick s'accroupit tout en joignant ses deux mains afin reprendre ses esprits tant dis que sa sœur et son ami regardaient dans directions opposées. Ces derniers préféraient éviter d'avoir à jouer la déception devant l'autre. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'ils étaient qu'ils étaient aussi ravis l'un que l'autre de ne pas retourner dans le monde auquel ils appartenaient.

— Qu'est-ce qu'on fait ? lança Luka après quelques secondes de silence.

— Il faut trouver un plan B, déclara l'aîné du groupe.

— Écoutez, moi j'en ai absolument rien à foutre du plan B, commença Eliott. Tout ce que je veux c'est rentrer, alors on va voir une voyante on réactive ce putain de portail j'en sais rien... mais on ne reste pas là !

— Du calme, on ne sera pas coincés ici pour toujours. Le portail se rouvrira forcément un jour, alors en attendant on fait ce qu'on peut pour survivre... répondit Aymerick qui tentait de se rassurer lui-même.

— On a plus qu'une solution... Faut aller travailler, lâcha Emilia.

— Elle a raison, ajouta Luka.

     Quelques heures plus tard les jeunes se retrouvèrent en pleine banlieue parisienne, à la recherche d'un boulot. Sauf que sans papiers, difficile de trouver un patron... Alors, les jeunes continuèrent encore de chercher pendant des heures et des heures, jusqu'à ce que leurs forces commencèrent à s'affaiblir. Ils marchaient tant qu'ils en avaient des crampes aux pieds, leurs chaussures brûlaient leurs plantes, le soleil cognait leurs crânes, et la sueur dévalait leurs corps tout entiers. Mais alors qu'Emilia continuait de marcher en silence malgré son épuisement, cette dernière sentit des picotements parcourir tout son corps, et ses muscles la lâcher. Son cœur se mit à battre la chamade, et ses jambes se mirent à trembler. Lorsque son ami remarqua sa détresse, il attrapa son bras et le passa sur ses épaules. Suite à cela, les deux adolescents se dirigèrent vers un banc.

— Qu'est-ce qui se passe ma louloute ? lança Aymerick à sa sœur tout en arrivant à son niveau.

— Ça doit encore être ses crises de spasmophilie. Je vais aller chercher de l'eau, déclara Eliott.

— Il te reste de l'argent ? lui demanda son aîné.

— T'inquiète, répondit le jeune homme avant de se diriger vers la petite supérette qu'il avait repéré.

     En effet, Emilia enchaînait crise sur crise depuis le collège. Au début, sa famille avait été très paniquée par ces attaques car les premières avaient été les pires. À cette époque, la jeune fille était totalement paralysée et était même incapable de parler. Mais désormais, elle se contrôlait mieux et tout ceci se résumait uniquement à un moment de brouillard où son corps s'affaiblissait. Et même si le stress jouait beaucoup, il fallait dire que la météo actuelle ne l'avait jamais aidé. Ainsi, quelques minutes plus tard, le second frère de la jeune adolescente revint avec quelques bouteilles d'eau fraîches dans les bras. Aymerick savait qu'il ne les avait pas payées, mais il ne dit rien. Ses deux mains jointes et les coudes posées sur ses genoux, ce dernier se contenta de regarder son cadet s'occuper de quelqu'un d'autre que de soi-même.

— Tiens, bois, ordonna le jeune homme à sa sœur tout en lui tendant la bouteille.

      À l'instant où Emilia fut protégée du soleil par l'ombre d'Eliott, elle releva doucement la tête et attrapa fébrilement son offrande. De son côté, Luka retira sa main du dos de la jeune fille afin de lui permettre de se redresser plus facilement. Pendant ce temps, Eliott distribua de l'eau à tout le monde afin que tout le groupe puisse s'hydrater. Ainsi, après quelques gorgées, Emilia remercia son frère avant de complètement se relâcher sur le dos du banc sur lequel elle était assise.

— Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? lança la jeune fille tout en recouvrant son visage avec ses bras.

— Aucune idée. Mais en tout cas, je crois qu'on trouvera pas de boulot ici, déclara Aymerick.

     Eliott baissa les bras et soupira avant de s'exclamer :

— On est dans la merde, putain.

— Il y a peut-être d'autres solutions... enchaîna Luka.

— Pour l'instant on va commencer par retourner au logement qui nous a été prêté pour réfléchir un peu et puis on verra ce qu'on fait après, annonça l'aîné du groupe.

— Bonne idée, lâcha Emilia tout en se relevant.

— Ça va aller louloute ? s'inquiéta Aymerick.

