8 : Comme dans un rêve
Dans le monde, il y avait des choses incomprises, des mystères qui n'ont jamais été résolu, des phénomènes que l'Homme malgré ses ressources, peinait à expliquer. Des phénomènes tels que le magnétisme du triangle de Bermude, les sensations humaines tel que le sentiments de " déjà-vu ", l'instinct maternel, le sixième sens et bien d'autres choses encore.
Lorsqu'on abordait l'un de ses domaines, la science et la rationalité devenaient défaillantes. Pourtant, c'étaient ces mêmes disciplines qui avaient construits le monde et dompté la nature en faveur de l'humanité.
Mais alors...l'Homme devait t'il se retourner contre elle ?
C'était exactement la question qui tarodait l'esprit de notre protagoniste. À quel moment l'on pouvait être aussi fou et défier tout les principes de la nature ?! Chan n'avait jamais rien compris à la science, pour lui c'était du charabia pur et dur. Des recherches sur des questions qui n'avaient pas lieu d'être. Du moins, selon son point de vue à lui.
Ses seuls questionnements se limitaient à des interrogations curieuses de l'enfance comme " comment une montre fait t'elle pour donner l'heure ? " ou encore " comment est programmé la croissance des êtres humains de la naissance à la mort ? "
Des questions essentiels, mais banales dont il ne cherchaient presque jamais les réponses parce que lui, avait appris à accepter certains aspect de la vie sans la comprendre. Parce que la comprendre semblait beaucoup trop compliqué. D'autres parts, parce que savoir la vérité fermait la porte à l'imagination. Et Chan adorait rêvasser, il restait des heures allongés dans l'herbe après son goûter à imaginer les milliers de petit homme dans son ventre occupés à transporter la nourriture d'appareil en appareil et accomplir les étapes qui constituait la digestion. Et ça avait été le cas pour chaque petite choses qu'il désirait comprendre, jusqu'à qu'il apprenne cela à l'école et que ces petits rêveries prennent fin. Puis, il appris, il vieillit et malheureusement il fut à un stade où il ne pouvait presque penser à rien d'autres que son travail. Il avait grandi, il avait mûri et ses questionnements " futiles " avaient fini par se taire. Sa curiosité d'enfant s'était éteinte. Mais aussi, il n'avait plus cette énergie de passer la journée à rêvasser en imaginant ce qui se passe à l'intérieur d'une chrysalide.
Aujourd'hui, tout cela revenait pour le frapper en face. De plein fouet à une vitesse de cent kilomètres heure. Avait-il été si pris par sa vie professionnelle qu'il en avait oublier tout le reste ? Le monde avait t'il si vite évolué que déjà, l'espèce qui allait détrôner les humains avait déjà vu le jour ? Y avait t'il des gens assez tordus pour faire...ça ?!
Chan ne comprenait plus rien, et quand il ne comprenait plus rien, son cerveau ne souhaitait plus fonctionner. Il était donc là, assied sur le sol de sa pièce de séjour. En plein milieu, les jambes repliés croisés entre elles et le visage pâle de tout émotions. Il avait beau chercher à comprendre, il ne faisait qu'endommager encore plus ses neurones fatigués. Il resta là, à observer son ex petit-ami interagir avec...ça ? Felix ? L'enfant ? Le chat ? Qu'est ce que c'était enfin ?!
- J'espère qu'il ne représente aucune menace pour nous.
Minho se relève de sa position à quatres pattes, une main réarrangeant ses cheveux passés devant son visage durant le processus.
- Awn, s'exclame les yeux brillants de tendresse, t'as vu comme il mignon ? Comment crois-tu qu'il pourrais représenter une quelconque menace pour nous ?
Le blond lève les yeux au ciel.
- Ouais bah, je n'aime pas me fier aux apparences.
- Moi aussi je n'aime pas me fier aux apparences, reprit t'il sans oser soutenir son regard, pourtant je suis sorti avec toi.
Chan fronce les sourcils à cette phrase, pas du tout sûr de ce qu'elle voulait dire en réalité.
- Qu'est-ce que tu sous-entend par là ?
- Je ne fais aucun sous entendu, c'est la vérité. Tu n'es absolument pas ce que tu dégages et toi-même tu le sais, n'est ce pas ? Ses pupilles noisettes croisent le regard perdu de son vis-à-vis, il semblait être entrain de retourner sa phrase dans sa tête pour essayer de ne pas mal comprendre.
Le brun tente de paraître le plus neutre possible, ne souhaitant surtout pas une énième dispute mais juste lui ouvrir les yeux. Peut-être qu'ainsi, il se remettrait en question et éviterait de faire foirer sa prochaine relation. Et en effet, Chan semblait méditer...mais bien plus qu'il le ne pensait. À sa paume connecté avec sa mâchoire et ses yeux qui s'étaient abaissés au sol, il se rendit compte que sa langue avait encore une fois fourchée. Qu'il avait été beaucoup trop cru dans ses propos ou encore sans aucune considération pour ses sentiments.
Un soupir las échappe de sa bouche, c'était vraiment du n'importe quoi. Le voilà maintenant incapable de lui faire une remarque sans qu'il n'ai peur de le blesser.
- Bref, tu veux manger un truc ? Je vais commander.
Parce que c'était leur seule solution de secours...
- Non, merci je n'ai pas du tout faim.
Peut-être qu'elle ne marcherai pas toujours, mais aujourd'hui encore leur émotions se repoussent, comme deux aimants rapprochés au deux faces identiques. Chan se lève, l'air abattu et finit par disparaître dans ses quartiers.
Minho lui, le regarde partir, une pointe de culpabilité lui perçant le cœur, impuissant.
Déjà que ça lui faisait énormément de peine le voir si seul, vivre avec l'idée qu'il aurait pût l'humilié le remuait. Si on lui avait dit, il y'a quelques jours, qu'il s'inquiéterait encore pour Bang...il en aurait sûrement rit jaune.
Il ferme les yeux, espérant que leur petits jeux du chat et de la souris, réussissent à au moins les faire tenir auprès de l'autre.
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Finalement, le maître danseur était trop fatigué pour se mettre aux fourneaux, l'appétit n'étant pas non plus là pour avaler un repas complet. Il jette donc son dévolu sur des ramyeons instantanés, ainsi que quelques boîtes de thon pour le petit garçon.
Il avait longuement hésité devant la liste des produits, Felix ne pourrait pas manger de ramyeon...ou peut-être si enfait il n'en avait aucune idée. C'était à découvrir. Il chercha donc un aliment consommer à la fois par les humains et par ses amis les félins, il finit donc par prendre quelques boîtes conserve de thon mais aussi des saucisses pré-cuit.
Sa commande allait arriver dans dix minutes, parfait. En espérant qu'il tienne jusqu'à là, son ventre se tordait dans tout les sens, réclamant d'être remplis à son dû. Mais entre la révélation de Felix, et leur pseudo discussion, le stress avait complètement bloqué son appétit.
Jettant sa tête en arrière pour la reposer contre le dos du sofa, le brun prend un grand souffle y déversant fatigue, colère et frustration.
- J'ai mal à la tête...murmure t'il, souriant quand son regard capta les yeux grands ouverts du petit garçon. Il semblait l'observer curieusement, à la fois émerveillé et effrayé de le rencontrer.
N'avait t'il jamais vu d'humains ?
- Yo...fit t'il avec un petit signe de main.
Felix penche la tête sur le côté, continuant de le fixer comme s'il lisait à travers son âme. Ses longues boucles dorées caressent la surface rembourré du meuble, tandis que ses petites mains se maintenaient contre elle pour l'équilibre.
- Tu veux t'approcher ? Une main tendit dans sa direction et son regard s'accroche dessus directement. Après une bonne minute de considération, il pose sa main droite dessus. Voilà, bravo. Enchanté Felix, tu n'as pas avoir peur. Je ne vais pas te faire de mal.
Et comme s'il l'eu compris, il resserre sa main sur l'un des doigts de son vis-à-vis, cela sembla comme une sorte de poignée de main au plus vieux. Mais étant donné la différence de leur gabarit, le bambin s'était accroché à son doigt.
- Cute. Souffle le danseur.
Felix accepta de s'approcher, allant jusqu'à même de nouveau s'assoir sur ses genoux. Il s'était blottit contre lui, lorsque Minho remarqua enfin la queue touffue qui les avaient enroulés tout les deux.
- Oh ? Tu es capable de te transformer à moitié ?
Un fin ronronnement lui répondit, en un petit sourire, il dépose un baiser sur le haut de son crâne avant de mettre à lui caresser le dos. Felix était...très réceptif, il se blotittait toujours encore plus du brun. Essayant de se rouler en boule, ses petits mouvements rotatives intriguaient Minho. On aurait dit qu'il peinait à trouver la position idéale pour les câlins et ça l'agitait.
C'est avec beaucoup de mal qu'il se sépara de lui lorsque la sonnette retentit pour annoncer l'arrivée de leur dîner. Le petit garçon avait poussé une plainte pleine de désespoir, demandant implicitement au danseur de revenir au plus vite.
- Me voilà, me voilà.
Après avoir servis dans des bols, il revient vers lui.
- C'est l'heure de manger.
Son regard s'attarde un instant sur le couloir, espérant que Chan les rejoignent pour dîner. Devrait-il l'appeler ?
Son attention fut de nouveau capter par le petit hybride, il lui servit donc un première bouchée de son fricassée de poisson. Felix ne fut pas du tout difficile, termina son bol sous le regard protecteur de son aîné qui le nourrissait par petite bouchée. Patient et passionné.
Une fois le bol vide, il se jette en dehors du canapé avant de terminer sa courses jusqu'à son panier. Son corps entame une transformation immédiate et après un petit regard pour le seul humain,.il se glisse dedans avant de se replier sur lui-même.
Minho ne remarqua qu'il le fixait avec la bouche ouverte qu'après de longues minutes. Le voir se transformer...c'était magique, presque incroyable, totalement fou. Les pattes qui se recourbaient, le museau qui s'allongeait, le dos qui se courbait et les oreilles qui apparaissaient. Une dinguerie de la science.
Ses esprits repris, il soulève le couvercle de sa nourriture fumante et se mit à manger. Prenant une note mentale qu'il devait déposer un plateau devant la porte de Chan avant de s'en aller.
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Après un mois de pause, je reprend la publication de ce livre haha !
Je n'aime pas beaucoup ce chapitre, trop de mélancolie :/ j'ai hâte qu'on soit à la partie action !
Plusieurs Updates cette semaines, so
Stay tuned <3
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