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{Chapitre 1} Retrouvailles

Mon train filait à toute vitesse vers les montagnes recouvertes de blanc, perçant la nuit sombre.

Je me demandais bien pourquoi Minkus avait insisté pour que, une fois arrivée par Portoloin à St-Petersburg, je prenne le train.

Il aurait été des millions de fois plus simple que j'arrive directement au manoir, mais ça ne semblait pas inquiéter mon oncle.

Ou devrais-je plutôt l'appeler mon cher tuteur...

- Ma vieille, on est toujours pas sorties de l'auberge, toi et moi, hein ?

Ça avait beau paraître horrible à beaucoup de personnes, je m'étais trouvé un nouvel animal de compagnie pour substituer à Moony.

Un chat noir.

Mauvais présage.

Mais bon, je supposais que je n'étais plus à ça près.

Les vacances d'été arrivaient à leur terme, et ma rentrée à Durmstrang était imminente.

Plus que ça, d'ailleurs. Dans une semaine à peine, je devrais définitivement faire face à mes propres choix.

- J'ai hâte et peur à la fois. 

C'était un constat qui, quelque part, me glacait le sang.

La peur n'était pas franchement dans mes habitudes, et elle n'annonçait généralement rien de bon.

.  .  . 

- Anastasia !

Minkus m'attendait à la gare, et il s'approcha de moi en ouvrant les bras, avant de m'étreindre durant quelques secondes. 

- Ça me fait plaisir de te voir ! Ton début de vacances en France s'est bien passé ?

En vérité, j'avais passé la quasi-totalité de mes vacances là-bas, mais Minkus semblait préférer croire qu'il me restait beaucoup de temps avant Durmstrang, ce qui n'était pas un véritable problème pour moi: ça me donnait presque l'impression de repousser la peur progressivement. 

- Parfaitement bien ! J'ai pu visiter Paris en long, en large, en travers, voir tous les coins sorciers un peu connus et j'ai pu acheter mes fournitures. Donc, si on résume, tout est parfait !

Mon grand-oncle hocha tranquillement la tête, avant de m'entraîner vers une petite ruelle sombre derrière la gare et de me tendre son avant bras. 

- Après toi, chère nièce. 

Je m'y accrochai le plus fermement possible avant que le paysage ne s'efface autour de moi, et que nous réapparaissions au beau milieu d'un champ que je savais assez proche du manoir. Pourtant, le détail à noter était que je ne voyais celui-ci nul part. J'avais beau tourner sur moi même avec consternation, nulle part le manoir ne se dressait. 

- Il est devenu Incartable et est protégé par le sortilège Fidelitas, si c'est ce que tu te demandes. 

Minkus avait répondu en trois secondes à la foule de questions qui se formulaient déjà dans mon esprit, avant qu'il ne me fourre entre les mains un papier. 

Manoir ancestral de la troisième branche de la famille Gaunt, Mejdouretchensk, Sibérie. 

À ce moment là, comme par magie (façon de parler, évidemment), l'imposante bâtisse apparut à mes yeux. Contrairement au manoir français des Lestrange qui, lui, était carrément lugubre, ce manoir dégageait une aura chaleureuse malgré le fait qu'il ne soit pas entouré par grand chose d'autre que de la neige les trois-quarts de l'année. 

- Bienvenue à la maison, s'écria Alexandra en passant sa tête dans le vestibule. 

Elle avait sans aucun doute entendu la porte claquer, sinon elle n'aurait pas été là. Je pouvais le dire à son tablier de possionniste sale et aux fioles d'une potion inconnue qu'elle tenait fermement entre ses mains, sûrement par peur de les faire tomber. 

- Bonjour !

Elle me claqua une bise sur les deux joues avant de repartir vers les chambres, en haut des escaliers. 

- Alek est malade pour le moment. Il ira sûrement mieux demain, même si il sera peut-être une peu fatigué. 

Je savais ce que c'était de sortir d'une maladie et d'avoir envie de dormir pendant douze heures d'affilée. 

- Oh, d'accord, répondis-je, un peu déçue. 

Un peu plus tard, alors que nous partagions le repas, le sujet de Durmstrang fut abordé. 

- Tu as hâte d'y être ?

La question de ma grand-tante était parfaitement légitime, et mes inquiétudes du train me revinrent en mémoire. 

- Je pense que oui... Tu y es allée, toi ?

Un rire s'échappa d'entre ses lèvres rouges. 

- Non ! Ma famille est russe de par ses racines, mais mes parents se sont installés en Amérique à la naissance de mon frère ainé. À l'époque, Illevermorny n'était pas une école mixte, alors j'ai suivi des cours à l'école de sorcellerie de Salem. 

J'ignorais qu'Illevermorny avait un jour été une école réservée aux garçons, le sujet piquait donc au vif ma curiosité. 

- Par contre, moi, j'ai fait toute ma scolarité là-bas. 

La voix de Minkus me fit me détourner du visage souriant de ma grand-tante. 

- Et... Comment c'était ? 

Il sourit, se perdant sûrement dans bon nombre de souvenirs heureux. 

- Génial. Je ne vais pas te le cacher, ça va être très dur pour toi au début. Il y a bien plus de matières qu'à Poudlard, et le rythme y est bien plus soutenu, mais tu finiras sans aucun doute par t'y habituer. Et une fois que tu auras trouvé tes marques, tu vas vraiment pouvoir commencer à apprécier l'environnement de l'école, mais aussi les professeurs et leurs façons d'enseigner qui sont toutes véritablement différentes. 

Il me semblait me rappeler qu'il n'y avait pas de maisons à Durmstrang, alors je me demandais ce à quoi allait ressembler le dortoir. 

- Pour l'installation, ajouta Minkus comme si il pouvait lire dans mes pensées, les directeurs tirent au sort au début de chaque année des groupes de cinq personnes, qui partagent un appartement commun. Évidemment, ce sont des groupes mixtes: l'école n'apprécie pas de faire des distinctions entre filles et garçons, et ils ont bien raison ! Les groupes sont donc au final constitués de cinq personnes qui sont toutes dans la même année. Toi, par exemple, tu ne seras mélangée qu'avec les plus grands: les sixième année. Le but est de réaliser des travaux d'équipe ensemble. Un peu comme une équipe, en gros. 

L'explication était intéressante, tout comme le mode de fonctionnement de l'école. Pourtant, une expression en particulier me fit tiquer. 

- Comment ça, "les plus grands" ? 

Ce fut au tour de mes deux hôtes de m'observer, amusés. 

- En Russie, l'équivalent de la sixième et septième année de Poudlard ne correspondent qu'à une seule année: la sixième année à Durmstrang. 

Mes yeux clignèrent à toute vitesse, avant que l'information n'arrive irrémédiablement jusqu'à mon cerveau. 

- Attendez, vous deux. Ça veut dire que je passe mes ASPICS à la fin de l'année et que personne n'a jugé important, voire même primordial, de me prévenir ? 

Ils hochèrent la tête en souriant devant ma réaction. 

- Par le caleçon de Merlin, je suis pas sortie de l'auberge, moi... 

.   .   .

A.





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