     La jeune fille acquiesça avant d'entamer en sens inverse le chemin qu'elle et le groupe venaient de faire. Par conséquent Eliott jeta un rapide regard à son frère, puis il suivit sa sœur. De son côté, l'aîné du groupe soupira et invita Luka à les suivre. Le jeune homme s'exécuta. Depuis le début, il se faisait discret pour éviter à s'attirer quelconque conflit avec les frères de son amie, mais là, son désir d'émancipation ne faisait que de s'accroître depuis la nuit précédente. Ce dernier eut alors à peine le temps de faire le premier pas qu'un énorme bruit de moteur attira son oreille. Lorsqu'il se retourna, l'adolescent n'en crut pas ses yeux.

— Une putain de Audi Quattro, lâcha Eliott.

     Les jeunes hommes étaient ahuris. De leur côté, Emilia et son frère aîné demeuraient en incompréhension. Ces derniers ne comprenaient les réactions parfois exagérées des gens face aux automobiles. Pour eux, une voiture n'était rien d'autre qu'un avachis de mécanique plus ou moins cher en fonction de sa puissance. Mais pour d'autres, c'était de l'art. Un art qui remplissait le quotidien de chacun. Ainsi, Eliott et Luka restèrent plantés devant le rouge métallique de la jolie Audi qui venait de s'arrêter dans un crissement de pneus et une fumée blanche au milieu de la route. L'homme qui en sortit était assez jeune, dans la vingtaine. Les cheveux en bombe plaqués en arrière, la barbe bien rasée, la jolie veste Adidas bleue et blanche, le jean bien taillé, les baskets toutes neuves... On devinait facilement que ce dernier était un fils de riche. Le jeune homme avait l'air très énervé et marchait frénétiquement en direction d'un groupe de deux autres hommes du même âge que lui. Il entama alors une très bruyante dispute avec les types.

     Pendant ce temps, Eliott en profita pour se ruer à la place conducteur malgré les injonctions de son aîné. Une fois à l'intérieur, le jeune homme se transforma en véritable enfant. Le moteur tournait encore, et les clés étaient restées sur le contact. Brusquement, une idée traversa l'esprit du jeune homme. Les mains tremblantes, le cœur battant et la sueur au front, ce dernier menait une lutte acharnée contre lui-même pour ne pas commettre une bêtise de plus qu'il pourrait regretter. Mais rapidement, une secousse le tira de ses pensées. C'était Luka. Il venait de s'asseoir du côté passager.

— Roule, lâcha ce dernier.

     Mais alors que le lycéen s'apprêtait s'apprêtait à fermer la portière, une main l'en empêcha.

— Je viens aussi, déclara Emilia.

     Par conséquent, Luka jeta un rapide coup d'œil au propriétaire de l'automobile avant de rapidement sortir de la voiture afin de baisser le siège avant. Le type qui conduisait cette voiture n'avait toujours rien remarqué tant il était focalisé sur son engueulade avec les deux autres types. Ainsi, la jeune fille eut à peine le temps de monter qu'elle fut rapidement rejoint par son aîné qui s'assit à côté d'elle.
— Vous êtes vraiment cons, pesta Aymerick pendant que Luka remettait le siège avant en place. Et attachez-vous !

     Les jeunes s'exécutèrent, mais ils n'eurent même pas le temps de finir qu'un cri retentit en direction de la voiture. C'était le conducteur qui se précipitait vers son véhicule. Alors, Eliott ne prit même pas la peine de s'attacher. Il passa rapidement la première avant d'écraser la pédale d'accélération et de rapidement relever son pied de l'embrayage tout en refermant sa portière. Le moteur rugit, et de la fumée se fit apercevoir dans les rétroviseurs. Jamais le jeune homme n'eut une montée d'adrénaline aussi forte. Eliott venait de réaliser un rêve d'enfant. Mais se concentrant à nouveau rapidement sur la route, ce dernier fut soulagé de ne pas y voir un trafic dense. Il n'y avait même personne, ce qui n'était pas étonnant vu le petit coin perdu de la ville où les jeunes se trouvaient. De son côté, le Luka avait le sourire aux lèvres pendant qu'il profitait du son et des sensations que lui procuraient le petit joue-joue dans lequel il se trouvait.

— Putain mais Eliott, tu fous quoi là !? s'exclama Aymerick en s'accrochant à la portière tant dis que son frère tournait le volant dans tous les sens.

— Je conduis ! répondit-il tout en riant aux éclats.

     Jamais Emilia n'avait vu son frère aussi heureux. Il était d'habitude si las de la vie... C'était comme si toute sa froideur s'était envolée. Et malgré la gravité de la situation, la jeune fille et Aymerick ne purent s'empêcher d'esquisser un sourire face à cette folie joyeuse. Après tout, ils pouvaient bien se permettre de profiter un peu de cet autre monde. Ce n'était pas comme si l'on roulait des anciennes voitures sportives tous les jours... Mais alors que le jeune conducteur commençait à transpirer des litres d'eau, ce dernier se gara assez brusquement sur le bas côté d'une route, puis baissa sa vitre. Les autres firent de même. L'intérieur du véhicule était devenu un vrai four, ce qui n'arrangeait rien à la chaleur de l'été que subissaient les jeunes.

— Bordel... souffla Eliott, encore tout essoufflé par sa montée d'adrénaline. Les rallyes sur lesquels ces bouffons m'ont appris à conduire ne m'auront pas servi à rien.

— Ouais, bah en tout cas maintenant il faut qu'on sorte de là avant que le mec n'ait le temps d'appeler les flics, lâcha Aymerick.

— J'ai une meilleure idée, l'interrompit Luka.

     Le jeune homme alluma la radio, puis une voix masculine annonça le prochain morceau avant que les premières notes du fameux tube Call Me ne retentissent dans la voiture. Ainsi, l'adolescent indiqua un chemin à prendre, et Eliott le prit. Quelques minutes plus tard, les jeunes se retrouvèrent sur une petite nationale qui sortait de capitale. N'ayant personne en vue, le frère d'Emilia en profita pour faire rugir le moteur de l'automobile au milieu de la petite forêt qui les encerclait. Montée de vitesse en ligne droite et rétrogradation en virages, Eliott se sentait comme un vrai pilote. Peu de personnes savaient manier le volant comme il le faisait. Et ça, c'était grâce aux rallyes sur lesquels il s'était entraîné avec des amis plus âgés que lui.

     Une vingtaine de minutes plus tard, Luka commençait de plus en plus à avoir envie de conduire la fabuleuse Audi sportive dans laquelle il était assis. Alors, après quelques secondes d'hésitations, il lança :

— Hé Eliott, est-ce que je peux la tester ?

— Pas de problème mec, tu sais conduire ? demanda ce dernier tout en enclenchant le clignotant gauche.

— T'inquiète même pas pour ça, répondit l'adolescent.

     Une fois la voiture garée, Eliott et Luka échangèrent de place. Pendant ce temps, Emilia profitait de cette balade pour admirer le paysage et profiter de l'instant présent. Désormais elle comprenait mieux d'où venait cette passion pour l'automobile, car lorsque c'était ses parents ou qu'elle même était au volant en apprentissage anticipé de la conduite, rouler se résumait à respecter les règles et limitations de la route. Jamais elle ou ses parents ne s'étaient permis de telles folies. Et Aymerick non plus. Par ailleurs, ce dernier ne faisait que de redouter le moment où les garçons perdraient le contrôle de la voiture, ou bien celui où ils seraient retrouvés par la police. Mais après toutes les bêtises faites ici ne pouvaient les suivre jusqu'à leur retour dans le futur.... Ainsi, un cliquetis le sortit de ses pensées. C'était Luka qui venait d'attacher sa ceinture. Tout joyeux, il lâcha un bref « c'est parti », avant de démarrer la voiture.

     Après quelques secondes, Emilia constata que la conduite de son ami était bien plus souple et moins agressive que celle de son frère. Luka était plus prudent, et profitait d'une manière plus stratégique. Il montait petit à petit les vitesses, laissant monter en crescendo son sentiment de satisfaction. Tel un patineur, le jeune homme passait les vitesses et rétrogradait comme s'il l'avait toujours fait. Par conséquent, le moteur rugissait légèrement moins, et les plaquettes de frein ne faisaient pas un bruit monstre dans les virages. Tout le monde à l'intérieur se sentait plus léger. Self Control, Out of Touch, Tarzan Boy... les musiques défilaient à l'intérieur de la belle Audi. Chacun des jeunes était dans un autre monde... lorsque brusquement, Luka pris la première sortie à droite, et la voiture se retrouva au milieu d'un terrain de gravier, les pneus fumant encore. On aurait dit un avion aligné tout au bout de sa piste de départ.

— Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda Eliott, encore accroché à la portière.

— Je m'amuse, répondit le jeune pilote avant de baisser le frein à main.

     Aymerick s'apprêtait à empêcher le jeune homme de mettre une fois de plus en péril la vie de toutes les personnes à bord, sauf qu'il fut tiré en arrière par la force centrifuge qui le plaqua contre son siège. Luka venait de faire un départ spectaculaire. Mais alors qu'Emilia pensait voir son heure sonner lorsque la voiture se rapprochait de plus en plus de la limite entre le terrain et la forêt, elle comprit en un instant ce que son ami cherchait à faire. Embrayage, coup de volant, frein à main et accélération, le jeune conducteur venait de réaliser le plus beau des drifts qu'il n'ait jamais réalisé.

— Putain mec, où est-ce que t'as appris à faire ça ? lui demanda son co-pilote.

— Les amis de mon père, répondit ce dernier tout en revenant à sa place de départ. Tu veux faire ?

     Après un brusque coup de volant, la Audi s'immobilisa à sa place initiale. Encore une fois, Eliott et Luka échangèrent de place et s'amusèrent avec le petit jouet qu'ils avaient dérobé. De son côté, Emilia profitait du petit manège et rigolait bien avec les deux garçons. Mais l'aîné, lui, n'en était pas de même joie. Il répétait ne cessait de mettre les autres en garde, sauf que personne ne l'écoutait. Alors, il se laissa prêter au jeu et se contenta simplement de profiter du reste du manège. Toute cette petite folie dura à peine quelques minutes, jusqu'à ce que les garçons commencèrent à en avoir marre. Alors, une fois arrêtés, Eliott se tourna vers son frère avant de le regarder avec un sourire malicieux.

— Tu veux essayer frangin ? lui lança-t-il.

     Les bras croisés, Aymerick le regarda de haut en bas avant de répondre :

— Non merci, ça va aller.

— J'ai une meilleure idée, fit Luka tout en fixant son amie.

— Quoi, moi ? répondit l'adolescente avec des gros yeux.

— Ben... Tu feras peut-être pas des drifts, mais au moins on t'apprendras à conduire.

— Je sais déjà conduire.

     Le sourire sur le visage du jeune homme s'élargit.

— Parfait.

— Non mais ça va pas la tête, vous allez quand même pas faire conduire ma sœur quand même ! s'exclama l'aîné du groupe.

— Notre sœur, déjà, commença Eliott. Et puis après c'est à elle qu'on cause, donc si elle veut, on le fait. De toute façon, on est là s'il se passe un truc.

     Aymerick s'apprêta à répliquer lorsqu'il se fit bientôt interrompre.

— Je veux bien essayer, lâcha Emilia de sa petite voix.

— Faites comme vous voulez, ce sera sans moi, déclara Aymerick après un bruyant soupir.

     Ainsi, le plus responsable de tous quitta le véhicule avant de se diriger vers le côté forêt. De son côté, Emilia échangea de place avec son frère avant de s'installer du côté passager. La pauvre petite dû faire quelques réglages d'installation afin de pouvoir mieux accéder aux pédales. Quelques instants plus tard, elle attacha finalement sa ceinture avant de fermement poser ses deux mains sur le volant. Son frère lui expliqua alors la partie théorique : comment prendre en puissance, quelle vitesse utiliser, sur quelles pédales appuyer et à quel moment... Mais tout ça, c'était des choses qu'elle avait déjà entendu lors des moments où ce dernier parlait de ses prouesses à leur mère. Par conséquent, lorsque fut venu le moment de mettre en pratique la théorie, Emilia sentit une part de panique tenter de l'envahir, mais elle ne se laissa pas faire. La jeune fille démarra moins rapidement que les garçons précédemment, mais cela était calculé. Alors, elle fit tout ce qu'on lui dit étape par étape, mais oublia l'élément principal. C'est ainsi qu'au moment de son coup de volant, l'adolescente perdit le contrôle de sa voiture et eut le pire réflexe qu'un conducteur puisse avoir. Braquer. Aussitôt elle tourna le volant en direction de la où elle voulait aller, aussitôt la voiture se mit à patiner et à partir dans le sens inverse. La voiture se rapprochant de la forêt, Emilia se mit à penser au choc que tous allaient subir.... lorsque soudainement, elle entendit un bruyant crissement de pneus mélangé au son de centaines de graviers éjectés par les roues de la voitures tapant la carrosserie et volant sur quelques centimètres plus loin de la voiture.

     Par conséquent, la main toujours agrippée à la petite barre manuelle de la voiture, Luka tourna la tête vers sa camarade avant de calmement lui dire :

— Le frein à main, il ne faut jamais oublier le frein à main.

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