Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

- 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟏 -

NDA: Juste au moment où je publie le chapitre, c'est l'anniv' d'Haru. Joyeux anniversaire à elle <3 (laissez-moi souhaiter l'anniv' de mes Oc)

╔═════╗
その後
╚═════╝

Je replace avec appréhension une mèche noire derrière mon oreille, j'ai retrouvé la couleur naturelle de mes cheveux après une teinture noire, seulement mon undercut peroxydé demeure. Surtout depuis l'accident avec Sanzu, je joue la carte de la sécurité. De plus j'attends ses excuses, j'en ai de la part de Takeomi, j'ai pas besoin d'un "je suis désolé" mais au moins un "Tout va bien depuis que je t'ai étranglé ?" serait poli de sa part. Je ne demande rien de plus.

J'aime bien le mélange des deux couleurs entre mes cheveux, en tout cas je m'y adapte mieux qu'à l'autre qui finissait par me donner l'impression de ressembler à un fantôme.

Je remonte un genoux contre ma poitrine après avoir terminé de trier les dossiers des nouvelles employées. J'esquisse un faible gémissement en sentant le reste de la plaie bouger.

Je travaille au QG depuis une semaine pour toutes mes affaires, je sens que je vais commencer à devenir dingue de ne pas dépasser le jardin du QG pour prendre l'air. J'aurais pu au moins le faire depuis les chattes sauvages. Mais ça reste calme pour travailler.

Mais au moins je reste à l'écart des missions tant que ma blessure ne s'est pas rétablie, à part les anti-douleurs, rien ne peut m'aider à me soulager. Je jette un faible coup d'œil à mon téléphone vérifiant la date, l'anniversaire de Hajime, dès qu'il rentre de sa mission, j'irais lui souhaiter. Je ne n'ai pas prévu de cadeau particulier et j'espère que lui payer le restaurant suffira.

Je passe une main nerveuse sous la maille de mon collier, avant de me déporter vers ma cicatrice. J'ai l'impression qu'il me manque un truc mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. J'espère que ce n'est pas important.

Je souffle longuement, procrastinant le travail qu'il me reste, préparer les budgets et les salaires m'épuisent de tout le peu d'énergie qu'il me reste.

Je m'accorde une courte pause pour me dégourdir un minimum les jambes et surtout me chercher une nouvelle bouteille d'eau. Je passe en revue les parties communes du lieux, mais entre ceux qui sont en mission ou qui travaillent plus assidûment que moi.

- Salut Rindo, déclarais-je en le voyant assis au comptoir de la cuisine. Déjà rentré de votre mission ?

- Oui, comme d'hab' quoi, affirme-t-il. Sauf que cette fois il y en a un qui s'est bien débattu, souffle-t-il.

- Ça change un peu, du moment que personne d'autre n'est blessé, continuais-je en prenant une bouteille dans le frigo.

- A part une petite égratignure, on s'en sort bien. Ils n'avaient aucun rôle dans la structure des Himitsu. Donc ils se résignent facilement à mourir.

- Je hoche la tête, continuant de l'écouter. Au fait ? T'as souhaité un bon anniversaire à Koko ? demandais-je passivement.

- Ouais, il râlait parce que tu ne lui as pas dit, fit-il.

- Pas de ma faute, si vous êtes partis tôt et que mes pilules marchent mieux que celle de Sanzu pour faire la grasse-mat', ironisais-je. Donc j'y vais.

Je remonte en vitesse après un court détour pour déposer ce que j'ai pris. Je me dépêche en me redirigeant vers l'autre chambre. J'entre juste après avoir toqué.

- Salut, toi, l'apostrophais-je mielleusement. Je crois que j'ai oublié un truc.

Je marque un arrêt en le voyant se battre avec son bras et la manche de sa chemise. J'ai pas l'impression qu'il m'a remarqué alors que je me suis annoncée.

- Ça va, demandais-je en éclaircissant la voix pour attirer son attention.

- Ah, Haru, remarque-t-il. C'est bon.

Je hoche faiblement la tête en voyant avec quoi il se débat. J'attrape le matériel qui repose sur sa table de nuit et m'arrête en face.

- J'ai un doute, soufflais-je en voyant la coupure derrière qui explique tout. Je peux, fis-je en montrant le désinfectant et les cotons.

Il hoche faiblement la tête et me montre l'arrière de son coude et la fine coupure qui tâche le tissu.

- Elle n'est pas profonde, mais enlève un peu ta chemise, affirmais-je. Il s'exécute rapidement me montrant l'endroit.

C'est rien, mais je comprends qu'il veuille arrêter le saignement. Ma respiration ralentit quand je me positionne au-dessus d'une de ses jambes pour me placer correctement pour avoir accès à sa blessure. Pourquoi ces foutus sensations reviennent en ce moment.

J'ai l'impression que mes hormones sont en bordel depuis la nuit qu'on a passé ensemble. Je ne la regrette absolument pas, mais lui et elle me hantent dès qu'ils ont l'occasion. Surtout que la moi de dix-sept ans a envie de refaire surface depuis que j'ai réalisé son fantasme. Même si j'essaye de l'étouffer comme à l'époque, les actes ont toujours des conséquences. C'était plus sympa à cette époque, mais contrairement à aujourd'hui, il me manque mon love interest féminin.

Je ne sais pas si je veux revivre tout ça, en plus je n'ai plus de meilleure amie à qui me confier, et je ne suis pas à ce stade avec le boss pour discuter de mes états d'âme.

Je pensais que c'était passé, ou que j'avais appris à vivre avec en le refoulant. Mais tout ce qui est refoulé finit par ressurgir.

Je pose doucement un coton imbibé contre la coupure, je me concentre dessus malgré le fait que je sente son regard insistant sur ma nuque.

Il ne se plaint pas de la douleur, qu'il peut ressentir. Enfin il se serait pris un coup supplémentaire s'il osait, je suis toujours en convalescence et les diverses opérations passées n'aident pas à compatir à la douleur aussi passive qu'elle soit.

- C'est le collier que je t'ai offert pour ton anniversaire ? demande-t-il en me tirant de mes pensées.

- Oui, bégayais-je en sentant réellement toute son attention dessus. J'ai pas l'occasion de le mettre, et je trouvais qu'il allait bien avec ma tenue même si c'est pour rester ici.

Je récupère une petite compresse que je pose contre sa peau avant de mettre le pansement dessus sans me défaire une seconde de ma concentration.

Je recule légèrement, prenant le temps de vérifier qu'il n'y ait rien d'autre. Simplement cet incident isolé, l'autre camp s'est à peine défendu. Je lui souri compatissante.

- Ça va aller, t'auras pas de cicatrice, ironisais-je.

- Merci Haruatsu, souffle-t-il longuement. T'avais oublié un truc ? fait-il en haussant un sourcil interrogateur en se relevant de son fauteuil.

- Non, fis-je faussement innocente.

Je me rapproche dangereusement de lui, me haussant rapidement sur la pointe des pieds, laissant ces quelques centimètres tentateurs entre nous.

- Joyeux anniversaire Hajime, murmurais-je avant de déposer un baiser sur le haut de sa joue.

Une main se pose dans le bas de mon dos, accompagnant de cette manière mon geste. Je crois louper un battement quand mes lèvres rencontrent les siennes. Mon estomac se tord nerveusement comprenant à peine ce qu'il se passe.

Putain c'est si doux et exaltant. Je crois qu'il va regretter ce dans quoi je vais l'impliquer dans les minutes qui suivent.

Il rompt le contact et baisse la tête avant de passer un main nerveusement dans ses cheveux.

- Je suis vraiment désolé Haruatsu, fait-il en se reculant.

Je me retiens de laisser paraître une expression déçue. Putain même à dix-sept ans j'étais plus courageuse. Je rattrape son poignet le forçant à me faire face.

Je pense pouvoir dire que je le connais assez bien, il n'est pas du genre à faire quelque chose dont il n'a pas envie. Peu importe si je dois le confronter, j'ai besoin d'avoir des réponses.

- Vraiment ? Hajime ? soufflais-je en défiant son regard.

J'ai toujours su à quoi m'en tenir avec lui. Mais là si c'est pour jouer avec mes sentiments je passe. J'enterre la Haru de dix-sept ans à coups de pelle dans le crâne après une overdose d'hormone, je dois m'empêcher de faiblir.

J'ai déjà cédé à la tentation en écoutant ma libido et les restes d'opium dans mon sang, au lieu de finir la soirée avec Sanzu et la jolie rousse.

- A l'hôpital c'était des paroles en l'air de la part de chacun de nous, déclarais-je.

Je recule jusqu'à me poser contre son bureau, m'appuyant contre.

- Je sais pas, d'un côté oui je veux que ça change, de l'autre non, répond-t-il froidement.

- T'attends quoi ? rétorquais-je.

Finalement je crois que ça ne mènera à rien de discuter, et je finirais par me résigner.

- Toi, Haruatsu. Juste toi... souffle-t-il.

Je sens tous mes sens me lâcher, mon expression se décomposer. Je dois répondre quoi, je n'ai pas l'habitude des déclarations, la dernière que j'ai eu, j'ai dû lui briser le cœur, et son retour en force à été catastrophique.

- Je veux plus de toi, ponctue-t-il. Je veux plus qu'une simple nuit, continue-t-il. Ne me laisse pas comme ça.

Je pince nerveusement les lèvres, moi aussi, au moins on est d'accord sur ce point. Mais une question me taraude, et je suis incapable de plus si je ne la pose pas.

- Et Akane dans tout ça ? Je sais très bien qu'il ne l'oubliera jamais, mais où je me trouve par rapport à elle. Pour savoir si je dois m'investir ou foncer naïvement dans un mur.

Il marque un arrêt qui me semble interminable.

- Honnêtement ? Je crois que c'était l'amour de ma vie, au moins il en parle au passé. Ses traits s'effacent, mais ce n'est plus elle qui hante mes nuits, murmure-t-il. C'est toi que je n'arrive pas à sauver.

Je sens mes jambes légèrement flancher, c'est possible comme déclaration. Je reste stoïque et l'écoute attentivement, j'aimerais avoir la suite.

- Mais c'est toi que je souhaite aujourd'hui, Haruatsu t'es mon présent, et sûrement mon futur.

Je hoche lentement la tête. Je ne sais pas par quoi répondre. C'est ce que j'ai voulu mais maintenant je ne sais pas comment réagir.

Il soulève doucement mon menton, me forçant à trouver son regard.

- De ton côté ? Dis-moi à quoi je dois m'en tenir.

- Hajime, oui je veux ce que tu as dit, mais maintenant que ça devient réel, j'ai envie de fuir, soufflais-je.

- Tu veux ?

- Je hoche doucement la tête avant de répondre. Oui, acquiesçais-je en souriant.

- On peut essayer, déclare-t-il. On ne s'engage à rien, uniquement nous deux.

- On va faire ça alors, affirmais-je en me rapprochant de lui. Par contre si ça dure, évite de me demander un mariage dans un an et demi.

- Promis, sourit-il.

Je l'embrasse rapidement, cherchant rapidement le contact de ses lèvres. Ça me plait bien. Ça reste juste troublant d'avoir cette proximité entre nous.

- Au fait, fis-je en me reculant. Je voulais te proposer un resto' pour ton anniversaire, soufflais-je.

- Tu veux un rencard ? rigole-t-il.

- Je hausse les épaules. Pas vraiment seulement je n'avais pas trop d'idées.

- Je préfère ça, souffle-t-il. J'avais vraiment pas envie de sortir avec les Haitani et Sanzu.

Je suppose que c'est une sortie du type bar et club de strip-tease. Je hausse les épaules à l'entendre dire ça. Mon seul problème serait qu'ils n'aillent pas dans un de mes clubs.

- Ce soir, vingt heures ? demandais-je. Il hoche la tête, acquiesçant en reculant. Alors, je vais te laisser, j'ai du travail à finir, terminais-je en me décollant de la surface du bureau.

Je souffle longuement en sortant de sa chambre. Putain je crois que je viens de m'engager dans un truc qui me dépasse, enfin je vais m'y tenir un maximum. Je veux voir où cela va me mener. C'est peut-être la stabilité dont j'ai besoin. Si pour une fois que je m'écoute un peu, j'espère que ça ne me fera pas défaut.

Je me réinstalle derrière mon bureau, me retrouvant à ne plus savoir me concentrer pour travailler. Putain il va falloir que je mette certaine chose au clair, et ressasser les mêmes seules sans aide ne va pas m'aider à être plus concentrée et distante avec la situation.

Je repousse ma comptabilité pour plus tard, préférant m'occuper de la préparation de la mission de Fukuoka, à part faire un interrogatoire, je n'ai personne à torturer et franchement. En plus ça ferait de moi une mauvaise patronne de m'en prendre à mes employées pour simplement avoir des réponses à une question.

Oups, c'est mon cadeau de Noël, le couple Koko et Haru. OUI ! J'ATTENDS ÇA DEPUIS QUE J'AI COMMENCÉ A L'ÉCRIRE.

Désolée, il n'est pas très long, mais je ne voulais pas enchaîner sur la mission.

Passez de bonnes fêtes de fin d'année, j'espère qu'elles se passent bien pour vous, sinon vous pouvez venir vous plaindre dans mes DM.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro