DAY 4 - Temperature play
Ship : SeungLix
Tw : aucun (félicitez moi svp :-:)
70's AU
Les notes musicaux qui émanaient de la radio ajoutaient une atmosphère détendue au petit salon du studio.
Il n'y avait pas grand monde, juste un jeune homme, à peine adulte, fraîchement émancipé du cocon familial sous la couverture d'un opportunité flamboyante sur sa terre d'origine. Il tournoyait dans sa cuisine, suivant le doux son de la violoncelle et du saxophone. Dans sa tête, il était emporté par les paroles de la musicienne tout aussi niaise et rêveuse que lui.
Felix dépose son saladier sur le plan de travail, battre des œufs ne prend pas autant de temps lorsqu'on n'y pensait pas. Aujourd'hui, il s'était mis en tête de préparer un gâteau au yaourt pour lui et son fiancé. Rien de bien extravagant, juste une petite douceur à déguster après le dîner, pendant que son amant prenait une dernière tasse de thé et qu'il lisait quelques pages de son roman engagé.
Cet homme qui, aux yeux du monde, était un simple colocataire alors qu'en réalité, le noiraud menait une idylle secrète et interdite avec lui.
Comment ? Une réalisation avec un homme était tout à fait normale ?
Eh bien, pas tout à fait en mille neuf soixante dix-sept. Lui qui avait quitté l'Australie en pensant pouvoir mieux passer incognito ici, se retrouvait confronter à une éthique plus lourde et des mœurs plus restrictives.
Mais peu importe, Kim Seungmin, car c'était comme cela qu'il se nommait, valait largement la peine d'être pendu pour. C'était la plus belle créature que cette terre ait pu porter, toujours attentionnée, optimiste et rayonnante. Ajoutant à cela qu'il avait une élégance et une beauté a en faire rougir les plus exigeantes demoiselles.
Seungmin travaillait dans un journal où il était rédacteur en chef, un métier qui lui avait été transmis pour son père à qui il vouait énormément de respect. D'ailleurs, c'était de lui qu'il avait appris l'anglais, l'amour de l'art et de la littérature. Ses journées se résumaient à rester cloitrer derrière une machine à écrire et rédiger des milliers d'articles qui étaient publiés dans toute la nation. Ce qui lui avait par ailleurs tellement dégradé la vue qu'il pourrait des lunettes en verre épais la majorité du temps.
Le noiraud adorait le taquiner en les lui cachant dès qu'il se levait pour aller travailler, le forçant alors à prendre sa journée. Sans lunettes pas de vues, et sans vue pas de boulots.
Pourtant, Felix devait être le dernier à se plaindre du boulot de son amant. Ça payait si bien qu'il avait réussi à arrêter de travailler dans son job minable pour se concentrer dans sa plus grande passion depuis tout petit, les fleurs. Il avait une boutique à deux rues de chez lui, qui était assez prospère pour engager deux employés et lui permettre de prendre du temps pour lui-même. Du temps pour, par exemple, préparer un délicieux gâteau au yaourt le temps que son chéri rentre du travail.
Et honnêtement, il n'avait jamais été aussi heureux qu'il l'était à présent. Une petite vie bien rangée, une âme sœur idéale, de l'épanouissement et de la prospérité. Tout allait bien, tout allait trop bien même.
Felix enfourne le gâteau avant de se tourner vers le ragoût de kimchi, le plat préféré de Seungmin mais aussi parfait pour se requinquer avec ce temps médiocre. Ce dernier n'allait plus tarder à rentrer, ils pourraient bientôt commencer leur week-end, deux longs jours de détente et de caresses remplis d'amour.
Le plus petit, parce qu'il était bien plus petit que lui, se dépêche de s'essuyer les mains et courir dans la salle d'eau. Une douche bien chaude le débarrasse de toute la suie et la transpiration dû au feu de bois.
Même si Seungmin gagnait bien sa vie, ils ne roulaient pas sur l'or et leur chauffage était principalement au feu de bois. En parlant de chauffage d'ailleurs, le poussin y ajoute une ou deux bûches pour que le feu s'embrase plus et que la pièce soit mieux réchauffée.
