Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

1-Mais,de quoi ça parle? Le Diable,Tout le Temps.

Bienvenue dans ce premier épisode de la rubrique intitulée:Mais de quoi ça parle? Une petite analyse littéraire fine et drôle!
Aujourd'hui,braquons les Projos sur Le Diable,Tout le Temps, deuxième roman de Donald Ray Pollock parut en 2012

Bon,ce bouquin, je rêvais d'en parler.

J'ai découvert le Diable,tout le temps grâce au film Netflix,avec le brillant Tom Holland,et déjà j'avais adorée le film (En même temps j'aime les thrillers sombres,et le personnage de Tom Holland est putain de magnifique). Donc immédiatement,j'ai voulue lire le livre. J'ai lue le livre. Je me suis prise une putain de claque. Je crois ,sans façon que ça restera une de mes oeuvres littéraires préférés dans le miel de mon coeur.

Préparez vous aujourd'hui,car on va rentrer dans ce qu'il y a de plus sombre et grotesque de l'Amérique du XXème siècle, pas de jolis clichés à la Dirty Dancing,on va bien étaler la misère.

Le Diable,Tout le Temps ,mais de quoi ça parle?

Alors,c'est assez particulier comme histoire. Le Diable,tout le Temps,c'est pleins de personnages qui,à posteriori n'ont rien à voir les un avec les autres et qui finiront par se croiser. Pour le meilleur et parfois, pour le pire. En fait,l'histoire à une continuité de temps et est (plus ou moins) séparés en deux parties,partant de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'au milieu des années soixantes. Tout les personnages gravitent autour de deux endroits distincts : Meade,Ohio et Coal Creek, Virginie Occidentale. (Si vous lisez le reste des bouquins de Pollock,vous verrez que le gars à un GROS kiff sur l'Ohio,à croire que tout est à prétexte pour en parler)
On suit au départ Willard Russell,véteran de guerre s'amourachant d'une jolie serveuse sortie physiquement tout droit d'un magasine play-boy dénommée Charlotte et avec qui ils auront un adorable petit garçon, Arvin (Tominou). Par la suite,on part à la rencontre du prêcheur Roy et de son cousin Théodore,sillonant les villes pour répandre la bonne parole à coup d'araignées venimeuses (j'invente rien) et qui à la suite de sa rencontre avec Hélène,une pieuse orpheline inutile et un peu moche (encore une fois : c'est même pas moi qui le dit) naquira Lenora,un copié-collé de sa mère. Par la suite nous croiserons la route un magnifique duo de tueurs en séries à savoir le couple Henderson ainsi que de Preston Teagardin,un pasteur pédophile notoire (trop cliché) et de Lee Bodecker, Sherif corrompu. (Milles fois mieux)

Si mon résumé vous semble flou, dites vous que c'est difficile à analyser.

Car Le Diable tout le Temps,c'est autant particulier dans son histoire que son écriture. Ne vous attendez pas aux paragraphes mirobolants de Victor Hugo ou à la plume délicate de Shakespeare, la particularité du style de Donald Ray Pollock est de mélanger subtilement poésie et vulgarité,un duo qui d'habitude ne va pas ensemble,mais qui ici marche du tonnerre de Zeus avec un soupçon d'ironie et d'humour noir. Ainsi,vous pourrez passer de la description d'un joli coin de campagne à un viol scatophile collectif. Et c'est ça qui est marrant. En plus de cette particularité dans l'écriture ,Pollock à l'incroyable capacité de te présenter une tonne de personnages et leur histoire avec la vitesse d'une mitraillette russe. CHAQUE.PERSONNAGE.LE PLUS SECONDAIRE. à son propre ressentit,sa propre histoire,ses propres rêves et ambitions. Attention,quand je parle de personnages, je parle vraiment de PNG ,alors qu'on est censés s'en beurré les cacahuètes de leur existence et qui ne reviendront jamais dans le récit.

