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30 : Au fond du gouffre


Minho avait fui, encore et toujours dans les bras dans le seul qui conservait son intégrité au moment présent. Jisung. Il n'avait pas de joie ni de bonne humeur comme d'habitude, Jisung le voyait éreinté. Il s'était donc contenté de le chouchouter et de prendre soin de lui.

- Hyungie, je te conseille d'un peu arrêter la caféine pour quelques jours mh ? Tu es vraiment tendu.

Il s'était glissé derrière son dos après le petit déjeuner pour lui faire un massage, le duo s'était posé pour commander leur café du matin.

- C'est rien, juste le boulot qui devient stressant ces derniers temps. Lui menti le brun. J'ai droit à quoi si je ne peux pas prendre de café ?

- Un decaf ? Ça a le même goût sans effet si tu veux.

- Va pour le decaf alors ...

- Mh ! Il croise ses jambes autour de sa taille, tordant son cou pour venir lui voler un baiser. T'es trop beau même quand t'es à sec.

Minho sourit contre ses lèvres, s'il y avait bien une chose qu'il ne regrettait pas s'était d'avoir donné une chance à ce jeune homme. Il ne cessait de le surprendre.

- C'est ça que ça fait d'avoir un copain acteur. Lui répondit ce dernier avec un clin d'oeil.

- Tu peux continuer de croire que je vais un jour apparaître comme par hasard sur Netflix.

Jisung ricane haut et fort avant de retourner derrière son dos pour reprendre son massage. Il se concentre sur ses omoplates, passant ses doigts dessus avec fermeté et expertise.

- Hyung ?

Minho arrête de pianoter sur son téléphone, ouvert sur l'application de commande puisqu'il s'était chargé de leur offrir le café, il n'était pas en train de lui faire du phubbing.

- Si quelque chose n'allait pas, tu me le dirais hein ? Genre, si tu avais un souci avec ton boulot ou ta vie personnelle...je suis là. T'es pas seul.

Le brun sourit légèrement avant de tourner la tête, en premier lieu un baiser se dépose sur ses lèvres et en second lieu....

- Quand je suis avec toi, plus rien d'autre ne compte. Mais oui, je sais. Bien sûr que je me confierais à toi, tu as intérêt à faire de même d'ailleurs.

Le châtain glousse tel un enfant avant de sauter sur son dos pour un câlin étouffant.

- Je t'aime tellement, tu me rends dingue !

Minho se contente de tordre son cou de sorte à lui faire face à moitié, ses yeux se ferment ensuite laissant libre imagination à son cadet en se qui concernait la suite. Ce dernier se retient de respirer un moment, la jubilation était à son comble. Qu'importe le temps passé avec lui, il ne cesserait jamais de sentir son ventre se contracter involontairement à chacune de ses approches. La romance dont il avait toujours rêvé était aujourd'hui servit avec un supplément " acteur de K-drama ", et il n'arrivait juste pas à ce résoudre qu'il éprouvait des sentiments à son égard aussi. C'était juste absurde...mais hé ! Il n'allait sûrement pas laisser les doutes lui arracher cette histoire. Il ne laisserait pas filer cet homme pour tout l'or du monde.

Alors tendrement, il vient attraper ses lèvres avec sa bouche entrouverte, y poussant sa langue sans attendre. Un échange humide débute alors, ses doigts se nichent dans ses cheveux sombres. Minho lui répondit immédiatement, laissant sa langue s'imposer et explorer la sienne. Il se montre tout de même taquin en évitant que leurs langues se touchent, ce qui finit par frustrer son copain.

- Mhh...grogne Jisung en l'obligeant à se tourner vers lui pour attraper ses épaules.

Le brun se détache de lui en premier, le souffle commençait à leur manquer de toute façon.

- Crois pas pouvoir t'en tirer comme ça ! S'exclame Jisung en attrapant son col. J'ai encore envie de t'embrasser.

Minho eut un demi sourire séduisant, ses prunelles chargées d'envie se posent sur le garçon en face de lui.

- Ne t'en fais pas, je n'en ai pas encore fini avec toi.

~ ꃳꏂꋬꇙ꓄ꏂꋪꇙ ~

Chan ouvrit péniblement les yeux, ses paupières lourdes et fatigués eurent d'abord du mal à lui obéir. Une brûlure familière, typique de celle qui annonçait un horrible mal de crâne lui effleurent les globes oculaires. Mais contraire à d'habitude, il eu un instant de panique durant laquelle il crut devenir aveugle. En ouvrant les yeux pour diminuer l'obscurité de ses alentours, il ne vit qu'encore plus d'obscurité. Ça y est, il était mort et en enfer ?

Il lui fallut une bonne minute pour reprendre ses esprits et se rendre compte qu'il avait juste tiré les rideaux en s'endormant. Et une autre minute pour décoller son dos meurtrit de son matelas. Bingo ! Il avait raison, sa tête lui faisait bien mal qu'il avait l'impression d'avoir une tonne de métaux sur la tête.

- Putain...

Des brides de souvenirs de la veille lui reviennent peu à peu en tête, il avait bu. Énormément.
Le blond ne se souvenait pas de la dernière fois où il s'était autant bourré la gueule, pas même la dernière fois au bar après avoir témoigné à l'inspecteur de l'affaire d'Hannah.

À peine debout qu'il sentit son estomac se contracter violemment, il courut vers la salle de bain, arrivant juste à temps pour rejeter un mélange d'alcool et de bile dans la cuvette de WC. Il reconnut le liquide brun des bouteilles de whisky qu'il s'était enfilé sans compté ni dilué. À même la bouteille après avoir éclaté le verre contre le mur dans un excès de rage.
Son corps avait plusieurs fois tenté de l'arrêter, il avait fait un black out total durant plusieurs minutes. Où ses membres et ses poumons avaient arrêter de fonctionner. Il avait plus d'une fois revomit, mais rien ne l'avait arrêter.

Son ventre gargouille, l'obligeant à se pencher sur la cuvette pour rejeter le fond de ce qui lui était resté dedans.
Chan était essoré, il se sentait mal, pitoyable, fatigué et tout simplement à bout. Il voulait que tout s'arrête, que ça souffrance finisse. Il voulait se reposer, ne serait ce qu'un seul jour.

Ressemblant le peu de force qu'il lui restait, il se lève pour attendre le lavabo. Le miroir en face de lui renvoyait un reflet pitoyable de sa personne, son teint était blafard, limite cadavérique alors que des cernes violettes soulignaient le dessous de ses yeux. Ses racines brunes avaient gagné du terrain sur son crâne, tandis que ses jolies boucles étaient aujourd'hui molles, défaites et abîmées.

Son propre reflet le dégoutait, comment pouvait t'il en vouloir à Minho de l'avoir laissé tomber ? Qui voudrait être avec un cadavre comme lui ? Un fantôme qui ne vivait que pour trainer le poids d'un passé qui ne lui appartenait pas.

L'eau fraîche lui brûle la peau, mais lui fit un bien énorme. Il mouille aussi le haut de son crâne qui fumait de chaleur, et en relevant la tête tout le haut de son corps se mouille à son tour. Bon, peut-être qu'une douche serait plus efficace ?

L'opération salle de bain terminée, il revient vers sa chambre pour chercher son téléphone. C'était curieux, les rayons de soleil entrant par la lucarne de la salle de bain étaient doux, très différent de ceux du matin.
Parce qu'effectivement, il n'était pas le matin, ni le midi d'ailleurs puisque son téléphone n'indiquait pas moins de quinze heures de l'après-midi.

Le blond pose une main devant sa bouche sous le choc, comment se faisait t'il qu'il avait autant dormi ?
Cependant, ce choc fut négligeable lorsqu'un souvenir lui tomba soudainement dans la tête.

- Tu restes là ! Et tu dors quand c'est l'heure. J'ai pas envie de t'avoir dans les pattes ce soir, c'est clair ?

Chan déglutit en se souvenant que vers dix-neuf heures, juste avant de s'installer ici et commencer à boire, il avait enfermé Felix dans sa chambre.

Hier soir... à dix-neuf heures...on était quinze heures du lendemain.

Sans perdre une seconde de plus, il se rua vers la porte du petit garçon, l'ouvrant d'un coup de clef rapide. Son cœur se mit à battre la chamade, pourvu qu'il n'était rien arrivé au petit...il ne se le pardonnerait jamais !

- Felix ! S'écrie t'il en ouvrant la porte.

La première chose qui le frappa fut une forte odeur d'urine, une odeur qui, couplé à son estomac sensible, lui donne un haut-le-cœur immédiat.

- Felix...

Il allume la lumière d'un coup sur l'interrupteur puis balaye sa tête dans tout les recoins de la pièce. À le voir ainsi, il serait prit pour un fou.

- P-...

La voix faible du garçonnet retentit dans un coin, derrière le meuble de son lit. Son p, sûrement le début du mot papa, était tellement faible que Chan faillit ne pas l'entendre. Et puis, il n'avait même pas assez de force pour l'appeler papa...

- Felix. Felix, oh mon dieu ! Je suis tellement désolé.