Pendant ce temps, Seungmin était en train de pédaler à toute vitesse à travers les ruelles de la ville. Son vélo filait à toute allure, craignant que la pluie abîme le joli bouquet de rose dans son panier avant. Il maudissait sans grande rancœur chaque piéton qui le ralentissait sur son passage, mais il ne pouvait pas être énervé. Son cœur palpitait rien qu'à l'idée de penser qu'il pourrait enfin s'enfermer chez lui deux jours d'affilée avec rien ni personne d'autres que l'amour de sa vie. Parce que oui, c'était vrai, Felix est belle et bien l'amour de sa vie.
Il avait senti une foudre s'abattre sur lui dès le premier instant où leur regard s'était croisé. Un jeune homme perdu dont des cambrioleurs venaient de le dépouiller de tout les bourses de son nouveau départ. Un jeune homme sensible, déboussolé, incroyablement attendrissant et dont le regard quelque peu louche rappelait celui d'un ange déchu des cieux.
Il était tombé raide dingue de lui, mais sans se mentir, il l'avait d'abord cru pour une pauvre demoiselle bien enrhumé... ouais, la voix. Ça ne trompait personne.
Mais depuis, les choses avaient avancé et ils s'étaient harmonisés. Son paradis avait débuté lorsque Felix l'avait un jour rejoint à sa débauche, la démarche peu certaine, timide, un bouquet dont les fleurs avaient défraîchies à cause de ses mains moites derrière le dos. Il le lui avait tendu avec un timide.
- Je t'aime.
Et Seungmin avait vu son monde cesser de tourner à ce moment, il n'y avait que Felix, Felix et encore Felix.
Il y repensait encore lorsqu'il se réveillait dans ses bras le matin, où qu'il accourait vers lui avec joie dès qu'il arrivait, ou encore lorsqu'il sentait la délicieuse odeur de sa peau à chaque petite caresse intime.
Tout était parfait, paisible. Un quotidien rempli d'amour et de joie.
Si bien que le châtain, du haut de ses vingt-quatre ans, s'était mis à douter de tout ce que la société lui avait appris jusqu'à là.
Les clés du bonheur ? Étudier dur pour se faire remarquer, trouver un bon travail, épouser une gentille petite femme qui lui préparerait ses repas et qui enlèverait ses enfants pendant que lui continuait de travailler, encore et encore jusqu'à qu'il se retrouve vieux et fripé pour la retraite.
C'était ce qui se passait autour de lui, c'était ce que le pasteur à l'église répétait chaque dimanche après-midi au séance de la " jeunesse ". Qu'il ne fallait pas se laisser distraire par les joies futiles, que la vie était pleine et souffrance, qu'un homme ne pouvait jamais en aimer un autre. Oh non ! Hérétique, ce serait des sodomites. Un crime punissable par la mort.
Où était le mal dans le fait d'aimer un homme ? Qu'est ce que cela changeait de fait d'aimer une femme ? N'était-ce pas tout deux, des cœurs attendris par l'amour et le doux soupir de la passion ? Un homme ne pouvait t'il pas avoir les yeux de Felix, qui le regardait avec des étoiles dedans, ou encore la bouche de Felix, l'embrassant jusqu'à ce qu'il sente son âme s'élever dans les cieux ?
Seungmin avait vu ses parents en grandissant, ils étaient la preuve qu'un homme n'aimait pas toujours sa femme et inversement. Si l'amour était légitime entre ces deux sexes pourquoi est-ce qu'il n'avait jamais vu son père étreindre sa mère, faire preuve d'affection ? Montrer son amour ou sa compassion ? Pourquoi avait t'il tout les deux l'air de deux employés liés un contrat : l'élever lui de sorte à ce qu'il puisse s'occuper d'eux une fois qu'ils seront vieux.
Était-ce là, la vie que le pasteur lui prêchait ? Vivre loin des baisers, ses sentiments de planer, des papillons dans son ventre et du plaisir dont ses sens se gorgeaient dès que son amant posait une main sur lui ?
Seungmin arrive enfin dans la cour de sa maison, il jette son vélo au sol après avoir attrapé son bouquet et son sac, puis pris par une euphorie complète, fonce à l'intérieur.
- Mon amour ! S'exclama son petit ange dès qu'il le vit franchir le pas de la porte.
