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DEMONIC DEAL | 3

DEMONIC DEAL | 3 

Gyeongju, District de Busan

Dimanche 25 Juillet

09:00 

J-05

La sueur perlant de mon front, la forte douleur qui attaquait mon cœur empêchait mes poumons de respirer. La retenant depuis maintenant une heure, une soudaine attaque tabassait mon corps d'une immense panique. 

Ma main se portant au gaz de la gazinière, je coupais le contacte et retirais la spatule de la poêle avant de me reculer prudemment du plan de travail. Portant ma main à mon cœur, je forçais sur mes poumons pour respirer mais mon corps entier s'est mit à trembler. 

Je panique, je suis en pleine crise de panique. 

Je n'arrive toujours pas à croire à ce qu'il s'est passé il y a cinq jours et l'idée de savoir la date et la précision de sa propre mort est plus traumatisant que je ne l'aurais imaginé. Je ne sais littéralement pas quoi faire, ni par où commencer ? Est-ce que je peux en parler ? Est-ce que je peux dire que je vais mourir ? 

Et Jeosan ? Comment lui expliquer, comment ? Ma soeur et Seokjin ? Est-ce qu'ils accepteront d'adopter Jeosan ? Ils n'ont pas encore fondés leur propre famille, s'occuper d'un enfant est déjà dur, je ne veux pas retarder le moment ou ils seront prêt d'en avoir un de leurs propre travail. 

Quittant rapidement la cuisine, mes pieds ont rapidement montés les marches jusqu'à l'étage, mes yeux perlant déjà des larmes contre mes joues. Ma main serrant mon cœur, je me suis posé contre le rebord de mon lit cherchant dans ma table de chevet ma petite boîte de calmant contre les crises de panique. 

Attrapant ma petite bouteille d'eau proche du pied de lit, j'avalais le comprimé avant de passer mes mains contre mes joues. Mais la crise de panique entamé, il fallait maintenant attendre que le calmant fasse effet. 

Laissant tomber mon visage dans mes mains, la soudaine peur et panique de tout ces événements s'évadait ce matin et ma chambre fut comblé de reniflements. 

-Maman... 

Relevant la tête vers la porte de ma chambre, Jeosan venait de se réveiller ses cheveux encore en pagailles, ses yeux si petits et fatigués, son petit lion sous son bras. 

Passant rapidement, mes mains contre mes joues, je reniflais encore une fois luttant contre la douleur de mon cœur épris de panique avant de me racler la gorge. Je ne dois pas pleurer devant Jeosan, il ne faut pas l'inquiéter et lui faire peur aussi...Ce serait dangereux pour lui.

-O-Oh coucou chéri. -J'ai faiblement souris. 

Ses petits pieds marchant sur le parquet de ma chambre, il traînait derrière lui son petit sac à roulettes d'oxygène, sa main frottant son oeil avant de me regarder inquiet. 

-Est-ze que tu es triste ? -Il a demandé. 

-Eh bien, il arrive parfois que je sois triste comme toi. -J'ai répondue -Mais ce n'est rien de grave chéri, ne t'inquiète pas. 

Une fois à proximité, j'ai veillé à bien tirer son sac à mes pieds avant de passer mes mains sous ses bras pour l'asseoir à coté de moi sur le rebord du lit.

Passant mes doigts dans ses mèches rebelles, j'ai veillé à ce que son tube nasale soit bien droit dans ses narines...Une habitudes que j'avais pris chaque matins. 

-Est-ce que tu as bien dormis ? -J'ai demandé. 

-De quoi tu es trizte maman ? -Il a demandé en ignorant ma question. 

-Ah..Eh bien je..

-Parze que tu es toute seule ? 

Si Jeosan tu as un papa...Il ne t'a juste jamais aimé et jamais reconnu. Que puis-je dire à part ceci ? Ce n'est qu'un enfant, et même adolescent ou adulte, la vérité de ces simples mots fera toujours et encore plus mal. Je n'étais pas seule, je le suis devenue.

Le regardant dans les yeux, je me sentais si peiné pour mon bébé. Comment est-ce que je peux faire ? Comment suis-je sensé ne pas être si triste quand je sais que Hoseok l'a abandonné, et que je m'apprêtes à faire pareil ? Comment est-ce que je peux le laisser seul ?! 

-N-Non Jeosan, maman n'est pas toute seule.. -J'ai répondue les yeux larmoyants -Tu es là, et je suis très heureuse que tu sois avec moi. 

-Maman...Je n'aime pas quand tu es trizte.. -Il s'est levé avant d'enjamber mes cuisses et de me serrer contre lui. 

Passant mes mains autour de son petit corps, je sentais ses petits bras me presser de toute ses forces tandis que mes mains caressaient son dos, ma joue posé contre sa tête. Sentant de nouveau une larme couler contre ma joue, je reniflais un petit coup. 

-Je t'aime maman.

-Je t'aime aussi mon cœur, je t'aime très très fort et pour toujours hein ? 

-Moi aussi, pour toujours. -Il a hoché la tête.

Se redressant, Jeosan me tendait sa peluche lion m'assurant qu'avec lui je ne serais plus triste d'ici quelques heures. 

-Mais tu me le rendras après.-Il a averti. 

Gagnant un petit rire malgré mes yeux larmoyants, j'ai hoché la tête avant de presser sa peluche contre moi lui assurant qu'elle me consolait déjà. Mais en vérité, celui qui me consolait réellement était lui. C'est mon fils qui me console et me fait rire, et sans lui...J'aurais perdue contre le test de la vie. 

-Oui promis. -J'ai hoché la tête. 

-Cool! 

Gardant la peluche près de moi pour lui montrer qu'elle me consolais, je le reposais au sol avant de moi aussi me lever. 

-Aller, on fait un petit tour à la salle de bain ? -J'ai pris sa main -Après on prendra le petit déjeuné tous les deux okay ? 

-D'accord. -Il a hoché la tête.

Tandis que nous passions la porte de la salle de bain, je l'aidais à retirer son bas de pyjama ainsi que sa petite couche de nuit. Le posant sur la cuvette aménagé pour bébé en forme de petit crocodile, Jeosan faisait son pipi du matin et j'attrapais un petit coton du tiroir. 

-Maman à quelque chose à faire aujourd'hui chéri, je vais te laisser chez tante Hyesul d'accord ?

-Awww, je ne peux pas venir avec toi ? 

Mouillant le coton de produit pour moins de trois ans, je me penchais face à lui assit sur la cuvette, ses jambes se balançant dans le vide. 

Soulevant ses cheveux devant son visage, je nettoyais sa peau du petit produit pour bébé.

-Non Jeosan, c'est juste une course que je dois faire rapidement. -J'ai répondue en prenant soin de nettoyer ses joues. -Attention on enlève deux secondes le petit tube, prêt ? 

A son hochement de tête, je retirais le tube et nettoyais chaque recoins de son petit nez avant de remettre sa lunette d'oxygène dans ses narines. 

-Tout va bien ? Pas de mal à respirer ? -J'ai demandé et il a secoué la tête signe que tout allait bien. 

-Qu'est-ce que tu dois faire comme courze ? -Il a demandé tandis que je jetais le coton dans la poubelle sous le lavabo.

-Acheter de la farine. -J'ai répondue -Pourquoi est-ce que tu insistes pour venir ? Tu n'aimes plus aller chez tante Hyesul ? 

-Si...Mais je voulais aller au parc avec toi. -Il a soupiré après que je l'ai essuyé et habillé d'une nouvelle couche. 

Remontant son bas de pyjama, ses mains prenaient appuis sur mes épaules et Jeosan continuait de m'expliquer à quel point il voulait aller au parc et faire du cheval à ressort ou du toboggan, ou encore de la balançoire. 

-Très bien alors, que dis tu si nous prenions d'abord le petit déjeuné ensembles, en suite je te dépose chez tante Hyesul, je vais faire des courses et en suite on ira tous ensembles au parc et avec la farine que j'aurais acheté on fera un super gâteau à la maison. 

-Hmh !! -Il a hoché la tête. 

-On invitera tante Hyesul et oncle Seokjin pour dîner et on mangera le gâteau tous ensembles ça te va ? 

-Oui! -Il a sourit exposant ses petites dents de laits. 

-Super. -J'ai glissé mon doigt contre sa petite joue rebondie. 



⁀➷ 🥀 

Gyeongsan-do, district de Busan

Dimanche 25 Juillet

12:00

La voiture roulant de nouveau sur la route instable des champs de maïs, la chaleur qui s'élevait rendait même le moindre courant d'air étouffant. Mes yeux se posant sur la petite boîte à bijoux sur le siège passager, je ne parvenais pas à croire que j'allais encore une fois faire ça. 

Soupirant, je passais le revers de ma main contre mon front avant de regarder la chaleur affiché sur le tableau de bord. 

Aishh trente huit degrés. Même porter un short et un débardeur est de trop, l'idéal serait d'avoir une piscine, une grande piscine avec un cocktail à la main! 

Une fois arrivé au cul de sac du champs de maïs, j'arrêtais le véhicule et laissais les clés accrochés au volant ayant maintenant confiance que personnes n'était à proximité. C'est un coin perdu qui irait croire que je reviennes pour invoquer un démon ? 

Attrapant la pelle dans le coffre et les items que j'étais repartie acheter chez la chamane plus tôt, je marchais quelques mètres devant la voiture avant tout reposer au sol. 

Prenant le manche de la pelle en main je forçais pour l'enfoncer dans la terre sèche et appuyais de mon pieds pour bien l'enfoncer. Creusant un petit trou, j'écartais la terre du creux de pelle avant de la replonger encore une fois dans le sol et y écarter quelques parcelle de terre. Soupirant, je creusais encore et encore sous ce soleil brûlant jusqu'à ce que le trou soit assez grand et profond pour y enterrer la boîte.

Répétant les même étapes, j'y déposait la poudre noire de cimetière avant d'y poser la patte de lapin, et une goutte d'encre de Chine sur un morceau de papier épais. Y déposant ma boîte à bijoux au fond, je rabattais la terre à l'aide de la pelle pour recouvrir ma boîte et tassais le tout. 

C'est bon, il suffit de compter. 

Reposant la pelle, j'ai de nouveau joints mes mains avant de fermer mes yeux. Soupirant encore une fois sous la forte chaleur, j'ai chuchoté le compte à rebours pour l'invocation du démon. 

-Un, deux, trois. 

Écartant mes mains, je me suis tourné vers la voiture derrière moi m'attendant à le retrouver comme le dernier soir mais à ma grande surprise il n'y avait ni imposante figure, ni yeux rouges... Regardant de nouveau devant moi, rien non plus. Mince...La chamane ne m'a pas précisé si je pouvais invoquer une ou plusieurs fois le même démon ? J'ai pourtant tous les items ? 

Est-ce que je dois recommencer ? Est-ce que je dois l'appeler plus fort ? 

-Tu ne peux pas oublier notre baisé hein ? -Résonnait une sombre voix derrière moi. 

Sursautant, je me tournais vers la voiture d'où sa ténébreuse cependant sublime voix venait avant de voir sa taille appuyé sur la portière de ma voiture. Les bras croisés, les manches de sa chemise noire retroussés laissaient apercevoir de sombres et détaillés tatouages. Ses yeux toujours d'un rouge perçant semblaient faire concurrence avec la lumière du fort soleil d'été.

Me relevant du sol, j'époussetais mes genoux marqués de terre avant de marcher jusqu'à lui. Rassuré, j'étais maintenant certaine qu'il était possible d'invoquer un même démon plusieurs fois.

Un fin petit sourire narquois et espiègle se dessinait sur ses lèvres tandis que la chaleur ne semblait pas même le déranger ni l'affecter. Ses yeux de sang me regardant m'approcher avec attention, mon corps en occurrence était en train de mourir de chaud, ma peau luisant d'une fine couche de transpiration sous les rayons du soleil d'été. Entourés de champs, le seul bruit qui nous accompagnaient fut celui des cigales cachés entre les pousses de maïs. 

-Je suis navré mais c'est un contrat à la fois, tu ne peux pas en avoir un autre en même temps. -Il a continué -Mais comme tu es destinée à mourir tu n'auras évidemment qu'un seul et unique contrat.

-J'ai des questions. 

Soupirant, il roulait les yeux clairement ennuyé d'être là, invoqué à un même endroit, perdu dans les champs de maïs. 

Et de son manque de retour, j'engageais ma première question tant la curieuse angoisse me rongeait depuis cinq jours.

-Quand je vais mourir, est-ce que c'est vous qui allez me tuer ? 

-Etant donné qu'on a conclus et signés un contrat je préférais que tu me tutoie, je ne suis pas un ange pour être vouvoyé. -Il a répondu -Pour répondre à ta question je serais effectivement là, mais je ne te tuerais pas de mes mains. Je te regarderais mourir avant de récupérer le reste de ton âme. 

-O-Oh, d'accord. -J'ai hoché la tête. -Est-ce que je peux en parler ? 

Il haussait un sourcil ses yeux rouges plus magnifiques que jamais. Sous le claire de lune la dernière fois, je l'avais trouvé si beau mais maintenant que je le voyais en plein jour, la lumière du soleil qui brûlait sur lui le rendait si magnifique. Ses cheveux d'ébènes se balançant doucement sous les brises étouffantes, sa peau caramélisé semble si lisse, appelant pour être touché. 

-Tu peux, mais je ne suis pas sûr que quelqu'un te crois. -Il a répondu -On finirait par te retirer la garde de ton fils, les assistantes sociales seront comme des parasites à tes pieds et pour terminer ce sera l'asile qui viendra te chercher. 

Il a beau être un être magnifique et unique, il reste un démon qui ne mâche pas ses mots prouvant à quel point les êtres des abysses ne connaissent ni empathie, ni délicatesse. Mais au moins...Ça a le mérite d'être clair. 

Cependant, ce que je trouvais admirant était la façon qu'il avait de n'éprouver aucune empathie tout en gardant un vocabulaire si...Soigné. 

-Oh...D'accord. 

-D'autres questions votre altesse ? 

-Altesse ? -J'ai haussé un sourcil avant de voir son narquois sourire me taquiner -Oui, hm est-ce que quand je vais mourir j'irais au paradis ou en enfer ? -J'ai demandé assez inquiète. 

Ce qu'on dit de l'enfer est un esclavagisme pour l'éternité, la douleur, la chaleur, la torture éternelle et d'autres choses que jamais l'être humain ne désirerait vivre. J'ai peur de mourir, mais si il y a une vie après le mort j'aimerais du moins ne pas souffrir... 

Le démon décroisait ses bras avant que son poignet droit ne tourne dans l'air faisant apparaître de la paume de sa main une petit nuage de fumée noire identique à celui dans lequel il s'était volatilisé le dernier soir de son invocation. 

S'échappant comme de la poussière, en un battement de paupières se retrouvait entre ses doigts une paire de lunette de soleil noire et design qu'il plaçait sur son nez. Et ses yeux aussi rouges que deux roses épanouis furent cachés derrière les verres teintés.

-Ce sera directement l'Enfer, invoquer un défenseur de Pesménos va à l'encontre d'Ischyros et de son armé de bienfaits. -Il a répondu - Et l'invoquer deux fois est une provocation impardonnable. 

-M-Mais je l'ai fais pour mon fils !

-Si Ischyros n'a pas répondu à tes prières c'est qu'il avait une raison. Comme je te l'ai dis, la vie et la mort sont un équilibre à maintenir. 

Croisant de nouveau ses bras, le démon relevait le visage face au soleil prenant la chaleur qu'il apportait contre sa peau bronzé digne d'un doux caramel. Ses yeux clos, il inspirait longuement se laissant caresser des brûlants rayons de soleil tant son corps semblait apprécier être réchauffé de lumière naturelle.

Abattue, il semblait que l'enfer avait déjà mon nom de marqué sur la liste ainsi qu'un ticket d'entrée quand mon heure sonnera pour m'ôter la vie. 

-Comment c'est...L'enfer ? 

-Il fait chaud, très chaud.. -Il a hoché la tête -Tellement chaud que la peau des humains n'y résiste pas et deviens carbonisé. C'est la torture en permanence, de la douleur et rien que de la douleur... 

Oh mon dieu... 

Déglutissant, je me détournais un instant avant de sentir ma tête se mettre a soudainement tourner. Soupirant, je me rapprochais de la voiture et vins m'appuyer sur la portière arrière coté conducteur à coté du démon qui continuait de prendre son bain de soleil totalement apathique de l'angoisse qui montait en moi. 

Restant silencieusement posé à coté de lui, je tentais d'ignorer les douloureux battement de mon coeur.

-Et toi ? -J'ai demandé. 

Ouvrant de nouveau les yeux, son visage se baissait jusqu'au mien et haussait un sourcil derrière ses lunettes. 

-Quoi moi...?

-J'ai d'autres questions. 

-Je n'aime pas ton attitude humaine, ne joue pas de ma patience.. -Il a averti. 

Penchant ma tête, le terme humaine me prouvais à quel point il devait vivre depuis des siècles. Ce terme employé témoigne de son grand âge. Des centaines d'années, peut-être des siècles ? Est-ce que les démons vivent éternellement ? Sont-ils immortels ? Il est si divinement intrigant et fascinant. 

-Est-ce que c'est ton vrai corps ? -J'ai demandé - Où est-ce que tu le possèdes d'un être humain ?

-Pourquoi toutes ces questions.. ? -Il a soupiré. 

-Parce que tu m'intrigues ? -J'ai répondue -Je vais bientôt mourir, je peux au moins en savoir un peut plus sur le monde sous terrain ?

-Je méprises ton arrogance. -Il s'est redressé. -Les humains se croient toujours méritant de quelque chose s'en est agaçant... 

L'observant avec attention, sous ce soleil brûlant il restait si...Magnifique. 

-Désolé. -Je me suis excusé regardant un instant mes pieds aux sol avant de relever mes yeux aux sien caché derrière sa paire de lunettes -Alors...Est-ce que je peux te poser d'autres questions ? 

-J'ai du travail dépêche toi. 

-Est-ce que tu as des cornes et une queue ? 

Un soudain sourire espiègle se dessinait sur ses lèvres tandis qu'il relevait ses lunettes de soleil. Disparaissant dans un petit nuage de poussière sombres, son corps s'approchait du miens toujours appuyé contre la portière arrière du véhicule. 

Et tandis qu'il s'approchait, mon cœur commençait à paniquer pour battre plus vite, mes poumons suivant mon cœur. Ses mains se posant contre la toit de la KIA, mon corps demeurait piégé du sien si imposant et charismatiquement intimidant. 

Ma poitrine frôlant son torse où sa cravate rouge reposait, la différente taille entre lui et moi le forçait à légèrement se pencher. Son visage s'approchant du miens, cette même sensation au cœur de ma poitrine s'éveillait comme l'autre nuit quand le bout de nos nez se touchait presque. 

Dans mes yeux paniqués et à la fois curieux, ses iris trouvait plaisir de me perturber avant qu'un sombre ricanement ne fasse vibrer ses cordes vocales.

-J'ai bien plus que ça princesse.. -Il a sourit de ses lèvres si attirantes. 

Et comprenant à quoi il faisait allusion, je pu sentir mes joues se réchauffer et non pas de la forte chaleur du soleil sur nous. Mon corps entier brûlant de honte et de gênance, je venais de narguer intentionnellement un esprit espiègle et luxueux.

Le regardant dans ses yeux si rouges, je m'y perdais encore une fois avant de sentir mon coeur battre non plus de panique mais d'une sensation que j'avais longtemps connue... Une sensation que j'avais du mal à discerner pour le moment mais étrangement agréable.

-Je plaisante~ -Il a pouffé - Je n'ai ni cornes, ni queue de diable...Et ce corps est le miens. 

-T-Tu es née démon ? -J'ai enfin pu inspirer quand il s'écartait. 

-Je suis devenu démon et rétribué de Pesménos pour récolter des âmes comme la tienne. -Il a expliqué. -D'autre questions.. ? 

L'impatience se faisant plus grande quand à mes questions, ses yeux tant passionnant et magnifiques réussissent à ma faire peur quand son coté démoniaque reprend le dessus de son...Humanité si on peut dire ? 

-Oh..! -Je me suis exclamé -Alors tu as été un ange dans le passé ? 

-Assez, je dois m'en aller. -Il s'est détourné prêt à s'en aller soudainement devenu froid et brusque. 

-A-Attends ! -Je me suis redressé de la voiture - Si tu as été un ange alors tu peux peut-être- 

-J'ai dis assez !! -Il s'est détourné pour frapper le toit de ma voiture. 

Repoussé contre la portière du véhicule, son poing avait violemment frappé le toit de taule dans un fracas si fort que j'en crus qu'il s'était affaisser sous sa force surhumaine. Mes poumons paralysés dans la peur, sous sa peau caramélisé se dessinaient de fins traits oranges et rouges comme si...Qu'il brûlait de l'intérieur... Comme un volcan reveillé.

Le sol tremblant légèrement sous nos pieds, mes mains se sont instinctivement posés contre la portière... Mon cœur cessant tout battements comme..Mort. Mort de peur à vrai dire.

Me regardant avec dangerosité, ses yeux rouges scintillaient d'une indescriptible rage et colère et j'étais prête à parier qu'un mot de plus de la part de mes lèvres et il séparait la terre en deux pour me jeter dans les abysses des Enfers tout de suite. 

-Ne prononce plus jamais ce mot devant moi... Où je m'assurerais que ton éternité en Enfers soit la plus douloureuse pour toi... 

Inspirant de manière si faible et tremblante, je me contentais de le regarder s'écarter en colère et emplit de mal. Son coté espiègle et nargeur avait laissé place à sa vraie nature terrifiante et maléfique capable de jouer de ma vie du bout de ses doigts si jamais j'osais le contrarier une seconde de plus. 

-Et arrête de m'invoquer, je ne suis pas un vulgaire chien que tu peux appeler dès que tu as besoin de compagnie.. 

De ses derniers mots, le démon se détournait avant de marcher près des pousses de maïs. Son corps disparaissant une seconde fois dans un nuage de poussière noires, je pu sentir le sol trembler sous mes pieds encore une fois et me faire paniquer... Mais rien ne se passait, et les tremblements cessèrent après dix secondes. 

Ne pouvant effacer la rage noyé dans ses rouges iris de ma tête, un long frisson caressait désagréablement ma peau avant qu'un nœud d'angoisse ne noue ma gorge m'amenant à ressentir une acariâtre nausée.

Alors je supposes que notre prochaine rencontre ne sera que pour l'heure de ma mort.. 



⁀➷ 🥀  

Gyeongju, District de Busan

Vendredi 30 Juillet

18:00

J-10 ─

Poussant le cadis dans le grand couloir du rayon enfant, je cherchais du regards les couches pour la nuit de Jeosan. Mais la marque habituelle que j'avais l'habitude de prendre n'y figurait pas.. Baissant les yeux à ma liste de course légèrement froissé je soupirais... Je n'ai confiance qu'en une seule marque de couches comment suis-je sensé faire ? Les autres sont si chères... J'ai déjà eu du mal a régler l'eau ce mois ci comment suis-je sensé payer des courses qui dépasse mon budget ? 

Tiquant ma langue, j'observais avec attention les couches avant de prendre une autre marque qui semblait faire fureur chez les enfants. Tant pis... Je ne peux pas dire encore à un bébé de ne plus faire pipi au lit, ce serait dire à quelqu'un qui ne sait pas nager de flotter. 

Jeosan est encore trop petit pour passer outre le pipi au lit, si il faut que je dépasse le budget tant pis, je n'aurais qu'à rayer...Les boîtes de cafés, les poissons, la viande et d'autre trucs pour moi, ce qui me reste.. 

-Okay, lait, brosses à dents, du savon neutre, et des petits pots de fruits. -J'ai relevé la tête. 

Quittant le rayon hygiène pour bébé, après avoir prit une nouvelle brosse à dent et du savon pour Jeosan, je passais au rayon alimentaire. Etant donné qu'il fait assez chaud, les glaces étant trop chères et les snacks déconseillés en trop forte quantité, il était temps pour Jeosan de manger un peu plus équilibré. 

-Alors, de la pomme, de la poire et..hmm cerise ou fraise.. ? 

Réfléchissant un court instant, la fraise l'emportait facilement et plaçais les petits pots dans le cadis avant de pousser jusqu'au lait. Trouvant rapidement le lait que Jeosan avait l'habitude de prendre, j'eu enfin terminé les courses et passais en caisse. 

Patientant tranquillement derrière un couple qui s'aidaient mutuellement à poser leurs courses sur le tapis automatique, leurs sourires et leurs petite discussion si adorable sur quoi devraient-ils préparer ce soir fit gonfler mon cœur.

-Yah qu'est-ce que tu dis du Nakji Bokkeum ? -Elle demandait soudainement. 

Mon coeur qui battait si adorablement devant leurs manières totalement mignonne se mit à soudainement tomber...Brisé. 

Le Nakji Bokkeum...Voilà bien presque trois ans que je n'en ai pas mangé. Ce plat était le favori d'Hoseok, il en demandait tous le temps et était l'homme le plus heureux du monde quand nous en mangions. C'était un peu notre plats à tous les deux, celui avec lequel on a crée le plus de souvenirs culinaires tant en dégustation qu'en cuisine... Et ça me manque. 

Aimé et être aimé en retour me manque. 

Bien sûr, ma soeur et Jeosan me donnent tellement d'amour, tellement d'attention et tellement de bonheur mais... Je veux être aimé comme j'ai aimé Hoseok dans le passé. 

S'en est contradictoire. Je me suis juré ne plus jamais laissé un homme m'approcher quand Hoseok m'a laissé tombé et pourtant...Je veux me sentir protéger dans de rassurants bras, partagé de nouveaux moments, et pouvoir me coucher à coté de quelqu'un qui m'assurera ne jamais me laisser seule encore une fois. 

Jeosan comprend déjà qu'il n'a pas de papa en voyant ma soeur et Seokjin s'aimer si passionnément, comment serais-je capable d'un jour lui dire que son propre père n'a pas assumé le fait que nous n'ayons pas fait attention, qu'il n'a pas accepté le fait que je sois enceinte et encore moins le fait que je veuille le garder ? Comment suis-je censé dire à un enfant que son propre père ne l'a jamais reconnu et aimé avant même d'avoir pointé le bout de son nez ? Difficile à croire quand il assurait rester à mes cotés pour toujours. 

-Madame ? 

Décrochant de mes pensées, je me tournais pour voir un homme me pousser à poser mes affaires, le couple devant moi déjà en train de régler leurs courses. 

-O-Oh, désolé! -Je me suis excusé. 

Posant rapidement mes affaires sur le tapis roulant, je vidais mon petits cadis de courses tandis que la caissière me saluait poliment. M'excusant encore auprès du client derrière moi, celui-ci m'assurait qu'il n'y avait pas de soucis et posait ses courses à son tour. 

M'énonçant le prix à payer pour mes articles, j'y sortie ma carte que je posais sur la machine en sans contact. Réglé au scan de ma carte bancaire, je la rangeais rapidement dans mon petite sac à dos et posais le gros sac cartonné dans le cadis. 

-Bonne journée! 

-Bonne journée. -Je me suis incliné. 

Pourquoi est-ce que je repenses à tout ça ? Quittant le magasin, je demeurais dans mes pensées impossible de savoir pourquoi je m'étais remise à pensé à Hoseok. J'ai fais une croix sur lui, je l'ai éloignée de mes pensées alors pourquoi tout ces souvenirs partagés reviennent comme ça ? 

A la sortie du magasin, je rangeais la cadis après avoir pris le sac dans mon bras. C'est vrai ? Pourquoi est-ce que j'y repenses ? Je me fais du mal en plus de penser à Jeosan et aux factures plus importantes mois après mois il faut encore que je m'angoisses par rapport à ce qui s'est passé il y a presque trois ans ? Je me suis blâmé et détesté pendant toute ma grossesse, rabaissé et insulté jusqu'à ce que Jeosan pointe le bout de son nez. 

Et à partir du moment où je l'ai tenu pour la première fois aux première secondes de sa vie, toute cette haine encré en moi s'était comme envolé avec la naissance de mon fils. 

Tandis que je débattais sur ce que je ressentais au plus profond de moi, je ne vu pas la voiture approcher trop rapidement sur l'entrée du parking. Le klaxon qui hurlait dans mes oreilles me stoppais au milieu du parking avant de me tourner vers le véhicule en question qui avait déjà commencé à freiné. 

Paralysé, la voiture s'approchait de plus en plus de moi sans que je ne puisse bouger pour y échapper. La vitesse à laquelle elle était arrivé est inévitable pour moi, je vais me faire renverser. Le klaxon dans les oreilles, je me voyais déjà sur le sol gisant immobile avec un traumatisme irrécupérable, ou des os brisés plus jamais capables de se reconstruire. 



Mais à toute attente, la voiture qui s'apprêtait à me renverser fut violemment déporté de sa trajectoire pour venir brutalement glisser sur le béton chaud. Le klaxon continuant d'hurler en alerte s'arrêtait quand le véhicule vint se heurter contre les nombreux cadis attachés plus loin derrière moi. Son chauffeur tellement surpris eu pour reflex premier de sortir rapidement de sa voiture. 

Choqué, je revoyais encore la trajectoire qu'avait soudainement prit la voiture comme...C'est impossible de se dégager de sa trajectoire comme ça, un volant classique ne serait jamais capable de faire ça. Le cœur à la course, mes yeux ont commencés à chercher partout autour de moi. Ce n'est pas possible...Ce ne serait pas lui ? 

-Madame ! Madame !! -Criait la voix du conducteur derrière moi - Madame, tout va bien ?! Je suis tellement désolé, je n'ai pas fais attention-

Et c'est là que je l'ai vu... Marcher au loin et de dos. Cette sombre chemise et ce sombre jean...Il aurait pu être confondu mais à sa main était dessiné ses tatouages que je pouvais reconnaître entre milles. 

La voix du chauffeur inattentif semblait s'éloigner tout comme le démon marchait en s'éloignant de la scène d'accident. Et en battement de paupières, mes iris n'ont pu voir que poussière noire s'envoler dans les rues ensoleillé de la petite ville rurale de Busan.

J'en était sûre. Une voiture ne pouvais pas quitter sa trajectoire comme ça... Tout ça a été que l'oeuvre du pouvoir d'un démon... Mais a-t-il fais ça pour réellement sauver ma vie ? Pour veiller à son mortel équilibre ou pour protéger son contrat ?



⁀➷ 🥀 

Gyeongju, District de Busan

Dimanche 01 Août

02:56

J-13 ─

Fronçant les sourcils, un faible son s'échappait de mes lèvres comme une plainte. Mon corps se redressant lentement pour se tourner au coté extérieur de mon lit, un bruit au fond de ma tête me forçait à plonger un peu plus mon visage dans mon oreiller. Mais plus les secondes passaient et plus le bruit dérangeant au fond de ma conscience se rapprochait pour hurler dans mes oreilles et me réveiller en alerte. 

-Maman !!!

Jeosan ! 

Le babyphone en route, la voix paniqué et en détresse de Jeosan me réveillait en sursaut, mon corps déjà redressé et alerté. Soulevant la couverture, mes yeux ignoraient l'heure affiché sur mon réveils et courais déjà jusqu'à sa chambre. 

-Jeosan ! 

Ouvrant la porte de sa chambre en trombe, ma main appuyait sur l'interrupteur au mur pour éclairer la scène. Courant jusqu'à son lit, quelle fut la panique qui s'emparait de moi. 

-Jeosan !! 

-Ma- Maman !! -Il a pleuré. 

-Qu'est-ce qui t'arrive, dis moi chéri qu'est-ce que tu as ?! 

Tout semblait normal, il avait bel et bien son tube nasale, sa bouteille encore pleine à coté et pourtant... Le blanc de ses yeux était si rouge, son visage remplit de plaques avant d'être tout à coup surprise par une régurgitation de liquide incolore. Vomissant une tasse entière dans son lit, Jeosan se mit à pleurer plus fort, ses cris me torturant le cœur. 

Prise de panique, je me suis rapidement redressé pour attraper un bavoir propre de sa petite commode ainsi qu'un petit gilet. Essuyant ses lèvres très rapidement, je passais son petit sac sur mon épaule avant de le prendre dans mes bras. 

-Maman !! Re-respi -respirer !! -Il a pleuré. 

-Je suis là Jeosan, on va à l'hôpital tout de suite ! -J'ai détourné mes talons pour quitter la chambre. 

Mes pieds courant dans l'escalier jusqu'au rez de chaussé, j'en oubliais mon téléphone à l'étage ainsi que mon sac à main. Prenant rapidement les clés de la voiture, mes pieds furent rapidement chaussés d'une petite paire d'espadrilles blanches avant de claquer la porte d'entrée derrière nous. Et en pas même deux minutes, nos deux figures se sont échappés de la maison jusqu'à la voiture. 

-Respire Jeosan tu entends ?! -J'ai dis en l'attachant rapidement dans son siège. -Continue de respirer mon chéri on sera vite à l'hôpital ! 

Claquant sa portière, mon corps se retrouvait en un rien de temps du coté conducteur, le véhicule démarré et les pneus glissant contre les graviers au sol. 

Quittant la maison, les pleures de Jeosan persistaient derrière tandis qu'il recrachait toujours le liquide qui avait emplit ses poumons. Les larmes aux yeux, je devais rester forte et ne montrer aucune peur ou inquiétude et le rassurer. Il est si petit, ce genre de chose n'est encore jamais arrivé ! J'ai si peur ! 

L'hôpital le plus proche est à vingt minutes, je peux le faire en dix à quinze minutes, je peux le faire ! 

-Maman !! -Criait Jeosan derrière après avoir encore vomis. 

-C'est rien bébé, ne t'inquiète pas on va voir les médecins d'accord ? -J'ai relevé mes yeux dans le rétroviseur. 

Et je n'avais rien pris outre un malheureux bavoir et un petit gilet pour l'empêcher d'avoir froid au cas ou. Il n'avait ni contact physique derrière, ni doudou pour tenter de la rassurer ! Nous sommes parti comme des voleurs et moi même je n'avais ni portable pour alerter ma soeur ni même vêtements adéquates pour sortir. Je demeurais dans un court débatteur d'été et d'un mini short sous cette insoutenable chaleur d'Août. Mais l'état de Jeosan est une priorité que je ne pourrais ignorer. 

-Tu n'es pas tout seul Jeosan, maman est là! -J'ai apporté ma main à l'arrière pour caresser sa cheville, mes yeux sur la route noire. -S'il vous plait pas ça, pas ça... Je vous en supplie! -J'ai supplié à qui voulait l'entendre. 

La voiture roulant à grande allure sur la route rurale et dépourvue d'autre voitures à cette heure, je dépassais honteusement la limitation de vitesse qui pourrait me faire perdre la totalité de mes points ainsi que mon permis et mon véhicule... Mais à choisir je préfère perdre tout moyen de locomotion que la vie de mon fils. 

Et plus nous nous approchions de l'hôpital et plus la difficulté pour Jeosan se faisait entendre. Inquiète et désespéré, retenir mes larmes de frayeurs se faisait de plus en plus difficile quand lui même se mit à me supplier de ne pas le laisser mourir. 

Finissant par arriver à l'hôpital en un temps records, je laissais ma voiture sur le parking des urgences près d'une place ambulance et contournait le véhicule pour ouvrir la portière arrière ou Jeosan était un désastre respiratoire et pleurant. Plus il pleurait et plus respirer lui compliquait la tâche. Prenant son sac à mon épaule, je le pris dans mes bras avant de courir jusqu'au service des urgences. 

Me voyant arriver en panique à l'accueil, des infirmières et des médecins de garde se précipitèrent jusqu'à moi et Jeosan. 

-Il faut que vous l'aidez je vous en supplie !! -J'ai finalement explosé en pleure. -Il ne respire presque plus ! 

-Installez le sur le lit ! -Ordonnait un médecin. -Quel sont les symptômes ?

-Cancer de la thyroïde stade t-trois ! -J'ai pleuré -Ses poumons sont remplit de liquide ! 

-Redressez le. Quel âge ? -Ordonnait le médecin aux infirmières avant de se tourner vers moi -Depuis combien de temps est-il comme ça?

-Il a deux ans et demi i-il est comme ça depuis vingt minutes, peut-être plus je ne sais pas j-je dormais ! -J'ai répondue euphorique.

-On l'emmène tout de suite ! 

Plaçant un masque respiratoire à la place de son tube nasale, un anesthésiant était déjà en train de faire effet sur son petit corps en panique. 

-Maman ! 

-Je suis là chéri maman est avec toi okay ? N'ai pas peur. -J'ai tenue sa main qu'il tendait vers moi. 

L'anesthésiant le calmant rapidement, les infirmières passaient une petite lampes au dessus de ses yeux pour observer les réactions de ses pupilles. La pression de sa petite main contre la mienne lâchait prise jusqu'à ce qu'il ferme complètement les yeux. Suivant le lit dans un autre couloir, une des infirmières m'arrêterais devant une porte où le public n'était pas autorisé à entrer. 

-Je vais devoir vous demander de patienter ici madame, nous faisons le nécessaire tout de suite.

-Je ne peux pas le laisser tout seul s'il vous plais, donnez moi une blouse, un masque n'importe quoi je ne gênerais personne ! -J'ai pleuré. -Je me ferais toute petite je vous en supplie..

-Navré madame seul le personnel du service hospitalier peut y entrer. -Elle a répondue -Prenez place sur les sièges, nous revenons dès que nous avons des nouvelles. 

Et s'échappant derrière les portes interdites au publique, le petit hôpital de ville semblait désormais si vide. Seule dans le grand couloir dépourvu d'autre patients ou d'infirmières, je me suis sentie soudainement si seule comme si...Qu'on m'avais tout enlevé. Sans Jeosan, rien n'a plus de couleur, rien n'a plus d'odeur, c'est si vide. 

Reculant jusqu'aux sièges contre le mur blanc, je m'y laissais tomber avant de plonger mon visage dans mes mains pour y pleurer désormais sans masque. Maintenant que je n'avais plus personnes autour de moi, il m'importait peu de savoir combien de temps je pouvais pleurer...Je laissais couler ma peine et ma douleur dans ces minuscules larmes qui ne s'arrêtaient plus. 

Mon bébé, je ne peux pas le laisser partir... 

Je ne peux pas. 





Dans la salle d'opération, le médecin chirurgien général devint assistant du chirurgien pédiatre accompagné de trois infirmières assistantes pour aider à l'opération du petit. Et dans un coin sombre de la pièce de chirurgie se tenait deux yeux rouges et lumineux observant avec attention les humains tourner autour du garçonnet endormi. 

Les regardant retirer ses vêtements, et le couvrir de ventouses pour le connecter au cardiogramme, le temps pressait pour les deux médecins et les infirmières. Le cardiogramme s'allumant, les bip irréguliers n'annonçaient pas de bonnes nouvelles... 

-Dépêchez vous, amenez les seringues. -Ordonnait le médecin pédiatre.

Regardant les médecins s'armer d'un scalpel, la figure démoniaque dans la pénombre de la salle observait avec attention les gestes des humains sur le garçonnet. Il était comme la faucheuse prête à venir réclamer la mort mais il n'avait ni faux, ni le droit d'emmener une âme qui ne l'avait pas appelé. Le métier reste à la faucheuse elle même... 

-Scalpel. 

Et d'une fine ouverture pas plus grande que cinq minimètres, elle fut bien assez grande pour permettre à la seringue vide d'y pénétré la peau. Assisté des infirmières, le médecin pédiatre prit la grande seringue dans sa main avant de lentement et distinctement la planter au centre du torse du petit garçon. 

Le voyant pour la première fois, le démon pu reconnaître le visage de sa cliente avec lequel il avait passé un contrat. C'était une sorte de minuscule elle et le démon a toujours été impressionné à quel points les gênes transmit des humains à leurs descendance peut être si étroitement identiques à leurs enfants. 

La seringue encrée dans le torse du petit, ses yeux rouges observaient avec grande attention à quel point le liquide qui emplissait la seringue était important. Répétant le geste encore quelques fois, il fallait inséré au même endroit à chaque fois et délicatement retirer la seringue pour y jeter le liquide. 

Et après de longues minutes d'opération, proche de la fin où déjà une demi litre avait été retiré, le bruit du cardiogramme réussit à alerter tous les humains de la salle en levant leurs têtes vers l'écran. Un strident bruit sans relâche résonnait dans la salle forçant les médecins à arrêter toute opération pour se préparer à une réanimation en massage cardiaque. 

-Augmentez la puissante d'air !

-On le perds ! 

-Je vais commencer un massage cardiaque surveillez le cardiogramme ! 

Restant parfaitement immobile dans le seul coin de pénombre de la salle d'opération, le démon aux yeux rouges regardait les humains abandonner leurs matériels, l'un commençant à faire un massage cardiaque. C'est dommage... Il ne restait plus d'une aspiration de seringue pour enlever le liquide des poumons du petit. Malheureusement le cœur a abandonné. 

-Trente secondes docteur! -Informait une infirmière. 

Le bruit strident du cardiogramme persistait dans la pièce et le médecin continuait ses compressions contre le coeur du garçonnet. Habituellement il aurait laissé sa chère collègue faucheuse emmener le corps mais plus important que ça, le contrat signé était en jeu.. Et un démon n'abandonnera pas tant qu'il n'aura pas eu le règlement de son contrat... De plus qu'il n'a reçu que la moitié de son paiement, il y a encore une demie-âme dans le corps de sa cliente. 

-Une minute docteur! -Informait l'infirmière. -Il n'y a plus rien à faire! 

Roulant les yeux, le démon ne parvenait pas à croire qu'il allait encore une fois faire ça. Levant sa main dans la pénombre du coin de la pièce chirurgicale, son index restait pointé sur l'horloge avant de stopper les aiguilles. Le monde un instant bloqué de toute vie, il remontait lentement  en secondes son index guidant l'aiguille à distance en sens inverse. Tout autour de lui suivis tandis qu'il remontait le temps. 

Les pouvoirs d'un démon ne sont pas ceux que les humains ont l'habitude d'entendre ou voir dans les ridicules films hollywoodiens. Sérieusement...Des humains qui pense tout savoir sur les démons ? Il ne savent pas un quart de ce qu'ils racontent et le peu d'informations véridiques viennent de bouquins écrit par des démons originels eux même. 

Arrêtant de se moquer intérieurement des insignifiants humains, le démon remontait encore quelques secondes laissant une marge de quinze secondes avant l'arrêt du cœur du petit. Et comme une minute avant, le chirurgien pédiatre retirait la seringue du torse de Jeosan. 

Dans dix, neuf, huit, sept, six, cinq... Levant de nouveau sa main en direction du garçonnet endormi, le démon attrapait l'âme de Jeosan avant de sentir invisiblement son petit coeur dans sa grande main. Et dans trois, deux, un ! 

Refermant sa main sur le cœur invisible pourtant bien présent dans la main du démon, celui-ci continuait de presser son muscle de vie et l'empêcher de s'arrêter. Et comme prévu, le cardiogramme continuait de biper les pulsions de son coeur à rythme régulier, rassurant les chirurgiens. 

-Dernier retrait nous avons bientôt finis.



─ 



Le frisson qui parcourait mon corps pour la énième fois me forçait à rapporter mes jambes un peut plus contre moi. L'air conditionné de l'hôpital s'était posé sur ma peau il y a bien des minutes pour me refroidir et depuis ne m'a jamais quitté. Seule depuis que Jeosan avait été emmené, la fatigue s'était emparé de moi quand bien même mes larmes ont continués de couler m'empêchant de fermer les yeux. 

Pourquoi est-ce que ça prends autant de temps ? 

Mon visage plongé dans mes bras qui repliaient mes jambes contre moi, je reniflais encore une fois avant frisonner... 

-Lee Hyeoni. 

Cette voix. 

Relevant la tête de mes bras, derrière mes yeux vitreux de larmes je fus surprise de voir ses rouges iris me regarder si intensément. Est-ce que je me suis endormie ? Il ne peut pas se trouver là si je ne l'avais pas invoqué ? 

Écartant mes larmes de mes joues, j'ai froncé les sourcils confuse. Habillé de son habituelle chemise et de son jean sombre, sa cravate profondément rouge restait noué autour de son cou... 

-Je...Je ne t'ai pas invoqué comment peux-tu être là ? 

-Tu m'as appelé. -Il a assuré. 

-Quand ? Je n'avais pas la boîte, ni la cendre... Ni rien de tout ça pour t'invoquer. 

-Je t'ai entendu supplier des Enfers. -Il a répondu. 

Oh... Alors Ischyros n'a même pas daigné écouter mes supplices... 

-Mais avant que tu ne m'appelles j'ai sentis que quelque chose se passait. -Il a répondu. -Ton fils est toujours en salle d'opération. 

-Tu y étais ? -Je reposé mes jambes au sol avant de me relever du siège inconfortable -Comment va-t-il ? I-Ils n'ont pas voulu me laisser y aller avec eux! 

-Son cœur s'est arrêté. -Il a répondu. 

Portant mes mains tremblantes à mes lèvres, le démon ne laissait pas une seconde avant de poursuivre. 

-Rassure toi, j'ai remonté le temps avant l'incident. -Il a continué - J'ai pu maintenir les battements de son coeur pendant que les chirurgiens évacuaient l'eau de ses pou-

Soulagé et à bout de forces, savoir mon fils en vie me suffisais. Mais savoir qu'il lui avait sauvé la vie m'emplissais de gratitude. Ne le laissant pas terminer le rapport de la situation, je me suis soudainement jeté sur lui pour le prendre dans mes bras. Explosant de nouveau en pleure il s'agissait désormais de larmes de joies et de soulagement. 

Pressant mes bras autour de lui, son corps si chaud réussit à partager sa chaleur contre ma peau peu vêtue et si froide... 

-Merci ! Merci infiniment, merci merci merci !! -J'ai pleuré.

Son corps surpris d'un tel rapprochement physique, le démon ne s'était évidemment pas attendu à ce que je l'enlaces si fort. Tournant la tête de droite à gauche, il ne vu personnes aux alentours et soupirait doucement avant de lui aussi lever ses bras pour m'entourer. J'avais l'air si ridiculement petite à coté de lui, il est si grand si imposant... 

De ses bras chauds, mon corps se réchauffait doucement tandis que les larmes ne s'arrêtaient plus de couler. J'ai eu si peur, j'ai eu si peur de le perdre. 

-J'ai eu tellement peur! -J'ai sangloté -J'ai cru que je n'aurais jamais plus été maman! 

-Il va bien. -Il a tenté de rassurer. 

Jamais de son entière existence il n'a tenu un humain si proche de lui comme ça, jamais il n'a serré un humain comme ça. Il n'a jamais vraiment compris pourquoi ils avaient des contacts physiques outre que par la luxure et l'érotisme de leurs désirs. 

Mais maintenant il comprenait que l'être humain était une chose qui avait besoin d'être aussi touché pour être rassuré et consolé.

Sa main bougeant de mes épaules, je pu sentir ses doigts passer dans mes cheveux, son autre main remontant le long de ma colonne vertébrale. Mon visage contre son torse, l'odeur de brasier qu'il possédait était si réconfortante, si protectrice que je me suis sentie soudainement si...Indestructible et en sécurité ? 

-Peut importe ce que tu penses que tu es, je crois réellement que tu es son ange gardiens. 

Et avant même qu'il n'ai pu répondre, les portes qui amenaient aux salles d'opérations s'ouvrirent pour y laisser se présenter un chirurgien. Vêtu d'une blouse bleu, d'une charlotte et d'un masque chirurgical qu'il retirait, je me suis écarté du démon qui éteignait rapidement ses iris de sang.

-Madame, êtes vous la maman de cet enfants emmené en salle d'opération plus tôt ? -Il a demandé.

-Oui! C'est moi! -Je me suis incliné. -Lee Hyeoni enchanté.

S'inclinant en retour, le chirurgien se présentait également me souriant doucement avant de tourner ses yeux aux démons dangereusement intimidant et silencieux. 

-Comment va-t-il ? 

-Il va bien, nous avons retirés un peu moins d'un litre de ses poumons qui semble s'être déjà remplit depuis quelques jours. 

-Seigneur... 

Entendant les paroles si... angélique relatif à Ischyros, le sang du démon se mit à bouillir lentement... Rien que d'entendre son nom, son pouvoir et son armée d'anges le brûle de l'intérieur. Comme une allergie, le démon crépite d'infimes carbonisations sous sa peau quand elle jure sous le nom d'Ischyros... Et il n'est pas non plus un ange gardien, ces imbéciles ailées passent leurs temps à épier et faire passer ça sur le job de gardiennage. 

Son cul un ange gardien ! 

-Comment se fait-il qu'il n'est pas hospitalisé en meilleur endroit ? 

-Le cancer a dépassé le stade deux il y a quelques mois, les médicaments et la chimio ont étés refusés de l'hôpital junior de Busan. Les spécialistes disent ne pas vouloir...Accélérer l'inévitable. -J'ai répondue -Alors...Je supposes que cela fait parti..Des derniers symptômes ? 

-Je suis navré madame.. -Il s'est simplement contenté de répondre. -J'ai bien peur que ceci en effet, soit les symptômes de la phase terminale de son cancer.

Bien sûr il le savait...Son fils est atteint d'un cancer mais les raisons plus personnelles derrière son appel à pacter avec un démon lui ont toujours été inconnus. Il sait que l'Enfer est un endroit immonde, que le Paradis n'est que mensonge mais à la surface, entre les abysses et le ciel... S'en est pire que dégueulasse.

Et Ischyros qui se croit si parfait et irréprochable dit avoir crée l'être humain à son image ? Quelle belle merde. Il doit y avoir erreur dans la notice... Finalement, l'Enfer à beau n'être que douleur et torture au moins Pesménos ne ment pas quand il affirme que l'éternité sous terre sera leurs pires cauchemars. 

Finalement, si il a été banni du ciel c'est parce qu'Ischyros en a eu peur. Peur de son honnêteté, peur de ce qu'il était capable de faire, peur de dévoiler le mensonge de leurs créateur si bas. 

-Je vais vous guider jusqu'à sa chambre. -A répondu le médecin. -Nous le gardons en observation pendant la nuit.

-Merci. -Je me suis incliné. -Tu vie-

Me tournant vers le démon, je n'avais pas remarqué que sa présence à coté s'en était allée. Me détournant, je regardais derrière moi pour le voir marcher au fond du couloir, s'échappant déjà du monde des humains... Il apparaît si soudainement pour partir si vite et ça...Ça me perturbe de le savoir s'en aller si vite et en un battements de paupières à chaque fois. 

-Je préviendrais votre mari dans quel chambre se trouve votre fils. -Le médecin a assuré. 

Badum badum badum badum

Mari ? 

Pourquoi mon cœur bat si vite quand le médecin nous a décrit comme parents de Jeosan et mariés ? N'est ce pas parce que j'ai toujours rêvé ? Etre heureuse et marié avec un magnifique enfant pour rendre ma famille si fière ?

Où est-ce parce que c'est Lui ? Lui. Et je ne connais toujours pas son nom. 

-N-Nous ne sommes pas m-mariés et ce n'est pas son p-père! -J'ai sentie mes joues se réchauffer subitement.

-Désolé. -S'inclinait le médecin -Suivez moi, il dors encore mais son état est stable. 

Suivant le médecin, le couloir devint rapidement vide laissant les sièges tristement seuls, les murs sans plus personne à écouter pleurer. 



Dehors, dans la chaude nuit d'été, le démon marchait tranquillement dans la pénombre des rues faiblement éclairés prêt à retourner sous terre dans la chaleur des Enfers. Son contrat est sauvé. Mais ce qui le dérangeait était cette...Agréable chaleur dans son torse tandis que le néant à la place d'un cœur semble se contracter...Pff, impossible qu'il puisse en avoir un, les démons vivent de leurs haine envers Ischyros alors pourquoi quelque chose contre son torse semble se compresser ? Pourquoi est-ce qu'il ressent ça ? Il n'aime pas le fait que son ventre soit si léger et emplit d'une agréable sensation, un démon ne ressent rien si ce n'est que luxure alors pourquoi est-ce qu'il brûle plus haut alors qu'il devrait brûler en bas ?

Ses pensées interrompues, quelque chose semblait s'être atterrit derrière lui causant un instant au sol de trembler à cet impact, et un soudaine se lever. Et de cette présence derrière lui, tous les poils de son corps se sont redressés, ses yeux s'illuminant d'une couleur si rouge, sa mâchoire se crispant... Le dégoût le submergea, sa peau le piquant comme une allergie se développant contre lui. 

-Démon Jeon Jungkook. -Appelait la voix derrière.

Un amer sourire se formait sur ses lèvres ses yeux cependant emplit de haine et de rage. Se détournant, le démon Jungkook fit lentement face à une figure si éblouissante et gracieuse. Haussant un sourcil, il ne perdit pas son amer sourire de ses lèvres malgré les réactions de son corps face à un envoyé d'Ischyros. 

-Ange Kim Namjoon. -Il a salué -Ça fait longtemps.. Qu'est-ce qu'un ange tel que toi fait si bas ?

-Je suis là en tant qu'exécuteur d'ordre et messager d'Ischyros Jungkook. 

-Ischyros veut me parler maintenant ? Après des siècles banni de son petit nuage ? -Il riait sarcastiquement. -Woah.. Ça lui réussit pas de voler si haut..

L'ange repliait ses ailes si pure et d'une bonté sans pareil et de changer ses vêtements angéliques en un code vestimentaire plus adapté à l'espère humaine afin de ne choquer personne se trouverait aux alentours. 

-Tu as sauvé deux fois deux humains de leurs destins. -Namjoon a expliqué. -Selon l'article sept cent vingt huit du cycle d'équilibre, il est interdit d'écarter un être humain de sa destiné tracé par la main d'Ischyros.

-Ces deux humains font parti de mon contrat, alors tu m'excuseras Namjoon mais la loi de l'équilibre Ischyros peut se le foutre dans le cul! 

Armé d'une flèche d'or pur, Namjoon tenait en main un imposant arc lumineux face aux yeux diaboliquement rouges du démon qui ne bougeait pas d'un centimètre. Insultant devant Ischyros, Namjoon ne pouvait que s'armer face à l'arrogance du démon envers le créateur de ce Monde. 

-Ne reparle plus jamais d'Ischyros ainsi Jungkook... -Menaçait l'ange. 

-Alors va dire à Ischyros, que je n'ai qu'un seul et unique Maître à servir et que se sont ses règles d'équilibre que j'applique. -Crachait Jungkook - Tu veux que je témoignes mon respect envers Ischyros ? Tu veux que je témoigne mon respect envers celui qui m'a arraché mes ailes...Mes plus belles ailes Namjoon...? 

-Ischyros est indulgent de laisser à Pesménos son commerce d'âmes innocentes jusqu'aux Enfers...Alors ne détruit par le destin qu'il à tracé pour les humains. -Répondit l'ange. 

Toujours armé de son arc, l'ange Kim Namjoon surveillait avec attention le démon du moindre faux pas...Les ordres d'Ischyros de l'éliminer si protestations s'élève son engagés... Mais Namjoon ne voudrait pas tuer celui qui fut l'un des leurs dans le passé. Quand bien même il avait changé pour se transformé en sombre démon.

-Je sais que tes ailes te manques, que tu es en colère, mais si tu continus de défier Ischyros en jouant de sa destiné, je me verrais obligé de t'éliminer démon Jeon Jungkook.

-Et tu crois qu'il me fait peur...? Qu'il descende en Enfer si il en a les couilles... 



Et de cette insulte impardonnable, la flèche de l'ange Namjoon fut tiré. 



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Ecrit par : Bbalgan_Unnie

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