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1-Mes Histoires: Kick The Reds

Bonjour à toutes et à tous! Aujourd'hui,je souhaitais présenter l'une de mes histoires,actuellement en cours d'écriture.
Ce petit projet se nomme Kick The Reds, et se situe dans un genre se voulant très comique.

Pour faire un petit résumé,l'histoire se passe dans les années soixante, en pleine guerre froide. Nous allons suivre deux personnages distincts : Aaron Baker,fier patriote et Josh Somnunson, taulard et voyou. Ces deux lurons sont envoyés plus ou moins de leur plein grés à l'armée,dans le but d'en faire de parfait petits soldats pour servir au Viet-Nam. Sauf qu'Aaron et Josh sont cons. En plus de ne pas pouvoir se pifrer l'un et l'autre,leurs conneries finissent par tuer deux sergents et, d'un commun accord pour esquiver les emmerdes les deux ennemis décident de revêtir l'identité de ces deux sergents. Sauf qu'ils apprennent que ces fameux militaires étaient en fait des espions communistes hautement recherchés,et c'est à travers un Road-Trip sous couvert de Baby-Sitting envers une Orpheline que le duo tente d'échapper au gouvernement Américain pour se rendre direction le Canada.

Je me suis ,pour cette histoire assez inspirée de nombreuses comédies françaises comme Max et Léon, Le Dîner de Cons ou les Fugitifs afin de créer le ressort comique: ici on est dans de l'humour absurde. Je vous offre donc le Chapitre 1 en avant première, l'histoire n'étant pas terminée (à vrai dire,j'espère pouvoir un jour mettre le point final à ce livre) il s'agit là plus d'un prototype. Bonne lecture!

Chapitre 1

C'était le grand jour. On était le premier septembre 1966, et aujourd'hui, Aaron Baker partait au front le matin même. C'était con comme concept, un jeune américain pas âgé de vingt ans, qui partait faire son service au Viêt-Nam en pleine guerre froide avant de faire l'école de médecine. Papa dans les finances, maman au foyer, préparant de délicieux plats et montant chaque matin le drapeau de la patrie d'Amérique dans le jardin. Mais le garçon s'y plaisait, et c'était tout ce qui comptais pour le moment. En arrivant dans la cuisine avec un grand sourire, il prit le sandwich beurre de cacahuète que lui avait préparé sa mère, habillée dans une robe évasée à couleurs pastel. Son père était tranquillement assis dans son fauteuil, lisant les nouvelles du jour.

« Salut fiston ! Lança t'il. Prêt pour le grand départ ? »

Le père se leva, laissant en plan son journal pour venir administrer une tape dans le dos du fiston. A posteriori, le cadre était idéal pour une pub d'après-guerre. Fiston sourit bêtement, content de la fierté que lui accordait son paternel.

« Ouais, ça va être cool ! » Aaron s'imaginait déjà taillant la bavette avec ses collègues, tous de joyeux lurons prêts à servir pour leur pays. Avec un peu de chance il pourrait avoir une médaille, que ce soit laveur de fond de cuvette ou tireur d'élite, c'était toujours cool les médailles.

« Tu va les dégommer les japingouins !

-Des Vietnamiens, papa.

-Y'avais aucune différence sur les papiers » Le père plissa les yeux vers une des affiches accrochés sur la porte du frigo. Il compara aussi avec celle datant de 1943, attachée sur le mur d'en face, juste à côté du porte manteau.

Aaron ignora la dernière phrase, avant de se retourner vers la porte, l'ouvrant presque avec fracas pour laisser le soleil s'engouffrer encore d'avantage dans la pièce pas assez illuminée par les douze milles fenêtres du salon.

« Bonne guerre chéri ! » Hurla sa mère depuis la cuisine.

-Merci maman.

-Je t'ai mis deux boites de corned beef, un slip de rechange, une paire de chaussettes en laine pour les nuits un peu fraiche ainsi que ton doudou préféré ! Elle continuait de crier depuis la cuisine, alors qu'Aaron était déjà près du portail de la maison.

-MERCI MAMAN ! » Cria t'il en retour.

Se tournant vers l'avenir comme Elvis Presley s'était tourné vers l'enfer en exerçant le rock'n'roll ;disait souvent papy ; Aaron avança vers ce dit avenir et pris le premier bus qui le mènerait au centre militaire, puis au Viêt-Nam.

La tête dans le cul, Josh Sonmnunson se levait de son vieux plumard brinquebalant avec ses collègues de prison sous l'alarme retentissante du pénitencier.

« Putain, y'a encore croquettes de poisson au déjeuner... » Râla un type avec de bonnes joues en regardant le panneau d'affichage. Josh poussa légèrement la foule s'agglutinant dans les couloirs avant de rejoindre la cantine. En effet il n'y avait pas que des croquettes de poisson au déjeuner mais aussi au petit dej'. Super.

Apparemment le poisson ça rendait intelligent, on aurait bien voulu savoir quel connard avait sorti ça et, pour le coup, en regardant la tronche de l'ensemble des prisonniers ce connard avait peut-être raison. Josh n'était pas du même acabit que toutes ces lopettes, lui il était dans le vrai : dealer de la drogue et des armes à feu, ou jouer les sérénades sous les fenêtres des donzelles. Une cicatrice sur sa tempe était d'ailleurs le souvenir d'une de ces sérénades. Alors qu'il faisait tranquillement la cour à une grosse vache appelée Mildred, le père de la belle s'était rappliqué en lui balançant une entrecôte à la gueule. Dans son souvenir, Mildred pleurait. En fait elle pleurait bien avant, parce que les paroles de la chanson ressemblaient fortement à un truc comme « Tu bouffe la moitié d'un cargo de marins et après tu te plains d'avoir mauvaise haleine, en plus de peser quatre-vingt-dix kilos ». Ah, si. Maintenant il sait pourquoi elle pleurait. Logique. Le court de ses pensées fut vite arrêté par une voix tonitruante appelant de l'autre bout de la salle.

« Josh Somnunson,Doug Jackman,Ricky Dighby et Sean Black ! »

Plusieurs minutes s'écoulaient tandis que le garçon voulait se frapper la tête contre un mur. Le directeur du pénitencier l'avait convoqué lui et trois autres mecs pour leur annoncer qu'ils étaient missionnés. Au Viêt-Nam. Qu'est ce qu'il en avait à faire des petits cailloux que l'Amérique et les Communistes se jetaient, franchement.

« Nan mais, c'est vrai qu'on a que ça à foutre ce matin, vous savez.

-Somnunson, vous partez pas en vacances crétin. Et vous êtes en taule. » Avait répondu le directeur, exaspérer par la passoire lui faisant office de cerveau. Emballez vos affaires, un camion devrait vous amener au centre militaire avec d'autres missionnés. Puis vous pourrez partir tranquillou bilou au Viêt-Nam.

-C'est pas vous qui disiez y'a deux secondes que c'était pas une putain de colonie de vacances ?

-Somnunson,par pitié fermez votre gueule et dégagez de ma vue. »

Génial. Normalement il aurait pu sortir dans quatre mois mais évidemment, fallait toujours de la chair à canon. Il était bien gentil le directeur pour leur soi-disant paquetage, mais à part deux photos et une brosse a dents la plupart des détenus ne possédaient pas grand-chose.

La base militaire était comme toutes les autres bases militaires : immense avec des barbelés partout, et des vieux qui crient. Au départ, il avait bien tenté de se faire réformer, mais ça s'était pas passer comme prévu.

« Nom, prénom ? » Demanda un mec avec des grosses fenêtres à la place des yeux. Josh aurait pu jurer qu'il voyait carrément Mars avec.

- Somnsunson,Josh. Mais... Josh s'appuya sur le comptoir. Voilà cher monsieur, je suis embêté et je crois posséder un handicap qui pourrait bien m'emmerder au combat.

« J'écoute ?

-Voilà, j'ai qu'une couille. »

Le type baissa ses grosses fenêtres et les fit descendre sur son pif. Au fond, on voyait qu'il se retenait d'éclater de rire.

« Vous vous foutez de ma gueule ?

-Pas du tout, vous voulez que je vous montre ? c'est un vrai handicap je vous jure.

-Et moi, je suis Marylin Monroe. Ecoutez, même si je vous crois, ça n'empêche pas de courir ou porter un fusil.

-Mais vous n'imaginez pas ! Tout mes petits camarades pourraient être traumatisés par la vue d'une seule couille !

-Si vous continuez à me les briser avec vos histoires de couilles, je peux vous assurer que vous serez totalement énuque dans pas longtemps espèce d'abrutit. »

Josh tandis les mains pour calmer le gars. L'histoire des couilles, c'était peut-être viser trop haut.

« J'ai une déficience mentale,vous savez.

-Pour une fois depuis le début de cette conversation, nous sommes d'accord. Maintenant tirez-vous à l'arrière du bâtiment et enfilez votre uniforme. »

Le garçon poussa un râle d'exaspération, avant d'obtempérer. Ce foutu uniforme était super moche, un vert dégeulasse, ils n'avaient pas plus esthétique. Malheureusement, quand il tenta de l'expliquer à l'adjudant-chef, celui-ci lui avait répondu qu'il ferait mieux d'arrêter ses conneries s'il ne voulait pas se recevoir sa paire de bottes en cuir dans le cul. Josh s'était toujours imaginé l'armée comme un truc difficile ou les feignasses en bavent, qu'on vous crie toute la journée dans les oreilles et que pour le midi on a du vieux pâté en croute. Ben la vérité était bien dépassée sur ce coup-là. Ca faisait une semaine qu'on leur apprenait à tirer au fusil et à marcher au pas et chaque jour était de plus en plus pénible pour Josh qui ne cessait de pousser des cris de supplications au fur et à mesure des entrainements. Tout ça par la faute des communistes.

En espérant que ça vous ai plu,à la prochaine!

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