Il arrive en dandiner avec ses sandalettes, les posant devant ses pieds et c'est là qu'il lui présente son cadeau.
- Des fleurs pour la plus jolie des fleurs.
Felix s'empare du cadeau, les joues rougies par l'émotion. Des hortensias encore fraîches et bien arrosées par la pluie.
- Viens donc te réchauffer au lieu de dire des bêtises. L'encourage t'il en attrapant son bras.
Pour éviter les oreilles et les regards indiscrets, le couple gardait toujours ses volets et ses portes fermés quand ils étaient ensemble. Une précaution simple mais qui pouvait toujours préserver leur intimité.
- Des bêtises ? C'est un crime de courtiser les jolies créatures, maintenant ?
Felix ricane, révélant son sourire solaire et ses joues mouchetées.
- Oh la la, toi donc.
- Mais j'ai raison, je suis très heureux d'enfin pouvoir passer un peu de temps seul avec toi. J'ai beaucoup, beaucoup de choses à rattraper.
La radio, comme complice de leur moment, engage alors un jazz très sensuel et Seungmin n'hésite pas à lâcher ce qu'il avait en main pour saisir la taille, son autre main se glisse dans la sienne. Ce n'est que lorsqu'il avance en de petits pas de gauche à droite que Felix devine qu'il venait d'improviser un slow.
Il glisse donc un bras autour de son épaule à son tour, sourire solaire, il se met à valser de plus belle.
Leur petite bulle d'amour prenait peu à peu forme, les emportant tout les deux loin de tout. Loin du monde qui hurlait et filait à toute vitesse, loin des regards mauvais qui les toisaient de haut, loin de tout ceux qui pouvaient juger leur union. La vie était bien trop courte pour laisser filer un ange tel que Felix.
°×•×°×•×°
- Tu es prêt ? Prononce la voix profonde de l'australien alors qu'il portait sa main sur le torse dénudé de son amant.
On était deux bonnes heures plus tard, bien après la valse, le repas, le petit instant lecture et dessert.
Ils se préparaient à aller au lit lorsque Seungmin avait retiré le haut de son pyjama, un signal implicite que son vis-à-vis comprit de suite. Il voulait finir leur soirée avec un peu plus d'intimité, de l'amour mais...sous une démonstration un peu plus coquine.
Qui était t'il pour refuser un peu d'amour à son amant ? Personne.
Alors Felix avait tout simplement grimpé au-dessus de son partenaire.
Une chose était à retenir chez eux, bien que Seungmin paraissait plus éduqué et entreprenant sur le plan social, dans l'intimité de leur lit, il n'était qu'un petit garçon sans expérience et qui prenait goulûment tout ce que son aîné était prêt à lui donner.
Ce soir, il a reçu des ordres clairs et concis. Il devait s'allonger sur le dos, fermer les yeux et faire le moins de mouvement possible.
- Oui, prêt. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de jubiler.
Felix grimpe dans le lit, le matelas s'enfonce sous son poids puis lentement il passe une jambe autour de lui.
- Souviens toi, tu gardes les yeux fermés et tu bouges pas les mains. Sinon je te les attache.
La simple idée d'être attaché et à la merci excitait le journaliste au plus haut point. Il voulait se laisser à la vulnérabilité et voir ce que sa faisait de complètement lâcher prise.
Le noiraud se penche sur son front, y déposant un premier baiser rempli de tendresse. Des lèvres charnues se traînent le long de l'arête saillante de son nez, un nouveau baiser s'y dépose. Pour continuer, le jeune homme dépose une main sur sa bouche préférant ne pas toucher à cette partie de son corps pour l'instant.
Il descendit jusqu'au creux de son cou, où il y eut un moment d'absence. Mais avant même qu'il n'eut le temps de protester, un froid mordant se mit en contact avec sa peau brûlante d'envie.
Son torse se soulève fortement, en même temps qu'un hoquet de surprise se libère de sa gorge. Il voulut rouvrir les yeux mais l'interdiction l'arrête complètement.
- Sois un bon garçon et n'ouvre pas tes yeux. Lui murmure Felix, son souffle était gelé.
C'était donc de la glace ?
Effectivement, son petit-ami traînait un morceau de glaçon sur son torse, immobilisé avec ses dents et ses lèvres pulpeuses. Le glaçon se glisse entre ses pectoraux, le faisant se cambrer tant il redoutait le froid et sa sensation mordante. Il hoquetait, mouvait ses organes dans l'espoir de protéger sa peau de cette sensation désagréable. Mais plus il avançait vers le bas, plus il avait l'impression qu'une sorte de pression chatouilleuse remontait le long de son membre. Il glapit, se dandine mais rien n'empêche Felix de continuer sa route jusqu'à son nombril où il laisse le glaçon fondre en deux petits filets qui parcourent sa taille de part et d'autre.
Le garçon se relève alors et son amant le sent dans ses mouvements, il tente de rouvrir les yeux mais une main se pose dessus avant même qu'il ne puisse déceler les ombres.
- Je ne t'ai pas demandé de les ouvrir.
- Mais-
Son rire retentit, léger et gain.
- Il n'y a pas de mais, sucre d'orge.
Il tend la main vers une des bougies qui éclairent leur petite pièce, une bougie spécialement conçu pour ce genre de jeu et dont il avait laissé un maximum de cire fondre sans pour autant se refroidir.
- C'était le froid, mais attention là, ça risque d'être chaud.
- Aucune chaleur au monde n'égale celle qui consume ma passion pour toi, Felix. Rétorque t'il, les poings serrés.
Le petit ange se rétracte presque de son action, ne voulant faire souffrir celui qui brûlait déjà pour lui. Mais le souvenir que tout ceci n'était qu'un jeu de plaisir l'encourage à reprendre.
La première goutte de cire attrape un cri de stupeur au châtain, il se cramponne au draps, serre les doigts, mais plus les gouttes descendait le long de son torse, réchauffant le passage du glaçon, plus il sentait ce même sensation étrange lui chatouiller le bas ventre.
Seungmin avait chaux et froid à la fois, il sentait sa langue lourde et pâteuse et l'esprit embrumé par cette espèce de...boule bizarre qui grossissait dans le bas de son ventre.
Il haletait, confus par la situation, la pratique, mais encore plus confus par son corps qui semblait y prendre plaisir.
Était-ce parce que ce doux supplice lui était affligé par son bel amant, le doux Felix.
- Comment est-ce que tu te sens, Seungminie ?
Il frémit au surnom, les yeux toujours clos par pure dévotion.
- J-j'aime. J-je, j'ai vraiment envie de toi.
- Patience, tu m'auras. Mais d'abord profite et lâche prise mon cœur, je sais que tu en as besoin.
Il s'allonge sur son torse, la cire maintenant durcit se collant à sa peau aussi. Il glisse une main dans sa frange épaisse.
- Je suis là pour toi, pour te faire plaisir et découvrir de nouvelles sensations.
Le rouge lui monte aux joues mais il met cela sur le compte de la chaleur qui augmentait dans la pièce.
La bougie revient, Seungmin la sentait réchauffer de prêt les mèches de ses cheveux, son odeur très peu plaisante lui remplissant les poumons. Heureusement, Felix l'emmène plus loin. Bien plus loin, si bien que Seungmin commence à s'inquiéter.
Son pantalon descendait délicatement et envahit par la gêne, il place ses deux bras sur son visage. Être totalement à poil était encore beaucoup trop pour sa pudeur innée mais alors qu'il se rendit compte que son érection pointait mieux que jamais ...
- Putain, désolé mon Lix. J-je...
Son rire attendrit le met en confiance, il se réinstalle sur ses genoux.
- Pourquoi je fais tout cela si ce n'est pas pour t'exciter ? Au contraire, ça m'est très flatteur.
Le couple échange un baiser affectueux, puis le jeu reprend de plus belle. Cette fois-ci, la bougie planait au-dessus de ses cuisses, une goutte par ci, une autre par là. Une autre ici, une nouvelle là-bas.
À chaque fois, le grésillement bref et exquis de la brûlure envoyait des chocs électriques droits sur son entrejambe. Bientôt, son gland suitait de liquide pré-séminal, incapable de le contrôler ni de le stopper malgré ses faibles tentatives de cambrer son bassin.
La bougie est ensuite reposée à sa place, et le noiraud prend un instant pour contempler son art. Une continuité de petit point rouge allait de son torse jusqu'à son bas ventre avant de reprendre autour de ses cuisses jusqu'à ses genoux. Il caresse les pointillés, puis se met à les arracher un à un, sous les couinements du bottom. Plus il s'approchait de la zone interdite plus il se tendait mais Felix en était bien conscient donc il évitait.
Cela frustrait Seungmin qui tentait si bien que mal de continuer à lui obéir.
Un grognement s'échappe malgré lui et son amant relève la tête.
- Impatient ?
- Non, non. Je suis très patient. Proteste t'il malgré le fait qu'il luttait pour ne pas le toucher, se toucher ou peu importe ce qui pouvait le soulager.
Lentement, patiemment et avec dévotion, il retire un à un la cire refroidie de sa peau, si concentré qu'un lavage de céréale ou de riz.
Puis, sans attendre, il attrape à nouveau le seau de glaçon. Le jeu était fini maintenant, il allait s'attaquer directement aux zones érogènes.
Il frappe les deux petits cubes l'un contre l'autre avant de les placer directement contre ses tétons. Les deux à la fois.
- a-AAAh- ! Gémit t'il, un nouveau flot de liquide envahissant son entrejambe.
- Own, sweetheart. Son lourd accent australien roule hors de sa bouche.
Malgré sa compassion visible, il continue de frotter les blocs gelés contre sa peau sensible et rougis. Le sang commençait à y affluer et il y trouvait une satisfaction visuelle incompréhensible. C'était donc ça que Chris parlait quand il utilisait son corps dans leur ville natale ?
C'était donc ça qui poussait son confrère à lui faire subir toute sorte de pratique près peu catholique ?
- Regarde moi mon cœur, ouvre les yeux.
Haletant, le coréen ouvre enfin les yeux, il prend un moment pour habituer ses prunelles à l'ambiance, puis tourne ses yeux vers lui. Ce dernier prend le temps d'établir le contact visuel avant de sensuellement descendre jusqu'à son entrejambe. S'il y avait une vision qui suffisait à le faire jouir, c'était bien la vue de Felix juste derrière son membre gorgé de plaisir. Qu'importe ce qu'il lui réservait, il savait qu'il se sentirait transporter jusqu'aux étoiles.
Felix met un glaçon dans sa bouche, le coinçant contre une de ses joues pour ensuite faire suivre son membre à l'intérieur.
Seungmin gémit, se débat, la tension montait dans son corps et il se sentait proche. Il ne lui restait plus aucune conscience, aucune dignité alors il se met à supplier.
- Felix, Felix s'il te plaît ! J'ai envie de te sentir avant d'orgasmer.
Le noiraud sourit légèrement, continuant les langoureuses caresses avec sa langue, le glaçon collé contre sa verge redressé
- Felix ! S'il te plaît ...mon amour.
Révolté, il le relâche pour se redresser sur ses genoux. Une main quitte le membre de son cadet jusqu'à son propre entre, un long râle de soulagement les échappent tout les deux lorsqu'ils se rendent compte qu'enfin, ils ne faisaient qu'un.
- Mon amour, laisse moi te toucher.
Le contraste entre le froid du glaçon et la chaleur de l'intérieur de Felix accélère sa fin. Il ne pouvait pas tenir autant pour satisfaire son homme et cette pensée lui retournait les tripes.
- Vas-y...hum-, vas-y touche moi,
Minnie.
Après avoir dit cela, il bascule la tête en arrière, profitant de cette sensation de plénitude immense. C'était comme si le membre de son compagnon était fait pour s'emboîter parfaitement avec cette partie de cette anatomie, une preuve de plus qu'ils étaient âme sœur.
Seungmin attrape son pénis dans sa main, se mettant à le masturber avec précipitation. Mauvais perdant, il espèrent ainsi pouvoir le faire venir plus vite et culminer son extase.
Et plus il pompait plus il se rendait compte qu'en fait....le jeu ne l'avait pas non plus laisse indifférent.
- Aah, o-oh, M-minnie, hum, Minnie. Souffle t'il, sa pomme d'Adam se relevait et descendait à chaque fois qu'il déglutissait.
- Oh oui, mon amour ! Tu es parfait, tu es parfait !