Genre,tu commence le bouquin normal,comme ça,t'a le personnage principal qui souhaite louer une baraque à un agent immobilier et la BAM. On te balance quatre pages de description de la vie de l'agent immobilier. Et la ,on se dit: « Ça va être comme ça tout du long? »
Oui. Dans ce bouquin,même la brindille la plus insignifiante à son importance. Même un putain de chien présenter en deux ligne à plus d'impact sur le récit que la majorité des protagonistes.(Véridique) Ce qui est bien en plus,c'est que ça marche. T'a de la compassion pour ces minuscules gens qui,l'espace d'un instant deviennent le centre d'attention de l'histoire, et toute leur vie ,leur mode de pensée qu'on te décrit t'intéresse au travers d'un pathétique incommensurable. C'est ce qu'on appelle la magie Pollock.

Le livre se sépare en deux partie,et dans chacune de ces partie on suit l'histoire de chaque personnage principal. Je précise que dans chacune de ces deux parties,les histoires sont situés en intrigues: On a donc une intrigue Principale,une intrigue Secondaire et une Intrigue Tertiaire.
Et croyez-moi moi,niveau personnages,on est gratinés! Ils sont tellement haut en couleurs qu'il est impossible de te les sortir du crâne. Je m'en vais de ce pas vous présenter cette bande de joyeux lurons.

•Willard, le vétéran militaire avec un sérieux problème de gestion de la colère qu'il transmettra à coup de traumatismes à son fils. Lui même traumatiser de la guerre,il finira par épouser Charlotte,une serveuse sur qui il faisait une fixette après lui avoir laissé un dollar de pourboire.

•Emma, maman adorée de Willard,hyper pieuse (mais pas trop) , qui finira par adopter Arvin son p'tit fils à la mort de ses parents.

•Earskell, frère d'Emma et oncle de Willard. C'est un alcoolo sympa qui passe son temps à jouer au Poker, et c'est certainement le personnage qui évite une dépression de la part du lecteur son côté nounours ayant un potentiel adoucissant.

•Charlotte, douce et aimée femme de Willard,qui finira par mourir d'un cancer après que son taré de mari ai sacrifié moultes animaux pour la sauver. (Lol)

•Roy ,le prêcheur un peu à l'ouest et sa femme Hélène , ainsi que Théodore, son cousin devenu handicapé après avoir ingurgité de la javel et passant son temps à tripoter les petits garçons.

•Lee Bodecker, Shérif au départ droit qui veut absolument gagner les élections « Meilleur Shérif de l'année » avec sa gommette en or. Il passe son temps à se fourrer dans les emmerdes et à cracher sur son beau-frère tout en se mêlant de la vie sexuelle de sa soeur. Celui que j'avais le plus envie d'étrangler à chaque page,mettons.

•Sandy et Carl Handerson,un couple de tueur en séries un peu pouet-pouet à leurs débuts. Typique d'un couple marié qui commence à mal tourner,tout en rajoutant ce petit plus de glauque dans leurs voyages vacanciers. Parfois aussi débiles que pathétiques,on s'attache néanmoins pas mal à cette casse-couille de Sandy et on lui souhaite toujours de se barrer aussi loin de son cinglé de mari.

•Arvin,le fils de Willard,gentil et protecteur mais aussi très susceptible ,un peu le grand frère que tout le monde voudrait quoi. Malgré sa tronche de beau-gosse et son capital sympathie assez élevé,il est le moins épargné par Pollock et rien que le fait de pratiquement tuer quand il est en colère doit certainement poser des problèmes de conscience. Cependant,il ne manque pas aussi ses occasion d'être un peu tarte.

•Lenora,soeur adoptive d'Arvin et qui est certainement le personnage le plus niais du roman. Petite ado cruche âgée de seize à dix-sept ans ,elle s'en prend littéralement plein la tronche,méritant le titre de victime de l'année. Sa mère s'étant faite assassinée par son père quand elle était bébé, son amour pour Teagardin ne la protégera même pas du malheur d'être engrossée et poussée au suicide par celui-ci.