Il le prit dans ses bras, descendant les escaliers en courant pour rejoindre la cuisine. Felix bougeait tel un corps inerte face à chacune de ses secousses.

- De l'eau ...de l'eau vite. Murmure t'il en sortant une bouteille fraîche du frigo.

Sauf qu'il la laissa vite tombé par terre, avant de courir vers son évier pour mettre l'eau fraîche. Il laisse l'eau lui couler sur le visage, mais cela ne semblait pas plaire au petit garçon qui se débat, après avoir vu la tasse.

- je vais te faire du lait ...non du porridge ! Se contredit t'il, regardant tantôt vers la droite tantôt vers la gauche. De la viande ? Felix...s'il te plaît ouvre les yeux. Le supplia le blond.

Il le secoue et enfin, il se mit à tousser avec force.

- Lixie...regarde moi, je suis désolé...

- Papa... I'm hungry...

L'adulte se redresse d'un coup, comme si une illumination venait de lui tomber sur la tête. Ses gestes désordonnés et maladroits le mènent jusqu'au frigidaire. Hier, ils avaient déjeuné d'une salade de thon et le reste avait été rangé. Chan eu un moment de réflexion, s'il lui servait cette salade comme ça alors il y avait de grande chances qu'il ne puisse pas manger.

Il le met donc au mixeur, réduisant tout en bouilli avant de le foutre dans son biberon.
Les mains tremblantes, il le soulèvent du sol, attrapant ses petites hanches amaigris avant de le lui poser la bouteille contre les lèvres.

- Ça va aller, mange...tu vas bien maintenant...je suis tellement désolé Lixie...

Alors qu'il descendait lentement le contenu de son biberon vers son estomac, son soignant déversait le reste de sa peine sur son épaule.

~ ꃳꏂꋬꇙ꓄ꏂꋪꇙ ~

Minho se tenait devant le portail de l'immeuble du Han, sa veste sous le bras tandis que son petit-ami conversait avec lui, les mains dans les poches de son pull en laine blanc.

- Je passerais te voir demain après le boulot, de toute façon.

Le châtain pouffe légèrement de rire.

- Pense à ramener ton pyjama hein.

Ses yeux brillants d'amour fixaient les pupilles sombres de son aîné, l'air taquin, serein, comme ces doux passages de la vie où l'on avait l'impression de vivre sur un nuage d'amour et de pureté. De toute façon, il vivait vraiment sur un nuage depuis qu'ils étaient ensemble.

Il ne remarquait même pas, ne sentait même pas ce qui clochait dans cette scène. Minho le sentait lui, agité.
Son sixième sens lui hurlait " danger imminent" comme si une foudre quelconque allaient s'abattre sur eux prochainement. Tout ce qu'il voulait c'était poussé Jisung à l'intérieur de la sécurité de leur immeuble...ou peut-être devait t'il rester avec lui ?

En tout cas, il était sûr d'une chose...ils étaient observés.

- Écoute...Ji, Il ne pouvait rien dire à Jisung, c'était un vrai trouillard et il n'allait pas fermer l'œil de la nuit. Et au cas où c'était faux, il ne voulait pas le priver d'une nuit de sommeil ou de son sentiment de sécurité chez lui. Rentre maintenant ok ? Il lui embrasse le front et son cadet fondu comme une glace au soleil.

- Tu es sûr que je peux pas te raccompagner ?

- Tu es chou, mais c'est moi qui te raccompagne pas l'inverse. Allez rentre, ça caille ici.

Jisung attrape le bas de son tee-shirt, les joues légèrement rouge. S'ils s'embrassaient là, il était sûr de s'attirer les regards malveillants de ses voisins durant les mois suivants mais soit, il n'avait pas eu assez de baiser aujourd'hui...

Heureusement, Minho se penche vers lui, déposait un baiser sur ses lèvres. Pas un smack à la rush, ni un baiser langoureux. Juste de quoi lui souhaiter bonne nuit, l'aider à tenir la nuit.

- Je t'appellerai quand je rentre ok ? Je t'aime.

- Je t'aime aussi hyung.

À reculons, et toujours en lui faisait un signe de la main, le châtain retourne à l'intérieur. Son copain attendit qu'il disparaisse pour partir, sauf qu'à se moment-là, une brise soudaine lui fit froid dans le dos. Minho enfile rapidement la veste qu'il avait sous le bras avant de remonter le col et s'engager sur la route.

En fin fond de lui, il espérait que rien ne n'arrive à son homme, qu'il le retrouve sain et sauf demain et que son instinct se trompe pour une fois.

En tout cas, il rentra chez lui ce soir-là en s'étant retourné au moins trois fois sur tout son trajet.

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