Sa bouche s'ouvrait en grand, espérant ainsi mieux canaliser sa respiration erratique. Il n'arrivait pas à réaliser qu'il avait cette si jolie créature pour partager son plaisir. Une larme coule le long de sa tempe, il l'aimait tellement. Tellement que ça lui faisait mal.
Felix continue de profiter de la verge qui martelait son fond, même si c'était lui qui menait la cadence. Il souffle, les yeux clos, perdu dans le brouillard qu'était son esprit.
- Remplis moi, s'il te plaît...viens en moi.
L'instant suivant, un puissant orgasme frappe son corps, il raidit subitement, les muscles lancés vers l'avant. Sans prévenir, il se vide d'un coup à l'intérieur de son petit-ami qui s'arrête lui aussi, profitant de la chaleur que lui procurait ce petit moment de toute puissance. Il avait réussi, encore une fois avec brio, à faire orgasmer son amant.
Son tour ne tarde plus après cela, il prend néanmoins le soin de ne pas en mettre partout, puis essuie rapidement avec son vêtement qu'il jette par terre.
La pièce se remplit d'un silence paisible pendant qu'ils descendaient tout les deux de leur nuage.
Enfin, Felix pu se laisser tomber sur son torse, épuisé et drainé.
Il l'entendait aussi haleter et gémir, tremblant de son paroxysme.
Seungmin entoure gentiment ses bras autour de ses épaules, puis dépose un baiser sur son crâne.
Ils étaient tout les deux trempée de sueur, leur vues étaient troubles, leur souffle aux abonnés absents. Pourtant, leur cœurs battaient de sensations encore plus forte et passionnante.
Aujourd'hui plus qu'hier et moins que demain, Seungmin allait aimé ce petit être du plus profond de son âme.
Il jurait sa fidélité, sa loyauté et son amour sans faille jusqu'à ce que la mort ne décide de les séparer. Et encore là, il vivrait avec le fantôme de ses souvenirs, tel un vieux fou. Oh oui, il serait un vieux fou.
Il comprendrait ceux qui avait perdu des êtres chers pendant la guerre et qui s'en était jamais remis. Il se souvient du vieil homme de son voisinage. Aujourd'hui mieux que jamais, il réalisait, cet homme n'était pas fou. Il avait aimé.
Et c'était ce même amour qui était en train de l'aliéné. Il serre Felix encore plus fort, plus rien n'allait les séparer. Oh non ! Pas même la mort. Il ne vivrait pas sans Felix. Il était prêt à le suivre jusqu'en enfer, aucun démon ne lui faisait peur face à cet homme qui lui faisait pousser des ailes.
Felix...oh Felix.
C'est en observant son visage parsemé de tâche de rousseur qu'il s'endormit. D'un sommeil profond qui suivait toujours ces lendemain de soirée intimes. Un sommeil réparateur qui...fut brutalement interrompu par des bruits à la porte ?
Seungmin se redresse brutalement sur son lit, s'assurant que son amoureux dormait paisiblement. Il crut d'abord rêver, mais les coups reprirent sur la porte encore plus fort. Intrigué ceux qui pouvait le déranger en plein milieu de la nui- oh ! Le réveil indiquait déjà six heures du matin.
Il s'habille brièvement, attrape ses lunettes avant de se précipiter vers la porte, par crainte que les coups reprennent et réveillent Felix.
- Kim Seungmin ?
Le dénommé distingue ses invités surprises, où plutôt les uniformes cyniques et leur képi enfoncé sur leur crânes. Il écarquille les yeux, que lui voulaient les agents de police à cette heure, un samedi matin ? Y avait t'il eu à nouveau un cambriolage dans le quartier ?
- Police de mœurs, Lee Yongbok et vous êtes en état d'arrestation.
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Je suis sadique, oui oui JE LE SAIS ! Et je prend ça comme un compliment, à vos risque et périls XD
Je viens de me rendre compte, beaucoup trop tard, que si ça avait été un Hyunlix mon Os in another Life aurait été la suite parfaite de celui-ci OMG.
Anygays, Os assez cute, bien fait par rapport à celui d'hier. Le smut était doux et il y avait beaucoup d'amour.
Cette petite phrase de fin a juste été parfaite krkrkrkrkrkr
Stay tuned <3
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