•Preston Teagardin, pasteur obsédé par le plaisir charnel en compagnie de jeunes adolescentes. Il jette premièrement son dévolu sur Lenora,dans le seul et unique objectif de la mettre dans son lit en lui promettant les étoiles et tout le traintrain.Malgré son statut d'homme d'église,ça ne l'empêchera pas de réussir l'exploit de bafouer tout les codes d'honneur de la religion en l'espace de quelques pages. Preston Teagardin, C'est un peu le Phoebus de mon roman. Dans le film, Robert Pattinson arrive à le rendre un minimum doux. Ici,il est pire .Non content d'engrosser une fille mineure,il y a même un moment du livre ou il songe à la buter , c'est celui que j'ai le plus détestée. Un petit plus,il est débile. Genre c'est pas la brique la plus cimentée de la maison.

Dans les grandes lignes, la majorité des personnages de ce bouquin sont des pourritures de Satan. Mais ce que j'aime bien avec Pollock,c'est qu'il passe son temps à malmené tout ses personnages de gentils comme de méchants,et même les antagonistes restent avec quelque chose d'humain te faisant ressentir de la pitié pour eux. Rien que dans la deuxième partie,lorsque ont suit le couple Henderson,t'a envie qu'ils s'en sortent les deux bougres. (Parce que oui,Carl est dans ce bouquin une grosse tanche).
Même le protagoniste,Arvinou,à sa part hyper sombre qui le rend vachement plus humain aux yeux du lecteur,même que t'a envie de tout lui pardonner à ce gamin tellement il est mal entouré.

D'ailleurs,je dis protagoniste,mais rien n'est sûr. Dans Le Diable,Tout le Temps,aucun personnage n'est vraiment sur le devant de la scène,et même si le pavé ne fait pas milles pages on te laisse le temps de t'attarder sur chacun d'eux (et de haïr chacun d'eux aussi. Et de vouloir secouer chacun d'eux. Et de câliner chacun d'eux ,sauf Preston).
Dès le départ on te canarde de morts ,et à partir de ce moment-là on est comme plongée dans les Hunger Games...

Il n'en restera qu'un. (Et pour ceux qui ont vu le film, c'est celui qu'on préfère heureusement)
En clair,c'est aussi fabuleux de voir comment Donald Ray Pollock te fait haïr chacun des personnages et aimé un seul pour que t'ai le minuscule espoir que ce soit celui-là qui s'en sorte,rendant impossible de lâcher le bouquin avant la fin.

Pour Conclure.

Ahh, Le Diable,Tout le Temps. C'est sombre. C'est glauque. C'est sordide. C'est triste. C'est marrant. C'est Burlesque au possible.
Ce n'est clairement pas un livre fait pour tout le monde vu son potentiel Youpi Tralala. Tant au niveau de l'écriture que de l'histoire, il reste assez difficile à lire et moi-même,je devais faire quelques pauses au cours de ma lecture tant certain passages étaient insoutenables avec une fin,bon dieu mais CETTE FIN! (Pour information,elle diffère assez de celle du film) Je trouve que Donald Ray Pollock à un talent de description incroyable (Ce type est même capable de décrire une chiasse carabinée) ,avec des passages vraiment WTF qui m'ont fait de temps à autre hurlée de rire ou complètement indignée face à une belle brochette d'ignoble cons.
On perd pas un instant à voir chacun des personnages se faire malmenés par l'auteur,comme je l'ai dit: Personne,je dis bien personne n'est épargnée dans le récit qui est un subtil mélange de perversion,de torture et de meurtres dans une Amérique sale pleine de Motels miteux en bord de route et de Rednecks puants. Tu te demande au départ pourquoi Pollock à pondu une histoire aussi malsaine,dont le dénouement semble au départ être « Tout le monde est horrible et doit crever ».
Puis tu te rappelle que le titre,c'est Le Diable,Tout le Temps. Et c'est tout ce que représentent ces nombreux personnages,rappelant que le Diable se manifeste en chacun d'eux. Le but premier,c'était juste de dépeindre une Amérique complètement malsaine obsédée par la religion et l'accès au Paradis,alors que tous méritent l'Enfer (Sauf Arvin). Sans aucun doutes,je suis ressortie complètement lessivée de cette lecture qui est réellement une expérience incroyable à tenter.

Enfin bref, lisez le livre,regardez le film et surtout comme mot de fin:

J'ai mal à mon Tom Holland.

C'est beau,la testostérone.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro